C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9 C10 C11 C12 C13 C14 C15 C16 C17 C18
C.1.G C.2.G C.3.G C.4.G C.5.G C.6.G C.7.G C.9.G C.10.G C.11.G C.12.G C.13.G C.14.G C.15.G C.16.G C.17.G C.18.G

table
          précédent

Lascène
C.8G
Littérature Grise

suivant          

 

    http://www.psybakh.net/2014/20131001182800/lascene_c1g.htm

 

     20140521094500

De: Pierre Cassou-bogues 
à: William Theaux <williamtheaux@gmail.com>
Date: 17 mai 2014 18:02
Objet: Re: contact suite france-culture

Merci je regarderai votre vidéo.
Bien cordialement
PCN

Cher Pr. PCN,

   J'ai hésité avant de vous adresser ces notes - mais d'une part rien ne justifie de les retenir et d'autre part elles comportent quelques questions simples et rapides que je mets ici en tête :

   La première des notes/renvois de votre Les Rêves Cybernétiques de Norbert Wiener mentionne un article  de NW écrit en collaboration avec D.Campbell. Je suppose - mais je souhaite le vérifier - qu'il s'agit d'un autre Campbell que l'éditeur d'Astounding Science Fiction dont la légende rapporte que lui & NW furent amis. Dans les deux cas qu'un Campbell soit cité en première ligne est intéressant, particulièrement dans votre livre, puisqu'il s'agit d'un rapport de NW avec la science fiction.
   Deuxièmement la raison pour laquelle je suis moi-même intéressé est celle d'être dans le cours d'une rédaction d'un traité - sous la forme d'une nouvelle de science fiction - où je mets en relation NW et l'éditeur J.W.Campbell (qui publia sous le pseudonyme D.A.Campbell)

   Une seconde question reprend l'allusion que je vous ai précédemment adressée concernant la mention de D.P.Schreber au titre des cas cliniques de Freud concernant les machines (du père) et la religion (de la femme) ainsi qu'au titre des similarités et relatives éducations que DPS et WN reçurent. Cette question aborde plus en profondeur votre texte mais elle émane toutefois d'une singularité anecdotique. J'ai par bonheur correspondu avec Pr Robert.Gilbert.Vallée (message 01 et suivants) , président du WOSC que les niveaux, lieux de vie, universités, centres d'intérêts etc.. approchaient tant de Lacan - et réciproquement. Or ces deux contemporains ne se sont jamais rencontrés et n'ont jamais communiqué. Ce fait est tellement invraisemblable qu'il ne peut être classé que parmi les symptômes d'un refoulement. Appuyé sur une telle formation de l'inconscient je souhaite examiner si elle s'est répétée dans votre étude du cas NW (et si un scotome a caché DPS à vos investigations).

 & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &

   Une fois ces deux questions posées, je continue la présente par des notes et commentaires plus épars durant la lecture de votre livre. J'aurais pu les rassembler une fois cette lecture achevée - motif de mon hésitation - mais j'ai opté pour une écriture plus floue mais plus dynamique, d'autant que cette "lecture en cours" croise également mon "écriture en cours". Elles procèdent donc dans les forges d'une Littérature Grise à laquelle, je pense, une étude de la cybernétique est particulièrement appropirée.

   Je commence par une remarque dans l'ordre d'une "étrange coïncidence". J'ai fait connaissance de vos travaux par le hasard des ondes radio. Ils traitent de NW et de la science fiction. Je traite de la science fiction à partir de NW. Vos recherches ont distingué un texte de NW mettant en scène la disparition d'un savant, dans ou par, un groupe de savants. Mon texte met en scène la disparition de NW d'un groupe et par un groupe de savant. Il est aussi question de changements de nom dans l'un et l'autre des textes. Le texte de NW est initialisé par la découverte d'une formule griffonnée - et mystérieuse - sur une nappe à la terrasse d'un café ; le mien est initialisé par l'écriture d'une formule sur carnet à la table d'un café. Dans les deux cas la formule mène à la clé de l'énigme. Au moment actuel où je suis en train d'éditer le neuvième chapitre des dix-huit de mon texte que j'intitule Lascène, la découverte du vôtre et de celui de NW est évidemment frappante.

   Mais une coïncidence n'est pas toujours féconde en soi. Il n'y a peut-être rien de plus à dire que de remarquer ces rapprochements. Il est possible qu'il ne vaillent que pour leur qualité d'indice à approfondir d'autres éléments.
   Ces éléments dans ce cas sont - au stade de ma lecture mot à mot (j'en suis à page 50/262 en ayant, bien sûr survolé l'ensemble) :

   a) une approche et position de WN à propos de la responsabilité du savant (vis à vis de la guerre et des armes). Vous n'avez jusqu'à présent relevé que la solution du retrait du pouvoir qu'aurait envisagé NW. Dans Lascène je montrerai que toute la cybernétique, inclus les idées amenées par WN, débouche sur le mouvement inverse, c'est à dire la marche en avant des scientifiques pour prendre le pouvoir. Si les travaux scientifiques sont capturés par les militaires, la solution pacifiste consiste à capturer les militaires. Pour un cybernéticien cette capture ne peut être que l'œuvre passant par une "machine à gouverner". Mais votre livre m'éclairera probablement avec plus de précision au cours des pages ultérieures.

   b) une note concerne aussi la responsabilité ou la "relation" que vous indiquez à l'appui de Gödel (p.21-22) : l'objet de Gödel, tel qu'il « le considère et le pratique » (en l'occurrence 'la logique'). Vous relevez que « les mêmes éléments déterminent ses comportements et ses recherches.» Il y a lieu de mentionner en première instance cette structure également nommée " extérieur-intérieur " car on la retrouvera avec Freud dans le cas qui nous intéresse. Pour Gödel, nous avons « une unité entre les symptômes de Gödel dans la vie et son interprétation de la logique.» Avec Freud nous observerons que cette unité a lieu avec pour objet la drogue. Ce n'est pas d'un point de vue idéologique ni même de médecine/pharmacologie que je le mentionne mais parce que la molécule chimique dans ce cas est une interface caractéristiquement cybernétique.

   c) & d) il y aura évidemment Le Cas Schreber qu'au fil des pages je traquerai (n'ayant pas relevé dans vos notes/bibliographie la présence de cette fondation freudienne)  &  j'appliquerai une vigilance également concentrée à l'apport de Lacan. Mon survol l'a relevé au motif " du moi dans la théorie de Freud " mais comme avec R.G.Vallée mentionné ci-dessus, je crois qu'un rapprochement Lacan-Wiener doit plonger jusqu'à celui de Lacan-Turing et scrupuleusement rapprocher le Traité de Cybernétique initial à la carrière lacanienne bien que lui-même l'ait éludé... remarquablement.

 url = http://www.akhnaton.net/2014/lascene/lascene_c8g.htm#20140521094500 

     20140524103100

   Cassou ne me répondra pas ; voici pourquoi : il est assez probable que PCN n'ai pas entrepris lui-même une psychanalyse, mais surtout très probable qu'il s'est instruit pour ses travaux, de la théorie lacanienne par le truchement d'un groupe d'étude constitué de psychanalystes lacaniens - nommément ou une sorte de Cartel, par exemple. Or cela indique - signifie quant à moi - qu'il est infecté par le refoulement dudit lacanisme. Infecté n'est pas un mot trop fort, mais il est affectivement embarrassant, de sorte que je l'accommoderai en d'autres termes : s'il me parlait je dirais à Cassous «c'est un fait qu't'es instruit par le refoulement de la clé»

   Voici le délinéament de ce refoulement que je sais de la part des disciples de Lacan :

   Je l'ai, côté PCN, détecté très tôt, pour ainsi dire immédiatement à l'audition de l'émission radio initiale ; et j'en ai quelques jours plus tard informé PCN - je détectais et, par un message où en vidéo je mentionnais l'absence du Cas Schreber dans son exposé du Cas Wiener. Il a répondu qu'il verrait bien.

   Puis ayant reçu ses livres (sur Gödel et sur Neiwer) j'y ai appuyé mon observation cette fois-ci rigoureuse de l'omission de Scherber - tandis que son cas, principal à la théorie lacanienne de la psychose est fort connue des cercles lacaniens. Si par conséquent lesdits cercles n'ont pas instruit PCN de l'attention à porter à Schreber - typique d'une éducation "à la machine" - il est certain que c'est de l'engager dans le refoulement que j'appelle ci-dessus refoulement de la clé.
   Puisqu'il s'agit d'un refoulement, on peut laisser cet indice de côté - qui ne nous mènera pas plus loin, puisque fait pour prendre la place et détourner du refoulé ; mais - comme PCN le sait et le dit bien, un tel symptôme, indice, n'est pas exempt d'un accès - en l'état caché - à ce qu'il refoule, oblitère. Le mettant donc de côté en réserve, prenons un autre chemin : 

   Il est attendu qu'on suive simplement, honnêtement, le chemin ménagé par PCN ; nous le suivons en effet au cours de la description des trois degrés d'élaboration de la cybernétique lacanienne : le premier du Stade du Miroir, le second de Moi Imaginaire et le troisième où il s'échoue, ou "explose" - c'est à dire à partir du moment où il ne parlera plus de cybernétique.
   En d'autres termes, on peut égrener encore ces étapes en décrivant la première où Lacan se distinguerait de Wiener comme la dé-personnalisation se distingue respectivement de la personnalisation. Cette étape de la symbolisation est suivie de celle de l'imagination où Lacan se distingue cette fois d'un Walter comme sa spéculation collective se distingue, respectivement, de sa spéculation mécanique. C'est alors que nous arrivons à la troisième machine où l'on observe ce que j'appelle l'explosion : une désintégration de l'intérêt de la cybernétique par Lacan ainsi qu'une régression de PCN à la question qu'il pose. C'est à dire : là où Lacan échoue - et l'échec de PCN sur son projet d'apporter une réponse. Ce point réclame que j'approfondisse l'explication :

   Ce que Cassou appelle la troisième machine de Lacan consiste en l'étape dite "au delà du principe de plaisir". À la différence de ce qu'offrent les deux premiers degrés, il n'est pas possible de décrire ou comparer ladite troisième machine - puis le troisième degré assiste à son absence ; on ne peut donc que la signaler, suivre sa description telle que la machine se défile, parle et disparaît comme un sujet.. barré. C'est pourquoi Lacan débouche, dans ce dénuement d'objectivité, à l'hypothétique pulsion de mort, évoquant le « plus dangereux que la bombe atomique » et s'appuyant au mythique Thanatos dudit Sigmund Freud. Quant à PCN il constate que la « référence explicite - de Lacan à la cybernétique - disparaît dans les années ultérieures », et sans pouvoir apporter lui-même de situation, description ou comparaison d'une prétendue troisième machine, il n'en fournira pas non plus - c'est à dire effectivement retournera à sa question répétitivement posée au motif de son essai (Les Rêves Cybernétiques), revenant aux " racines imaginaires " qui préambule, de Wiener à Walter à Lacan (clôturant à ce stade le chapitre des "aventure apocryphes de la machine cybernétique").

   Voilà pourquoi je dis que PCN régresse, qu'il ne trouve pas la clé.
   Mais il va trouver un échappatoire. Ce qui est plutôt signe de vie que pulsion de mort - quoiqu'il faille encore en examiner le détail :

   PCN compense la désintégration lacanienne au seuil d'une distinction troisième d'une machine cybernétique, d'une part en faisant appel aux lacaniens et/ou leur dérivés. Suturant l'échec lacanien que l'on dira sommairement " de coupures, code et d'à-côté " cette restauration de l'honneur de la communauté intellectuelle de ses instructeurs, lacaniens, PCN passe alors à sa propre compensation qu'il titre « La mort du soleil » :
   Sa solution décrite - et désavouée - relève de la découverte certifiée avec l'astronomie post-renaissance de la fin comptable du système solaire ou du paradigme du désastre. À la place de la troisième machine, nous trouvons la mort que Freud érigeait en pulsion - et son désaveu, qui en fait partie une fois qu'on l'érige, c'est à dire le déni, et raison pour laquelle Cassou à mon avis ne répondra pas. Mais comme il sait que les formations de l'inconscient se cachent avec les indices de ce qu'elles refoulent, PCN présente probablement une compensation qui s'interprète d'elle-même. L'inhumain - la figure de la pulsion de mort - que PCN relève aux racines imaginaires qu'il découvre dans la communauté des post-humains ou trans-humains qu'il oppose, est fléchée par l'indice qui a été posé à l'initial. Le fait, ci-dessus indexé de l'omission du Cas Schreber est en mesure de livrer le refoulé qui a bloqué la troisième machine.

   Il est appelé, doublement, du fait du titre - La mort du Soleil - et du contenu - la suppression de l'humain « composé d'une âme et d'un corps » - puisque le délire du Président Schreber est celui du Soleil et du meurtre des âmes. PCN mentionne une « sorte de meurtre » et apostiche d'un « je ne sais pas » l'origine du « thème de la mort du soleil ». Puisque nous avons vu briller dans le ciel des racines imaginaires l'absence du Cas Scherber, nous découvrons un lien ferme de cet indicateur du refoulement à la porte ouverte à présent vers ce qu'il indique. Il suffit de faire passer ce lien à travers cette béance pour qu'il nous mène comme un fil d'Ariane à la clé refoulée par le cartel lacanien dont PCN la victime a été privée de s'en instruire.

   Par quelle occasion le lacanisme bée d'une avidité non satisfaite par la source de Lacan lui-même ? C'est l'occasion Schreber. Le philosophe mathématicien cybernéticien PCN le dénonce par l'omission du cas qu'il rapporte de son apport. Lui, PCN, a porté la machine cybernétique à la psychanalyse du lacanisme pour question ; l'apport des lacaniens en réponse a manqué de lui souligner la coïncidence de leur cas majeur (le Cas Schreber) avec la machinerie éducative. PCN s'y est porté avec la notion que le père était engagé dans cette cause (de machine cybernétique, apprentissage et éducation) ; le cartel lacanien n'a pas fourni le cas où résidait leur clé. Nous pouvons à présent la donner :

 - Premièrement le lien du Schreber à la machine cybernétique (apprentissante/torture) est évident, manifeste, énormisé au demeurant qu'il aura fallu qu'il soit rappelé par l'anti-psychiatrie tandis que ni Freud ni Lacan n'avaient voulu s'en alerter.
 - Deuxièmement son lien au soleil et au meurtre - tel que saisi pour titre par PCN (à l'appui de Lyotard) - est également évident et évidemment connu, mais retenu, par les lacaniens qui auraient dû servir de conseil. (suite)
 - Deuxièmement-bis le lien du délire de Schreber à la transmission hermétique est une autre évidence, réservée à ceux qui ont voulu la voir (mais elle est manifeste, en gros et raccourci par I.Velikovsky passant par Akhnaton et F.Yates repassant par Hermès Trismégiste).
   À ce point, déjà la question de la politique du monothéisme suffirait à fourni un motif de valeur de clé à l'analyse que je fournis ici - mais cette clé serait encore alibi puisqu'un troisième élément s'ajoute :
 - Troisièmement Scherber permet de repasser au-travers de l'inhibition qui a bloqué Lacan au bord de la troisième machine. On sait que l'élevage de Lacan susurre à l'envie que la clé du Cas Schreber se trouve dans le Nom-du-Père (un article suffisamment volumineux pour qu'on puisse le compacter en NdP). Or le NdP est une bévue - non pas que ce soit une erreur, mais c'est une formation de l'inconscient, unbewusste. Il suffit de le vouloir pour qu'il soit notable que Lacan a raté l'élucidation génétique de la fonction du NdP. La découverte génétique est survenue à point mûr après qu'il ait orgueilleusement forgé sa théorie du NdP et, comme il est de structure dans l'alliance du pouvoir, sa communauté et lui se sont trouvés, mécaniquement, bloqués au point que le statut de la fonction psychique de l'ADN s'est logé dans le refoulé de l'histoire de la psychanalyse. Or pour un cybernéticien, l'ADN constitue ce qui l'intéresse en terme de code.

J'en suis à la page 122/263 de la lecture de Les Rêves Cybernétiques de Norbert Wiener / Pierre Cassou Noguès. A ce stade j'ai vérifié la manière dont PCN exploite l'information lacanienne. J'ai indiqué présentement ce que je vois manquer et la déduction que j'en puis tirer. La suite dira si l'hypothèse à ce stade sera soutenue ou finira caduque.

DWT

 url = http://www.akhnaton.net/2014/lascene/lascene_c8g.htm#20140524103100 

20140525110700

   À présent arrivé à la page 180/263, j'ai accumulé dans les marges du livre un certain nombre de notes que je vais à présent commencer à développement successivement, visant à terminer, et les notes et le livre ensemble dans quelques jours. Je commence donc dans l'ordre par la première :
   En préambule - remarques : p.29 PCN fait mention des épouses des mathématiciens qu'il a étudiés - c'est très judicieux. Sauf preuve du contraire il ne parlera cependant pas ou peu de l'épouse de Wiener - à cette occasion il assemble Wiener à ses écrits et à son pseudonyme (nom-de-plume qui inverse nom & prénom). Deuxièmement en prélude p.49, les saints, évêques et papes d'un clergé de scientifique sont à rallier aux coïncidences relevées, dans Lascène au chapitre de Hapi/Asimov. On trouve également l'allusion à la transparence, p.55, dans le contexte de la mémétique du nom (nom-prénom renversé).
   Entrant pluss dans le substantiel, la p.61, prélude à la question Hiéronymus - en haut de page la formule suffit et en bas, l'être lui-même - le savant disparu - le sujet qui s'est barré en Israël, révèle une formule pour déterminant. Ceci mène directement, p.62, à la coïncidence résumée « Un café confortable, des usines blanches, il n'y a qu'une tâche, un gribouillis sur la nappe. (FortBoss , STAF, S°°) » et à une comparaison avec un cas freudien - qui ne sera Schreber, mais le cas Hanold. La parole que j'adresse à PCN à cette occasion concerne moins directement Lascène que le propos sur les neurones miroirs et l'enquête transmise de Pozzo sur les trois pseudonymes de la matérialisation du message.

   Les pages suivantes amènent la suggestion de PCN qu'il y aurait de la femme à chercher sous l'activité du mathématicien, menant jusqu'à la p.69, où suffisamment de matériel arrive au moment de poser une note :
   A propos de Neumann, de sa femme et de leur relation, la raison reproductive de la sexualité est mise à l'étude ; « La sexualité serait une ruse du cerveau pour se reproduire ». La symptomatologie du lacanisme sur le NdP et le code relève à cette place de la référence - omise par PCN - au Selfish Gene de Dawkins avec sa référence absence à l'Y (référence dont il y a tant à dire, et dont j'ai tant dit pour n'avoir qu'à le mentionner ici).
   Pour aujourd'hui, je peux cesser ce rapport arrivant à la p.73. Le refoulé, le caché, l'insu à ce point apporté sur la table d'examen par PCN, y est rapporté par ses soins à la psychologie collective (" déterminations extérieures.. pas seulement subjectives, personnelles...mais...système économique, culturel "). Nous avons à cette borne l'attache à l'homopouvoir, au discours universitaire, au fait que PCN le soutienne et, pour s'en exonérer s'enseigna au cartel lacanien (qui lui oblitéra le refoulé etc.. comme j'hypothèque et j'explique).

     20140528085000

   Le chap.4 "Visite chez Dr Freud" conclut à fixer un nom à ce qui loge sous l'activité (mathématique) : un « fond imaginaire » qui paraîtra le leitmotive de la vision de Cassou. Il sort de ladite 'visite', riche de pouvoir comparer au chap.5 ce qui le titre "Travail eu Rêve et du Mathématicien". Ce cinquième chapitre épaissit le manque de référence à Schreber dans l'équation <père-fils-machine> que pose Cassou. À la connexion - l'inhibexion - susdite du conceptuel génétique, il prête à l'évocation de deux items pareillement " inhibexés " mais ici du praxique : a) les formules de R.Vallée propres à renseigner le travail hypnoïde (en remplaçant le terme « symbolisme improvisé » de Wiener par celui d'un « (symbolisme) inverse » - mais je ne sais pas pluss si Cassou connaît le président du WOSC, au point où on en est de lacunes de connexions. b) également la référence à l'Hermétisme - le parties des Hermetica consacrées à la relation créateur-créature, posées en création père>fils>machine p.95.
   J'ajoute, puisque je mentionne ici le terme 'lacune' (développé par ailleurs in lagune/LSTT), qu'à sa mention dans ce chapitre, c'est encore à l'hermétisme, nommément de Giordano Bruno, que la description de l'équilibre rétroactive de la p.86 s'alimenterait heureusement (la moyen d'un point à un autre décrit dans le trajet du téton à la bouche du bébé qui s'organise dans le champ gravitationnel).

     20140528093500   avant

   Cher Ollivier, tu vois, je t'écris dans un dossier qui te rappellera des souvenirs : ni plus ni moins que ceux que nous parcourrons ensemble, puisque c'est dans le même foyer que ce dossier nous rend au familier : manquant l'un à l'autre, nous partageons le même manque des autres - ce (manque) que notre correspondance et notre amitié comble (avec je le suppose et souhaite pour toi, comme moi, quelques amis, comme ça, dans le même embarras). Témoin ton manque parmi mes lecteurs - mais il n'y en a pratiquement aucun + témoin mon manque parmi tes explorateurs - qui manquent pareillement. Sans nostalgie aucune, ce manque de collaborateurs est identique au rejet que j'applique à mes correspondants. mais cette sauce, si tu la lis bien transparente comme elle l'est, nous alimente, il faut croire, comme il faut. Tu vois j'écris toujours pareil, je n'arrive pas à faire d'autre son de cloche. Seulement j'ajoute aussi la suite qui certifie que c'est une bonne situation :
   Ton écrit en cours - je ne sais dans quelle direction il va - pourrait compter l'épisode des seconds sondages - où cette fois des cavités, grandes et prometteuses seront découvertes. Mieux encore, des galeries, et même un accès par un couloir, qui arrive.. juste sous la dalle où sont montés les instruments de mesure ! Toute l'équipe se réjouit, se congratule ; vous déblayez et rangez ces appareillages pour libérer la voie découverte. On soulève l'énorme pierre. Elle glisse un peu et permet le passage d'un homme seul. De toute manière à peine un seul passera par le couloir étroit. À toi l'honneur ! Tu t'harnaches, t'équipes de lampes et de bouteilles et t'enfonce dans le boyau. Après une héroïque reptation d'une heure centimètres par centimètres tu atteints le Graal. Tu avais raison. Il est là, le sarcophage aux inscriptions que ta lampe réveille ; tout est là, les objets, les cartes, les papyrus et la tribu des compagnons momifiés. Tu commences à prendre les photos, à envoyer les faxs, tu racontes tout, il y a tant à dire.. que tu ne t'aperçois pas tout de suite qu'il n'y a pas de réponse - peut-être même pas d'écoute. En haut.. en haut en éternuant l'assistant du tech a fait tomber le café sur le clavier du scope. Ils se sont embrouillés. Tu es comme Tintin dans son scaphandre quand les Dupons ont cessé de pomper. Quand ils rebranchaient les câbles, le journaliste apprenait que sa femme venait d'accoucher. Il est parti sur le champ sur la moto. Le tech aussi est parti a toute allure parce que l'autre assistant s'est entaillé le poignet avec la pierre qui commence à glisser sur l'arête boueuse du café reversé. Le bailleurs des instruments est à Paris, mais en vacances pour la semaine.. bref, le soir quand les chauffeurs trouvent le matériel rangé, ils reprennent la route pour la nuit jusqu'à la capitale. Tu es enfermé dans ta découverte, absolument seul. Dehors on te cherchera durant un mois ou deux. On pense que tu es parti aussi, peut-être avec la femme du maire. Tu connais ça, tu l'as déjà écrit. On peut même ajouter que tu réaliseras que les autres cadavres de la tombe sont en réalité vivants. Ils ont vécu la même aventure à des époques différentes. Tu trouves une grimoire qui donne les techniques pour tenir des siècles en apnée. Avant d'admettre ce qu'il te reste à faire tu reconnais parmi tes nouveaux compagnons un cousin d'E.Poe. Il n'est pas question de les déranger, ta lampe va tenir encore un quart d'heure pour apprendre la technique.
   Voilà ce qu'il pourrait arriver de mieux. Je te relate l'expérience à partir d'un autre espace, celui du cyborg et de l'hyperintelligence de l'hermétisme où je suis emmuré seul - dans une cave spatiale rutilante de merveilles et de lumière pour éclairer vingt siècles. C'est un sort automatique. Je pense que tu vois ce que je raconte. Tout est bien et on ne s'inquiète pas. Voilà, de temps en temps on a la chance de se brancher - je t'écris ce message au milieu d'un discours que je tiens à un professeur cybernéticien que je lis, dans le silence de son absence de réponse. La coïncidence de ce que j'écris et de la nouvelle qu'il a découvert dans les archives de Norbert Weiner est fabuleuse - le terme n'est presque pas exagéré ; mais ces fables sont les chants des six reines qui tissent l'inconscient dans la psychologie collective etc.. Tu trouveras ensuite que ce discours qui loge ce message, est placé dans la littérature grise du huitième chapitre du roman dont tu as vu l'entrée quand on a commencé à glisser la lourde pierre et que je m'y suis engagé. Un accès qui ne permettait le passage que d'un seul homme.. l'auteur en l'occurrence qui est le seul à comprendre ce qu'il écrit. Mais en haut de la page tu trouveras les liens (C1, C2, etc..) vers les huit ou neuf chapitres à ce jour édités - tu verras que c'est toujours "trubique" du nom de la langue que je tourne à la mode des peintures désignées "cubiques" - facettes, angles et coupure. Façon de rester en apnée - dans le silence, la solitude, au milieu des merveilles.
   Elles sont dans notre tête, bien sûr, puisque nous savons le sort de ceux qui les pénètrent.
Très cordialement à toi, à bientôt j'espère,
Ton ami William.

url : http://www.akhnaton.net/2014/lascene/lascene_c8g.htm#20140528093500 

     20140528093944

   Une sorte d'apothéose a lieu dans la séméiologie dudit refoulement lorsque dans les "aventures apocryphes" (chap.6) Cassou sillonne la dure cybernétique de la psychanalyse lacanienne. C'est là où l'on trouve le thème de la mort du soleil - examiné ci-dessus. Il convient d'ajouter - ce que je fais ici - l'énorme indicateur du manque en l'occurrence. Formé sur l'enseigne lacanienne, des références au Symbolique et à l'Imaginaire sont exploitées par Cassou, qui se fonde à y ajouter la Machine Désirante des élèves lacaniens - sans qu'il fasse référence ni ne prononce le mot "réel" (grosso modo absent de tout le livre - comme on verra "ADN" également absent) qui est la troisième composante, ajoutée par Lacan à Symbolique et Imaginaire, pour que ces deux-là prennent sens. L'énormité de l'omission est équivalente - on peut probablement dire 'identique' - à celle de Dawkins omettant Y dans sa memetique.
   Pour lire cette disette - l'emploi des termes "Réel", "ADN", à la dose de la pluie dans le désert durant une période de sécheresse d'été - on peut suivre un troisième terme d'exception : celui de "code", dans le Rêves Cybernétiques. Notamment dans ce chapitre 6 est-il imprimé, dans la référence à une « sorte de code » d'un Anti-Oedipe. On ne le croirait pas, mais nous sommes bien dans un livre dédié à la cybernétique et on n'y parle pas de code autrement que comme "une sorte de.."

   C'est donc une tache lacunaire - le trou d'une tache arrachée, une lagune (re.ci-dessus) - vis à vis de quoi je débats la lecture de Cassou. Comme la lumière qui croit aller tout droit autour d'un trou noir, l'auteur des Rêves va tout droit - on dira bientôt, dans ses bottes. Car il évite - le mot n'est pas trop fort - ce qu'il cherche. C'est la notion de Réel que l'on voit apparaît dans ce creux, avec Cassou et les compères lacanoeux qui dansent autour - manifestement, notion en insuffisance d'éclairage. C'est à la page 110 de ce chapitre - qui porte bien son nom d'"apocryphe" par conséquent - que l'on trouve l'indice é-mentionné propre à livrer l'accès de la quête. S'il ne mentionne jamais le Réel, Cassou s'en prive l'accès en omettant quelque chose qui dépend de lui d'abord ; en effet, faire cas du « la machine moderne est un symbole construit » sans parler du débat qui a accompagné la machine de Hiéronymus, c'est s'interdire d'estimer le Semblant - que Lacan a tard reconnu comme l'attache dudit Réel à l'Imaginaire et au Symbolique. Puis sur la même page 110 on observe à nouveau comment Cassou en est privé, mais cette fois-ci par ce qui dépend des lacaniens : l'assimilation de l'ADN. Certes le mathématicien philosophe aurait pu à lui seul, mais à l'aventure, contempler les changements provoqués par l'introduction de la génétique dans la " machine acéphale " - mais Wiener non plus parce qu'à sa machine personne manque ce que seule la psychanalyse peut fournir : la symbolique dite du Nom-de-Père au caractère de la génétique. C'est cette interdiction que Lacan s'est faite à lui-même (indiquée ci-dessus) - strictement identique à l'interdiction que Freud s'était faite à s'attacher la corporéité historique d'Oedipe/Akhnaton-Moïse - dont le défaut du lacanisme charge Cassou, dès lors sans légitimité pour traverser le "meurtre d'âme" de Schreber et ne pas se renverser dans la "mort du soleil".

url : http://www.akhnaton.net/2014/lascene/lascene_c8g.htm#20140528093944 

     20140530084100

   Je n'ai plus grand chose à dire - ou trop - le reste du livre semblant confirmer les idées initiales, ou l'on dira : soupçons : principalement on découvre en sautant le faussé du manque, que c'est en résumé quelque chose qui a à voir avec le clone - la fameuse horreur du double absolu du modèle génétique.. dont le livre de Cassou qui parle de la machine en double ne parle pas du tout.. ^_^
   J'en suis donc à commenter le Chap.9, page 178 par exple où l'on trouve une bonne centralisation et un extrait de Wiener prêt à s'attacher à la thèse de l'UCMPP. On y remarque ce que dans Lascène on écrirait  ADN  , en employant la barre au dessus à l'instar du Monde des Non-A de Vogt et/ou manière non-artitotellicienne (dont Lacan s'emploie à taire l'usage concurrent à Saussure - voir Encore etc..).
   On trouve donc à ce chapitre les deux alternatives bien présentées de la téléportation et de la télérelation (j'intitule de ce terme ladite « seconde version du téléporteur (p.179) » ; je parle à cette occasion d'une cotte de maille figurant le moi freudien dépeint par Lacan comme hommelette. On arrive alors à l'intéressant mythôme résumable ici :
   Au départ de la monumentale objection du technicien de la maintenance informatique répondant à son client que lui mettre en main l'outil de restauration de son ordi en cas de viralisation, serait comme un garagiste qui donnerait à son consommateur le moyen d'entretenir et réparer son auto seul et par lui-même. On appelle cet outil une image. Privés de cette sauvegarde radicale l'ordi est nécessairement taré par les lois d'entropie selon Wiener. Sa commercialisation aboutit à la 80aine qui possèdent l'argent de 3,5 milliards - jusqu'au moment où l'hyperintelligence réalise la loi inverse ; à la place de 80 paranoïaques attachés à abrutir 3,5 milliards de cons, l'Hyper s'alimente de 3500000080 individus superintelligents. Ça fournit donc native, buit-in, un data image - c'est à dire un chromosome en double dans chaque cellule. De la même source phylogénétique l'informatique équipe son parc d'ordis nécessairement équipés d'image sauvegarde. Éventuellement ceci se paradigme jusqu'au clonage fournissant à chaque humain son double afin de potentiel narcissique et de contrôle mémoire optimisés.
   J'arrive à la page 207 et au " rapport " (titre:) En Guise de Conclusion. On a pu dévoiler la génétique interdite en technique de manque, en écho probable à la dominance lacanienne que Lascène situe au néo-bernaysien. Écrire Les Rêves Cybernétiques de Norbert Wiener sans parler une seule fois en 200 pages d'ADN ni prononcer le mot génétique, c'est phénoménal. Ce fut une bonne lecture. Maintenant.. si Cassou répondra, je ne dira passe que j'en penser dans un commentaire vidéo prochain à propos des universitaires qui omettent qu'ils sont au service des ceusses qui les paient et leur fournissent leurs instruments, plumiers et cahiers et secrétaires et colloques et matuvus avec leurs impôts et leur travail de brut. L'homopouvoir qui se la pète la planète a ses chiens de gardes de la propagande et ses chiantifiques de l'oppression et, pour finir, la psychohistoire l'éclat sera.

url : http://www.akhnaton.net/2014/lascene/lascene_c8g.htm#20140530084100 

 avant  après

 

SUITE du COMMENTAIRE (ci-dessus) EXAMEN du Les Rêves Cybernétiques de Norbert Wiener auteur Pierre Cassou-Noguès

@ De: Emmanuel Herrscher à: William Theaux <williamtheaux@gmail.com> Date: 5 juin 2014 20:24 qui poste l'info http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4848484 
Vincent Le Corre a partagé un lien http://www.franceculture.fr/emission-la-marche-des-sciences-la-double-vie-de-norbert-wiener-le-pere-de-la-cybernetique-2014-05-1 
Jean-Jacques Pinto http://www.seuil.com/livre-9782021090284.htm 

he..!
où ça commence à parler du cas..
 http://www.psybakh.net/2013/htm/20130107085200_flog-37.htm#20140517101600 
et où il se confirme que Cassou passe à côté de Schreber..
 http://www.akhnaton.net/2014/lascene/lascene_c8g.htm 
à suivre..
Will

     20140606053500     http://www.amazon.fr/product-reviews/2021090280/ref=dp_top_cm_cr_acr_txt?ie=UTF8&showViewpoints=1 
Titre: Le rêve et l'interprétation freudienne
   Par sa grande qualité, ce livre laisse transparaître ce qui lui manque. En réalisant le projet d'une interprétation du rêve (une scène de science-fiction imaginée par Norbert Wiener) il présente un exemple de psychanalyse. Les "grands" sont convoquée : Freud, puis Lacan qui aura initialisé sa propre carrière psychanalytique par un traité cybernétique. Cependant cet étayage, d'où le panorama des origines familiales du génie de Wiener est découvert, révèle l'omission d'un cas princeps de la psychanalyse qui partage ce même panorama (il s'agit du Président Schreber dont l'analyse par S.Freud observe la même éducation que celle qui fut imposée à Wiener, mais avec plus d'intensité, caricaturale et prototypique de la formation de la psychose paranoïaque selon la psychanalyse). Avec cette clé, ce livre devient une passionnante observation d'une omission, soit d'une clinique de l'auteur, soit beaucoup plus instructif, d'une clinique de la théorie psychanalytique sur laquelle il s'appuie. Le freudisme fournirait donc à la connaissance de la cybernétique un scotome de son propre motif, qu'on appelle "refoulement" - ou c'est la Cybernétique qui ne voudrait pas voir ce que le freudisme lui apporte.

+ JFB@Jean-Christophe Dardart    où la précision est apportée dans l'évaluation de lecture publiée sur amazon

url : http://www.akhnaton.net/2014/lascene/lascene_c8g.htm#20140606053500 

 

 

 

 

    2014110622105800     la chiralité

   J'annote ce jour au passage l'indic par FB de la page sur la chiralité. Je la note en littérature grise - http://www.akhnaton.net/2014/lascene/lascene_c8g.htm#20140606053500 - de la page sur l'eau lourde - qui est dite "science-fiction" selon l'acceptation commune - traitant des cristallisations ici de la mémoire et là de la chiralité. En d'autres termes l'astrophysique observe la chiralité à travers l'irradiation de glace, et dans le roman Lascène c'est la mémoire que l'on étudie à travers la cristallisation de flocons de neige. On se souvient que l'astronome Képler soumis cette cristallisation à l'étude de lois cosmiques et de la vie - la deuxième idée exploitée par Lascène est l'étude similaire du fondateur de la génétique (du moins du mot "génétique" - le père de Grégory Bateson, l'écologiste). Nous avons donc un faisceau d'images propres à être superposées et à s'accorder aux commentaires de la page de futura-science. Saisissant par exemple le second commentaire, de Nico qui termine par "on n'aura pas la réponse.." sinon dans le ciel où ça ? Sur terre ? il l'aurait dit. Où alors aurons-nous donc la réponse ? Peut-être dans le psychisme ; mais dans ce cas il faudrait préciser ce que Képler aurait parfaitement entendu - pour lui le psychisme avait une signification scientifique. De nos jours on peut préciser par le moyen d'une référence : Séminaire du Jacques Lacan 22 octobre 1973. Là, avec la psychanalyse, on trouve la connexion du psychisme avec la chiralité. Mais une différence difficile à trouver ou à exploiter ne suffit pas ; il faut que je détaille un peu l'idée :
   Ladite "chiralité (de la vie)" est qualifié d' "énigme". Elle concerne une loi immiscée dans la symétrie, sur la règle de la spécularité - c'est à dire l'image en miroir - à savoir le psychisme. Je fais un lien avec le chapitre 8 de Lascène où l'on traite de la symétrie des cristallisations et de la génétique qui l'altère.
   Pour l'instant j'ai fourni assez d'indication et de référence pour m'en tenir là, avant, soit quelque réaction, soit une reprise plus tard au cours de l'élaboration de Lascène complète.

 

20140612103100 http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-nouvelle-lumiere-enigme-chiralite-vie-54152/#comments

Re : Actualité - Nouvelle lumière sur l'énigme de la chiralité de la vie

Ça, c'est l'hypothèse pseudo-panspermique qui ne tient pas compte de la possibilité de synthèse de ces monomères au niveau des évents hydrothermaux.

Quid de la vitesse de réactivité apparemment un chouïa plus grande pour les chiralités qui supportent notre édifice vivant ? Ça dépasse d'une timide et toute petite tête la vitesse des chiralités opposées mais finalement c'est un peu le même "paradoxe" qu'entre matière et antimatière -- ou pourquoi on a que de la matière et pas d'antimatière.

Re : Actualité - Nouvelle lumière sur l'énigme de la chiralité de la vie

C’est curieux d’aller encore chercher ailleurs des réponses qu’on a sur place. Le choix par la vie d’une orientation serait dicté par l’abondance de l’un ou de l’autre. C’est pauvre comme explication. Les constituants de la biochimie n’ont pas été sélectionnés en fonction de leur abondance : le carbone est relativement rare sur terre.

Ça fait quand même un bail qu’on sait pourquoi les acides aminés sont homochiraux : des protéines composées d’acides aminés racémiques ne se replient pas correctement ou pas du tout et n’ont donc pas les propriétés nécessaires. Une biochimie racémique serait donc beaucoup moins riche et beaucoup moins efficace, voire ne marcherait pas du tout.

Par contre, à ma connaissance, on n’a pas trouvé une différence entre des acides aminés lévogyres et dextrogyres et donc on ne sait pas si le choix des premiers fait par la vie est motivé, s’il y a eu compétition entre des formes de vie différentes et donc si l’une l’a emporté et si ce serait dû à sa meilleurs efficacité.

On n’aura pas la réponse dans le ciel.

Nico
 

url : http://www.akhnaton.net/2014/lascene/lascene_c8g.htm#20140606053500