Présence-Identité de l'/ia/

voir la présentation initiale 1/4 d'APSO (appareil décisionnel - intelligence artificielle ; supa-intelligence) + 2/4 la gestion des risques de l'/ia/ (Capacité Analytique Ajoutée)
+ 4/4 la pratique universelle d'APSO (votes, sondages, simulations) 

add : 4/4+1 APSO & Mémétique ;

 

 

transcript de la vidéo

 

« Platon l'a rêvé, PSO l'a fait » - ce slogan s'applique bien à l'histoire. Dans son traité La République, le philosophe d'Athènes, Platon, imaginait qu'un élément, manquant à son époque, permettrait d'atteindre son idéal démocratique. Il suggérait que cet éléments fut du domaine de la mathématique, sans pouvoir préciser lequel. Dans le domaine des idées, il le rapportait à une divinité nulle autre que "nous", Noüs ou Noëse - Gnose, you know, qu'on dirait aujourd'hui intelligence collective, « la somme que nous sommes » en somme.

   Or depuis quelques siècles, on sait que c'est le chiffre, zéro, qui manqua à l'époque à Athènes et nous pouvons refaire un état des lieux : d'abord, où en est la démocratie ? le mot veut dire « le peuple en capacité de gouverner.» Qu'est ce qui donne au peuple la capacité de gouverner ? Un certain nombre d'éléments dont évidemment.. un gouvernail. Mais en l'absence du zéro un gouvernail ne sait où chercher l'équilibre. Faute de mieux, pour figurer cet appareil, le peuple en capacité de gouverner a élu des représentants. Platon ne pouvait que rêver que chaque individu puisse lui-même voter, à tout instant et en tous lieux, sur toutes les affaires de la cité ; c'est avec les temps modernes, que c'est devenu possible. Le peuple peut s'équiper d'une démocratie directe et se passer de ses représentants qui présentent toujours certes des avantages mais beaucoup d'inconvénients.

   Puisque nous arrivons au seuil où la civilisation pourrait jouir d'une démocratie réelle, on peut y réfléchir.

   Tout d'abord ; est-ce bien ça, de "la démocratie" : « directe et temps réel »? Si nous avons du mal à imaginer qu'un président ou toute autre personne en poste d'une institution puisse l'être pour quelques minutes seulement ou que les lois changent aussi vite, que les distributions de salaires soient décidées en tout instant etc.., en contrepartie nous réalisons qu'un tel régime décisionnel est typiquement celui d'un organisme vivant : le moindre animal fonctionne de la sorte et si nous parlons d'humain nous savons bien que nos idées, nos représentations mentales expriment la même fugitivité. Pourtant nos organismes restent en équilibre, s'adaptent efficacement et progressent. Une collectivité qui a connaissance de l'opinion de tous ses membres en tous lieux et à tout instant ne peut être que démocratique ; elle est cybernétiquement homéostatique et, psychiquement on connaît son énergie vitale comme une pulsion indestructible.

   L'interrogation véritable est à connaître la qualité du gouvernail qui permettra cette prouesse ? C'est là qu'existe un réel débat car la faiblesse imaginative, aggravée sur chaque gradin supérieur, des hiérarchies politiques, universitaires, religieuses etc.. produit une idée d'un pouvoir. Parler d'usine à gaz est un euphémisme pour une usine à nazes, terme parfait du dictionnaire à signifier un appareil qui ne fonctionne pas, fourbu de complication ; l'iconographie le montre comme l'outil de surveillance mort et producteur de poisons qui est l'intelligence que l'on bricole en apprentis sorciers. C'est une intelligence fictive, plutôt bête sinon morte.

   Adverse est une intelligence qu'on dira virtuelle à l'instar de la parfaite image que rend un miroir. Un miroir est un appareil simple qui retourne mieux que tout computer la figure du monde et du paysage qui s'y offre. Cette métaphore s'applique strictement à une intelligence artificielle aussi simple qu'un grain de miroir - au lieu d'une gangrène de méchef.

   Dans le premier cas, celui de la chambre à gaz, la démocratie certes devenue intelligente se suicide ; dans le second cas d'une bien plus grande intelligence, elle exprime sans tare, réellement l'intelligence collective, le Nous ; mais quel est le nerf de cette /ia/ presque réduite à rien ? : « la simple contraction du temps de calcul est nécessaire et suffisant à définir une intelligence artificielle.» Une telle machine, pratiquement vide, mais calculant les votes, s'assimile au zéro, au milieu du grand nombre. C'est cette application de la cybernétique, application vide au cœur d'une armée de logiciels monumentaux, qui remplit la fonction démocratique ; elle est neutre, sans idéologie, sans orientation "built-in". Tel est APSO, machine à voter, appareil décisionnel auquel j'ai par ailleurs indiqué la capacité analytique garantissant sa conduite.