Psy-libre

Avenues d'un titre sinon d'une nomination

 

TABLE

Cette brève page compile :

1) 2nov2010 09H44 - une intervention en forum Psy-en-mouvement suite à une consultation d'AG 30oct2010 et soumettant la suggestion de signifier la fonction psychothérapeutique par l'assistance d'un " psy-libre."

2) 2nov2010 20H31- une correspondance à ce propos, annonçant et attachant un texte non-diffusé qui décrit la suggestion originaire du signifiant psy-libre à partir de l'histoire de la psychanalyse.

3) 3nov2010 15H00 - un commentaire sur un commentaire qui craignait que liberté fasse "non sérieux."

4) 3nov2010 16H10 - un commentaire sur un commentaire qui signifiait qu'il n'était même pas sérieux ('fantaisiste') de (s'autoriser à) parler de liberté.

5) 5nov2010 03H40 - une précision ajoutant l'aspect contemporain de la psychanalyse.

6) 5nov2010 16H37 - mon post sur le forum informant du page/travail ci-présent

note : les textes/docum référents sont ici copiées
en bas de page et sont issus/retrouvables
sur le site extra-net Psy-en-mouvement

 

 

1)

William theaux (membre Psy en mouvement) , le mardi 02 novembre 2010 à 09 h 44 a écrit : 

Bonjour,
J'ai eu le bonheur de faire connaissance avec Psy-en-Mouvement lors de son AG du 30. Outre mes félicitations ma note ici ne concerne qu'un secteur. J'ai compris qu'on y cherchait un nouveau nom. Ce n'est pas par intérêt de ma part - je m'y suis présenté, psychiatre et psychanalyste, depuis longtemps de sorte qu'il me semble que je sois gratifié deux fois par défaut du titre de psychothérapeute. J'exposerai volontiers à l'occasion ce que cette gratification signifie, selon moi, pour ces deux catégories nanties ; ici je préfère aller droit au but. Quant à moi, avant que ce nouveau nom ne s'arrête et si jamais il advient, je me ferai titre de Psy-libre. Historiquement et fonctionnellement il s'agit d'une nomenclature qui me semble raisonnable (et naturellement difficile à prendre en otage). Affectivement aussi j'imagine que j'aimerais consulter un 'psy libre' et puis côté civilisation ça se prête.

DWT

 

 

2)

02/11 20H31 Bonjour B,

   Ton mail résout un peu mes hésitations. En effet j'écrivais cet après-midi un petit 'essai' - mais comme je sais que souvent mon style ou approche peuvent être handicapants je penchais pour le laisser de côté.
   Je n'ai pas tout à fais compris ce que tu souhaitais en terme de 'qui commence' (et comment se constitue l'argumentaire) mais comme voilà... le texte est là, je te l'adresse avec plaisir même s'il est en état de brouillon. La situation est très propice à permettre grâce à ton jugement de savoir s'il peut être utile.
   J'ai essayé d'exprimer ce qui étoffe le sens de "psy-libre" du côté de la psychanalyse (il y a je crois trois autres corporations qui peuvent avoir leur avis). L'expression est loin à mon sens d'être simplement 'libertaire' ou ironique. Elle tente de dire que cette liberté est une notion objective et précisément un préalable et objet thérapeutique dans une perspective psychique.
   Par ailleurs, poser la liberté comme un point objectif sur lequel une thérapie peut prendre appui est loin de n'être pas évaluable ; j'écrivais aussi qu'un critère de liberté ne gène en rien qu'une garantie de qualité peut être à sa cause organisée. L'honnêteté et la compétence peuvent très bien être des critères parallèles - et la liberté également évaluée. Mais la qualification d'un tel titre 'psy-libre' est un autre chapitre que je n'ai pas abordé. L'essai ci-dessous en vert traite plutôt de l'aspect ontologique et historique.

à ton appréciation,
avec amitié,
William

à partager tant que bon te semble :


   La nomenclature de " Psy-libre " fait appel à une remarque très précise concernant la psychanalyse.
   Je crois comprendre que le titre dénommé " Psychothérapeute " est selon la législation réservé ou propriété de quatre catégories : psychologues qualifiés, psychiatres toutes catégories, psychothérapeutes diplômés d'écoles agrées et.. psychanalystes. Ces derniers n'ont paraît-il rien demandé ou du moins pas grand-chose mais enfin.. comme disait Gainsbourg dans une chanson : faut voir.

   Car les psychanalystes sont formés ou issus d'un fatras de controverses, tellement obscures que les états ne se sont jamais trop frottés à les réglementer. C'est par une extraordinaire occasion qu'ils ont été saisis. S'ils ne pouvaient être réglementés de front, c'est par la fenêtre que l'affaire des psychothérapeutes à permis à l'état de pénétrer le contrôle de la psychanalyse. Ce fut une aubaine et il faut noter qu'une certaine complicité devait être nécessaire pour ouvrir le loquet de cette issue dérobée. Il faut pour l'expliquer se porter à une notion antérieure :

   La question de la garantie et de la certification du psychanalyste a été problématique dès les origines de la psychanalyse. Des comités, des servitudes et des compromis avaient réussi à une certaine tenue jusqu'à ce qu'une scandaleuse proposition garantisse une ferme réaction. En effet, l'Institut et l'institution de la psychanalyse prit tout son sens utilite lorsqu'un olibrius - c'était Lacan entrant en scène - déclara que le psychanalyste ne s'autorise que de lui-même. La formule fit un tel vacarme que Lacan craignant peut-être d'en devenir sourd, l'étouffa en inventant des formules de critères et de reconnaissance, bientôt tendant vers celles de certification, principalement remises entre les mains de son gendre. On peut dire que le Lacan-gendre confirma en effet cette tendance.
   Celui-ci (au pouvoir à la suite de son beau-père d'une large influence sur le destin français de la psychanalyse) n'a rien demandé - comme je le disais plus haut - quand l'état fourbissait ce que certains appellent la prise en otage du terme de psychothérapeute ; mais lorsqu'on offrit au gestionnaire de la psychanalyse de titre volé, l'offre était trop avantageuse pour être dénoncée. Il aura suffit de faire fi de la seconde assertion de Lacan qui précise qu'en psychanalyste la guérison arrive de surcroît - pour accepter de garantir la thérapie et.. gagner du même coup l'appui de l'état et la reconnaissance des écoles de psychanalyse (puisque maintenant elles garantissent le psychothérapeute). Du moins ceci a-t-il été gagné en France pour le secteur de Lacan-gendre (gagnant ainsi la protection de l'état contre d'éventuels adversaires). Au résultat une réglementation de la psychanalyse est instituée à partir du moment où elle certifie le titre de psychothérapeute. Dans cette opération donnant-donnant, si la psychanalyse elle-même n'a pas été frontalement engagée, elle s'est dans les faits rendue à l'état.
   Cette complicité du Lacan-gendre n'est pas initiale ; la trahison que cette subtilité entérine est celle de Lacan vis à vis de lui-même ayant cédé au déclin de l'autorisation par soi-même (création de la passe qui lui-même dénonça sans efficace).

  
C'est donc sur le chapitre de l'agrément (du titre de psychothérapeute) par la psychanalyse que j'ai particulièrement réfléchi au titre " Psy-libre ". Il répond dans ce domaine à cette essentialité historique du lacanisme avant qu'elle n'ait avorté. " Psy-libre " à mon sens, rappelle et relève que le psychanalyste ne s'autorise que de lui-même. Pour les autres certificateurs, psychiatres, psychologues et diplômes la résonance peut être autre. S'intituler " Psy-libre " revient à une sorte de retour à Lacan (au Lacan initial) comme en son temps ce dernier prétendit un retour à Freud. Je ne m'en réclame cependant pas mais plutôt d'un retour au source - car la qualité de la liberté pourrait être quelque chose d'étrangement spécifique à l'espace, chose ou énergie qu'on appelle psychisme. Le psychisme est peut-être sans lieu d'être s'il n'a pas la liberté pour cause. Ceci ne veut pas dire qu'il n'y ait d'autres positions ; il peut y avoir des signifiant-psy et même des semblant-psy - la théorie supporte fermement ces arguments. Mais il est certain aussi, comme on se trouve à le dire en physique d'électrons, qu'il doit y avoir des psys libres. Pour moi la question est de savoir si ce ne sont pas spécifiquement, sinon exclusivement, ces psy-libres qui sont ce qu'on appelle scientifiquement et sensément des psycho-thérapeutes (les autres ayant d'autres fonctions vis à vis du soin psychique et de la santé).

DWT

 

3)

G.H 3/11 15H00   craint que liberté fasse "non sérieux," "non contrôlable". Mais le point de vue psychique de la liberté en tant que cause n'est pas seulement une notion de l'ordre de la psychanalyse ; on n'oubliera pas qu'avec fraternité et égalité la notion de liberté est fondamentale et peut-être fondatrice d'un certain ordre social. Cet ordre démocratique accueille bien aujourd'hui que lorsqu'on parlerait de fraternité on entendrait sectarisme et racisme - de même que parlant d'égalité, communisme et dictature sont mentionnés. Dans le même élan, à la liberté chérie répond immédiatement le "non sérieux" et le "non contrôlable." Cette évolution progressiste de mœurs et des entendus est bien expliquée par le politicien majeur d'Inde que fut Aurobindo, qui fait partie des deux-trois pensées les plus influentes sur la mienne.
   Pour référence dans son texte sur le Cycle Humain cet auteur explique que la liberté soit la première notion abandonnée quand l'utopie progresse.
   On sait qu'un auteur moins influent parce que témoin est le Marquis de Sade qui écrivit - si on accepte de le croire - pour décrire à quoi menait la liberté que l'on donnait à quelqu'un - c'est à dire lorsque quelqu'un était chargé de représenter quelqu'un d'autre. Selon ces deux points de vue, philosophique et politique, être autorisé n'est pas immédiatement antinomique de liberté mais pose d'abord les condition d'une secte - dont le processus secondaire est évidemment la perte de la liberté. On revient ainsi à cette condition raisonnée de s'autoriser de soi-même - et de la liberté qu'elle prend avant qu'on la lui donne.

 

4)

E.K 3/11 16H10   Ne met pas en doute seulement le sérieux du mot, mais doute du mien et laisse entendre qu'ainsi que le redoutait Sade, j'abuse de mon aisance que m'octroient deux titres, psychiatre et psychanalyste, pour me permettre une « fantaisie » (sic). C'est sans délai qu'est appelée la seconde des pensées qui m'ont influencé en la personne de Rudolph Steiner. Plus sévère qu'Aurobindo* sur la question, cet auteur qualifia Freud de dilettante ; c'était une version plus sérieuse que celle de la fantaisie. Freud à l'occasion avait parlé d'associations libres - on sait qu'il fut scandaleux pour son époque mais, s'il fallait prendre la liberté par son inversion, si on peut douter d'elle, il n'y a pas de doute qu'un manque de liberté rend méchant - les animaux comme les humains sans doute. Il faudra donc se tourner ailleurs, du côté de l'anglo-saxon par exemple où il ne semble pas que le terme de freelance soit la marque d'un play-boy qui s'ennuie. Même la jalousie n'atteint pas le Freelance qui veut dire 'professionnel indépendant', naturellement réglé par des ressources très efficaces de vérification d'authenticité et de qualité.

 

*  On peut mentionner, en fin de compte, l'importante modification de l'opinion d'Aurobindo à mesure où mûrissait son entendu d'un Supramental quant à la valeur de la psychanalyse. A terme Aurobindo ne l'estima plus négative. Bien des années après qu'il ne disparaisse (1950) le monde a encore évolué, bien dans le sens qu'il annonçait et ci-dessus rappelé - on prend aujourd'hui la liberté pour un signe douteux de quelque chose à craindre. Hiroshima avait en lieu en 45 et réveillé les cybernéticiens - Weiner (père fondateur de la cybernétique) en tête. La notion de liberté comme facteur logique, mathématique et finalement cybernétique allait devenir essentielle. Précisément c'est vers 1960 qu'elle s'adjoignait la psychanalyse avec Lacan comme je le disais plus haut.

 

 

5)

20101104162600 approfondissement supplémentaire de la notion causale de liberté

   Lorsque Lacan porte la psychanalyse à la question de la cybernétique, il le fait sur la base d'une Histoire Extraordinaire d' E.A.Poe qu'il déchiffre à l'issue d'un Séminaire sur La Lettre Volée et où il a détecté le principe d'une loi cybernétique. Il s'en explique à travers deux addenda qu'il ajoute sans ses Ecrits audit séminaire, qui sont deux brefs traités cybernétiques. Le principe qu'E.Poe avait déjà cité est illustré par un jeu enfantin que l'on nomme pair-impair. A l'issue de ce jeu, très vite, même un enfant peut comprendre que la construction d'une décision aboutit vite à une impasse sinon à une issue dénommée liberté.
   Cette impasse à priori par obstruction était appelée par J.Lacan "béance" qu'un "objet (a)" occupait. Résumer la désignation de cet objet comme il le fit par "abjet" présente bien le caractère ici mentionné "non sérieux," "non contrôlable" et qui peut aller jusqu'à désigner la pollution, gabegie et autres fruits redoutés d'une liberté primitive. Lacan ne put aller plus loin, les dangers de la liberté, préalablement restreints par la fonction du nom du père alors en déclin, se manifestaient en une décadence que la dernière loi (sur la psychothérapie) consigne. Cependant la ressource cybernétique n'a matériellement cessé de croître, à peine dépassée par la précipitation politique. Elle constitue un appareillage aujourd'hui, inespéré et proche de restaurer les sens et fonction de la liberté.

DWT

 

 

6)

William theaux (membre Psy en mouvement) , le vendredi 05 novembre 2010 à 16 h 32 a écrit : 

Bonjour,
   Pour ne pas surcharger ce fil de commentaires qui a l'AG pour thème, étant donnée ma réflexion sur la nomination 'psy-libre', je l'ai déposée à l'aide d'une page construite. A partir de sa table en en-tête on trouve a) l'histoire de la psychanalyse qui est mon expertise pour baser "psy-libre' et b) deux commentaires sur des commentaires du présent forum ayant douté du sérieux de l'effet que peut produire la liberté. Pour finir je cite l'argument logique, mathématique et enfin cybernétique qui arrive à faire de cette notion existentielle une référence objective quasi-matérielle sans laquelle le psychisme n'est probablement qu'une vue de l'esprit.

DWT

 

 

 


 

 

 DOCUM

 

 retour
Gerard Hebert (membre Qualifié PsY en mouvement) , le mercredi 03 novembre 2010 à 15 h 00 a écrit : 



Bonjour à vous toutes et tous.

Psy-libre, beaucoup de beauté dans ces deux mots, mais mais mais... Notre liberté c'est justement ce que l'on nous reproche. Derrière ce terme certaines personnes étatiques ou assimilées, donnent à ce terme un synonyme de "non sérieux" voire de "charlatanisme" c'est du domaine du "non contrôlable dans le geste et les savoirs".
C'est le pourquoi de notre recherche effectuée par les différentes associations ou fédération de "psy", pour trouver une terminologie qui nous représente dans notre sérieux, notre intégrité, notre compétence, nos savoirs etc. 
Une terminologie qui dit qui nous sommes, et de par son existence dit aussi sur notre liberté et nos choix de pratiques. 
Par exemple, si nous suivons nos collègues de la FFPP sur l'appellation "Psychopraticien" et bien si les patients peuvent lire "Psychopraticien en Psychopathologie, thérapies x, y, z" la notion de liberté est factuelle et elle s'annonce. A charge de ces praticiens d'en faire un label de qualité, d'en faire une reconnaissance métier qui donne confiance parce que ce sont des professionnels qui sont visibles, reconnaissables et qui se sont présentés devant leurs pairs au sein d'une fédération pour afficher leur métier, pour dire haut et fort : voila mes formations, ma pratique et ma déontologie, et les patients sont en sécurité dans mon cabinet.
Au travers de notre visibilité, il faut savoir donner confiance à nos patients, leur montrer que oui nous sommes des professionnels du monde psy.

Si nous avançons avec nos confrères et consœurs, détenteurs du titre de psychothérapeute, avec nos et leurs spécificités de pratique, et que le grand public nous reconnaisse l'un et l'autre, nous aurons gagné notre liberté professionnelle les uns et les autres dans nos choix. 
Être autorisé "Psychotérapeute" est-ce une perte de liberté de pratique ?? la question reste posée à mon avis pour l'instant.
Après, nous aurons peut-être à gagner le droit pour les tenants du titre d'afficher en plus de psychothérapeute "praticien en thérapies x,y,z" pour que leurs compétences soient reconnues sans qu'ils soient accusés de quoi que ce soit de tordu parce qu'il seront détenteurs du titre. 


Avoir une appellation métier, un titre, reconnu par l"ensemble du monde PSY et le grand public c'est très important pour nos patients, pour nous, et pour notre profession qui est appelée à évoluer. C'est pour cela que nous débattons ensemble sur ce site. 

Merci à vous toutes et tous G.H.
Edouard Korenfeld (membre Qualifié PsY en mouvement) , le mercredi 03 novembre 2010 à 16 h 08 a écrit : 



Il me semble que le cri du cœur "Psy-Libre" est bien difficile à poser en équivalence d'une identité professionnelle. En tout cas je ne m'y reconnais pas du tout.

"Praticien libéral de psychothérapie-clinique" pourquoi pas ?

Il est vrai qu'être médecin et psychanalyste, permet une fantaisie que j'aurais plaisir à pratiquer mais je n'en ai pas les moyens.

Vous découvrant sur ce forum, Dr. Theaux, j'ai eu plaisir à voir votre site internet. Vous y annoncez le niveau de remboursement des consultations psychiatriques (41 euros). Vous y présentez également la partie psychanalytique et le cadre que vous proposez, mais j'aimerais savoir si ces consultations sont également concernées par les feuilles de soin objet de ce même remboursement.

N'y voyez pas malice de ma part, mais le fossé que pose la nouvelle règlementation sur l'accès au titre de Psychothérapeute entre médecins et ..les autres (qui risquent de devenir à court terme auxilliaires de médecine !), est pour moi un sujet sur lequel nous avons à nous battre sur le plan du coût social de cette décision.

Votre éclairage me (nous) serait très utile. Merci.

 

 

 

 

en addition :
   Je sais que nous parlons chacun à partir de nos spécificités propres - et on n'a pas manqué de me le redire dernièrement, puisque mon jugement et proposition semblaient affectées par mes titres. Je crois cependant à l'objectivité c'est à dire qu'il soit possible de saisir en soi la valeur du fait que - contrairement à ce qu'on peut dire « titre "Psychothérapeute" par lequel les clients s'adressent à nous » - en réalité les gens s'adressent à nous à titre de Psy tout simplement et véritablement. Ce n'est pas par raccourci du terme, mais surtout parce que pour la plupart la distinction est sans importance, ou n'est pas connue. Chacun sait suffisamment qu'il y a quelque chose de l'ordre du psy et qu'il soit somato, chologue, chiatre, chothérapeute, chanalyste etc.. etc.. est pour la grande majorité complètement indifférent - et avec juste raison car il est également connu de tous, et spécialement des psy..chopathes qui y sont particulièrement sensibles, que de troubles régulations ne cessent de brouiller la vérité des noms. Par conséquent, à vrai dire le titre de Psy - devrait bien suffire - et je parierai avec quiconque que mettre un ' Psy ' pour toute plaque aura tous les effets qu'il souhaite (s'il ne ressemble pas trop à celui dudit en-mouvement ( !  & ^_^ ) et s'il ne se formalise pas trop d'autres enquêtes qui auront lieu à son sujet, au sujet de son immeuble et au sujet de sa profession..) car pour tous, ce métier c'est être psy.
   Je ne fais pour ma part qu'ajouter la suggestion que l'aspect thérapeutique dudit métier tient à ce qu'il soutient de liberté.