SESSION DE SOIN SOCIAL du 17 octobre 2008  19h-21h

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Par nécessité de temps, je réduis les compte-rendus des SSS ;
en y incluant des extraits dans la mesure où ils seront demandés ou utilisés.
J'accentue au contraire le résumé - par un texte plus général
et couvrant globalement l'idée ou les idées exposées.

  

 

 La libido ( Éros, énergie vitale ) et le prâna

 

 

index épisodes contenu
00:00:00 Chronique de la SSS ; un invité manquant Absence de l'éditeur Frans Tassigny ; l'historique de nos rencontres manquées - l'absence d'identification au corps.
Où j'explique que l'édition de la lettre (la publication des écrits, de la littérature, psychanalytique - l'impression papier spécialement) est de l'ordre de l'accident mortel survenu à son interlocuteur. Plus loin dans la SSS je donne des références à l'allusion au Ministère de la Lettre (St Paul aux Corinthiens).
Le concept Supramental    Un intellectuel est libre, sinon obligé d'en parler ; par contre la déontologie médicale interdit la promotion du supramental ; plus loin dans la conférence j'explique que - si son concept désigne une mutation de l'humanité en train de se produire - il s'oppose à la santé, en tant que vouée au maintient de la forme physique de l'espèce humaine.

   Cependant si le supramental est un fait ce ne serait pas moins une faute déontologique de l'ignorer - ne serait-il qu'idéologique en vis à vis de la psychiatrie. De surcroît, aujourd'hui où la médecine prescrit des psychotropes chez les personnes âgées en excès estimée à 40%  1 - et où l'hygiène publique révèle en France un record de concentration de pesticides alimentaires - il devient obligatoire qu'elle aborde des facteurs d'une mutation en l'occurrence négative comme celle d'une dégénérescence.

Supramental et cybernétique    Si l'on doute que les Autorités d'Éthique sont à la hauteur de leur prétention et offrent toute confiance, il existe une position qui permette au médecin de contourner l'obligation déontologique qu'il a de se taire. Elle consiste à estimer que le futur est déjà présent - ou plutôt que le présent ignore quelque chose qui est déjà établi et qui justifie que les autorités rassurent les masses.
L'énergie vitale    La cybernétique lacanienne, la thermodynamique freudienne ; l'énergétique pulsionnelle, déniée par la psychanalyse en général, niée par la sciences universitaire, mise en évidence selon Wilhelm Reich et mise en échec - mais longtemps mentionnée en terme de prâna.
La comparaison entre prâna et libido :     La pulsion selon l'énergétique freudienne est composite de 4 termes ( source, tension, but et objet ) dont les trois premiers correspondent à ceux de la composition traditionnelle du prâna : mouvement, tension et satisfaction.  2 

   Les temps modernes y on donc ajouté un objet (ou bien distingué le mouvement en une source et objet - ce qui revient au pas franchi de la dynamique des corps selon Newton à la relativité selon Einstein).

L'identification au corps ( distincte de l'identification du moi à l' image du corps )    Les SSS précédentes ont situé les champs phénotypique et génotype au regard du schéma L/Z de J.Lacan . Au lieu de l'Autre particulièrement, l'assignation de la libido au domaine des traces phénotypiques - identifie le champ traditionnellement désigné comme vital.

   La description d'une identification au corps, permet d'assigner au 'gril imaginaire' du moi à l'autre la correspondance au champ corrélatif de la Tradition dit :  physique 3 

Éléments Divers aphorismes : " La femme n'existe pas ", " il n'y a pas de rapport-sexuel " , " il n'y a pas de mère "
Les anecdotes, historiettes et racontars de la psychanalyse - le seuil de l'occultisme.

 

A

   Une page de préparation de la Session   

 

B

   Source / documentation :  

 B1

note 1 :  La médecine soigne et l'industrie pollue ; parfois la pharmacologie entraîne l'élan de la médecine ; ci-dessous un extrait banal et quotidien - chaque jour l'histoire de la planète s'enrichit d'informations de cette forme. 

 

 

 B2

note 2 : Ci-dessous un extrait ( Sri Aurobindo, La Synthèse des Yoga(s) / Le yoga de la connaissance intégrale : La délivrance de la sujétion au corps - La délivrance de la sujétion au cœur et au mental ) d'un texte traditionnel ; on y trouve un descriptif qui correspond à celui de la pulsion, jusqu'à travers la loi dite de "dharma" à laquelle il est facile de rapprocher l'interprétation lacanienne de La Lettre Volée ( voir au principe du désir le circuit de la lettre, son déplacement et finalement sa restitution ).
   "   ...  Puisque nous parlons du corps, nous devons aussi parler du prâna ou énergie de vie. A toutes fins pratiques, nous devons faire une distinction entre l'énergie de vie telle qu'elle agit dans le corps, ou prâna physique, et l'énergie de vie telle qu'elle agit comme support des activités mentales, ou prâna psychique ...  Les caractéristiques de la Vie sont l'action et le mouvement, une tension pour atteindre, absorber, assimiler ce qui est extérieur à l'individu, enfin un principe de satisfaction, ou d'insatisfaction, dans ce qu'elle saisir ou ce qui vient à elle, et qui est lié au phénomène universel d'attraction et de répulsion.  ...  Suivant le mental qui les perçoit et les accepte, ils prennent la forme de l'action, du désir, de la sympathie et de l'antipathie, du plaisir et de la souffrance. Le prâna est partout en nous, soutenant non seulement l'action de notre corps, mais celle de notre mental ... en y introduisant sa propre loi, ou dharma, il trouble, limite, jette la discorde dans leur fonctionnement véritable et crée l'impureté des choses qui ne sont pas à leur place, la confusion et l'embrouillement qui font tout le mal de notre existence psychologique. Au milieu de cette confusion, une seule loi semble régner : la loi du désir. De même que l'Être divin universel, qui embrasse tout et possède tout, agit, se meut et jouit pour la pure satisfaction de la Félicité divine, de même la vie individuelle agit, bouge, jouit et souffre pour la principale satisfaction du désir. "

 

 B3

note 3 : Usage du Modèle Lacanien à l'illustration du complément freudien à la théorie darwinienne ; lequel usage aura permis de localiser le champ dénommé vital (quadrant bas-droit) . La SSS présente prépare la localisation du champ physique en lieu de la diagonale a-a'. A terme le Mental est reconnu en l'espace Es.

note: la flèche rouge du graphe du dessous indiquant l'opération de l'inconscient - correspond bien à celle, rectiligne du modèle le Lacan ; sa courbure en rouge ayant été pour laisser place à celle - en pointillé rouge - de la thèse darwinienne qu'elle complète.

 

 

 

 

D

   Le mail de l'annonce de la page :  

 

-----Message d'origine-----
De : UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr [mailto:UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr]De la part de DWTheaux
Envoyé : samedi 18 octobre 2008 21:23
À : unefpe_membres
Objet : [UNEFPE_MEMBRES] SSS 17/1012008

 

Bonjour,

   Le rapport de la Session de Soin Social d'hier est mise en ligne

   Son mail présent, d'annonce et de présentation, ajoute une réponse à une réaction qui suivit la Session.

   Par ailleurs je sais qu'UNEFPE_MEMBRES souffre d'un désaccord entre ses membres, les uns ne souhaitant pas d'altération de format hors-norme, les autres souhaitant poster avec les types de format qui leur semblent appropriés. Nous sommes conscients de la loi d'entropie qui fait l'en-trop pis et du coup rabaisse forcément les choses. J'aurai l'occasion d'en parler un peu plus et les choses évolueront naturellement.

   En attendant il ne faut pas trop que j'écrive - ou Frans ne m'écoutera pas quand je lui dis qu'il ne faut plus écrire ; je passe donc rapidement à la suite :

 

    
-----Message d'origine-----
Envoyé : samedi 18 octobre 2008 09:36
À : William Theaux
Objet : l'amère

Monsieur Théaux,
 
Lorsque vous dites pami vos hypothèses et suggestions : "la mère n'existe pas"
ça ressemble à Lacan losqu'il disait "la femme n'existe pas"
 
femme - mère
 
Quel sens donnez vous au mot mère
- la femme qui procrée
- la mère nourricière - comme on dit de la terre - celle qui nourrit
 
Pourquoi dire : la mère n'existe pas ?
où est donc passé le père,  qui lui semble avoir toujours sa place - le nom du père - celui qui engendre et donne un nom - le chromosome qui fait la différence ?
Peut-on parler de père sans parler de mère ?
 
Où voulez vous en venir ?
 dire qu'à l'avenir on pourra remplacer la matrice de la mère
robotiser la fabrication de l'être humain ?
 
Quand au rapport sexuel s'il semble ne pas devoir exister chez Lacan, j'ai envie d'écrire que l'opération H/F = E comme enfant - effet de style !
 
Ces reflexions sont,  j'aurai presque envie de dire "stériles" sauf qu'à y regarder de près elle nous amènent à l'objet "a" - celui de l'origine - celui qui ne dit rien parce qu'il sait lui que nous formons un Tout.
Hommefemmeenfant - tantôt l'un, tantôt l'autre, tantôt l'un et l'autre.................
 
l'amère constat d'être
 
mais vous, êtes un homme ...
et dire "la femme n'existe pas" arrive à mon entendement comme une sorte de mépris, d'insulte, comme dire c'est une chose inutile, dont on peut se passer, 
c'est comme revenir à l'époque où la femme n'était qu'un utérus, n'était pas pluss considérée qu'un animal - un sousêtre
 
ou alors dire "la femme n'existe pas" c'est dire "l'homme n'existe pas"
on est l'un et l'autre
 
Hors c'est il me semble une complémentarité qui fait qu'on ne peut être l'un sans l'autre
comme le jour et la nuit - le froid et le chaud - le bien le mal - le pour et le contre ..............
 
 
 
 
Bonjour,
 
   Je fais suite à votre propos, en le prenant, naturellement à partir de là, par où il se termine : à propos de cette complémentarité désignée comme le jour et la nuit.
 
Mais d'abord, et avant tout, pour et parce qu'il faut éliminer les malentendus , je n'ai jamais dit "la mère n'existe pas" . Je ne dis jamais ça et j'y fais attention ; dire qu'  il n'y a pas de mère est autre chose que de dire "la mère n'existe pas". Quand on se trouve dans une cuisine où il n'y a pas de sucre, on dit : "il n'y a pas de sucre" ; on ne dit pas "le sucre n'existe pas" . Nous sommes obligés de faire attention à ces distinctions.
 
   Je rappelle donc que : le " La femme n'existe pas " équivaut dans l'espace psychique à " La sphère (de cristal enchâssant les planètes) n'existe pas " dans l'espace cosmique. C'est à cette condition que les femmes peuvent exister.
 
   La mère est une notion qui apparaît dans le psychisme aux fondations du Complexe d'Oedipe. En formant une interdiction ce complexe désigne la mère - qui autrement n'est pas distinct de soi-même. Or l'interdiction si efficace devra-t-elle être, n'a pas besoin qu'il y ait d'objet en fait ; en réalité, la mère est interdite parce qu'il n'y en a pas. C'est une absence de fait qui est conçue comme une interdiction - parce que dans l'Inconscient il n'y a rien qui atteigne l'absence (on exprime cela en disant qu'il n'y a pas de négation dans l'Inconscient).
   Il n'y a pas de mère dans le même sens qu'il n'y a pas d'objet de la pulsion qui semble pouvoir être atteint. Il n'y avait pas de Frans Tassigny non plus ; par son absence Frans signifiait cet " il n'y a pas de mère ". A vrai dire aujourd'hui nous comptons pouvoir atteindre l'objet de ladite pulsion ; mais ce n'est pas une mère que nous escomptons atteindre. Les enfants du Neuf probablement naîtront pour une part d'entre eux d'ectogénèse ; cela est possible et cela nous sauvera si nous savons qu'il n'y eut pas de mère. Pour pouvoir les accueillir, il faut que nous le réalisions.
 
   Je tiens donc à rappeler le futur où nous sommes. Votre propos s'est terminé sur la fondation solide du jour et la nuit .
   C'est au demeurant ce dont Lacan n'était pas si sûr. L'incertitude dans laquelle il était quant à ce qu'on ne peut être l'un sans l'autre comme le jour et la nuit , le conduisit à l'exprimer selon les termes qu' il n'y a pas de rapport sexuel. Cet aphorisme de Lacan rapporté à l'espace cosmique comme plus haut se retrouve dans les croyances que l'on détenait encore même du temps où les sphères n'existaient plus, et qui soutenaient que la terre ne tournait pas. Il n'y avait par conséquent rien à rapporter du jour et de la nuit - ni circulation ni rapport. On sait depuis que la terre tourne. Je soutiens également qu'il y a un rapport sexuel ( c'est pour cela, au demeurant, qu'il sera possible à la libido de perdurer, sans pour autant qu'elle soit conditionnée par la procréation ). Mais je voudrais vous faire reconnaître le fait - ce sera certainement facile - que de nos jours la conscience humaine compte avec une part non négligeable, permanente et flottante dans l'espace. Lorsque ces corps humains flottent entre deux astres, lorsqu'ils sont un peu éloignés de la terre, comme lorsque nous nous projetons, chacun de nous et très réglulièrement, dans l'espace pour imaginer la terre, il n'y a ni jour, ni nuit dans cettte situation.
   Ces mêmes explications pourraient s'appuyer sur le froid, le chaud, voire même le bien, le mal etc.. tel que nous les connaissions - et pour peu les connaissons-nous encore. Songeons qu'à présent nous pouvons être les uns avec les autres dans un contexte où il n'y a ni jour, ni nuit. Ce n'est pas insultant pour le soleil.. même lui ne connaît ni jour ni nuit.
 
   Dirons-nous qu'alors, dans l'espace Lacan aura eu enfin raison : qu'il n'y a pas de rapport sexuel ?
   Nous verrons. Comme nous nous le sommes déjà dit en réfléchissant ce texte : " mais nous sommes encore sur terre ! " ; en effet, et nous y préparons l'ectogénèse qui existera probablement un peu avant que nous marchions sur Mars.
 
DWT

DWT@20081018205800

  

 

 

 

 

Les points complétés ou à régler

A propos de R.Kaës : la création collective et son éthique

la première lettre de la genèse (org.Meru)

une lettre fixée (Surmoi et mémoire)