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Haute Raison Morale de CYBEK

 

   Le qualificatif haute n'est pas ici un indicateur de valeur, de qualité ni d'excellence particulière - mais indicateur de topologie, situation, position sur une échelle, ici de la raison. Ailleurs on examinera si la raison admet une échelle ; ici s'indique-t-elle du motif qu'une théorie est perspective à garantir la dynamique d'une raisonnable intelligence.


   Cette page est adressé par ailleurs à un groupe analysant, PLAN ; il paraît qu'avec du clonage quelque chose à l'humanité manquerait. Or s'il est difficile de savoir ce qui manque - et pour cause! - le détour qu'on effectue par le psychisme offre un biais pour en savoir (fut-ce par un plus). J'ai répondu sans délai, parce-que l'extraction typique à PLAN anticipe ce qui manque à l'humanité, et par conséquent nous en prévient, surtout si nous nous en servons pour réfléchir selon quelqu'écho comme suit :

 

 

 

   Il peut être utile d'examiner la sérieuse affaire de la génétique à partir de la Littérature Grise [LG].
   Un des usages et parmi les justifications les plus flagrantes de la LG se trouve dans la ressource qu'elle constitue ; ressource en laquelle la littérature en générale puise, à fin de réflexion ou de mémoire. Imaginons un bâtiment et les brouillons de son architecture ; une fois l'ouvrage achevé, c'est dans sa LG que l'on s'éclairera des motifs de tel ou tel choix ainsi que des influences qui y ont participé. C'est ainsi éclairée par sa LG que l'œuvre trouvera son identité effective dans son environnement.

   En termes technologique, on peut estimer que la Littérature Idéale puise dans sa ressource que constitue sa LG. Or cela indique aussitôt un contraste car nous sommes, à notre époque, vivement intrigués par ce que peut signifier puiser dans des ressources. Effectivement la planète est une domaine de ressource pour l'industrie humaine qui y puise en menaçant d'épuisement. Puiser dans la mémoire au contraire est source de dynamisme accru.

   Nous aurons donc l'occasion et soin de distinguer en quoi consiste une entité de ressource.

 

   Les puissants qui orchestrent le concert de la lutte contre le mal organisent une industrie de manipulations génétiques qui va servir au bien, en dictant au demeurant un nombre de lois visant à éviter qu'on utilise mal ces manipulations. Il est du devoir citoyens d'éclairer tant que possible la lanterne de ces puissants - surtout lorsqu'ils légifèrent à propos de choses dont on ne connaît pratiquement rien.

 

   Depuis la moitié du 20em siècle, l'humanité s'est mise à trafiquer le génome. On appelle OGM l'altération (la modification, rendre autre) du stock génétique de la planète. Cette industrie, pour une part bénéfique, par ailleurs met en danger l'espèce humaine, sans compter le reste des espèces avec elle. Pour dénoncer et se prémunir contre ce risque, la société invente le crime contre l'espèce humaine. Qu'elle soit elle-même agent de ce crime - et qu'elle ne s'en garde qu'à le dénoncer avant de s'en défendre mieux - instaure le motif d'un déni et de sa projection subséquente, selon les règles de la psychologies mises à jour par la psychanalyse.

   Ainsi la société désigne-t-elle les responsables, voire des coupables - ceux qui entreprendraient de mettre au monde un clone humain, ou qui favoriseraient pareille entreprise, voire qui en diffuseraient des éloges. Mais comme il est probable que cela mènera à la fabrication secrète et mafieuse de semblables clones, on ne sait pas quel sort sera réservés à ces êtres, que l'on brûlera peut-être, car nous assistons à un processus qui rappelle celui qui régla l'Inquisition de la Renaissance. On reconnaîtra à cette occasion les prémisses dans les éliminations systématiques et très légales de fœtus par avortement. Leur statut d'existants est égal - c'est à dire nul - à celui des filles sans noblesse avant qu'on les distingue en sorcières. Le clone trouve ainsi préparé le statut de cette dernière après l'embryon.

 

   L'université arme le pouvoir comme le clergé du passé, imposant un refoulement et retenant la force du progrès par la main de la destruction - cependant tendant les rennes qui les guide, ce fil de la cause au produit s'appelle la vérité ; aperceptible par images ou modèles :

 

  Gracieusement offerte par l'informatique, la LG (Littérature Grise) donne l'occasion de réfléchir à cette humanité aveugle et stupide. Par son exemple ou son modèle, puiser dans les ressources voudra dire, plutôt que dans les éléments vitaux, puiser dans la mémoire.
   Mais accessoirement l'informatique offre un autre modèle, des plus simples au profit de la catégorie la plus faible qu'on peut dire débile, de cette humanité souffrante : même un intellect extrêmement limité comprend la raison d'une sauvegarde (un backup) lorsqu'on altère (lorsqu'on bidouille) le système moteur ou la mémoire d'un ordinateur. Ainsi les plus ignorants comprennent que lorsqu'on trafique le génome de la vie sur terre, il est requis que l'on fasse une sauvegarde du génome antérieur. De sorte que si on ne le faisait pas, ces pauvres êtres s'en inquiéteraient à la manière panique de se faire sauter comme des barils de poudre en célébrant la mort.
   Les plus intelligents réalisent que de nombreuses maladies pourront être soignées grâce aux corrections que la génétique appliquera aux altérations pathologiques. La thérapie génique compensera le désordre écologique que l'activité humaine précipite. Afin de préserver cette ressource au grand plongeon qu'on entame, il va convenir de préserver les échantillons sains et anciens du génome base de l'humanité. La conservation de nos chromosomes est donc une requête morale, puisque la sauvegarde de nos enfants dépends que l'on préserve pour eux le stock chromosomique de l'ascendance qui constituera pour eux leur ressource de mémoire.

 

   Comme la Littérature Grise est salubre à l'usage des entreprises, la sauvegarde, préservation des chromosomes du vivant actuel produit une ressource éventuelle et probablement importante, voire vitale pour sa descendance. La moindre décence qu'un gouvernement sain de l'humanité devrait manifester pour équilibrer les apprenties sorcelleries des commerçants, devra être de constituer des bases de donnée et ressource du génome.
   Sur ce motif,
CYBEK s'est constitué comme une entreprise à but de pourvoir à la conservation et la préservation des chromosomes humains.

 

  La démocratie et les droit de l'homme imposent d'ailleurs aussi pour une raison certainement morale - et probablement scientifique- que ce soit en masse que ces bases de données soient collectées - au lieu de n'en pourvoir que l'ADN des petits chefs, certes de bonne qualité fringante et teigneuse, mais certainement pas tout d'l'humain.

   Mais avec ce programme CYBEK de salubrité publique, évident à la pensée médicale si on veut bien réfléchir 5 minutes nous trouvons une énigme très particulière qui s'appelle le clonage, ou encore : reproduction théorique d'un individu à l'identique.

   Il faut d'abord préciser que la mention de " théorique " s'applique nécessairement à pareille perspective que reproduire un individu à l'identique - sans voiler que cette précaution de logique opérée, une théorie reste toutefois l'effective porte au réel. Mais sans cette précaution pour les ânes, on aboutit au comble de la bêtise dont nos flammes éclairent le monde ; l'humanité en effet légifère et découvre un crime contre l'espèce humaine, en y rangeant l'industrie, l'entreprise ou l'expérience du clonage - sans avoir aucune idée, ni avoir établi l'identification de ce que peut être un clone ! Certes on croit s'assurer qu'un clone est une image identique, mais ce ne serait tout de même pas au motif d'une 'image' qu'on saurait accuser d'un crime contre l'espèce ! à moins que l'état républicain ne soit devenu religieux, avec les mêmes tabous que certains monothéismes, explication de l'apparence d'une répétition de la Renaissance que nous vivons.
   Ça ne saurait pas mieux être au motif de code identique que nos cloneries puissent être blâmées, puisque l'identité du code est au principe de la subsistance de la vie. Sans raison valide d'une loi si totalitaire, si nous ne sommes donc victimes d'une satanique propagande, nous faire croire que le clone est le diable n'a de raison que de freiner l'humanité au seuil d'un progrès où le narcissisme pâlirait.

   Au contraire de l'obscurantisme d'un droit aveugle, nous risquerions moins de nous consumer d'un narcissisme inconscient si nous définissions ce qu'est un clone humain, avant de légiférer sur son entité. Évidemment on peut bien édire qu'en se mettant devant un miroir, on crée un sprountzcz et que c'est chose criminelle ! C'est une idée qui affleure au stade du miroir, mais ce n'est pas très malin, tant qu'on ne sait pas ce qu'est un sprountzcz (une image spéculaire). Vis à vis du clone humain, la société en est à ce stade. C'est pourquoi en marge de l'imbécillisation de l'imbécilité qui associe l'état et l'université comme cette alliance secrète qui se fait à ce stade entre le moi et l'Idéal - estimant très probable que des clones seront vivants sur terre dans ce climat de bêtise et d'Inquisition, nous prenons le parti de la tempérance qui cherchera à d'abord savoir ce que c'est qu'une reproduction d'un individu à l'identique.

 

   Une fois qu'engagé dans l'acte sanitaire de préserver le génome, CYBEK a dû répondre à l'énigme des opportunités ouvertes par cette préservation (à savoir la reproduction à l'identique). Pour y répondre, un outil est propice, qui n'est certainement pas par hasard de mèche avec ledit CYBEK ; il s'agit du PLuriel ANalytique ; la psychanalyse plurielle qui s'y grée permet de saisir l'énigme du clone par l'intrigue de ce qui manque (le membre extrait en pratique) à l'humanité quand il se présente.

 

Nom de nom ! encore un manque de manque
dit Arlequin
baillant bonsoir

 

 

DWT
20040717181400