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Avant les notions modernes, on parlait
déjà de génétique, mais en d'autres termes ; dans le futur, on en parlera
encore
mais en termes de cybernétique ou son équivalent selon le vocabulaire
à venir.
LA GÉNÉTIQUE DU POINT DE VUE POST-MODERNE a)
Approche des lois génétiques de l'évolution, dans un contexte incluant
une Intelligence Artificielle |
Dans un e-group
consacré à la mémoire d'Amarna, un message
mentionnait l'explication de certains phénomènes paranormaux à la lumière, si on peut
dire, de l'ADN. Il s'agit d'un forum consacré aux vies antérieures et, si elle
ne concerne pas le scientifique
aujourd'hui, la métempsycose pourtant intéresse la science selon un aspect : la transmission et l'activation des gènes au cours du temps
correspond à l'idée d'une réincarnation de leurs attributs.
La
coïncidence entre pensées magique, antique et moderne
pourrait s'arrêter là - mais le sujet de la mémoire génétique est si neuf
et révolutionnaire qu'on ne saurait négliger les approches les moins
orthodoxes : surfer sur les crêtes vagues que la génétique remue dans cet e-group permettra
de
réfléchir néanmoins valablement. Je vais donc commenter quelques voies
ouvertes par Daniel Kolos, qui entretient ce e-group/amarnareunion et présentera par ailleurs
au colloque H26 une intéressante perspective
issue de sa connaissance
d'égyptologue aiguisée.
La lignée procréative n'est pas la seule condition de la fonction de mémoire de l'ADN - sans entrer dans les profondeurs de la nature de la psychanalyse, il est intéressant de simplement noter que Freud a débouché sur des hypothèses, et surtout des questions, à quoi correspondent aujourd'hui les connaissances de la génétique. On trouvera en anglais l'extrait de Freud sur ce thème et en français son débouché, déduit un demi-siècle plus tard mais surtout depuis que la découverte du code génétique l'autorise.
D.Kolos ci-dessous appelle résonance de mémoire (mixing of 'soul' knowledge, a memory of resonance)
ce que Freud, semble-t-il, cherchait également à identifier, en termes de
traces mnémoniques. Et plus bas, DK évalue les catégories de ce qui
altère l'ADN et
par conséquent la mémoire. Il trouve par exemple, dans le matériel électronique que nos organismes
manipulent, des cause physiques rattachées à ces appareils (radiations
et autres phénomènes physiques). Mais pour pénétrer la question qu'il laisse ouverte -
s'agissant de l'appareillage cybernétique comme un organisme que l'on
appelle cyborg
- il semble qu'il y ait lieu d'ajouter encore un facteur plus 'mathématique', plus
algorithmique :
C'est pour réfléchir le Code en ses oeuvres et dépendance que
j'ai estimé que l'appareillage
cybernétique du simple outil électronique à l'intelligence
artificielle pouvait utilement être résumé en une seule
expression écrite :
"LAPAREIL".
Ces lois sont à peine connues, ou rencontrent par excellence ce que la psychanalyse détecte comme passion d'ignorance. Nous n'en avons à notre porté que de rares indices ; néanmoins de taille comme celui ci-dessous mentionné d'une Scène Primitive qui aurait eu lieu à Amarna en Egypte il y a trois millénaires. La distribution de l'écriture à cette époque - une écriture probablement particulièrement codée, diffusée à l'usage des masses - présidait à une condition similaire. Une immixtion de deux codes aurait eu lieu à cette époque jusqu'à nos jours - respectivement le cybernet peut ainsi revenir à nouveau à pareille scène primitive. Nous avons là une observation physique, historique et naturelle, sujette à fournir matière à la connaissance des lois gouvernant le cyborg.
©DWT@20040525091900 |
ADDENDA .I.
LA GÉNÉTIQUE
VUE PAR LES ANCIENS |
De Mr F. De Wit décrivant dans la
conversation ci-dessous une |
Traduction française / DWT |
Message: 8 Date: Sat, 02 Apr 2005 17:44:52 -0000 From: "fred60471" <fdewit@peoplepc.com> Subject: Re: Where Code begins Hi Daniel, The two pillars of Platonism are the immortality of the soul and the theory of Forms. The Renaissance Hermetist would have accepted this along with what I would refer to as the two pillars of Hermetism: the preexistence of the soul (which would be the same as the first pillar of Platonism) and the belief in metempsychosis. These were the two concepts in the Hermetica that the Cambridge Platonists said were genuinely Egyptian concepts in their attempt to salvage the reputation of H3 after Casaubon's dating. Their reasoning was that these were concepts in the Hermetica that could not have been included in a "Christian forgery" because they were alien concepts to Christianity and were most likely Egyptian in origin. William is on good scholastic grounds when he is skeptical about metempsychosis because Cudworth and Moore based their belief on metempsychosis on the reports of Herodotus that that is what the Egyptians believed. Modern scholars now believe that what Herodotus was reporting was an interpolation of his own Hellenistic belief in metempsychosis onto a sort of conditional metempsychosis among the Egyptians. Only certain qualified people made the migration to an afterlife. At least this was the opinion of Yates in her book on Bruno. Anyway, I remember with what surprise I read William's correspondence a while ago when he suggested substituting the word "DNA" for "soul" in some ancient texts we were discussing. In my current reading, I came across a confirmation of William's equation of "DNA = Soul." It is in a compilation of essays concerning Plotinus that I excerpt the following: "Plotinus' theory of the 'logos' (forming principle or principle of explanation) helps to bridge the gap between intelligible being and determinate physical things. According to Plotinus' arguments in his treatise 'On Nature and Contemplation and the One,' the 'logos' is a real, objective entity at work in nature (cf. III.8.2). Just as in human craftsmen there is a principle which remains unmoved 'according to which they will make their works,' so to in nature there must be similar power, he argues, which operates not by planning or reasoning, but by simply being what it is. Its being is not action or doing ('praxis') but a creative activity which makes individual natures or 'logoi' and these in turn, while remaining unmoved in themselves, give rise to the various qualities in different physical things: '…in animals and plants the forming principles are the makers and nature is a forming principle, which makes another principle, its own product, which gives something to the substrate, but stays unmoved itself' (III.8.2.27-30). The notion expressed here is not dissimilar from Aristotles view in 'Physics VIII' that the souls or vital principles of natural organisms function as unmoved movers, an idea which has been compared recently by biologists to the DNA base, the natural unmoved mover of modern science.* *See Delbrück 1971, 55, cited with approval by Mayr 1988. 56-7.** Delbrück, M. 1971. "Aristotle-totle-totle," in "Of Microbes and Life." Edited by J. Monod and E. Borek, New York: Columbia University Press. Mayr, E. 1988. "Toward a New Philosophy of Biology." Cambridge, Mass./London: Belknap Press. Regards,
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Les deux piliers du platonisme sont
l'Immortalité de l'âme et la théorie des Formes. L'Hermétisme de la
Renaissance l'aurait accepté à la fois avec ce que j'appellerai les deux
piliers de l'Hermétisme : la pré-existence de l'âme (qui correspondrait
au premier pilier du platonisme) et la croyance en la réincarnation.
Tels étaient les deux concepts des Hermética que les platonicien de
Cambridge assignaient à une origine égyptienne, dans leur tentative de
sauvegarder la réputation du Hermès Trismégiste mise à mal par la
datation de Casaubon. Leur argument était que ces concepts hermétiques
ne pouvaient soutenir une falsification chrétienne, puisqu'ils étaient
étrangers aux concepts chrétiens - mais au contraire paraissaient
d'origine égyptienne. William est en terrain académique lorsqu'il est
sceptique quant à la métempsycose parce que Cudworth et Moore
fondèrent leur croyance en la métempsycose sur la foi de Hérodote
rapportant qu'elle était de croyance égyptienne.
Les universitaires contemporains pensent que ce que Hérodote rapporta, était un mélange de ses propres croyance hellénique en la réincarnation et d'une sorte de métempsycose conditionnelle de croyance égyptienne : seules certaines personnes qualifiées réalisaient une transition post-mortem. C'est au tous cas l'opinion de Yates dans son livre sur Bruno. Néanmoins je me souviens de mon étonnement quand j'ai lu la correspondance de William, il y a quelques temps, quand il suggérait de substituer le terme "ADN" à la place du mot "âme" dans certains textes anciens que nous discutions. Or au cours de mes lectures présentes, je rencontre la confirmation de l'équation de William formulant "ADN=âme". C'est d'une compilation d'essais concernant Plotin que j'extrais le passage suivant : La théorie du Logos que Plotin développe (principe de formation ou principe d'explication) sert à relier l'écart entre les être intelligibles et les choses physiquement déterminées. Selon l'argument de Plotin en son traité "Sur la Nature de la Contemplation et de l'Un", le logos est une entité réelle et objective au travail dans la nature (cf. III.8.2). Exactement comme pour l'artisan humain, il existe un principe fixe "à partir duquel il agence son travail" - " il doit exister dans la nature, un potentiel, explique-t-il, qui opère, non par projection ou raisonnement, mais simplement du fait de ce qu'il est. Sa manifestation n'est ni action ni faire (praxis) mais une oeuvre de création qui produit des natures individuelles - dites logoï - lesquelles en retour, bien que demeurant fixes en elles-même, agencent les différentes qualités des choses physiques variées." ...dans les animaux et les plantes, les principes de formation sont les opérateurs et la nature est un principe de formation, qui forme un autre principe, son propre produit, qui délègue quelque chose au substrat, mais demeure fixe quand à lui (immuable et non-mobilisation) (III.8.2.27-30). La notion ainsi exprimée ne diffère pas de celle d'Aristote dans sa 'Physique VIII', qui décrit les âmes ou principes vitaux des fonctions naturelles des organismes comme des mobilisateurs fixes, une idée qui a récemment été comparée par les biologistes à la molécule ADN, le mobilisateur fixe naturel de la science moderne.
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ADDENDA .II.
LITTÉRATURE GRISE
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