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Psychohistoire
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L'article Psychohistoire a été initialement consacré intégralement à la création d'Isaac Azimov (préservé ci-dessous à "science imaginaire"). Il comporte aussi une description de la branche des sciences psychologique : indubitablement universitaire, la psychohistoire présente cependant un développement flou, probablement du fait de sa proximité de connexions politiques. Existent une Société Française de Psychohistoire<ref>Société Française de Psychohistoire : http://www.psychohistoire.com/</ref> et un Institut for Psychohistory<ref>Institute for Psychohistory : http://www.psychohistory.com/</ref> ainsi que des départements universitaires consacrés à l'étude de l'histoire et des science politiques.

Une première théorie psychologique de l'histoire avec classification d'âges psychologiques de développement social  a été établie par l'historien [[Karl Lamprecht]] (qui distingue les cinq âges : Symbolique, Typal, Conventionnel, Individualiste, Subjectif) puis reprise par le politicien védantiste [[Aurobindo Ghose]]. La psychanalyse de [[Sigmund Freud]] a également contribué à joindre la psychologie et l'histoire ([[Totem et Tabou]], [[Moïse et le Monothéisme]]). Actuellement l'Institut pour la Psychohistoire de New York met l'accent sur l'histoire de l'enfance, introduisant de ce fait un concept de paedomorphose (épigenèse du développement mental<ref>épigenèse du développement mental : http://escol.univ-paris8.fr/IMG/pdf/TELEMAQUE.pdf</ref>).

1<ref>Société Française de Psychohistoire : http://www.psychohistoire.com/</ref>
2<ref>Institute for Psychohistory : http://www.psychohistory.com/</ref>
3<ref>épigenèse du développement mental : http://escol.univ-paris8.fr/IMG/pdf/TELEMAQUE.pdf</ref>

page initiale créée 2004 - dernière modif juillet 2011 :

La psychohistoire est une science imaginaire créée par Isaac Asimov, sorte de thermodynamique de l'histoire de l'humanité, dont l'objet est l'étude statistique des comportements de grands groupes d'êtres humains (de plusieurs milliards d'individus), dans le but de prévoir son évolution future.

En 1941, avec l'aide de John Campbell pour en établir les grandes lignes, il imagine pour le Cycle de Fondation cette science qui permettrait une forme de sociologie mathématique, rappelant l'idéologie scientiste.

Sommaire

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Principe[modifier]

Toujours selon les principes établis par Asimov, cette science permettrait de prévoir par le calcul les évolutions sociales.

Bien que capable de prédire la réaction de masses humaines à certains événements, elle ne fonctionne que pour un très grand nombre d'individus et est incapable de prévoir la réaction d'un individu isolé face à un stimulus donné. Elle reconnaît par contre l'influence d'actes de petite envergure sur l'ensemble de la population qu'elle considère. On peut en cela l'apparenter à la - tout-à-fait scientifique - théorie du chaos.

Elle permettrait donc d'établir des probabilités qui seraient d'autant plus fiables que celles-ci porteraient sur des populations de grande taille. À l'inverse, elle serait d'autant plus hasardeuse qu'elle se verrait appliquer à un petit nombre d'individus, jusqu'à devenir absurde au niveau individuel.


Afin d'éviter les paradoxes d'autoréférence, la psychohistoire est censée ne fonctionner que sur des populations qui ne sont pas (trop) informées, dans le détail, de ses conclusions. C'est pourquoi dès le départ la Fondation est coupée en deux : la partie visible qui ne s'occupe que de sciences exactes et historiques, et la Seconde Fondation, « à l'autre bout de la galaxie », qui veille dans l'ombre à la bonne application du Plan Seldon malgré les multiples aléas de l'histoire réelle. En fait, cette science avait été imaginée et conçue par un robot nommé R. Giskard Reventlov qui apparaît dans la série Robots. Étant donné qu'il avait été modifié, il pouvait voir et influencer les sentiments et décisions des humains. Il était « télépathe ». C'est cette qualité qui lui a permis de fonder la psychohistoire qu'il a ensuite révélée à son ami R. Daneel Olivaw qui lui-même la souffla à Hari Seldon. R. Daneel Olivaw était lui aussi devenu un robot « télépathe » à la mort de R. Giskard Reventlov.


Contexte de la création de l'idée[modifier]

Quand il élabore l'idée de fondation en s'inspirant de la chute de l'empire romain, Isaac Asimov est un étudiant en chimie de 21 ans. Il propose son idée de nouvelle à John Campbell (son éditeur) qui veut en faire une série, allant jusqu'à la création d'un second empire (d'où l'idée de cycle). Il explique que cette période de trouble serait exposée « à la lumière de la science de la« psychohistoire » dont Campbell et moi avions bientôt dégrossi les grandes lignes. »1

Les bases et références scientifiques[modifier]

La référence à la chimie est clairement établie, notamment l'analogie avec les lois statistiques de la thermodynamique qui permettent de prévoir précisément le comportement de la matière en n'ayant comme données que des probabilités au niveau unitaire.

Lien avec la cybernétique[modifier]

Elle est souvent citée comme étant une forme de vulgarisation de la cybernétique ou des mouvements issues (systémique, théorie du chaos, etc), mais il faut bien noter pourtant que la cybernétique n'est formalisée sous ce nom par Norbert Wiener qu'en 1947-48, alors que les grandes lignes de la psychohistoire datent de 1941. On ne peut donc que supposer des références communes.

Pourtant, le fait que John Campbell ait été un ami de Norbert Wiener au Massachusetts Institute of Technology (MIT) laisse à penser qu'il peut bel et bien y avoir un lien avec le mouvement associé qui avait lui déjà commencé.

Notes[modifier]

  1.  Isaac Asimov, avant-propos de Terre et fondation

Voir aussi[modifier]

l'article ci-dessous est publié par moi-même (DWT) le 3 août 2011 à 15:32 avec pour descriptif : < Descriptif de l'historique et des influences de la rédaction de Moïse et le Monothéisme (S.Freud) > :

La psychohistoire est une science imaginaire créée par Isaac Asimov, sorte de thermodynamique de l'histoire de l'humanité, dont l'objet est l'étude statistique des comportements de grands groupes d'êtres humains (de plusieurs milliards d'individus), dans le but de prévoir son évolution future.

En 1941, avec l'aide de John Campbell pour en établir les grandes lignes, il imagine pour le Cycle de Fondation cette science qui permettrait une forme de sociologie mathématique, rappelant l'idéologie scientiste.

Sommaire

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Principe[modifier]

Toujours selon les principes établis par Asimov, cette science permettrait de prévoir par le calcul les évolutions sociales.

Bien que capable de prédire la réaction de masses humaines à certains événements, elle ne fonctionne que pour un très grand nombre d'individus et est incapable de prévoir la réaction d'un individu isolé face à un stimulus donné. Elle reconnaît par contre l'influence d'actes de petite envergure sur l'ensemble de la population qu'elle considère. On peut en cela l'apparenter à la - tout-à-fait scientifique - théorie du chaos.

Elle permettrait donc d'établir des probabilités qui seraient d'autant plus fiables que celles-ci porteraient sur des populations de grande taille. À l'inverse, elle serait d'autant plus hasardeuse qu'elle se verrait appliquer à un petit nombre d'individus, jusqu'à devenir absurde au niveau individuel.


Afin d'éviter les paradoxes d'autoréférence, la psychohistoire est censée ne fonctionner que sur des populations qui ne sont pas (trop) informées, dans le détail, de ses conclusions. C'est pourquoi dès le départ la Fondation est coupée en deux : la partie visible qui ne s'occupe que de sciences exactes et historiques, et la Seconde Fondation, « à l'autre bout de la galaxie », qui veille dans l'ombre à la bonne application du Plan Seldon malgré les multiples aléas de l'histoire réelle. En fait, cette science avait été imaginée et conçue par un robot nommé R. Giskard Reventlov qui apparaît dans la série Robots. Étant donné qu'il avait été modifié, il pouvait voir et influencer les sentiments et décisions des humains. Il était « télépathe ». C'est cette qualité qui lui a permis de fonder la psychohistoire qu'il a ensuite révélée à son ami R. Daneel Olivaw qui lui-même la souffla à Hari Seldon. R. Daneel Olivaw était lui aussi devenu un robot « télépathe » à la mort de R. Giskard Reventlov.


Contexte de la création de l'idée[modifier]

Quand il élabore l'idée de fondation en s'inspirant de la chute de l'empire romain, Isaac Asimov est un étudiant en chimie de 21 ans. Il propose son idée de nouvelle à John Campbell (son éditeur) qui veut en faire une série, allant jusqu'à la création d'un second empire (d'où l'idée de cycle). Il explique que cette période de trouble serait exposée « à la lumière de la science de la« psychohistoire » dont Campbell et moi avions bientôt dégrossi les grandes lignes. »1

Les bases et références scientifiques[modifier]

La référence à la chimie est clairement établie, notamment l'analogie avec les lois statistiques de la thermodynamique qui permettent de prévoir précisément le comportement de la matière en n'ayant comme données que des probabilités au niveau unitaire.

Lien avec la cybernétique[modifier]

Elle est souvent citée comme étant une forme de vulgarisation de la cybernétique ou des mouvements issues (systémique, théorie du chaos, etc), mais il faut bien noter pourtant que la cybernétique n'est formalisée sous ce nom par Norbert Wiener qu'en 1947-48, alors que les grandes lignes de la psychohistoire datent de 1941. On ne peut donc que supposer des références communes.

Pourtant, le fait que John Campbell ait été un ami de Norbert Wiener au Massachusetts Institute of Technology (MIT) laisse à penser qu'il peut bel et bien y avoir un lien avec le mouvement associé qui avait lui déjà commencé.

Notes[modifier]

  1.  Isaac Asimov, avant-propos de Terre et fondation

Voir aussi[modifier]