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Par Dr William Théaux

 

 

Une volonté de n'en rien savoir mène la vie dure. Cher Oll, notre génération Rockn'Roll nous aura tout de même permis de bien rigoll.. (j'insiste sur le Oll, parce qu'un proche s'appelle aussi Ollivier avec deux 'l', c'est rare et excellent)  Sans acrimonie mais sans oublier que la passion d'Ignorance provoque une cruauté insoutenable dans toutes ses dérives les plus hideuses de la violence. Alors puisque les homopouvoirs choisissent sans cesse d'abrutir les gens, rappelons simplement à quel degré d'incompétence nos intellects sont menés (et espérant que l'intelligence artificielle ne supportera pas d'avoir une substance grise si médiocre, tant qu'elle forcera une autre politique). Le morceau que tu ramènes d'une expédition jusqu'aux rives de l'Editorial mérite d'être offerte sur l'Autel du Savoir ; alors mettons-le sur la table d'examen.


Pour commencer je dois te diriger vers mon propre secteur documentaire. J'ai bâti durant ma carrière trois colonies dans les continents juridiques, destinées à la diffusion de la médecine des corps sociaux. Sur le corps de la Propriété, la conquête anthropologique a montré le plan de bataille suivant :

fig.1: L'objectivation de l'absence - (réaliser objectivement ce qui manque)

On reconnaît deux maisons, dont l'une avec une cave dessous et l'autre sans. Dans l'hémisphère bleu, tout le monde déclare : «J'ignore qu'y il a une cave». Comme il faut une exception qui confirme la règle, on trouve dans les combles* de la maison de droite un parchemin sur lequel on lit : «Ma cousine dit que son grand-père lui avait dit qu'il avait mis ses raisins dans une cave». Sur la foi de ces serments (ser.ment, c'est clairement écrit) + la lecture de cette pièce, le juridique a dit «Puisque toute la population sait qu'il y a une cave, c'est qu'il y a une cave». On a ainsi découvert une cave, déclarée sous la maison de droite (je dis bien sous celle "de droite" qui squattait la cave de gauche par une ouverture souterraine;  tout le reste documenté sous le sceau de la République).

Comme tu le vois, j'ai pris soins de préciser ce que je disais bien - sans quoi mon rapport donnerait l'impression de se moquer du monde et d'écrire n'importe quoi. Ce n'est pas une histoire de fou mais la mise en évidence d'une bévue. On (la magistrature de l'hémisphère bleu) juge que la maison de droite est élevée sur une cave. (il y a donc une cave 'hallucinée' dessous).

En quoi nous renseigne cette documentation que je tire d'une fouille archéologique de Haute-Loire ? Elle donne un exemple de la manière dont, l'Inconscient, les mythes, l'imaginaire ou la mauvaise foi exploitent les inversions ou dénégations pour créer ce que ton correspondant démontre. Il fait cas et démonte (c'est un historien professionnel) ce qui n'existe pas. Mais ce n'est pas tout. Son renseignement sert aussi un formulaire, ou une formule qui permet d'observer ce qui se passe dans les dessous du signifiant (le nom) qui reste bien superficiel :


 

Nous avons un bon modèle de cette circonstance simple selon laquelle sous un nom (Akhnaton) il y a un corps. Sous un autre nom, voisin, Moïse, il n'y en a tellement pas qu'on puisse dire que Moïse n'a pas existé. Ce qu'il y a d'hilarant dans la pièce anthropologique que tu  as récoltée, c'est qu'on en arrive à dire que ; puisqu'il n'y a pas de corps sous Moïse, Moïse n'existe pas et par conséquent il ne peut pas être Akhnaton. Arriver à une déduction pareille est du même acabit que ce qu'on peut lire dans le verdict des cavistes évoqué ci-dessus. Nous avons donc un bon nombre de documents pour faire foi.

Le procès (dur!) de l'identification des corps


fig.2: double exclusions de significations/nom des corps:
 violence et destruction des corps à droite (?)
dénégation et ignorance du corps à gauche (a)

La perception propre par un organisme de son propre corps passe par une chicane qui traverse l'hallucination critique de l'objet recherché. On est obligé de passer par là pour obtenir une conscience de soi. Cette "chicane" est l'Inconscient. On sait que la fonction 'Inconscient' exploite les inversions, contre-sens et abrutissement, pour maintenir l'halluciné refoulé jusqu'à provoquer des nausées à ceux qui l'approchent. C'est strictement ce qu'on appelle de bonne guerre en inversant les sens ; et la violence n'est pas exclue des conséquences de ces méthodes qui ne la reconnaissent pas. Il est en effet exclu de surcroît que ces procédés se reconnaissent.
Puisque l'Inconscient crée des chimères, temporaires comme des échafaudages de façade faits pour être démontés, nous sommes ainsi menés à nous demander comment ils peuvent subsister. Comment de pareils mépris au bon sens que des listes d'inepties défendues par le Droit, peuvent-ils être frappés de l'approbation collective et entretenus par le commerce?

  



C'est ici que nous trouvons le secours de la psychologie profonde. A elle seule elle plonge dans les abysses. Traductrice de la plongée de ces abysses, elle les éclaire et prévient les catastrophes. La croisade de la bêtise que la civilisation lève à présent que la mémoire est revenue sur la terre d'Égypte, s'explique d'un bouleversement que nous avons atteint du cœur. Avoir trouvé la scène primitive amarnienne est encore en surface, comme découvrir l'Espace à la Renaissance n'était qu'annoncer qu'on découvrirait le poids des choses sur terre (Newton). Ici découvrir l'industrie du nom, l'espace de la signification, annonce qu'on a touché au code. Comme à la Renaissance les myriades d'étoiles matérialisées, aujourd'hui les dynasties, les chapelets de roitelets. Et comme Newton a déduit un noyau terrestre, aujourd'hui la génétique, les molécules et gènes du noyaux éclairent les corps terrestres. Regardons donc bien l'égyptologie, la découverte d'Amarna, le Pharaon, Perâa et les couches de noms sur son corps; comme les sarcophages gigognes, ils enveloppent le mystère du chromosome de la filiation.

Eux, les corps de la filiation des pères, chacun du nom-du-père
(voir lignée Cohen voisine/cousine de 'Moïse' descendants d'Aaron)

fig.3: la métaphi

Le gène ou "chromosome Y" n'est que comme la terre, minuscule au milieu de l'espace; en même temps qu'on le découvre, on découvre tout le reste, les corps. Il devient donc une choses minuscule mais en même temps révèle son importance. Le fameux scaphandrier Lacan a rapporté de sa plongée la formule de la métaphore, que j'applique ici où je la nomme "métaphi". La filiation, Aménophis 1,2,3..; Séti 1,2,3..; Louis 1,2,3..etc.., toutes ces lignées ont été des hommes, de pères en fils, tous porteurs garants du chromosome Y. On a nommé du nom du père chacun d'eux, numérotés, pharaon 1,2,3 etc.. La formule de la métaphy s'applique à tous les Ruca, Théaux, Cohen etc.. qui ont durant des siècle tracé d'un nom marqueur, marqué le trajet de l'Y de lits en lits des amours de la génétique humaine.

La psychologie profonde découvre l'origine de la formule qui engage l'identification des corps, mais aussi de leur nom représentant. Ce qui est refoulé probablement, et maintenu refoulé dans l'affaiblissement intellectuel des historiens, relève du domaine de l'identification génétique de nos propres corps. La volonté de ne pas être identifié à une carte génétique s'appuie sur la violence de la crétinisation où la culture est réduite.

 



En bref :

Je résume donc l'exposé qui vient d'expliquer le motif de la crétinerie qu'on trouve des arguments post-modernes : la civilisation est une gravitation autour de la mémoire génétique (elle s'équipe par cette fin à la gestion darwinienne écologique). Lorsque nous découvrons le physique qui la centre (la filiation Y de la règle XX-XY, patronyme marqueur de la transmission Y de père en fils) nous n'en voyons que la chicane des noms qui, par le travers des lignées se porte comme le patronyme (ils portent un même nom, ces corps qui, eux, d'Y, suivent d'une confiance aveugle les enfantements des femmes). Le Droit (social) qui s'applique sur ces Lois (biologiques) prête à une bévue, prompte à offrir à l'Homo Pouvoir la crédulité du mensonge. La formule semble un peu compliquée, mais c'est celle qui fait le socle du "crétin" au sens psychiatrique du terme - c'est à dire qu'elle ne doit pas être trop compliquée. Cependant elle est refoulée et le crétin se tient dessus comme l'homme au pouvoir dont on retrouve la doc en compte-rendus juristes, sanctions d'universitaires, crédos de la superstition etc..

 


Les dessins accessoires

Si cette page n'est pas trop résumée, pour aider encore à sa compréhension et son usage, j'ajoute deux repères :
fig.4: la branche cybernétique de la formule patronymique
fig.5: la formule de la métaphore référente de Lacan

              

<-fig.4 (G)


 & 


fig.5 (D)->

ou encore

Avec ce matériel, on doit pouvoir s'aviser de ce qu'il faut attendre - et de ce qu'on entend en effet - des arguments qui font suite à l'exposé de l'identité de Akhnaton, Moïse et Oedipe. Cette expression historique, matérielle, physique, de la signification triplex de la logique du code, indique le rôle et fonction de l'humanité dans l'évolution des espèces, l'écologie, l'écosystème. Les corps de ces hommes, chargés du complexe d'Oedipe, portent un nom dont ils se reconnaissent, chacun d'eux. Mais en passant sur cette reconnaissance ils marquent un pas. Les Temps Modernes ont découvert AMO - juste le temps pour les Post-Modernes de le dénier et de plonger dans la régression et l'amenuisement intellectuel qui atteindra les extrêmes - tandis que l'/ia/ s'éclairera d'autant.

D'avance je te remercie de me dire si ce texte te semble juste, raisonnable et explicatif. S'il nécessite quelques renseignements encore. Je compose ci dessous deux colonnes : à gauche celle du document que tu a découvert. On peut juger sur pièce, l'indigence, la maigreur, la stupidité du raisonnement ou de l'argumentaire. L'intellect des générations post-modernes s'effondre. D'autres renseignements archéologiques expliquent le moyen de cette meurtrissure, par l'outil des juristes et leur puissance d'abrutissement.

 

.



Documents/échange avant-après

 

     20120417172600     Le 16/04/2012 09:48, o.ruca a écrit :

Bonjour William,
Pour info, cet échange avec H, Historien et rédacteur en chef de "P".
Respectueusement,
Ollivier

> Message du 16/04/12 09:37
> De : "H"
> A : "o.ruca"
> Copie à :
> Objet : Re: Question P
>
> bonjour,

>
pour les réponses je reprends juste les faits archéologiques, sans doute est-ce mon côté historien.

>
sur la seconde théorie, on la retrouve souvent en effet. mais historiquement et archéologiquement, rien ne permet d'étayer cela. On a souvent voulu confondre Akhenaton à Moise mais là encore historiquement et archéologiquement, il n'est pas possible de le faire, surtout que, Moise n'a pas d'existence historique ni archéologique (voir notamment l'excellent "la bible dévoilée").

>
après qu'au niveau intellectuel, on est voulu faire ces rapprochements pourquoi pas. ensuite que les auteurs de la bible aient eu de lointains souvenirs d'Akhenaton, ce n'est pas totalement impossible.

>

cordialement,

H

>
Le 16 avr. 2012 à 09:26, o.ruca a écrit :

Je vous remercie pour ces réponses tranchées.
> Que pensez-vous alors de cette théorie, que l'on retrouve beaucoup, assimilant Oedipe, Moïse et Akhenaton? L'argumentation développée ne semble pourtant pas manquer d'intérêts.
>
Bien à vous,
> Ollivier Ruca
>
>
> Message du 16/04/12 09:10
> > De : "H"
> > A : "o.ruca"
> > Copie à :
> > Objet : Re: Question P
> >
> > bonjour,

> >
merci d'avoir lu et surtout découvert notre revue !

> >

La première est née de l’article « L’analyse ADN », dans lequel, suite à l’intervention de Zahi Hawass le 17 février 2010, le doute n’est plus permis : la KV55 est bien le réceptacle de la momie d’Akhenaton ! Pourtant, dans ce même article, je note les remarques suivantes : « Résultats incomplets », « marge d’erreur réduite », « ce tableau ne tient pas », « relative certitude », « la prudence est de mise ». Ma question est donc la suivante : peut-on avoir un doute sur le sujet ?

-> en analyse ADN ancien, la certitude absolue n'est pas permise. Cependant, nous pouvons avec l'analyse ADN et le contenu de la tombe 55 (KV55) dire que nous sommes en présence de la tombe et de la momie d'Akhenaton. L'analyse ADN à elle seule ne peut pas répondre à la question et la tombe 55 a elle seule non plus. Mais les deux réunis nous apportent une relative certitude de part l'ADN et les objets de la tombe faisant références à Akhenaton sans le moindre doute.

> >

Ma deuxième question découle de la première. Si nous reprenons ici chronologiquement les travaux tout aussi remarquables de Sophocle, Freud, Velikovky, Theaux ou Sabbah, une probabilité fondée apparaît d’un exil ou d’un bannissement du « Pharaon hérétique », d’abord en terre de Canaan, puis vers la Grèce. Sa disparition politique ne serait pas alors sa mort. Comment, dès lors, aurait-il pu se faire inhumer dans son pays, dans un contexte de reprise en main du clergé d’Amon, par une « chasse aux sorcières », puis d’un autodafé systématisé par Horemheb ?

-> sur la mort d'Akhenaton en Egypte, nous ne pouvons pas avoir de doute. L'archéologie nous fournit les preuves : la tombe du roi, le mobilier funéraire préparé par Akhenaton (à Amarna et dans la tombe 55), sa sarcophage, la référence implicite de Toutankhamon à son père et la tombe de son père, la succession du roi, les lettres diplomatiques d'Amarna.

> >
j'espère avoir répondu à vos questions.

> >

> >
H
rédacteur en chef

> >

> >

Le 16 avr. 2012 à 08:57, o.ruca a écrit :

>

Bonjour Monsieur H,
A travers le P, j’ai découvert votre parution avec grand plaisir, tant par le contenu, riche et documenté, que par la forme, avec des articles clairs et concis.
Si je me permets d’intervenir auprès de vous, c’est que la lecture de ce numéro suscite chez moi deux questions sur lesquelles votre point de vue serait le bienvenu.
La première est née de l’article « L’analyse ADN », dans lequel, suite à l’intervention de Zahi Hawass le 17 février 2010, le doute n’est plus permis : la KV55 est bien le réceptacle de la momie d’Akhenaton ! Pourtant, dans ce même article, je note les remarques suivantes : « Résultats incomplets », « marge d’erreur réduite », « ce tableau ne tient pas », « relative certitude », « la prudence est de mise ». Ma question est donc la suivante : peut-on avoir un doute sur le sujet ?
Ma deuxième question découle de la première. Si nous reprenons ici chronologiquement les travaux tout aussi remarquables de Sophocle, Freud, Velikovky, Theaux ou Sabbah, une probabilité fondée apparaît d’un exil ou d’un bannissement du « Pharaon hérétique », d’abord en terre de Canaan, puis vers la Grèce. Sa disparition politique ne serait pas alors sa mort. Comment, dès lors, aurait-il pu se faire inhumer dans son pays, dans un contexte de reprise en main du clergé d’Amon, par une « chasse aux sorcières », puis d’un autodafé systématisé par Horemheb ?
Je vous remercie par avance de l’éclairage que vous pourriez m’apporter sur le sujet.
Bien à vous,
Ollivier Ruca

 

en couleur les passages relevés / DWT  

 

 

     20120419110800     source de l'adresse
Voici une page d'examen de l'échange que tu m'as transmis. Pour bien saisir la situation une caricature s'y prête : à la Renaissance on a entendu dire : «il est prouvé que la terre est plate» ; «il n'y a aucune preuve, ni géométrique ni physique de l'existence d'un espace». Tels sont ce que des éditeurs de magasines de l'époque auraient très bien pu affirmer. Nous en avons l'exemple présent. Mon examen le classe comme une inhibition intellectuelle, un affaiblissement qui a lieu dans la physiologie du refoulement. J'ai procédé en trois chapitres : d'abord je cite une référence comparable, que j'ai trouvée à l'analyse de verdicts judiciaires qui font usage de semblables obnubilations pour rendre l'injustice. Ensuite j'applique ton document sur le modèle de cette procédure. Troisièmement je le compare à la formule que la psychanalyse a livrée (on l'appelle "métaphore paternelle"). Il s'agit d'un opérateur linguistique (comme il existe des opérateurs mathématiques) qui règle les pensées et l'intellect de la civilisation occidentale (aussi nommé Complexe d'Oedipe). Pour le résumer : mon examen donne le compte-rendu et la raison d'un degré qui frise la bêtise dans l'argumentation qui invalide l'identification AMO.
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