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   Je reproduis ci-dessous un article publié sur FaceBook et suivi de quelques commentaires. Avec la permission de l'auteur, il permet de donner un large aperçu des thèses exposées sur le présent site akhnaton.net. Graduellement je soulignerai les éléments de cet aperçu que je commenterai en marge en pointant les liens du site où l'on trouve des arguments associés. Ce procédé pourra servir d'accès à la ressource akhnaton.net et soutenir la thèse en développement de Patrice Hernu :

 

par Patrice Hernu, vendredi 7 septembre 2012, 23:06 ·

La vérité est souvent plus extraordinaire que les inventions des faux prophètes. Elle se construit dans la discrétion et collectivement tout à fois. A condition de la digérer à petite lampée. Car comme le dit une personne très chère qui vient de l'afficher sur son mur "Les gens n'aiment pas la Vérité mais heureusement, celle-ci s'en fout"

Picatrix est le nom utilisé aujourd'hui, et historiquement en Europe chrétienne, pour un grimoire écrit en arabe intitulé Gayat al- Hakim , dont la plupart des chercheurs supposent qu'il a été écrit au milieu du 11ème siècle, mais un argument milite pour une composition dans la première moitié du 10ème siècle. Le titre en arabe a été traduit par « Le but de la Sagesse » ou « Le but du Sage ». L'œuvre originale en arabe a été traduit en espagnol puis en latin au 13e siècle, puis en Hébreu lorsque François 1er fit restaurer l'Hébreu et créer une chaire en Sorbonne. Le nom «Picatrix" est aussi parfois utilisé pour faire référence à l'auteur, sans doute à son prénom.

Picatrix est une œuvre composite, qui synthétise des travaux plus anciens sur la magie et l'astrologie. L'une des interprétations les plus courantes suggère qu'il doit être considéré comme un «manuel de magie talismanique». Un autre chercheur le résume comme «l'exposition la plus complète de la magie céleste en arabe", en indiquant que ses sources sont « des textes arabes sur l'hermétisme , le Sabianisme (les Sabéens), l'ismaélisme , l'astrologie , l'alchimie et la magie telle qu'elle était pratiquée au Proche-Orient aux neuvième et dixième siècles ».

Pour les hauts initiés, " en réalité, la version latine de la Picatrix est aussi indispensable que le Corpus Hermeticum ou les écrits de Albumasar pour la compréhension de la production de la Renaissance, y compris les arts figuratifs. Il a influencé de façon significative la pensée magique et symbolique de Europe de l'Ouest" du 15e siècle jusqu'à Thomas Campanella au 17ème siècle.

Selon le prologue de la traduction latine, Picatrix a été traduit en espagnol de l'arabe sur l'ordre d'Alphonse X de Castille quelque part entre 1256 et 1258. La version latine a été produite un peu plus tard, en se fondant sur la traduction des manuscrits espagnols . Elle a été attribuée à Maslama ibn Ahmad al-Majriti (un mathématicien Andalou ), mais beaucoup ont mis en question cette attribution. Du coup, l'auteur est parfois mentionnée comme "pseudo-Majriti". La version hébraïque a été commandée par François 1er.

Les versions espagnole, latine puis hébraïque étaient les seules connues jusqu'à ce que le spécialiste occidental Wilhelm Printz découvre une version arabe vers 1920. Elle montre que les traductions avaient légèrement modifié certains passages.

L'ouvrage est divisé en quatre livres, qui se caractérisent par l'absence d'exposé systématique. Jean Seznec a observé : "Picatrix indique quels termes doivent être utilisé dans l'invocation des étoiles"

A titre d'exemple, Seznec reproduit une prière à Saturne, soulignant que cette invocation présente "l'accent et les termes mêmes de la prière grecque astrologique pour Kronos. Ainsi de nombreux éléments attestent que les sources de la kabbale et celles de cet art divinatoire (nombres, lettres, astres) sont en grande partie directement tirées de sources hellénistiques :

Ô Maître du nom sublime et grande puissance, Maître suprême, ô Maître Saturne :
Toi, le froid, le stérile, le triste, le pernicieux ;
Toi, dont la vie est sincère et dont la parole sûre :
Toi, le Sage et solitaire, l'impénétrable ,
Toi, dont les promesses sont tenues, toi qui es faible et fatigué, toi qui as te soucie plus que tout autre,
"Vous" qui savez ni plaisir ni joie,
Toi, le vieux et rusé, maître de tout artifice, fourbe, sage et judicieux ;
Toi qui apportes la prospérité ou la ruine des hommes, condius à être heureux ou malheureux !
Je te conjure, ô Dieu supême, mon Père, par ta grande bienveillance et ta bonté généreuse, de faire pour moi ce que je demande [...]

Selon le prologue du Picatrix, l'auteur aura rassemblé plus de deux cents œuvres pour cette recherche compilatoire.

Parmi les éléments d'une version plus proche de l'originale, il en est un qui intéresse nos travaux sur Akénaton, Moïse et le Christianisme et qu'il faut rapprocher d'une toute récente confirmation génétique. Il y est fait mention de la Ville d'Adocentyn, Ado comme Adon ou Aton, et il est fait allusion à la parenté de Moïse et d'Akhénaton avec cette ville qui apparaît assez clairement comme celle d'Akhet-Aton, devenue El Amarna, ou la ville de la rivière de Yusseph, comme elle s'appelait avant qu'elle ne soit choisie par Amenophis IV comme nouvelle capitale. Car ce lieu n'était jusque là consacré à aucun totem (dieu). Or, les premiers chrétiens et les Pères de l'Église, St Augustin notamment, vénéraient ou vantaient les mérites de la cité idéale, Utopia avant la lettre, une cité solaire bâtie par un pharaon monothéiste bâtisseur, que Lactance appelle également l'Architecte.


Une oeuvre philosophique connue reprendra la description de la cité du Soleil ( italien : La città del Sole ) dans cette invention de l'Utopie : l'Italien dominicain Tommaso Campanella .

Ce livre a été écrit en italien en 1602, peu de temps après l'emprisonnement de Campanella pour hérésie et tentative de de sédition.


La Cité du Soleil est présentée comme un dialogue entre un grand maître des Hospitaliers héritiers du Temple et une génoise capitaine des mers apparemment informée des vérités cachées outre Atlantique. Inspiré également par la République de Platon et la description de l'Atlantide dans le Timée , il décrit une société théocratique où les biens, les femmes et les enfants sont détenus en commun. La cité fait clairement référence et ressemble trait pour trait à la Ville d'Adocentyn décrite dans le Picatrix , ce grimoire héllenistico-arabe de magie astrologique.

Or dans la dernière partie de l'ouvrage, Campanella prophétise à mots à peine couverts, compte tenu de sa situation, que les rois d'Espagne, en alliance avec le Pape, sont les instruments d'un plan divin dont ils ne pourront s'échapper : la victoire finale de la vraie foi et la diffusion de la vérité d'avant le Livre dans le monde entier, une vérité qui, comme dans Sophocle, se trouve dans la Cité du Soleil et le destin de ses exilés.

J'ai déjà expliqué que les exilés d'Akhet-Aten ne se retrouvèrent ni au Sinaï malgré la persistance d'un des temples contruits par Moïse-Akhenaton (cf. le temple du Tabernacle), ni en Israël ou à Jérusalem, une bourgade créée et nommée par Ramsès II, mais qu'ils ont pris la mer pour fonder tant la nouvelle Aten, Atenaï, Athènes que la Thèbes grecque. Ce que développe Sophocle de manière à peine voilée et qu'il apparaît que les hermétistes du Moyen-Âge n'ignoraient pas, ni les Templiers, ni les Cathares, ni Campanella, ni surtout les kabbalistes musulmans et surtout perses. La voie de la vérité aura mis plus de temps à cheminer.

Il y a quelques mois, l'ADN de toute la XVIIIème dynastie était étudié (Cf. résumé dans Sc. & Vie) , révélant des vérités pourtant constestées jusque là, bien qu'annoncées par certains égyptologues critiques et que même le conservateur du musée du Caire a admises devant l'évidence.

KV 55 est un tombeau situé dans la vallée des rois, dans la nécropole thébaine sur la rive ouest du Nil face à Louxor en Égypte. Découvert en 1907 par Edward Russell Ayrton, il faut attendre 1992-1993 pour que des fouilles plus complètes reprennent.

Ce tombeau est probablement un des plus énigmatiques jamais découvert en Égypte. Il semble qu'il servit aussi de cachette pour des restes d'équipement funéraire de la nécropole royale d'Aten (la ville créée par Mosis, le fils ainsi nommé "de et par" Amenophis III). Il contient les restes de l'équipement funéraire de la reine Tiyi (épouse d'Amenhotep III), d'Akhénaton, et d'autres membres de la famille royale de la XVIIIe dynastie. On y a trouvé des restes d'une chapelle en bois doré appartenant à la reine Tiyi, un cercueil, à l'origine fait pour Smenkhkarê ou Ânkh-Khéperourê, admirablement construit et incrusté d'or et de pierres précieuses, qui contenait la momie.

Dans le tombeau ont été trouvés également quatre vases canopes (les vases qui contiennent les oraganes retirés du corps pendant la momification), divers petits objets façonnés, principalement avec les noms d'Amenhotep III et de Tiyi, mais aussi ceux de Kiya (l'épouse d'Akhénaton), Akhénaton lui-même et Satamon (l'épouse d'Amenhotep III) que j'ai nommée Sitamun dans mes écrits. Malheureusement, tous ces éléments ont subi des destructions en raison des inondations qui ont rendu difficile une identification certaine.

En février 2010 , des analyses ADN avaient pu prouver qu'il s'agissait bien des restes du pharaon Akhénaton ou d'un parent immédiat. Le squelette appartient en effet à un très proche parent masculin de Toutânkhamon. Il est celui d'un homme qui mourut après l'âge de soixante ans, ce qui paraît confirmer, s'il s'agit bien d'Akhenaton, que la vie d'Akhenaton après sa fuite pourrait bien être celle du Moïse de la Bible dont la parenté porte dans la Bible les noms hébraïsés des parents d'Akhenaton, arabisés dans le Coran. Dans le Coran précisément, notamment dans la sourate III, le père de Moïse est clairement désigné comme AmonRa, donc Aménophis III même si les exégètes se sont évertués à n'y voir qu'une référence symbolique. Ceci confirme également implicitement qu'Akhenation-Moïse n'aura pas été laissé pourrir indifiniement dans la montagne où Séti 1er lui avait crevé les yeux et que son corps fut assez rapidement ramené dans la Vallée des Rois bien qu'il fut banni par les futurs Ramsessides qui tiraient une part de leur légitimité de sa descendance. Ainsi l'un des comploteurs, succédant à Toutankhamon, épousa rituellement sa femme. Ceci implique également que Moïse n'est pas Hiram et qu'il faut plutôt chercher dans l'androgynat divin qui lui est lié...

La similitude très étroite du crâne de cette momie avec celui du célèbre pharaon mort à l'âge de 19 ans, dont le tombeau magiquement protégé de toute profanation comme l'avait théatralisé Sophocle, la stricte identité du groupe sanguin (A2MN) et un ADN apparenté, indiquent qu'ils étaient bien parents, et vraisemblablement père et fls. Or les analyses complètes viennent de tomber par croisement, notamment avec les autres ADN de la famille (Kiya et ses deux petites filles, l'une morte née, l'autre également morte, retrouvées auprès de la momie de Toutankhamon) : la momie est bien celle du père de Toutankhamon et compte tenu des autres recoupements (analyse croisée avec Amenophis III et matériel funéraire de KV55), elle est celle de Mosis dit Amenophis IV dit encore Akhenaton.

Avec la momie de Moïse, celle de la Yuchebed (ou Yukabar, la Glorieuse) et une bonne partie du personnel biblique, la vérité est marche.

Quelle vérité ? Nous y reviendrons car d'autres questions se posent dont, en réalité nous avons déjà les réponses.

Qui est Smenkharé ? Qui a tué Hiram (Horus) ? Quel rôle joue exactement Nefertiti peut-être (sans doute) la vraie reine et prêtesse de Thèbes ? Comment la tradition mosaïque exilée à Athènes, puis éventuellement réimplantée sur les lieux mêmes de l'ancienne Akhet Aten sous le vocable suggéré par Sophocle de Ville (Polis) d'Hermès, pourquoi et comment cette tradition va être reprise par les prêtres hébreux au contact des Perses et des Grecs lorsqu'ils vont rédiger le Tanak ?

Et bien, réfléchissons ensemble !

Selon P.H. et bien d'autres sources recoupées


http://fr.wikipedia.org/wiki/KV55
https://www.facebook.com/notes/patrice-hernu/ath%C3%A8nes-antique-le-nouvel-horizon-daton-et-la-nouvelle-th%C3%A8bes/349931081740237
 
https://www.facebook.com/notes/patrice-hernu/de-joseph-son-p%C3%A8re-%C3%A0-j%C3%A9sus-son-fils-le-p%C3%A8re-le-fils-et-lesprit-saint/385315038201841 
https://www.facebook.com/notes/patrice-hernu/maya-i-le-facteur-2012-imposture-ou-r%C3%A9alit%C3%A9-%C3%A9ventuelle-/407540659312612 
https://www.facebook.com/notes/patrice-hernu/maya-ii-un-calendrier-qui-d%C3%A9passe-pourtant-la-fertile-imagination-des-nouveaux-m/408789082521103 
http://www.dailymotion.com/video/xt4v0a_toutankhamon-le-symbolisme-egyptien-avec-hazem-el-safei_creation 
http://www.direct8.fr/video/eFY0aDVv/faut-il-y-croire-revelations-sur-le-tresor-maudit-des-templiers/ 
www.akhnaton.net

commentaires qui ont suivi l'article sur FaceBook ; une couleur attribuée à chaque participant

Hubert Tortes Saint Jammes haaa :) merciiiii!!! caviar!!!!

Doc Dwt C'est une heureuse coïncidence, puisque je viens, cet après-midi d'éditer une nouvelle page d'accueil du site http://www.akhnaton.net/ ; l'affaire avance bien. Merci ! (note : je me suis entretenu également avec O.Ruca ces toutes dernières heures ( http://www.psybakh.net/2012/htm/20110129093400_flog-24.htm#20120827155600 ) en évoquant la dernière phase qu'(avec la psychanalyse) on peut éclairer et qui cerne toute la géopolitique actuelle (si refoulement et répétition sont des concepts justement articulés) - pour la révéler (si elle doit l'être) vous mentionnez parfaitement bien le "tombeau magiquement protégé". Vous mentionnez également - si ce ne l'est pas assez, ce ne sera qu'à souligner - une 'tromperie à fins magiques également', cherchant à tout prix une preuve du corps d'Akhnaton sur le sol égyptien ; un doute subsiste comme vous l'écrivez, entre "des restes du pharaon Akhénaton ou d'un parent immédiat". Mais cette incertitude devient est un point technique qui s'efface (temporairement) devant la massive révélation de la scène primitive.

Marie Demars personellement je pense qu'Akénaton a essayé d'imposer un seul dieu aux yeux des peuples cela étant si mal accueilli et ayant peut être même déclenché des manifestations terribles, il décida alors de simuler sa mort en faisant tué un proche...

Marie Demars En tout cas étudiant (depuis peu) les diverses mythologies et religions il y énormément de similitudes...

Doc Dwt Une petite remarque, Marie : cette "imposition d'un seul dieu" avait pour raison un projet politique (aujourd'hui encore notre animisme nous fait facilement estimer trop spirituellement les religions, du moins sans voir leur base pratique)....

Pascal Coquet A ma connaissance et sauf erreur, ce fut la première incursion du monothéisme dans l'histoire de l'humanité. Vu le contexte et la lourde hérédité des croyances c'était un vrai challenge. La preuve en est qu'après sa mort on effaça toutes les inscriptions sur les monuments et on alla même jusqu'à détruire les hiéroglyphes de son sarcophage de manière qu'on ne puisse pas l'identifier.

Pascal Coquet D'après une émission sur Arte, le conservateur du musée du Caire a découvert, avec l'aide de scientifiques et de la génétique, que Toutankhamon est le fils d’Akhenaton. Les prêtres ont convaincu celui-ci de revenir aux anciennes croyances. Sur des hiéroglyphes on voit le nom que son père lui avait donné : Toutankaton. Il a donc prit comme nom Toutankhamon et est revenu à la religion pluri-déiste d'auparavant.

Pascal Coquet Petite rectification Marie : Akhénaton est le dixième pharaon de la XVIIIe dynastie. On situe son règne de -1355 à -1337, on ne peut donc pas parler de christianisme, je pense que tu as fait un lapsus et voulait dire monothéisme...

Roger Becker Je suis toujours avec beaucoup d'intérêt l'évolution de cette recherche, fort passionnante.

Patrice Hernu à Pascal Coquet Le lapsus est peut-être volontaire. (je relirai pour voir) Beaucoup d'égyptologues considèrent pour eux-mêmes que Jésus est la résurrection symbolique de Toutankhaton.
La sourate 3 fait de Jusseph, le père symbolique de Marie d'où le fait qu'il soit en un sens le père "adoptif" de Marie, dont le fils porte un nom qui le désigne comme le "fils d'Isis", Issa, soit Jésus.

Jésus parlait indifféremment de "Mon père" ou "Ma mère" pour parler du ciel qui l'avait fait naître.

Voir mon texte sur Marie citée en référence
https://www.facebook.com/notes/patrice-hernu/de-joseph-son-p%C3%A8re-%C3%A0-j%C3%A9sus-son-fils-le-p%C3%A8re-le-fils-et-lesprit-saint/385315038201841 

De Joseph, son père, à Jésus son fils : le père, le fils et l’Esprit saint
Ce texte est une sorte de copié-collé de posts qu réponses partielles que j'ai ...

Patrice Hernu à Marie Demars Merci pour les remarques. Juste ceci : pour certains égyptologues, l'oeuvre d'Akhenaton n'est pas un schisme mais une révolution au sens étymologique. Il veut simplement rétablir le message original de l'Egypte et de Sumer d'avant l'occupation Hebra-Hyksos et d'avant la réaction et la dérive idolâtre des prêtres d'Amon (qu'il ne renie pas vraiment).

C'est également ma propre conviction. L'Egypte vraie n'a jamais été polythéiste et il n'y a pas à inventer le monothéisme ni la monolâtrie surtout (voir les remarques judicieuses de Doc Dwt ci-dessus)

Voir également l'interview de l'Egyptologue, que j'ai faite à la fin de l'exposition de Toutankhamon : http://www.dailymotion.com/video/xt4v0a_toutankhamon-le-symbolisme-egyptien-avec-hazem-el-safei_creation 

Pour lui, aucun doute, le christianisme et la trinité prennent naissance avec Akhenaton-Toutankhamon même si les pères de l'Eglise se sont évertués à masquer cette paternité pour des raisons géopolitiques et psychanalytiques complexes. (Hazem est musulman, je le précise mais d'esprit évidemment très ouvert).

En fait, Akhenaton veut rétablir l'androgynat divin : pour la naissance de son fils Toutankhmanon, né en fait de Kiya, il se fait représenter en femme, les cuisses "enflées". D'où le mythe d'Oedipe et la naissance d'Athena, une des vraies héritières de Mosis et de sa ville reine : Akhet Aten (en fait Akhet qui voulait dire horizon signifie Ville, reprise du Sumérien Ur qui signfie également Horizon, Horuszon, El Az Ur, d'où vient Urbs), donc ville consacrée à Aton-Adon (Athenaïe et Adonaï, soit Zeus, dieu de la foudre et de l'éclair, repris par les hébreux, celui qui par le feu restaure les tables d'Osiris, dite Table des 10 commandements. Note ultra rapide pour ceux qui n'ont pas lu les notes auxquelles je fais référence, ni par exemple le Pharaon Juif ou d'autres ouvrages récents).

D'ailleurs je note à ce propos que les inscriptions qui bordent la momie de Moïse sont comme consacrées à un féminin (peut-être ce fameux féminin pluriel qui caractérise la sémantique égyptienne)

Le "Un multiple" n'est pas le polythéisme et d'une certaine façon Jésus veut réagir contre le monothéisme intégriste du Livre.

Patrice Hernu Je conseille d'ailleurs à cet égard le livre de Roger Becker où vous trouverez détaillées les diverses cosmogonies égyptiennes qui donnent un éclairage également sur l'unicité multiple territoriale des différentes cosmogonies absolument passionnant d'autant que ce livre est une quête personnelle qui n'est au service d'aucune thèse instrumentalisée.

http://www.decitre.fr/livres/ma-quete-de-verite-9782357671225.html 

J'ai beaucoup appris et surtout COMPRIS en lisant ce livre très personnel dont le symbolisme est d'une grande clarté, vertu rare dans ce domaine.

Livre : Ma quête de vérité - La spiritualité,.... Roger Becker - 9782357671225 www.decitre.fr Découvrez Ma quête de vérité - La spiritualité, de l'Egypte ancienne à la franc-maçonnerie, le livre de Roger Becker

Patrice Hernu Pour préciser la réponse à Marie Demars, j'ajouterai que le propre père de Mosis avait commencé cette restauration et revalorisé Aton bien avant l'adolescence de Mosis Amenophis (puisque tel était bien son nom dans la famille avant que la Bible ne le rebaptise Moïse ou Mosché). Mosis n'a jamais été sauvé que des eaux de sa mère, ce que son nom veut d'ailleurs dire étymologiquement, ce pourquoi il signifiait le "fils héritier" dans l'égyptien courant de cette époque !

J'ai précisé tout cela dans un long texte non publié qui détaille toutes les preuves sémantiques, historiques en reconstituant la vie de Mosis comme une pièce grecque en 4 actes ne s'appuyant que sur des éléments originaux, en marge d'une conférence assez longue et très discutée que j'ai donnée l'année précédente au Cercle privé Thomas Moore, justement du nom de l'auteur de l'Utopie moderne.

Il y aura peut-être une suite publique, sans doute sous forme de dialogue avec un égyptologue réputé au Musée Daper à Paris.