Psychohistoire sur akhnaton.net

Analyse de la situation 2013 de la psychohistoire

 

Suggestion sur UNEFPE

 passant demandant de l'indulgence pour cette page imparfaite avec ses derniers amendements à venir prochainement

HISTORIQUE

Ma présence et activité dans le milieu psychohistorique

 

En bref , 

   J'ai probablement connu la psychohistoire à partir du dimanche 15 octobre 1989, puisque je n'écris dans mon Journal, à cette date, qu'une seule phrase : « Première lecture sur la "Psychohistoire" » [arc] ; je la définis ensuite à mon sens, le 23 octobre suivant « L'étape de penser la "Psychohistoire" avance vers celle de comprendre l'histoire humaine comme une histoire de la sexualité (hyp: qui passerait de la génitalité, alias procréativité à la sexualité proprement dite (infécondante ou inséminale), alias créativité [cidessous]) ». Je m'attachais ensuite à la Société Française de Psychohistoire (vice-présidence) et je retrouve ma suivante plus ancienne mention de la psychohistoire quand je la présente à un universitaire égyptologue [arc] (Mr Jean Joseph GOUX, Department of French Studies, Rice University) - en préparation à un congrès (de psychohistoire) où je me rends à NewYork, entre le 06 et 11 juin 1991. Puis je trouve dans un rapport de mon "Journal" en juin 1991 un entretien avec le psychohistorien Szaluta lors du congrès où il me présente LdMause. C'est probablement à ce dernier que j'adresse alors un échantillon de mes travaux, présentant UNEFPE et mentionnant Trismegiste, Akhnaton et la Psychanalyse Plurielle [arc] ; puis après, voir suite de l'affaire...
   J'ai fait part ici des entrées principales, j'en ai recensé 66 répondant à la recherche du mot 'psychohistoire' dans les notes, rapports et courriers de l'époque.

   J'ai scanné une autre série de documents complétant cette remémoration ; il s'agit de pièces de l'année 1992, principalement attachées à mon séjour en Nouvelle-Zélande, décrit dans le rapport du Pr N.Simms page.1 & page.2 que j'ai traduit en français page.1 & page.2. En marge une note de l'époque, titrée Condition de la Modernité page.1 & page.2 résume les conditions d'une dynamique de l'histoire, au principe de son moteur dénommé Analyse Plurielle. Plus anecdotiquement un descriptif page.1 & page.2 de mes travaux et situation qui informe une maison d'édition pour une éventuelle publication, qui fut aimablement refusée.
   Trois autres pièces rappelle un descriptif/statuts de la Société Française de Psychohistoire lorsqu'elle devint branche de l'Institute for Psychohistory, branche elle-même de l'International Psychohistorical Association (toutes deux créées par Lyod de Mause) - et anecdotiquement la page descriptive du Moïse et Néfertiti que mon ami F.Gentile écrivit derrière mon dos en regardant pas-dessus mon épaule (tout cela de l'ambiance New York) et ma désignation comme troisième psychanalyste par le prof. de Nouvelle-Zélande dans le memorandum de son université.

  

ACTUALITE

Présence de l'expression "psychohistoire" dans l'encyclopédie Wikipedia

 

Tout a (re)commencé par une réflexion malheureuse d'un Architecte des Monuments de France - qui refusait que j'appose ma plaque professionnelle sur la façade 'historique' au motif que « la psychanalyse ne concerne qu'un nombre infime de gens parmi la population ». S'il existe une psychohistoire, c'est par petit nombre, quasiment par individus, que l'histoire est orientée - le motif de Freud en rédigeant Moïse et le Monothéisme était cette démonstration. C'est cependant en masse qu'elle se joue et l'ignorer, la taire, la négliger comme l'AMF, ici mentionné, l'a caractéristique ment montré - c'est immédiatement donner à sa place, la main à la propagande, à l'hypnose et à l'aveuglement collectif.

20130731011000 La psychohistoire reste donc un énorme chantier

L'équation

J'appelle équation les termes divergents - ou disparates - des idéologies psychohistoriennes qu'il faut rassembler. Par exemple et pour commencer, il est une branche, une école, loge ou bureau de la psychohistoire qui se définit elle-même (Lyod de Mause) comme l'étude des Motivations des évènements historiques et les rapporte immédiatement à l'origine Émotionnelle des comportements sociaux. Sans détailler comment elle se mord la queue en parlant d'émotions et des motivations des motions, nous la mettront en comparaison avec la raison qu'en donne Sigmund Freud. Même si ce dernier ne parle jamais de « psychohistoire,» il est entendu qu'il figure comme parmi les premiers, voire le premier, psychohistorien. De Totem et Tabou à Moïse et le Monothéisme en passant pas bien d'autres travaux, Freud parle sans cesse des causes psychologiques dans l'Histoire. Une succession rapide d'extraits de son dernier livre, montre que, d'une part au lieu d' « émotions » dont il fait peu cas, c'est d' « individus » à proprement parler « individus historiques » à l'analyse de quoi il s'attache - et que, d'autre part c'est à partir de « faits » et précisément de « faits refoulés » qu'il coordonne ses analyses. On voit déjà qu'il existe un abîme entre les deux objets de ces deux psychohistoires.

Mais ce n'est pas tout. Car on peut relever une troisième optique. Elle a été initialisée par un Karl Lamprecht (1856-1915), historien allemand qui eut une grande réputation, bonne et mauvaise, de son temps, traduit en anglais et invité aux Etats-Unis. Ni Freud ni les psychohistoriens de l'émotion ne mentionnent ce prédécesseur qui stipulait que toutes les forces en Histoire étaient psychologiques, et qui n'eut finalement d'influence que dans la pensée chinoise moderne et d'une manière majeure [voir page wikipedia état juillet 2013]. Cette absence de référence, en occident, est d'autant plus notable qu'un examen approfondi le rapprochant du penseur majeur de l'Inde moderne distingue nettement une psychohistoire structurée, bâtie sur une théorie majeure de phase très analogues à celle que la psychanalyse appelle « pulsionnelles ». Pour cette raison j'ai beaucoup écrit sur ce rapport [retour K.Lamprecht] et mentionné cette conjonction à l'Asie sur page wikipedia état juillet 2013.

Or il n'y aurait aucun équilibre dans cette équation à trois termes, qui omettrait le but de « prédiction » propre à la psychohistoire. Pour cette raison ce quatrième terme a été classifié dans la Science Fiction. Il est cependant de bon sens de ses souvenir que la ou les sciences sont principalement animées par la perspective d'une prédiction du futur. Lorsque les premiers agriculteurs ont exploité l'observation des astres comme un moyen de déterminer le moment où les semailles permettait de prédire la meilleure récolte, ils établissaient une science. En fin de compte toutes les sciences sont déterminées à prédire les conséquences d'un évènement. S'il faut ajouter à l'espèce humaine l'emploi de machines qui calcule et imitent - ce qu'on appelle la cybernétique - il est manifestement évident que leur interactivité va jouer un grand rôle dans les conséquences des comportement. De ce fait, l'introduction de l'intelligence artificielle dans la vie sur terre provoque inévitablement l'apparition d'une science - c'est à dire d'une prédiction. Ce sont les pures mathématiques, dont l'astronomie et la physique classiques étaient une sorte de prélude, qui vont occuper cette science d'une histoire cybernétique. C'est ainsi qu'un cybernéticien, auteur de science fiction, Isaac Asimov, l'a nommé "Psychohistoire". Pour cette quatrième perspective, la "psychohistore" est la conduite de l'humanité lors de son expansion dans l'espace-temps de sa galaxie. Pour deux raisons que je vais expliciter ci-dessous, nous aurions certainement tort de maintenir trop longtemps la perspective d'Asimov dans une vague fumisterie littéraire. Voyons donc, maintenant que sont posés ces quatre termes d'une équation de l'identification de la psychohistoire, la manière dont en pratique elle se joue.

M + F + L + A

Les coulisses

Puisqu'il a été naturel de terminer l'exposé de l' "équation" ci-dessus avec l'introduction du terme dit "science-fiction", il y a des raisons de penser qu'il se soit joué en coulisse. Or en effet, si nous visitons les coulisses de la psychohistoire, nous y trouvons bien une loge d'artiste.. qui logea ce dernier acteur à entrer en scène. Cette loge affiche à sa porte le nom de « Astounding Science Fiction (en français : Étonnante Science Fiction) ». Astounding Science Fiction est le nom d'un magazine, évidemment consacré à la science-fiction, mais probablement beaucoup plus que cela. Il s'est développé en maison d'édition et, plus remarquablement, en collectif de promotion, de distinction et de support d'auteurs aux ambitions plus marquées que la simple littérature. Grand nombre de scientifiques y concourent et la qualité scientifique de leurs "romans" y sont devenus si essentiels que du statut d'histoires romancées, la production d'Astounding Science Fiction est devenue celui de l'anticipation des changements scientifiques et technologiques. Autrement dit elle s'inscrit comme l'un des départements les plus importants de la science : avertir la population de ses prédictions. Et cette mission, quand il s'agit de cybernétique, d'intelligence des comportements, devient essentiel puisqu'en retour les populations l'influencent, l'adoptent, la suivent, la craignent ou la repoussent - en d'autres termes, il s'agit de ce que l'on a définit ci-dessus comme le quatrième terme de la psychohistoire.

L'intérêt qu'il faut y porter, quand il s'agit de psychohistoire, cependant se redouble. Car de la loge d'artiste Astounding Science Fiction n'est pas sorti, sous ce rapport, que Isaac Asimov et ses partenaires mathématiciens. Un autre personnage s'y révèle d'une importance considérable. Il s'agit d'un auteur qui, toujours dans le costume d'un scientifique de fiction, n'a pas seulement spéculé sur la régulation des projets politiques des comportements de masse quand l'humanité s'engage dans l'espace cosmique. Il s'agit d'un auteur qui a décrit le destin d'une pratique sociale, répétée d'individus en individus, qui imite strictement la pratique de la psychanalyse freudienne. Cette fiction s'est intitulée Dianétique, parue en mai 1950, annoncée et préparée plusieurs mois par avant par le staff et les organes de Astounding Science Fiction. Son auteur Ron Hubbard prescrit des séances psychanalytiques, par tout le monde et pour tout le monde. Il décrit alors une révolution sociale qui aura ses suites sous la forme de l'Église de Scientologie. Ici la fiction a rejoint la réalité. Nous n'avons pas à juger si elle s'est dépravée ou réalisée en l'occurrence. Mais nous devons en prendre compte afin de mesurer l'importance de cet acteur en coulisse, et de l'éventualité qu'il faut prendre; d'une entrée en scène de la psychohistoire d'Asimov (déjà bien avancée par les impressions collectives, type Guerre des Etoiles etc..).

Un bref exposé d'une psychohistoire qui ne tiendrait compte que d'un minime et réduit facteur émotionnel serait une immense erreur. C'est pour cela que je ne serai pas tendre avec LdMause nommé ci-dessus et critiquement analysé par ailleurs. Astounding Science Fiction n'est pas simplement une pépinière - c'est une 'loge', dirait-on dans le sens d'un lieu de préméditation occulte, non pas dans un sens péjoratif mais dans le sens d'une partie cachée par la nature-même du mécanisme de la connaissance. Un oeil par exemple ne peut pas se voir, à moins qu'il n'use d'un miroir. Mais c'est autre chose que d'assumer le cachant, que de faire croire qu'il n'existe pas. Réduire par exemple la psychohistoire (d'équation " M + F + L + A ") au seul terme de la lettre M, voire à peine à une combinaison M+F, c'est nier la valeur du reste et c'est, par conséquent, une destruction de l'équation. En l'occurrence c'est ce que tend à réaliser Lyod de Mause; et il n'est pas étonnant qu'on l'entende se plaindre des attaques qu'il subit en continuant à proclamer que lui seul définit la psychohistoire (au motif des motivation des émotions etc.. décrit ci-dessus). Il subit des attaques parce que son procédé est mauvais et, ceci dit, il est préférable de l'analyser - raison pour laquelle je m'y applique à l'aide d'Une Fonction Psychanalytique.
Ce qui est mauvais dans un procédé de refoulement tel qu'on le trouve institutionalisé par LdMause, est l'immédiat subside qu'il agence au profit de la propagande. Dans le champ de la psychanalyse freudienne on en voit l'exemple monumental : Bernays - double neveu de Freud - est légitimement considérable comme le propagandiste le plus important du 20em siècle ; les psychanalystes ont refoulé le fait mais il a demeuré occultement traité par ladite loge Astounding Science Fiction, à l'office de Hubbard qui a mené la psychanalyse à la propagande de la scientologie. Ce procédé d'assumption du cachant n'a pas été appliqué à LdMause qui génère donc un refoulement crûment. L'office d'Asimov avait d'autres chats à fouetter et s'on occultation compensatoire avait lieu vis à vis du refoulement de la cybernétique après Wiener, soumise à la propagande militaire. LdMause apparaît plus tard sur la scène et emploie strictement les mêmes ressorts que Bernays, suivant leur théorie de l'émotion. Mais il n'a pas de contrepartie occultatoire. Les temps ne sont probablement plus à ce détour par telle ou telle loge comme le prétexte de la science fiction, pour rétablir l'équation complète de la psychohistoire. Les noms de Bernays et deMause sont affichées sur la scène et il n'est plus de mise d'attendre à révéler les enjeux que servent traitement et manipulation de l'émotion.

Les enjeux

Les deux paragraphes ci-dessus ont, premièrement détaillé la forme composite de la psychohistoire - " M + F + L + A " - puis la seconde déchiffré un mécanisme d'occultation et de coulisse qui anime sa dimension psychologique. Il reste à trouver le résultat de cette équation, c'est à dire son but. Pour certains il est dur : prédire, pour d'autres il est mou : étudier. En d'autres termes on se demande quel est son enjeu. Un passage sur l'intellectualisme des temps présents nous renseigne. Leur activité est le gouvernement du vivant (selon par exemple Michel Foucault) ; analytiquement il se compose d'une industrie de la mort tandis que celle de la vie est traduite par l'expansion. Ce modèle cependant a occupé toute la civilisation - l'expansion est éther selon Képler, Newton etc.. et son inhibition astrale, pulsionnelle. Ce rappel n'a d'autre but que d'inscrire le sens des composites : la psychohistoire de la galaxie avec Asimov, l'inhibition et le plaisir avec LdMause et Freud. Avec cet enjeu, cette raison, nous pouvons évaluer de manière réaliste la psychohistoire :

Premièrement l'optique de LdMause est réhabilitée. Soustrait son symptôme - l'histoire de l'enfance traumatique et obsessionnelle de LdMause - demeure le domaine de l'émotion. Nous avons abordé ci-dessus la raison pour laquelle ce domaine était généralement évité et contourné, parce qu'il est foncièrement indistinct de la propagande et par conséquent intraitable. Généralement la psychologie de l'intellect ou du comportement court-circuitent cet dynamique indécidable. Mais ces conditions ont changé, ou sont en passe de changer très prochainement, avec le développement de la cybernétique jusqu'à des machines émotionnelles, émotives. De ce fait le traitement de l'émotion ne peut plus être biaisé ; mais en même temps on réalise qu'il peut être effectué en comptant, précisément, ces machines qui y participent. Il suffit simplement de relever que LdMause ne tient aucun compte de ces composantes cybernétiques - ceci expliquant qu'il en ait été déterminé à produire un symptôme (refoulement des origines et de l'étendue de la psychohistoire, complexe narcissique, négation de l'enfance par un traumatisme de substitution). Les notions que j'ai produites, de paedomorphose (suivant Timothy Leary) et de sexuage (par mes propres moyens) permettent de traiter l'enfance et l'émotion de manière raisonnable.

Les apports de Freud et de Lamprecht à la psychohistoire réclament également un éclairage. Le résumé que j'ai formé au titre de La Sainte Ethique a effectué ce travail. Le rapport du freudisme à la propagande, l'inscription de Lamprecht dans la mentalité que traduit à son époque Haeckel, fondateur de l'écologie, ressortent ces émergences pour pouvoir les décliner au présent.
Quant au quatrième terme dudit enjeu, il va de soi que la conquête spatiale ouvre l'ère de la psychohistoire - Asimov est donc bien sous un déguisement de fiction le scientifique le plus véritable de l'équation. Mais il faut, au contraire des trois autre que j'ai tâché de réhabilité à cet enjeu moderne et présent, quant à Asimov à l'inverse y apposer un frein sensible. Ce que je vais dire demande un peu d'attention : 
Les mathématiques de la cybernétique gouverne la psychohistoire dans la démonstration que lui procurent espace-temps, théorie de la relativité et et interaction réflexive entre intelligences naturelle et artificielle. Cependant nous sommes encore à peine entré dans cette dimension pratiquement. Concurremment existe un domaine similaire sur lequel Asimov avait trop peu d'information ; il n'avait pas pris la dimension génétique pour une entité aussi puissante que l'espace-temps ; dans sa science fiction elle est accessoire. Mais là où Asimov a découvert la loi cybernétique des comportements, qu'il appelle psychohistoire, il a manqué de voir celle des formes. Pourtant dès le début de l'informatique, les rapports de la cybernétique et de la morphogénèse ont été soulignés par Turing, mort trop tôt et qui n'aura fait que les annoncer. Aujourd'hui où l'écosystème est entré dans une pulsation aussi objective que l'espace-temps a été révélé, le gouvernement des formes est devenu bien plus proche qu'un gouvernement galactique éventuel. Il est même devenu vital et obligatoire que nous translation tel système que celui du physicien cybernéticien, déjà bien déchiffré, à celui du biologiste cybernéticien, encore complètement ignare. En bref, là où Asimov décrit des épopées à travers des systèmes stellaires, nous devons le réfléchir dans l'aventure qui a commencé à travers l'univers de formes mutantes que nous provoquons. Pour revenir à notre rappel pré-cybernétique il s'agit de rejoindre la logique de l'éther à celle de l'astral - quelque chose de bon sens pour les alchimistes et premiers scientifiques, mais de totalement abscons pour nos savants présents. Il est cependant probable qu'ils soient menés à rapidement s'en informer car c'est par ce moyen que le tranquille horizon d'Asimov pénétrera efficacement les énergies et traitement émotionnels biologiques et des masses.

Ceci dit, je ne me fais pas beaucoup d'illusion sur la manière dont peut être reçue cette perspective de réflexion de la psychohistoire dans la biologique - ce n'est pas très important si cette pénétration doit avoir lieu forcément. Il a été nécessaire de le dire mais son utilité s'arrête là où elle permet d'apprêter au résultat de l'équation de la psychohistoire. On peut maintenant écrire ce résultat, 'r' :  « M + F + L + A = r »  - représentant la mémoire, et avec plus de précision son art.
C'est du geste le plus simple et avec l'évidence que l'on retrouve la mémoire pour résultat de la psychohistoire. Prédiction et émotion n'en sont que des éléments. D'avoir réalisé que le gouvernement du vivant se rassemblait au domaine focal de la génétique correspond bien à ce résultat ; l'ADN, plus que tout autre domaine cosmique à notre connaissance actuelle, est le lieu le plus caractérisé de la mémoire. Que la psychohistoire par ses parties, M + F + L + A, résulte en la mémoire est confirmé par l'urgence présente du contrôle écologique, c'est à dire génétique.
Et pour troisième source d'affirmation nous avons la tradition technique elle-même de l'Art de la Mémoire - qui fait remonter la psychohistoire bien avant Lamprecht, aux origines d'Athènes au moins. Évidemment j'ai apporté durant ma carrière un nombre considérable d'éléments à cette cause et il n'est pas nécessaire que je détaille ici la technique rénovée du pluriel analytique - PLAN - pour mettre en pratique la psychohistoire aux temps présents.

 


addition personnelle :

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Si je colle à mon premier commentaire lorsqu'en 1989 je rencontre la psychohistoire - je dois expliquer par la suite pourquoi je l'attache alors à la créativité. Je ne connaissais pas Asimov, à l'époque et je n'ai pas discuté si je l'attachais à la prédiction; mais il me semblait qu'informé par LdMause qui l'attache à la sexualité, je l'ai d'abord vu passant de la procréativité à la créativité. Je continue à penser que la 'prédiction' est la moindre des obligations que la psychohistoire doit atteindre, puisque la prédiction des évènements, et/ou leur vérification, est toujours la première raison des sciences. Mais en passant à l'industrie, les scientifiques laissent l'usage de ces prédictions aux dirigeants - sauf que l'industrie gagne une intelligence (artificielle) et qu'elle instrumente et affecte par conséquent la psychologie. A partir de cette étape du développement technique les dirigeants, et leur directions, deviennent également prédits. C'est ce degré que traite Asimov - et de mon côté c'est en terme de syndrome d'Homo Pouvoir que j'en ai décrit la clinique. Lorsqu'Homo Pouvoir devient déchiffrable et observable, Asimov n'a pas vu - ou n'a pas décrit le phénomène qui en résulte. Selon Asimov, Homo Pouvoir se sert de l'extension - la conquête qu'il décrit de la Galaxie - pour maintenir son régime d'Empire **. Mais un phénomène s'y ajoute, que nous percevons bien plus proche : les mêmes conditions cybernétiques imposent les lois de la psychohistoire dans la conquête des formes (dites 'manipulations génétiques'), que l'écologie annonce dans l'écosytème. Il s'agit de création d'espèces (de créations ou d'inhibitions de créations d'espèces nouvelles, mutations, métamorphoses etc..). Le régime de la prédiction appartient donc encore à l'expression classique, ancienne des sciences - comme avant elle il y eut une expression encore plus classique avec l'alchimie, l'astrologie, la magie ; avec l'intelligence artificielle cette prédiction se développe en acte de créativité. (psychologiquement les mystiques ont appelé ce passage du désir à l'ordre de la volonté).

** : - cette procédure d'Empire commence avec le DSM (Diagnostique et Statistique des comportements) préfigurant sa validation dans les Donald Kingsburry (succession d'Asimov dans Psychohistoire en Péril) :« un système politique définissant des frontières quasi idéales avant de créer une société qui a étendu au maximum les libertés générales en éliminant les avenirs conduisant dans des impasses ... n'a jamais avancé qu'il fallait prédéterminer la vide de chaque individu » mais procède en « assurant le maintien de l'ordre en ignorant les individus pour ne s'intéresser qu'aux ensemble statistiques » - vérifiant aux lois, dites du Cycle des Robots, que la meilleure chance de survie de ce système politique tienne à la mise en exercice et à l'exploitation de la liberté humaine individuelle.