LITTÉRATURE GRISE
Il s'agit de l'annonce d'une conférence.
Mercredi 24 janvier 2018
à L'Entrepôt, 7 rue Pressensé 75014
Conférence : MOÏSE-AKHENATON ;
MOÏSE-AKHENATON SANS DOUTE LE MÊME PERSONNAGE
" Akhenaton est bien le personnage qui fonde Moïse " en est la thèse, énumère dans le développé https://www.facebook.com/patrice.hernu/posts/10155940798454494 où le conférencier, Patrice Hernu, précise les sources :
" A ma connaissance (limitée), les tenants de
cette thèse sont :
- Sophocle sous une forme allégorique dans Oedipe ;
- Champollion de manière plus que discrète et jamais publiée ;
- Freud dans ses planches réservées aux B'nai B'rith qui avaient violemment
réagi d'où ss thèse ultérieure bien édulcorée ;
- l'égyptologue Ahmed Osman notamment dans Moses: Pharaoh of Egypt: The Mystery
of Akhenaten Resolved (1990)
- qu'a connu Antheaume Toll alias Doc Dwt qui a le plus formalisé la conjecture
dite AMO (Aknaton-Moïse-Oedipe) ;
- et moi-même [Patrice Hernu] qui ai assuré la démonstration quasi définitve
et reconnue que le personnage de Moïse est bien directement inspiré de celui
de Mossa dit Amenophis IV. "
Je vais A) resituer cela dans un préambule
B) compléter le préambule favorable par une composante épineuse
C) apporter une précision rectificatrice
À tout seigneur tout honneur ; commençons par Le Favorable. À
ma connaissance, et comme l'énonce exactement Patrice.H " une conférence
enfin publique ! " car, il n'y a jamais eu publiquement, universitairement
d'exposé de l'identification d'Akhnaton permise par l'égyptologie. J'en fis
bien une, au Rameau d'Or, qui fut ma dernière activité à Lyon le 03 Mai 1990
;
http://www.lasainteethique.org/1900/prod01/84-90 Crufp/AK&/ARTICAK&/AKHENATO.doc
. Puis une autre à l'ONU où j'avais fait inviter Ahmed Osman mais, bien
qu'elles eurent une bonne audience, elles furent si dénuées d'écho qu'elles
sont innomables. Par la suite il ne m'est jamais venu aux oreilles qu'on parlât
de ça et ma dernière mention en date, par un contact au CNRS, département
" Histoire du Monothéisme " est demeuré sans réponse. Donc le 'Ouf'
de soulagement, " une conférence enfin publique ! ", est bien posé.
Bien sûr ce que je viens d'énoncer est peut-être une caricature, car
il pourrait y avoir eu sur ce thème, des conférences dont je ou nous n'aurions
pas eu connaissance - mais alors elles auraient été si discrètes que, comme
mes deux à l'instant citées, elles ne seraient pas comptables.
Je copie-colle maintenant in extenso l'abstract qui annonce la conférence de Patrice.H :
Grace aux progrès de la génétique, on dispose désormais de l'ADN de toute la 18ème dynastie égyptienne, sauf ceux d'Akhenaton et de Néfertiti son épouse. Ces derniers ont cependant été reconstitués par les généticiens.
Muni de cette clef, la comparaison minutieuse du récit biblique de la geste du patriarche Joseph, d'une part, et de l'Exode de Moïse d'autre part, avec les éléments historiques avérés ou conjecturés de l'Egypte antique, permet de reconstituer le scénario le plus extraordinaire de l'histoire. Il est le témoignage historique mais aussi allégorique du passage du matriarcat au patriarcat, et ceci paradoxalement pour l'amour d'une femme extraordinaire, Tiyi, la mère de Moïse. Sophocle l'a lui-même bien compris en transposant le récit dans le personnage d'Œdipe, fondateur d'un des archétypes les plus puissants de la culture occidentale.
Oui Akhenaton est bien le personnage qui fonde Moïse. Preuves et conjectures vraisemblables forment un nouveau récit à peu près complet. Sa mère le rebaptisa Mossa à la mort de son demi-frère pour faciliter son accession au trône. Ce dernier ne pouvait lui revenir car il n'était pas le fils de la femme légitime, Sitamun, du pharaon, Amenophis III, son père. Or Mossa, signifie simplement "héritier légitime". Il était en fait accolé à la titulature de toute la dynastie, comme dans Thoutmosis. Nous les appelons Thoutmossides, les héritiers légitimes de Thout, à la fois le mal et la connaissance, ainsi aux origines du mythe devenu chrétien. Du patriarche à Ramsès, l'héritier de la lumière, Ra-mossa, fondateur de la 19ème dynastie, un récit cohérent se forme. Un récit à couper le souffle. Un récit que Manéthon, bien plus tard à la demande des Lagides grecs, transposa dans la targum perdue, devenue thora ou ancien testament pour en faire la référence ultime des cultures du Livre.
Passons sur l'ouverture - la
génétique invoquée est discutable ; mais l'état des lieux justifie qu'on
fasse état de "la génétique" pour annoncer un propos fondé.
Le second paragraphe trouve aussi des justifications, même si
faire une élévation de Tyie n'arrive pas bien à dire pourquoi on ne parlerait
pas de Néfertiti. Mais l'exposé précise bien qu'il est paradoxal que ce soit
en élevant une femme qu'on passe " du matriarcat au patriarcat "
(sic). On est averti qu'il y a par ailleurs quelque chose qui passe mal.
Personnellement je souhaite indiquer ici, que je pense que ni matriarcat, ni
patriarcat n'existent, autrement que comme fantasmes l'un de l'autre ; je
retiendrai donc ce second paragraphe comme le premier, pour une formule
d'approche et d'accroche toujours nécessaire pour établir les base d'une
attention éveillée. Ceci nous permet de bien peser le troisième. Il est
composé en une excellent plateforme, où il ne suffit plus, comme sur un
échiquier, qu'à poser les pièces dans les configurations du " nouveau
récit à peu près complet " (sic), pour que nous tenions, enfin ! la
conférence publique sur ses origines d'une société à la hauteur de ses
prétentions d'objectivité, de rationalisme et de raison.
Quel est donc l'épine que l'on pourrait trouver à ce
couronnement de deux siècles et quelques d'Egyptologie ?
L'anecdote de mon chemin personnel nous en avertira peut-être ; il
faut remonter à quelqu'année 1986 où je rencontrais une violente résistance
à l'idée d'Akhnaton-Moïse que j'avais soulevée. Elle ne fut appaisée que
lorsque je prenais connaissance de l'Akhnaton-Oedipe selon Immanuel Velikovsky.
Je synthétisais alors l'interprétation au titre de AMO, mais la brutalité de
l'épisode m'avait arrêté et je ne reprenais pieds qu'en apprenant que le
Trois-Fois-Nommé avait été déjà identifié mais refoulé derechef; ce qui
mit fin à la Renaissance. Je vérifiais cet épisode de l'Hermétisme, la
tradition attribuée au Triple Maître, Trismegiste, au Warburg Institute, à
Londres où je trouvais Osman au moment où il publiait son Akhnaton-Moïse.
Les élèves de feu Frances Yates, la spécialiste de la Tradition
Hermétique à la Renaissance, m'apprirent qu'elle attribuait l'échec du projet
européen, à l'époque, à l'échec de la reconnaissance de AMO. Il importait
d'en comprendre la cause si on voulait espérer sa réussite, si les Temps
Modernes relançaient l'identification. L'étude fut donc relancée sur ce
motif.
Un peu d'exercice de la psychanalyse trouve vite l'explication.
Aujourd'hui les mœurs le plus crûment l'exposent aussi. On comprend qu'un
enfant a besoin de reconnaître qu'une personne, parmi ses semblables être
humains qui l'entourent, est sa mère. On pressent la catastrophe qui menace cet
enfant s'il qu'une autre personne parmi toutes est son père. La structure de
cette double connaissance s'appelle le complexe d'Œdipe. On y lit qu'Œdipe
court à la catastrophe dans les suites où il porte son amour à une femme
extraordinaire, sa mère !
Aussitôt aujourd'hui nous revient en mémoire la célébration du
" scénario le plus extraordinaire de l'histoire " annoncé par
Patrice.H.
Ceux qui voudront bien comprendre la subtilité dans mon indication
grossière, remonteront alors facilement au titre de la conférence ; il annonce
une double identité.
Zénon Kelper avait vite compris qu'il n'y avait pas d'espoir de parvenir à
l'identification d'Akhnaton, autrement que par un moyen inattendu. L'histoire
faisait la preuve, et la ferait peut-être encore, que cette identification
échouait dans une reconnaissance dualiste. Aujourd'hui où la conférence
publique accueille l'idée d'un Akhnaton-Moïse, d'autres conférences et
publications fleurissent également, annonçant un réveil de la Gnose - c'est
à dire d'une pensée dualiste qu'il a été nécessaire de pointer aussitôt.
Une conférence https://youtu.be/7UchVtzwEtw , encore "making of" et
en passe d'une édition où elle sera plus claire et concise, déjà permet à
tout esprit curieux et volontaire, de vérifier l'existence de la tragique
reconnaissance de la triple identification, opposée aux catastrophiques suites
de celle qui s'arrête dans le narcissisme maternel.
Je ne sais pas ce qu'il y aurait à gagner, à garder le suspens
sur la conférence et ses suites, sans mentionner ce qu'elle refoule dans le
Triplex éclipsé. D'abord parce que nous ne savons pas exactement ce qui est
refoulé dans la limite de la Dualité suffisante. On peut s'attendre aussi que
les indices, s'il y en a, soient exploités, naturellement, aux fins du
refoulement en action. Pourtant il y a toujours une perspective de sacrifice
dans le fait de parler en vain, qui peut trouver, de certains points de vue,
quelques valeurs dangereuses mais qu'il faut risquer. Je vais donc les
mentionner.
Comme il ne saurait manquer, les indices logent dans l'énonce.
Ainsi Œdipe est-il explicitement mentionné, comme une transposition du récit
duel ( voir " Sophocle ..//.. transposant le récit dans le personnage d'Œdipe
") ; l'autre mention doit être trouvée dans son absence ou défaut. On la
trouve comme souvent en tête du symptôme. Ici nous avons indiqué que la
génétique de Néfertiti est bien trop incertaine actuellement pour qu'il soit
sans signification de la préposer en tête de l'affirmation du discours.
Brandir cette donnée discutée, c'est couper les hypothèses qui
l'opposent. Dans la circonstance, on trouve d'ailleurs " le scénario le
plus extraordinaire de l'histoire " - c'est le cas de le dire - avec les
raisons fortes que Néfertiti soit aussi importante qu'Akhnaton lui-même dans
la charge de l'énigme. Or nous pouvons mesurer l'intensité émotive à
rapprocher Akhnaton de Moïse, puis encore au-delà avec Œdipe. C'est effarant
qu' Œdipe soit Akhnaton ; Freud s'en est évanoui ! Or, selon de fortes
probabilités, nous avons devant nos yeux grand fermés, la doublure ni plus ni
moins effarante que Hellène soit Néfertiti. La révélation est tellement
égale et complète, qu'elle presque une banalité, une fois que nous avons
assimilé le choc que constitue, suffisamment, l'identification d'un Œdipe
historique, véritablement Akhnaton, dont l'histoire de Moïse serait quelque
sorte de transposition.
En deux mots pour finir : Parisiens, encore un effort pour être
Herméticiens.. mais peut-être ne voulez-vous être que Gnostiques.
Je ne sais pas si j'ai clairement exposé l'essentiel ;
j'espère que oui. En pratique, il n'y a pas grand-chose d'autre à faire, si on
ajoute le soucis de précision. C'est à la rectification du tableau présenté
par Parice.H. me concernant que je répondrai à ce soucis. Sans grande
importance concernant l'orthographe d'Antheaum, sans 'e', ainsi que dans "
Antheaume Toll alias Doc Dwt qui a le plus formalisé la conjecture dite AMO (Aknaton-Moïse-Oedipe)
" où il faut mettre un 'h' à Akhnaton, où Kelper n'emploie par de 'e' -
n'écrivant pas 'Akhenaton' mais Akhnaton, en souvenir de sa première lecture
de Velikovsky où - à moins qu'il ne se soit trompé - l'usage de ce dernier
était d'écrire ainsi : Akhnaton. Cette manière d'orthographier, qui n'est pas
en usage courant, est donc particulièrement attachée à la formule AMO, que
l'on doit à Kelper mais beaucoup à Velikovsky.
Par contre je vois plus d'importance à l'ordre et au renseignement
de la liste.
Notamment faut-il évidemment y mentionner Freud, mais le compter
au rang des " tenants de la thèse " (sic) est problématique,
puisqu'il est le premier responsable de son refoulement maintenu un siècle avec
un Moïse "qui n'est pas", mais qui-est-proche d'Akhnaton, lequel
assassiné à la frontière du royaume comme le fait croire Ramsès, ce dernier
au demeurant trônant au-dessus de son divan etc. De même qu'il l'ait
envisagée aux aux B'nai B'rith révèle plutôt qu'il l'a répudiée.
Enfin, dire dans ce sens " l'égyptologue Ahmed Osman ..//.. qu'a connu Antheaum Toll " prète généreusement à signifier qu'Antheaum aurait tiré quelque chose d'Ahmed. Ce qui est trompeur.
Au lieu de lister dans un ordre chronologique :
" - l'égyptologue Ahmed Osman notamment dans
Moses: Pharaoh of Egypt: The Mystery of Akhenaten
Resolved (1990)
- qu'a connu Antheaume Toll alias Doc Dwt qui a le plus formalisé la conjecture
dite AMO (Aknaton-Moïse-Oedipe) ",
l'ordre inversé renseignerait plus justement en expliquant :
" - le psychohistorien Zénon Kelper alias Antheaum Toll qui a formalisé
la conjecture dite AMO (Aknaton-Moïse-Oedipe)
- qu'à connu l'égyptologue Ahmed Osman publiant en 1990 Moses: Pharaoh of
Egypt: The Mystery of Akhenaten Resolved, pour adopter l'identification AMO, à
NewYork en1995 "
Je suis reconnaissant à Patrice Hernu de m'avoir permis d'exprimer ces opinions de Zénon Kelper qui l'a porté en haute estime, et par la suite permettre l'éclairage de la mise au point séminale que Zénon a léguée pour la compréhension graduelle de ce qui n'a pas pu être entendu de son temps.