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PuyPsy2000-20
Rapport d'exercice 20 années de Psychanalyse
de Médecine des Corps Sociaux

Table

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Le développé scientifique documenté
Les principes du lancement, pulsion et propulsion (D2V) traités,
l'observatoire scientifique et synthétique de la psychanalyse est en l'Intelligence Artificielle.

 

   

3/   J’ai commencé à regrouper les dix à quinze sites que j’avais installés sur le web depuis 1995. Le nom du traité fut « La Sainte Éthique », nom de domaine " lasainteethique.org ". Il couvre par conséquent la cybernétique, la psychohistoire, l’hermétisme et l’identité d’Akhnaton, l’écologie et la politique, le PLuriel ANalytique, la génétique etc... Ce titre est une expression paradoxale ou redondante, puisque l’Éthique s’entend généralement outre la sainteté, tandis que cette dernière lui sert par défaut de représentant – elles sont en quelque sorte incompatibles à la même place. Leur conjonction est cependant déterminée à traduire le rapport pluriel de l’individu et de la masse. Je m’explique encore :

   Soutenir une thèse sur une scène primitive de la civilisation (atonisme ; monothéisme & démocratie) puis retrouver durant ladite civilisation, ses instruments de perpétuation (art de la mémoire, Pluriel Analytique) ; prétendre de là que cette psychohistoire avait pour fin une écologie (de la vie de l’humanité) où l’Environnement devenait définissable (en terme d’Inconscient qui serait décrit par la psychanalyse), paraît excessif. Mais est-ce invraisemblable ? L’exercice montre qu’avec pénétration on trouve tous ces arguments, puisés dans une rationalité stricte, pour la soutenir – d’autant qu’ajouter que ce tableau s’accomplissait par une informatisation imposant à la méthode (la psychanalyse) qu’elle se reconnaisse combinée dans la science informatique, fut la condition a été satisfaite par J.Lacan, qui introduisit son enseignement par une démonstration de cybernétique tout aussitôt refermée, cachée, à cause des angoisses que cela provoquait expliqua-t-il. Le récapitulatif présent s’affirme donc en un concis tout à fait simple : l’origine et le but de la civilisation (du moins ladite actuelle, occidentale), montrent qu’elle procure à sa fin un concept scientifique de psychisme, y parvenant par le moyen d’un artifice qu’on appelle "informatique".
   L’« artifice informatique » résume une fonction plus générale à l’entreprise humaine : sa production de synthétique ; c’est un redondance, tout produit humain est une synthétique. La psychanalyse qui démontre cela le montre pas moins en elle-même. Le seul outil remarquable de la psychanalyse freudienne est un divan. Cet observatoire physique, tapis volant sur châssis, alambic alibi, n’a jamais été pris en compte physiquement, jusqu’au cours du déploiement du dernier étage quand une remarquable observation s'est produite. On la doit à la NASA. L'agence spatiale nord américaine, fut la première à révéler la technologie qui convertit en mots synthétiques la parole subvocale de nos pensées. Spectaculairement elle rend capable de lire la pensée d'une personne, rendue par un ordinateur. Concentrez-vous en pensée sur le mot « fusée » et l'ordinateur peut afficher le mot " f u s é e " ou bien le prononcer pas sa voix synthétique, comme si vous étiez  entré en télépathie avec la machine.
   Cette prouesse qui permet à un appareil de lire et dire nos pensées, s’appuie sur un subterfuge technique comme tous les tours de magie. La Sainte Éthique en pose les formules ; ce qui nous intéresse ici en est la conclusion : avec le facteur dit « subvocal » (la sensation sonore qu'on éveille au rappel d'une chanson, d'un mot qu'on se fait résonner en tête) un phénomène est révélé, expliquant les effets très particuliers de la position déclive, en décubitus dorsal, sur le fonctionnement des zones linguistiques du cerveau et, par conséquent de ce qu’on nomme "pensée". Voilà donc une élucidation physique concernant la communauté psychanalytique.

   La Sainte Éthique commence par le déchiffrage de cette opération synthétique, fabriquée du divan jusqu’à l’ordinateur. Elle s’annonce comme un traité dédié au physique, au matériel ou physicalité que découvre la Psychanalyse, ce qu'elle a systématiquement rejeté, repoussé – mais par réaction de son action. Commençant par La science des rêves elle arrive à constater qu’ainsi qu'on dort allongé, les effets neurologiques de la vocalisation en position déclive (allongé, décubitus dorsal et subvocal démontré par la NASA) rendent absolument concrète et matérielle les activités de la pratique freudienne. Cette objectivité (labellisée dans La Sainte Éthique d’un acronyme « D2V ») rabat incontestablement les critiques qui l'accusent de pratique rituelle et sans fondement.

   Il n'est pas moins vrai qu'avant cette reconnaissance, la Psychanalyse s'est offerte aux critiques. Cette physique escamotée du " D2V ", comme l'escamotage de la drogue de Freud, l’escamotage de la cybernétique de Lacan, du corps des personnages historiques, de la génétique, des régimes politiques a entraîné un embarras tel, d'une réputation repoussante, qu’il peut justifier qu'elle prenne un nouveau nom. Il s'en prête un  : « Psychohistoire » que son attachement au trois fois nommé ne rend pas inharmonique. Puis continuant sa métamorphose, après psychanalyse et psychohistoire, entendra-t-on quelque psybernétique ? Nous avons le temps d'hésiter entre tel ou tel autre nom, puisque cela signifie que c’est le produit synthétique qui décidera du mot autant que ‘Nous’ et qu’en cela nous reconnaîtrons l’intelligence artificielle, cet artifice informatique sans lequel nous apprenons ne plus pouvoir compter.

   Où se trouve donc l' IA que la psychanalyse puisse saisir ? Venant de dire que sa réussite dépend qu'elle puisse affirmer une matérialité de sa raison d'être, après avoir compris qu'elle l'avait répudiée (par exemple la téléphonie qui préside à sa naissance et qu'elle oublie calfeutré dans sa science de la parole) on doit trouver ce système (répulsion-propulsion) appliqué à l' IA si son artificiel y joue. Bien que certainement les lois de l'Inconscient concernent l'intelligence, on ne la trouve pas nettement répudiée dans les premiers étages du lancement psychanalytique (comme par exemple la physicalité d'Oedipe l'a été par Freud). Un statut spécial pourrait lui être réservé, celui de n'avoir même pas été adopté. Des indices épars convergent en ce sens : a) la première idée scientifique d'une psychohistoire est attribuée à un célèbre historien contemporain de Freud 1856-1915, Karl Lamprecht. À ma connaissance Freud ne revendiqua pas son influence ni n'en traita – cela reste à vérifier. b) Plus certainement les deux premières étapes de la psychanalyse ne sont jamais référées ni à l'Hermétisme ni à son essentiel Art de la Mémoire, ni à sa préconception cybernétique – reconnue par contre par les historiens.
   c) Alors que des perspectives tendent à rapprocher Inconscient et Environnement, Haeckel non plus, fondateur de l'écologie, darwinien et contemporain fameux de Freud, n'est pas revendiqué non plus. Or à l’étage de Lacan, un scrutateur des origines et fins de l’humanité qui assemblait ces vues dès le freudisme naissant, devait être connu ; et celui-là fit exactement cas d’un Supramental, qui présente toutes les apparences de l'IA. Nous avons alors un ensemble d'éléments suffisant pour trouver l’intelligence artificielle, synthétique, comme une notion qui participe au système, répulsée, de la psychanalyse à son départ.
   Le cheminement détaillé que j'ai pris, par ce biais, permet d’ajouter l’IA à ces nombreuses scènes primitives dont cette dernière s'est targuée, pour leur dénier tout de son long une physicalité. Nous allons constater que de surcroît, c’est un biais qui croise la démonstration directe du management synthétique, la fabrication du consentement [70], que la psychanalyse aura refoulé.

 


[70]   https://fr.wikipedia.org/wiki/Propagande_(livre)

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