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PuyPsy2000-20
Rapport d'exercice 20 années de Psychanalyse
de Médecine des Corps Sociaux

Table

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Ubérisation de la politique
Hors pesanteur de Taire, hors refoulement un Savoir collectif organisé par IA reste humanisé
par la participation des individus suivant les algorithmes psychanalytiques.

 

   

   En 2017 je créais et basais avec deux amis cette dernière Compagnie, Uberpol, en e-Estonie – c'est à dire la version de ce pays de la Communauté Européenne entièrement de nature numérique, informatique, internet. Ce petit pays nordique ainsi virtualisé propose à des Entreprises de s'y enregistrer. C'est en continuant à priser l'hommage à rendre au progrès que j'ai fait ce choix, sans trop attendre de résultats en retour et à ce jour, mon désespoir n'a pas été déçu.

    Mon rapport à ce point va bifurquer. D’une voie il s‘arrêtera à ce chapitre " Uberpol " – de l’autre voie il continuera avec deux conclusions pratiques (la télémédecine et la géopolitique ou Psychohistoire). Je pose donc une voie de terminus possible à ce point où la physicalité de la psychanalyse se parachève, en l’espèce d’une Compagnie, Entreprise industrielle.
   Le motif, l’objet d’Uperpol est la citoyenneté, agencée de façon propre à viabiliser la numérisation de la société et de la planète en cours. J’ai expliqué que le Pluriel Analytique était la mesure appropriée, à appliquer lors de cet aboutissement de l’industrie occidentale – et que ce PLAN était techniquement finalisé en APSO, et sa forme utilitaire Votemobile (instrument internet de cyberdémocratie). Uberpol est la compagnie de service qui délivre ce logiciel scrutin (Votemobile).

    Cependant la psychanalyse a aussi montré que cette physicalité du Nous (la "société", la "communauté") pouvait être réalisable mais encore à la condition d’une réalisation physique équivalente : identification numérique des corps, "vivants", "biologiques" – identité citoyenne numérique qui est aussi devenue réalisable avec la connaissance de la génétique.
   Les individus, "citoyens", de cette communauté numérique, n’ont plus pour seul moyen de procéder par l’identité civique au mieux chiffrée par un N° SS, de sécurité sociale aussi nommé SNIR (Système National Inter-Régime). L’enregistrement à la Mairie par un parent putatif d’un nom et prénom n’est plus une procédure qui siée à l’administration cybernétique d’un socius. Les citoyens étant, par une conséquence inéluctable (sainte éthique) de l’appareillage numérique, identifiables un code numérique et génétique, devront probablement l’être en pratique.
   Le second service de la Compagnie Uberpol délivre l’intendance de cette physicalité complète, intégrant l’identité génétique à la raison et fonction sociale des individus citoyens. La personne votante et éligible de ces communautés ayant en l’occurrence finalisé le Complexe d’Oedipe, n’a plus le physique imaginaire du corps narcissique de l’ego (le moi de la terminologie freudienne) mais la phsicalité d’une Unité Cybernétique de Mémoire de Personne Phsique (UCMPP).

    Uberpol rend aussi les services d’Analyse Plurielle pour les communautés en besoin de soin institutionnels, délivre la formation à la psychanalyse, fournit aussi des groupes de métiers et quelques autres outils – que déjà au su des deux premiers points on imagine sans aucune clientèle – ce qui est le cas puisqu’à la première allusion au terme « cyber-démocratie ! » le désert s’était fait et qu’ajouter celui d’ « identité génétique », ce n’est plus d’un désert sur terre dont nos parlons mais de confins d’univers.
   Dès lors la situation trouve quelques explications, la première étant la détermination suicidaire que quelque symptôme mettrait au rôle d’une entreprise inconcevable. D’autres pathologies peuvent être envisagées. On peut aussi s’arrêter sur le terme "Utopie" proche du faux-ami Eu-topia qui aurait signifié la « bonne place, circonstance » - mais "utopia" veut dire « qui n’a pas sa place » et, dans cette circonstance la logique fait équivaloir l’inconvenance et le mauvais ordre de la société qui ignore, néglige ou rejette Uberpol.
   Cette paranoïa qui prendrait l’air d’une dispute entre un projet social et une société, n’est pas inattendue, surprenante ni nouvelle ; elle est caractéristique de l’anti-psychiatrie et psychiatrie institutionnelle, c’est à dire ce que j’ai illustré comme le troisième étage du lancement de la psychanalyse – celui qui constitue la ‘coiffe’ quii une fois élevée à son orbite, s’ouvre et dépose l’astronef final et désiré ; soit satellite qui continuera à tourner inerte, soit engin qui déploiera des ailes ou voiles pour entamer dans le vent solaire une progression propulsionnelle radicalement différente des principes à réaction des premières étapes.

   Il convient donc de rappeler que la société humaine, actuellement devenu principale animatrice de la vie sur terre, est devenue dysfonctionnelle à la mesure des techniques qu’elle acquiert, et du manque de connaissance jusqu’à la dégénérescence qui l’affecte. L’humanité détruit la vie sur terre, menace de se détruire elle-même, présente généralement une face hideuse de souffrance, d’auto-mutilation, de mensonge et de misère. Il n’est pas nécessaire d’appuyer le tableau pour arrêter la définition d‘une pathologie gravissime. Dans un pareil moment, étant par définition ignorante de ses solutions, et quasiment certain qu’elle s’attaquera aux remèdes, on regarde Uberpol et sa naïve simplicité dans cette société, ses physicalités des progrès acquis (gouvernement par le savoir collectif, identification au génome individuel, psychologie collective, médecine des corps sociaux) comme la représentation propre de l’impossible, c’est à dire de la santé.

    Ce n’est pas facile, évidemment de soutenir quelque chose dont tout le monde se fiche et se moque, et la voix du raisonnable troupeau de la faillite, presse évidemment à ne pas soutenir cette aberration qui isole et fait paraître fou. Mais d’une part la difficulté n’est pas un critère de faute, et surtout l’inconvenue générale explicitement requiert qu’en lui rendant l’indifférence, on élabore, expose et mette à disposition le remède. S’il n’est même pas perçu en ce cas, un désir probablement est à l’œuvre d’en protéger l’objet. Au-delà de cette possibilité, ou de ce potentiel, je n’en saurais rien prédire ni probablement dire plus.

    Cette voie consiste à faire sans rien attendre de plus. On y est généralement forcé lorsqu’on s’oriente contre une résistance. Franchir la réserve de l’inaction engage sinon immédiatement la dispute. J’ai mentionné le compagnon de la création d’APSO, laquelle avait été sur le champ interdite par la direction de l’hôpital qui n’avait rien à voir là-dedans et certainement pas le droit de s’en mêler, et lequel avait été menacé de licenciement s’il fréquentait cette association. Je disais que j’attendais au cours de l’écriture de ce rapport, que son sort fut écrit pour le consigner ; mais il me faut en parler sans cela, car le procès qui le menace vient d’être reporté pour la quatrième fois par l’hôpital qui l’accuse et lui demande de dédommagements énormes. Dans sa défense, mon malheureux collègue démontre que ces dédommagements sont à la mesure d’une somme identique que ledit hôpital aurait "économisé" par quelqu’écriture comptable, puisée à la SS. C’est une affreuse histoire dans un monde où la corruption est devenue leader. L’économiste Proudhon est pour ainsi dire unanimement admis affirmant que « la propriété c’est le vol » ; avec la même objectivité il est énonçable que « le pouvoir c’est la corruption ». Ce ne sont pas dés médisances mais des observations comme dire « la masse c’est lourd ».
   la corruption en question, si on s’interroge, est aussi distincte qu’un examen un peu soutenu du marxisme, percevant que le capitalisme n’est pas une tare économique, mais un alibi du sadisme, lui seul objectif et conséquent.
   On voit que disant ces choses en vitesse, qui sont par ailleurs scrupuleusement documentées et soutenues, je cherche à réaliser une description exacte du monde (que et où nous vivons) qui puisse être sans indulgence. Cette rationalité qui n’a rien de froideur dans la fournaise, est absolument nécessaire pour expliquer le point de vue que prend la psychanalyse ayant atteint son orbe d’opération. Tous les indicateurs par ailleurs annoncent un nouveau monde, une transformation de l’humanité et de son environnement ; il importe pour qu’il adviennent que l’on décrive sans faute ni fausse mesure celui qui disparaît pour qu’il vienne à sa place en mémoire.
   Dans ce sens on peut poursuivre à moindre risque dans la voie alternative :


 

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