Pourquoi y-en-a qui pas et d'autres pas ? La logique des
négations circule par l'Inconscient ; en en faisant l'impasse elle se
traduit en statistiques. Au moment du retour à la bergerie, pourquoi y
a-t-il une masse de vax qui haïssent les antivax ? Parce que la
définition d'un système, d'une société, est la variété - et les
proportions sont gardées. Il y a tant de lettres dans l'alphabet,
certaines moins utilisées que d'autres ; si elle n'y étaient pas il
faudrait les inventer, mais elles resteront dans le système en nombre
régulé dans un équilibre propre à ce qui fait un organisme ; il y
aura peu de certaines lettres et beaucoup d'autres. Cette fatalité
sociologique ne prive pas chacun de s'interroger individuellement :
pourquoi il est comme il est ? à la lettre. Parce que ladite fatalité
pousse dans cases et quand nous y sommes, nous trouvons nos raisons
propres. Elles sont bonnes ; nous nous arrangeons pour faire ce à quoi
l'Inconscient nous pousse, avec de bonnes raisons. Au total il existe
une loi qui détermine les proportions des organes dans les organismes -
c'est une loi dictée par un chiffre, un code génétique par exemple,
mais d'autres aussi, de langage, de cultures, de psychohistoire. De
l'Inconscient émanent aussi les idéaux, les patrons de nos formes - et
c'est là qu'aujourd'hui cette aliénation de nos destins aux groupes et
à nos proportions, rencontre une fenêtre.. ou un mur. Nous allons
peut-être nous fracasser contre la paroi, manque de roi, manque de
chance ou démocratie ratée ; nous n'avons plus d'idéaux qu'un
président type macroute sur une plaie profonde. Les idéaux qui nous
patronnaient ne répondent plus au code. Le code, social en
l'occurrence, et devenu celui d'une machine, en préparation depuis
longtemps, très longtemps (nous évoquions tout à l'heure l'alphabet)
; elle n'a finalement pu être construite, après des révolutions, que
depuis moins d'un siècle comme je l'expliquais
hier. Aujourd'hui l'explication se complète avec l'hippocratisme
qu'on a mis sur le tapis. Pas mis "au" tapis ! Au contraire
pour le relever.
Le COM crie victoire ! après qu'il ait assigné le site et
Scté lemedecin.fr qui « conduit à détourner l’internaute de
prendre rendez-vous avec son médecin en l’incitant à recourir à une
téléconsultation avec un médecin abonné de la plateforme disponible
dans le quart d’heure » (sic - https://www.conseil-national.medecin.fr/publications/actualites/condamnation-societe-lemedecinfr
) - ainsi « le site Lemedecin.fr qui déstabilise l’organisation de
la profession et porte préjudice à l’intérêt collectif de la
profession » et il est condamné à « payer au CNOM la somme de 10.000
euros à titre de dommages-intérêts pour concurrence déloyale.» Ça
sent la médecine à plein nez ; pas pour une question de fric -
l'argent n'a pas d'odeur - mais sur la piste de la télémédecine. La
définition de l'hippocratisme est totalement chevillée à présent à
la télémédecine. La consultation à distance, comme une fleur, un
lotus expose sa forme, révèle la logique de la parole, le ministère
de la parole, pure, dans l'instrumentation télématique. C'est une
révélation aussi inaperçue que le fait que nous soyons gouvernés par
une machine. Ce dernier point est primordial, j'y reviens : la cécité,
le scotome apposé sur le lieu de la gouvernance, fait une sinistre
farce de l'État Profond. Sans avoir connaissance qu'une machine
gouverne, nous attribuons à ce marécage la source et l'origine des
directions et des directives que nous subissons. C'est un alibi
insensé. Celui des monstres des profondeurs. Il y a dans les
profondeurs, en réalité un ordre aussi réglé, divin et horloger que
celui de la voûte céleste. Il s'agit du code de la machine, qui nous
gouverne, et attend qu'on lui parle en conscience. Prenons conscience
que la machine gouverne.
|