G è n a n t é t h i q u e |
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L'aventure CYBEK sur le thème de la génétique est
édifiante. La première campagne de
<<promotion d'un kit de conservation>> eut lieu à partir de New
York et s'interrompit faute de soutien, sinon à cause d'opposition.
Pourtant, au cours des années qui suivirent, la majorité des
compagnie funéraires de ce pays se mirent à offrir à leur clientèle
le même service, devenu à la mode.
J'étais de retour en France quand je le constatais. Heureux de
voir que l'idée avait été bonne, je demeurais insatisfait jusqu'à une
prise de contact avec un patron médecin spécialisé en génétique. Il m'affirma que le protocole
que j'avais mis au point lors de ma promotion du kit américain avait été la
technologie encore la mieux adaptée de nos jours. Par la suite, et à partir du moment où il
prit connaissance de
mon projet d'en distribuer l'information de manière populaire, il refusa de
correspondre avec moi. De mon point de vue, cet universitaire confirmait
aussi la répression contre ce qui correspond à une opération typiquement
démocratique.
Sans faire attention encore à l'atteinte à ses droits
fondamentaux, le citoyen ne s'alarme pas et ne remarque pas des indices de
détail. Par exemple un individu ne peut pas obtenir un test en paternité
sans l'autorisation d'un juge. Lorsqu'on y réfléchit, on imagine ce qui
lui sera octroyé s'agissant de connaissance encore plus sérieuse de son
propre code.
Nous sommes dans une époque de trouble où les états, et
même leurs représentants scientifiques, freinent le développement de la
personne. Les gens s'agitent en vain; les meilleurs manifestent contre les
o.g.m. et nul parmi eux ne songe à préserver son génome alors que c'est
la première mesure sage à prendre. Les universitaires ne les aident pas.
Avant que nous entrions dans l'ère du code en toute conscience, les méfaits
de la panique veillent et tout assertion de droit sur son génome rend Verso.