Psy-libre
Avenues d'un titre sinon d'une nomination
TABLE Cette brève page compile : 1) 2nov2010 09H44 - une intervention en forum Psy-en-mouvement suite à une consultation d'AG 30oct2010 et soumettant la suggestion de signifier la fonction psychothérapeutique par l'assistance d'un " psy-libre." 2) 2nov2010 20H31- une correspondance à ce propos, annonçant et attachant un texte non-diffusé qui décrit la suggestion originaire du signifiant psy-libre à partir de l'histoire de la psychanalyse. 3) 3nov2010 15H00 - un commentaire sur un commentaire qui craignait que liberté fasse "non sérieux." 4) 3nov2010 16H10 - un commentaire sur un commentaire qui signifiait qu'il n'était même pas sérieux ('fantaisiste') de (s'autoriser à) parler de liberté. 5) 5nov2010 03H40 - une précision ajoutant l'aspect contemporain de la psychanalyse. 6) 5nov2010 16H37 - mon post sur le forum informant du page/travail ci-présent note : les textes/docum référents sont
ici copiées |
3)
G.H 3/11 15H00 craint que liberté fasse "non
sérieux," "non contrôlable". Mais le point de vue psychique de
la liberté en tant que cause n'est pas seulement une notion de l'ordre de la
psychanalyse ; on n'oubliera pas qu'avec fraternité et égalité
la notion de liberté est fondamentale et peut-être fondatrice d'un
certain ordre social. Cet ordre démocratique accueille bien aujourd'hui que
lorsqu'on parlerait de fraternité on entendrait sectarisme et racisme -
de même que parlant d'égalité, communisme et dictature sont
mentionnés. Dans le même élan, à la liberté chérie répond
immédiatement le "non
sérieux" et le "non contrôlable." Cette évolution progressiste
de mœurs et des entendus est bien expliquée par le politicien majeur d'Inde
que fut Aurobindo, qui fait partie des deux-trois pensées les plus influentes
sur la mienne.
E.K 3/11 16H10 Ne met pas en doute seulement le sérieux du mot, mais doute du mien et laisse entendre qu'ainsi que le redoutait Sade, j'abuse de mon aisance que m'octroient deux titres, psychiatre et psychanalyste, pour me permettre une « fantaisie » (sic). C'est sans délai qu'est appelée la seconde des pensées qui m'ont influencé en la personne de Rudolph Steiner. Plus sévère qu'Aurobindo* sur la question, cet auteur qualifia Freud de dilettante ; c'était une version plus sérieuse que celle de la fantaisie. Freud à l'occasion avait parlé d'associations libres - on sait qu'il fut scandaleux pour son époque mais, s'il fallait prendre la liberté par son inversion, si on peut douter d'elle, il n'y a pas de doute qu'un manque de liberté rend méchant - les animaux comme les humains sans doute. Il faudra donc se tourner ailleurs, du côté de l'anglo-saxon par exemple où il ne semble pas que le terme de freelance soit la marque d'un play-boy qui s'ennuie. Même la jalousie n'atteint pas le Freelance qui veut dire 'professionnel indépendant', naturellement réglé par des ressources très efficaces de vérification d'authenticité et de qualité.
* On peut mentionner, en fin de compte, l'importante modification de l'opinion d'Aurobindo à mesure où mûrissait son entendu d'un Supramental quant à la valeur de la psychanalyse. A terme Aurobindo ne l'estima plus négative. Bien des années après qu'il ne disparaisse (1950) le monde a encore évolué, bien dans le sens qu'il annonçait et ci-dessus rappelé - on prend aujourd'hui la liberté pour un signe douteux de quelque chose à craindre. Hiroshima avait en lieu en 45 et réveillé les cybernéticiens - Weiner (père fondateur de la cybernétique) en tête. La notion de liberté comme facteur logique, mathématique et finalement cybernétique allait devenir essentielle. Précisément c'est vers 1960 qu'elle s'adjoignait la psychanalyse avec Lacan comme je le disais plus haut. |
DOCUM
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en addition :
Je sais que nous parlons chacun à partir de nos spécificités
propres - et on n'a pas manqué de me le redire dernièrement, puisque mon
jugement et proposition semblaient affectées par mes titres. Je crois cependant
à l'objectivité c'est à dire qu'il soit possible de saisir en soi la valeur
du fait que - contrairement à ce qu'on peut dire « titre
"Psychothérapeute" par lequel les clients s'adressent à nous »
- en réalité les gens s'adressent à nous à titre de Psy tout
simplement et véritablement. Ce n'est pas par raccourci du terme, mais surtout
parce que pour la plupart la distinction est sans importance, ou n'est pas
connue. Chacun sait suffisamment qu'il y a quelque chose de l'ordre du psy
et qu'il soit somato, chologue, chiatre, chothérapeute, chanalyste etc.. etc..
est pour la grande majorité complètement indifférent - et avec juste raison
car il est également connu de tous, et spécialement des psy..chopathes
qui y sont particulièrement sensibles, que de troubles régulations ne cessent
de brouiller la vérité des noms. Par conséquent, à vrai dire le titre de Psy
- devrait bien suffire - et je parierai avec quiconque que mettre un ' Psy
' pour toute plaque aura tous les effets qu'il souhaite (s'il ne ressemble pas
trop à celui dudit en-mouvement ( ! & ^_^ ) et s'il ne se
formalise pas trop d'autres enquêtes qui auront lieu à son sujet, au sujet de
son immeuble et au sujet de sa profession..) car pour tous, ce métier c'est être
psy.
Je ne fais pour ma part qu'ajouter la suggestion que l'aspect thérapeutique
dudit métier tient à ce qu'il soutient de liberté.