CORRESPONDANCE A L'AVEP
Association des psychiatres Puy-en-Velay & Haute-Loire
Le Puy en Velay, le 09 Novembre 2002
Cher et Chère collègue,
J’ai adressé le dépliant, avec la lettre ci-dessous, à un certain nombre de confrères généralistes du département. J’en informe ceux que je connais de l’AVEP. J’ai tenté d’approcher la contribution que notre connaissance du psychisme peut apporter à la génétique.
Avec ma sympathie,
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Mr le Dr Adouche Hôpital Sainte-Marie 43000 le Puy-en-Velay
dimanche 15 mai 2005
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Présidence de l’AVEP Mr le Dr Adouche Hôpital Sainte-Marie 43000 le Puy-en-Velay
mardi 11 octobre 2005
Monsieur le Président de l'Association Vellave de Psychiatrie AVEP, Monsieur le Docteur,
Il y a quelques mois je vous ai écrit pour vous faire part de ma surprise d'être sans nouvelles de l'association. J'apprends beaucoup plus récemment qu'il s'agissait à vrai dire d'un silence plus profond et de longue date, mis en place sans que j'en sois averti, et mené systématiquement depuis des mois, voire des années au point que nous n'alliez pas répondre ce mai 2005 à ma demande de mise à jour.
J'aurais pu intervenir plus tôt pour empêcher ce débordement, si j'avais eu notion de son insidieux apprêt. Mais je me suis trouvé selon toute évidence exclu de l'association sans en avoir été d'aucune manière averti. Un travail souterrain de la rumeur, que les psychologues connaissent relativement bien, a pu croître à mon insu, profitant d’un isolement dont il a été possible de me faire l'objet. Je ne sais toujours pas pour quel motif je subis cette cabale - à ma connaissance je ne peux faire appel qu'au contenu de la thèse que je vous avais soumise pour communication professionnelle ; pour le reste, on peut venir enquêter chez moi, je pratique sans perversion et suis sans inquiétude s'il ne s'agit pas de glisser des fausses preuves sous mes canapés ou dans mon frigidaire comme on voit dans les romans noirs.
C'est une expérience à la vérité remarquable que de venir, invité à m'installer par le Président du Conseil de l'Ordre au cours de l'année 2000, qui souhaitait suppléer à un manque ouvert par le suicide de mon prédécesseur psychiatre psychanalyste sur le département, et de se retrouver en quelques années dans le nœud d'un pathos social grotesque, quasiment inimaginable quand on le sait ourdi par des professionnels de la santé mentale. Ce n'est pas que votre office soit de soigner la communication - ce que, j'en reste convaincu, vous faites avec les confrères engagés de la manière la plus habile et respectable - mais c'est surtout que j'ai annoncé à l’ouverture de mon cabinet, pour répondre aux vœux dudit Conseil, que j'appliquerai mon exercice à la psychologie collective. La situation a offert sans tarder un bouquet des plus considérables.
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Présidence de l’AVEP Mr le Dr Adouche Hôpital Sainte-Marie 43000 le Puy-en-Velay
mercredi 19 octobre 2005
Monsieur le Président de l'AVEP, Monsieur le Docteur,
La scène survient au fort d'une extension - explicitement prescrite pas son fondateur - de la psychanalyse à la psychologie collective. Freud avait estimé que la psychanalyse n'avancerait plus à moins d'effectuer cette extension. Depuis 20ans j’en propose une formule, que j'appelle UNE Fonction Psychanalytique - c'est une association loi 1901. Au moment où 1FP s'organise au Puy survient l'évènement et cette lettre (11 octobre) que l'on peut voir comme un rêve. Si c'est une représentation traduisible, comme dans la psychologie d'un rêveur, une formation collective y serait réellement engagée, mais à interpréter, avec le matériel que j'associe ci-dessous :
Un indice majeur et réel fut la tentative de circonvention invitant une analysante à renoncer à son analyse en cours, et lui faisant miroiter pour compensation, une aide à son installation. Une inconvenance si choquante inspire l'incrédulité si elle ne répétait un fait historique, attesté : il y a quelques vingt années, à Lyon, une présidente d'1FP était déjà arrachée de son divan pour être immédiatement prise en analyse par un fameux Denis Vasse. J'assimile semblable 'indice' avec les 'restes diurnes' qui emploient la réalité, actuelle et passée en objectivant ce qui par ailleurs est rumeur - mais attestée aussi avec troisièmement sa couverture nécessaire, le silence qui fournit, pour son symbole d'absence, le lit au rêve.
Secondairement il aura fallu en quelque sorte contre-signer ce silence pour arriver au déclenchement – ce qui est arrivé dans la coïncidence de la panne de l'AVEP : Jusqu'au jour, fin 2002, où je postais mes documents sur la génétique, l'AVEP m'avait impressionné par la régularité et la bonne humeur de ses réunions formatives et informatives ; rien ne (me) laissait voir que cette robuste routine était sur le point, à ce moment de s'interrompre. Rien n'expliquait non plus que sur notre projet, qui avait été de donner suite à cette communication, pas concours de non-circonstance nous étions les uns comme les autres accaparés ailleurs. Ainsi l'AVEP endormie, mes documents sans réponse et sans un mot depuis lors, lorsqu'en mai de cette année je t'écrivais dans le genre 'pince-moi si je rêve', encore cette fois sans écho, au comble du manque et sans réveil, cette lettre du 11 oct s'est normalement, ‘physiologiquement, formée, comme un rêve.
Pourrait-on classer ton absence de
réponse à mon interrogation du 15 mai dans la série des inhibitions par
où l'Inconscient s'annonce C'était une faute sans importance, aussi
minime qu'un point, qui met fin à une phrase ; avec ta garantie,
depuis notre entretien téléphonique, que tu n'as entretenu aucune
malveillance à mon endroit, elle se clôt comme l'incident - et ouvre à
présent au contexte qui
troisièmement vient à s'éclairer doublement à l'issue de ce circuit.
Bien cordialement William
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