Un Problème d'Intelligence
" Intelligere " en latin signifie en français : " comprendre " ; la faculté de comprendre est l'intelligence. Pour ne pas tourner en rond, ces formations circulaires de la sémantique aboutissent par bonheur à ce qu'on appelle en psychanalyse un objet (on ne verra pas l'objet sur les figurations présente qui ne montrent que les circulations). En science, on ne sait pas à priori ce que c'est qu'un objet puisqu' en fait, on en étudie pour savoir ce que c'est (on ne sait pas ce que c'est que la matière au fond, ni la force de gravité, ni même l'électricité etc..). C'est pour cela que la science elle aussi risque de tourner à une logique circulaire - on l'appelle en ce terme : université (c'est à dire ce qui n'a qu'un versant - présenté par la bande de Moebius). C'est enfin pour cette raison que la science a besoin de la psychanalyse pour comprendre les aléas de ce versant unique. C'est alors que l'on reconnaît que la psychanalyse - l'analyse du psychisme, c'est à dire la réflexion - constitue la complétude, l'intégrale et la viabilité de la science. |
Cette compréhension n'était pas absente de l'antiquité ni du moyen-âge - mais sous une forme obscure ou voilée que l'on appelait Hermétisme ou l'alchimie. Avant de s'ouvrir à une pratique industrielle et acquérir un caractère propre à la démocratie, cet Hermétisme a subi une répression à ladite Renaissance, un refoulement qui n'a permis son retour que trois siècles plus tard sous la forme de la psychanalyse. A son tour la psychanalyse mit à peu près un siècle pour se reconnaître en ce qu'elle révélait. Ces extinctions, phases et retours sont notamment celles du refoulement, de la psychologie et de l'histoire. Avec l'intelligence, il s'agit de l'objet, la nature des choses qui se dissipent dans le savoir et reviennent comme les objets de la nature. |
Durant cette histoire de la connaissance et son objectivation
par les oeuvres de l'industrie, l'entreprise et les activités humaines
socialement organisées se sont graduellement constituées en laissant avec sa
production une catégorie d'objets particulièrement dénommée pollution. Elle
correspondait à ce qui de l'objectivité demeurait encore obscur mais ne se
manifestant pas moins. Tandis que l'industrie l'ignore, cette partie résiduelle, à la traîne
ou en retard sur le progrès du savoir, fut par la psychanalyse désignée,
notant qu'elle était appréhensible par le terme de l'algèbre mieux que par
celui de la linguistique. Elle en prit acte : l'indiquant du terme ( a ) et
le
dénommant : abjet. Mais aussi, nécessairement, la psychanalyse est elle
affrontée à la mauvaise foi.
Le jeu des mots, leurs rouages, ne parvient pas à indiquer ce que
le seul versant universitaire parcourre. L'industrie soutiendra qu'elle n'ignore
pas la pollution - elle en crée tant en effet ! et l'université renchérira
sur le mécanisme retors, réclamant dans l'abondance de la pollution la preuve
qu'elle y pense. C'est prendre les choses à l'envers, comme il se voit des
agressions que l'on dit légitimes, des maladresses dont on se dit victime. Dans
ce domaine de la mauvaise foi on trouve, comme sa spécialité : l'inversion, la
projection, le déni qui soutient l'évidence par son contraire, l'accusation de
la victime. Ce sont des stigmates et signes diagnostiques de la pensée d'un
seul tenant ; l'ignorance de l'ignorance cache la première ignorance de l'objet
puis, dans ses derniers retranchements, lorsqu'un refoulement par l'algèbre est
levé; elle se renverse encore et fait soudain appel à l'ignorance : il se
plaint et se réclame de la bêtise ; on constate alors les politiques de
guerre, les cultes de la décadence ou les régimes populistes qui avilissent le
peuple par sournoiserie.
Ce n'est pas rare par conséquent, que la solution d'un argument soit d'y couper court au motif que son vis à vis ne se fait pas comprendre. Cette déclaration met l'imbécillité entre les deux protagonistes.
Personne n'est obligé de me croire lorsque je raconte que souvent, ayant dit à
une personne - généralement intellectuelle - qu'il y avait lieu de penser que
Moïse fut Akhnaton, je l'entendais répondre " je ne comprends pas "
- " vous vous faites mal comprendre ".
Lorsque j'ai insisté pour les nécessités de l'époque, on m'a
opposé que le fait d'insister était le signe d'une monomanie.
A l'époque actuelle j'ai quelques documents qui décrivent
une situation semblable, et cette fois-ci je n'ai pas besoin d'insister -
puisque la cause de la bêtise est entendue. J'ai en effet atteint le domaine de
l'écologie, c'est à dire de l'environnement et de la vie des bêtes. Il n'est
utile que d'exposer simplement les archives sur lesquelles les fourmis
crapahutent.
Une demande de brevet de l'UCMPP déposée le 20 mars 2008 a été rejetée le 2 avril 2009, après quelques tractations et demandes d'explications échangées durant un an. L'UCMPP est une technique, un objet et une procédure, très simple - si simple qu'il n'était pratiquement pas concevable qu'il soit brevetable ; mais comme il s'agit au sens le plus exact d'une invention, il convenait d'en présenter la demande. L'examen d'une année par l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) a fourni les critères d'analyse par lesquels comme objet scientifique et invention il se confirme. Ce résultat s'obtient au compte-rendu de l'INPI : la demande de brevet est rejetée sans qu'aucun motif de rejet n'ai pu être déclaré, du seul et unique motif de l'incompréhension ou de l'incompréhensibilité. Or une étude un peu réfléchie pourra déchiffrer très aisément une demande compréhensible ; de sorte que nous sommes dans le cas d'un objet au sens plein du terme de la science - et méconnu, c'est à dire effectivement une invention. Je ne présenterai pas cet argument à la cour
d'appel comme l'INPI l'autorise. La sanction qu'offre à une demande
le " je ne comprends pas " ne prête à l'autre
qu'un traitement d'imbécile. Elle sous entend " n'y revenez pas
". |
L'UCMPP est un outil d'analyse - il est comme Une , une fonction psychanalytique - il est également comme le PLAN ou un divan. On se demande ce qu'un INPI aurait répondu à Freud si ce dernier avait proposé de breveter son divan. On a la confirmation de nos jours que cet appareil délivrant un discours prononcé en décubitus dorsal produit ses effets d'exploration de l'espace inconscient. Mais à l'époque on se remettait à peine de la description copernicienne qu'existait un espace au-dessus de nos têtes et Wernher von Braun (1912-1977) n'avait pas encore commencé à penser aux fusées. Il n'était pas question de penser doubler l'espace par la catégorie de la mémoire. C'est une situation qui a changé aujourd'hui et, lorsque la NASA ou des universités pilotent des robots par la pensée et mettent en évidence ce que la psychiatrie a appelé " inhibition active " , elles déposent des brevets qui font appel aux champs électriques et électromagnétiques de la mémoire. C'est également aujourd'hui que l'on stocke et manipule des codes génétiques et cybernétiques ainsi que la mémoire de leurs comportements. Lorsque l'INPI a estimé qu'il n'y avait pas des coordonnées industrielles à l'UCMPP, dans les semaines qui suivirent les industries cinématographiques et la législation des propriétés de la mémoire décrivaient leurs règlements concernant l'animation virtuelle et la ré-exploitation des traits célèbres des vedettes, économiquement, politiquement, voire écologiquement effectives.
L'Inconscient et la psychanalyse sont entrés dans le domaine industriel par la négation-même de l'INPI ; sa compréhensible déclaration d'imbécillité _1_ fournit en quelque sorte le signifiant, toujours en négatif, de la pollution ultime - c'est à dire celle que l'on ne voit pas, que l'on ne comprend pas. Comme dans la citation de W. Von Braun _2_ notant la compréhensibilité et la justification des inventions qui mènent aux découvertes - leur négation aura été durant un moment leur preuve. Pour accéder à la compréhension positive de l'UCMPP, on peut se reporter à ce qui a été rejeté ; on y trouvera, non pas ce qui nie la pollution ultime mais ce qui permet à la vie de la contourner, de la réduire et de continuer à se développer.
Archives - Documentation Demande-description de brevet UCMPP INPI
: recevabilité |
Actualité |
Ce jour où je mets en ligne ces conclusions d'un examen INPI, au hasard et comme il s'en produit maintenant chaque jour, je trouve et cite un article _3_ sur les capacités thérapeutiques de l'ordinateur. Cette rencontre virtuelle soigne les troubles anxieux, la schizophrénie et je ne sais quoi encore si ce n'est que jusqu'à la plongée dans les racines génétiques, elle est exactement une manifestation et une preuve encore du domaine qui s'est ouvert, c'est à dire de l'espace qu'habite et viabilise l'UCMPP. |
note _1_
: A la mesure de cet instrument - l'UCMPP - on
reconnaîtra qu'il opère comme une cellule, comparable à une cellule
biologique, de l'intelligence artificielle, évidemment apportant sa
preuve ; sans cette intelligence artificielle.. on ne comprend pas.
note _2_ : Dans son ouvrage History of rocketry & space travel, W. Von Braun expose sa foi dans la conquête spatiale : Pendant la Renaissance, le prince Henri le Navigateur du Portugal a établi dans son château de Sagres ce qui ressemble le plus étroitement à ce que la NASA essaye d'accomplir à notre époque. Il a systématiquement rassemblé des cartes, des architectures de bateau et des instruments de navigation du monde entier; il a attiré à lui les marins les plus expérimentés du Portugal. Il a mis au point un programme progressif visant à l'exploration de la côte atlantique de l'Afrique et la découverte de l'extrémité la plus méridionale de ce continent, qu'il savait devoir être contournée si l'on voulait atteindre l'Inde par la mer. Avec la même résolution il a travaillé à établir, pour aller vers l'Extrême-Orient, un itinéraire, sans doute plus court, qui partait vers l'ouest. Le Prince Henri a formé les astronautes de son temps, des hommes comme Ferdinand Magellan et Vasco de Gama, et il a créé l'environnement qui, de l'Espagne voisine, a lancé Christophe Colomb dans son voyage historique. L'Europe médiévale repliée sur elle-même a été par la suite transformée en un continent ouvert, tendu vers l'exploration et le développement. L'Angleterre est devenue un endroit différent après que des hommes comme Sir Francis Drake ou Sir Walter Raleigh ont suivi les pas des navigateurs portugais et espagnols. Comme résultat direct de cet époque d'exploration qui a ouvert leurs yeux et a amélioré leurs modes de vie, les Européens et leur descendance américaine ont depuis lors mené le monde dans un dynamisme intellectuel. Il aurait été difficile pour Henri le Navigateur de répondre à une demande de justification de ses actions sur une base rationnelle ou de prévoir le profit ou la rentabilité de son programme d'exploration. Il a accompli un acte de foi et le monde est devenu plus riche et plus beau grâce à ce programme. L'exploration de l'espace est le défi de notre époque. Si nous continuons à mettre notre foi en elle et à la poursuivre, elle nous en récompensera généreusement. À une époque la Chine a eu une flotte à la fois marchande mais aussi d'exploration qui a rejeté ses rivaux dans l'ombre. Ils l'ont délibérément abandonnée et ont alors stagné pendant plusieurs centaines d'années. Une société moderne ne peut pas se permettre de stagner de la même manière. source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wernher_von_Braun 20090414105100
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