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La notion de monde, comparée à celle d'univers ou de cosmos, évoque un caractère de propreté et de familiarité, d'humanité et d'ensemble. On dit : «Il y a du monde», «ainsi va le monde», «il est dans son propre monde». L'académie y associe l'harmonie qui logiquement représente la santé. Dans quel monde habitons-nous lorsque du jour à lendemain, du virus à la pandémie, les professionnels de santé sont entrés dans l'univers de l'obéissance ? On ne peut pas contourner la question lorsque du même coup l'hippocratisme a été liquidé. Pour redorer tant que possible son blason, le corps médical parjure verra un aspect positif à la suppression de la liberté du médecin. La première raison évidente évoque une machine si supérieure à l'individu qu'il faille s'y soumettre ; mais c'est un argument décevant, car la liberté s'entend très bien avec la coopération. Hormis l'esclavage il n'y a donc pas d'autre raison que : la militarisation. L'argumentation des médecins aux ordres retrouve de la vigueur : bien sûr ! la maladie est un ennemi ! Tout semble justifié. Il ne reste alors qu'une question : pourquoi ? Pourquoi, si la maladie est un ennemi, la médecine n'a-t-elle pas toujours été militarisée ? La encore il n'y a pas d'autre réponde : c'est définitivement l'informatisation - la dénommée IA - qui a provoqué cette évolution*.
Télémédecine(Psy) et Concept du monde
* : mais est-ce bien un progrès ? Pour en être sûr, malgré les apparences, il faut analyser attentivement les liens entre militarisme et informatique; plus précisément la cybernétique, qui est la science de l'informatique appliquée à la vie. Née après-guerre, en parallèle avec l'industrie nucléaire, elle a été rapidement envisagée comme un secret militaire. Son fondateur évita cette mise au silence tout en démontrant que ses principes abolissaient toutes distinctions entre les armées et donc qu'avec la cybernétique, il n'y avait plus qu'une seule armée au monde. C'est ensuite un mathématicien qui a démontré que, comme une machine fonctionne par le jeu de ses éléments, une théorie des jeux était applicable aux algorithmes. L'espoir de la guerre renaissait et certains en étaient soulagés car si une seule armée régnait sur le monde, elle risquait de trouver pour ennemi le peuple, voire ses gouvernements.