Cabinet de Psychiatrie - Psychanalyse
Dr William Théaux

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Chimie

 

 

 

 

 

   PREALABLE à LA DECLARATION D'UN USAGE LSD :

 

Chère,

   A votre question " par quel biais le LSD entre dans cette histoire  d'Akhnaton ? " ,  voici déjà comment il aura entretenu cette histoire (l'art de la mémoire hypnotique). Par ailleurs ou trouvera que l'université (D.Merkur) suggère un lien Moïse-LSD . La connexion Moïse-Akhnaton annexe donc le LSD dans l'histoire d'Akhnaton - ce que l'examen admet facilement, voire conforte. Par conséquent, troisièmement, nous devons en voir une incidence dans l'histoire chrétienne - ce que l'examen à nouveau conforte. Nous sommes donc encore avec un faisceau puissant d'éléments convergents - le tout souligné par le silence criant de l'opinion savante sur cette affaire confiée hors la loi.

 

   en préambule : lassé de provoquer la honte de mes confrères prétendus scientifiques qui ne répondent pas, je préfère assumer cette honte pour moi de faire semblant de leur écrire mais de ne pas envoyer mes courriers - au risque de rater de brillants personnages. On peut faire confiance à l'histoire qui nous rejoindra correctement s'il s'avère y avoir lieu. Je n'ai donc pas envoyé à Pignarre, au risque de me faire mentir.. d'un préjugé sur ses capacités, ce qu'il recevra peut-être autrement. 
-----Message d'origine-----
De : DWTheaux [mailto:wtheaux@club-internet.fr]
Envoyé : quelque part en mars 2008
À : Philippe Pignare
Objet : Vos positions courageuse sur.. le semblant

Mon cher confrère,

   Vos articles sont particulièrement intéressants. J'aimerais que le commentaire que je vais tâcher d'en faire soit à votre hauteur ; mais je doute que vous ayez seulement le temps d'y porter attention - car les arguments sont peu communs et longs à évaluer, même sans être particulièrement spécialisé dans leur domaine étroit. Il est indiqué toutefois par le respect réciproque entre les intellectuels que leur existence vous soit transmise. Je ne prétends, quant à moi, à aucune certitude sur les hypothèse que je vais décrire - sauf une seule certitude : celle de leur possibilité, voire probabilité que l'on pourra estimer élevée. Certains ouvrages universitaires - Prof Dan Merkur du Canada et d'autres anthropologues, biologistes et agronomes peuvent être mis en avant ; quant aux notions psychanalytiques, étant de mon domaine, je devrai savoir les assumer. Voici donc ce que je souhaite exposer - dans un cadre restreint, car vous verrez vite qu'il s'agit de matière qui ne serait pas bien reçue dans une large étendue médiatique et que vous saurez la tenir en silence.

   Votre approche est excellente. L'aide que vous trouvez dans le concept de tautologie concernant la dépression et la fabrication des anti-dépresseurs fournit une fondation solide voire parfaite. Je partage ce point de vue ; mais je me permettrais de le traiter en défaut de n'aller pas plus loin. Même s'il s'aventure tout à son honneur sur le terrain de la psychanalyse - qu'il place justement au premier rang du débordement nécessaire à sortir de la nasse tautologique -  il s'aventure sans ouverture. A ce propos, je n'ai pas trouvé qu'il cite ou fasse référence à l'un des premiers articles de la carrière de J.Lacan - Propos sur la causalité psychique - débattant avec ses collègues psychiatres pourtant qualifiés en subtilité française (organo-dynamisme de Henri Ey). Cet article soutient très bien la valeur alternative de la psychanalyse à la médecine du "double-insu" ainsi que vous la nommez. On admirera qu'il décrivait bien avant qu'on les découvre, les "neurones-miroirs" - et toute la démonstration faite de la pulsion scopique supporte votre choix de désigner la médecine adverse, une médecine du "de visu" . C'est un appui au choc frontal que vous osez en avançant que " l'idéal de la psychanalyse " soit " représenté par les psychotropes ". Mais sans être serrée, la psychanalyse offre de nombreuses fausses pistes.

   Lorsque vous titrez votre propos : " l'effet placebo n'existe pas " , peut-être escamotez-vous ce qui pourrait donner lieu à une erreur. Car en effet c'est le placebo qui n'existe pas - puisque le placebo a un effet. Je ne parle pas de celui magique qui fait son piège précisément. Je parle d'un effet que vous ne citez pas ; et par conséquent l'offrant au refoulement. Il est impératif de dire que le placebo a pour effet l'hypnose.
   L'hypnose étant la matière première de la psychanalyse, j'y ai souvent songé et je pense que sa cause se trouve dans le processus qu'acquiert l'être humain quand il se sert de l'écriture. En gros, en apprenant aux gens à écrire, la société leur insuffle une capacité qui n'est à priori que potentielle : celle d'entrer en transe hypnotique. Le placebo est de la catégorie de ce qui de la lettre a l'hypnose pour effet. Telle est ma première thèse - ici résumée. Elle s'étaye d'une observation seconde :

   C'est ici que nous abordons un champ - qui précisément de risquer de sortir de la transe, va rencontrer en pratique une indiscibilité. Pour commencer, ne risquons qu'un pas, hors du cercle de la bienséance. Les anti-dépresseurs sont une création concomitante des groupes de déprimés. Vous justifiez cette possibilité par les leviers de la croyance et du désir. Du désir, la psychanalyse actuellement a déchifré l'algorythme ; mais pas celui de la croyance. Ce retard la laisse sur le bord de la route d'où vous pouvez la relever, pour l'accuser de nourrir l'idéalisation des psychotropes. Mais il faut arrêter votre geste, si nous pouvons révéler quelque chose de la croyance, avec la psychanalyse. Je vais donc risquer un pas supplémentaire. Nous avons de bonnes raisons - probablement même de fortes raisons - de penser que l'usage du placebo avec son effet : l'hypnose, soit au cœur, depuis longtemps et de manière principale, de manière déterminée et psychologiquement calculable, au cœur donc de notre civilisation occidentale. A l'heure qu'il est, des biologistes, et agronomes spécialistes de pollens anciens, ajoutés aux indices archéologiques, tendent à montrer qu'il y eut usage d'acide lysergique (et de son diéthylamide) à des époques anciennes. A un certain moment cet usage aurait assisté ce qu'on appelle en psychanalyse, une Scène Primitive : la région du temple de Déméter était certainement riche en ergot de seigle et nous avons toute une série d'observations en faveur de son usage lors du complexe traduit par la Bible comme l'initiation de Moïse. Puis la suite s'ajoute encore d'indices suggérant que le sacrement chrétien fit d'abord usage de cette chimie aboutissant au LSD à la base organique de son acte religieux. Même s'il n'y avait ces nombreux indices, le contraire aurait déjà étonné puisque l'usage de psychotrope est de règles à l'origine des religions. Ce qui nous intéresse, c'est qu'assez rapidement la pratique administrative de la croyance posa l'interdit sur cette substance - la rangeant ainsi dans l'ordre de l'usage placebo. L'eucharistie depuis longtemps est exempte d'ergot d'une manière "plus ou moins" sue, car il était éprouvé depuis longtemps que substituer à l'intoxication une sorte de chiffrage entraîne un phénomène hypnotique - voir le complexe de Moïse précisément et le jeu de substitution que la politique employa à sa place. Les directeurs des foules savaient donc depuis longtemps l'usage à quoi l'on peut prétendre d'un placebo.

   On pourra donc dire que la psychanalyse entretient des afinités avec les psychotropes, non seulement de la passion première de Freud pour la cocaïne et non seulement de la dernière que fut la morphine soulageant les douleurs de ce qui fut peut-être un cancer - et sans parler du tabac - mais encore en comptant que, derrière l'œuvre, la recherche la plus constante de Freud en matière de société - à savoir l'histoire du monothéisme - cachait le refoulement de cette drogue - refoulement que d'aucune manière il n'allait pouvoir élucider puisqu'elle ne fut scientifiquement, officiellement, redécouverte que plusieurs années après sa mort. Néanmoins, les faits étant ce qu'ils sont, la psychanalyse aura fait sous cet angle, de la drogue l'abject (plutôt que l'idéal).

   Aujourd'hui que nous pouvons savoir ces coordonnées refoulées, nous pouvons nous offrir une splendide observation de l'usage de l'effet placebo - c'est à dire d'un conditionnement de masse par les moyens de l'hypnose. Nous devons cet enseignement à la religion. Mais est-ce qu'un tel état hypnotique peut être levé par l'usage de la drogue interdite ? ce n'est pas sûr car ses racines sont plus profondes, dans la fonction linguistique que l'être humain porte en potentiel.
   En tous cas - si ces propos sont exacts - un moyen sûr de maintenir cet état est de continuer à maintenir dans l'ignorance de l'histoire de l'eucharistie les populations de la civilisation occidentale. J'aurai donc compté sur votre silence.

DWT

 

Source : ------Message d'origine-----
De : la puce à l'oreille
Envoyé : samedi 8 mars 2008 09:47
À : wtheaux@club-internet.fr
Objet : Philippe Pignare

Bonjour, à propos de Philippe Pignarre et de son livre "comment sauver (vraiment) la sécurité sociale", ces articles paraissent intéressants

http://www.ethnopsychiatrie.net/actu/DPRES.htm

http://www.recalcitrance.com/placebo.htm

http://www.recalcitrance.com/tribune.htm

Cordialement.