Le citoyen utilitaire ou l'appel de l'esclavage
Littérature Grise étude/brouillon
Expédition : Je vais à la poste pour acheter trois carnets de
timbres. On me dit vous ne voulez pas des enveloppes pré-timbrées "
; je montre les enveloppe pré-fabriquées du fisc pour payer mes impôts et
réponds " non, l'administration n'a pas encore trouvé le moyen de les
pré-timbrer ". Les PTT se dégagent du statut d'administration pour
devenir LaPoste, un organisme privé - quoique dernièrement on semble dire que
ça n'aboutira pas et que ça deviendra un semblant de privé comme la Général
Motors fleuron du capitalisme qui devient compagnie d'état, récupérée par l'Etat
Sauvetage.
Et je répète : " Et je voudrais acheter trois carnets de
timbres " - on me dit : " suivez-moi, je vais vous aider " - et
nous nous dirigeons vers les machines. Elles sont partiellement en réparation
par des réparateurs, ou en entretien. Mais celle de droite permet de commencer
à faire de la monnaie avec un billet. Ensuite nous nous dirigeons vers la
machine qui accepte les pièces. Celle-là doit donner les timbres. Le
technicien referme le capot, la machine clignote, tout semble prêt.. Nous
mettons les pièces - 2 euros - une par une ; commandons 3 carnet. Un carnet
sort - un seul et la machine vomit en vombrissant un paquet de pièce de
centimes.
Sans émotion, le technicien explique : " c'est parce que..
les carnets sont coincés. Il faut que vous remettiez les pièces ". Une
par une ! déjà qu'il en fallu près de dix de deux euros, maintenant c'est une
centaine de pièces qu'il faut remettre. Je m'insurge, d'autant qu'il suffit au
technicien d'ouvrir le capot, de prendre les pièces et de me donner deux
carnets. Il répond " si je n'étais pas là ! Comment feriez-vous ?
".
L'affaire a un peu continué, la dame hôtesse a voulu m'épargner l'épreuve, elle cherche à rentrer les pièces. Au bout de vingt, elles retombent. Le technicien dit " c'est parce que les carnets sont coincés ". La situation s'aggrave - je lui fais dire que s'il n'était pas là, il n'y aurait peut-être plus Laposte, il répond que ça serait peut-être aussi bien. L'hôtesse me presse d'aller voir ailleurs et les mains pleines de mes pièces de monnaies, je vais reprendre la queue au guichet.
retard reçu le 02, pour date limite le 06
le citoyen utilitaire
l'humanisation de lapareil
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/07/15/01002-20090715ARTFIG00380-hadopi-2-le-groupe-ps-saisira-le-conseil-constitutionnel-.php |
Bataille d'Hadopi, acte 2. Les députés ont commencé mercredi en commission l'examen du nouveau projet de loi sur le téléchargement illégal sur internet, quelques semaines après la censure partielle de la première mouture de la loi. Si les amendements déposés par l'opposition ont été systématiquement écartés, quelques ajustements ont été opérés. Le plus important concerne les boîtes mail, qui ne feront finalement pas l'objet de surveillance afin de détecter l'échange illégal de fichiers, selon un amendement présenté par le rapporteur UMP Franck Riester. «Cela implique, pour le détecter, d'ouvrir des correspondances privées, ce qui serait inconstitutionnel», avait prévenu le député UMP Lionel Tardy. Sur le fond rien ne change. En commission, Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice, a une nouvelle fois défendu le principe de la suspension de l'abonnement internet, jugée plus «égalitaire» que l'amende. «C'est la dernière ligne droite, les artistes, auteurs, compositeurs et interprètes, tout le monde de la création française est mobilisé pour que ce texte soit enfin l'élément régulateur qui puisse lutter contre le téléchargement illégal», avait lancé Jean-François Copé, chef de file des députés UMP lors d'un point presse, avant d'appeler «solennellement» les députés d'opposition à faire preuve «d'esprit de responsabilité» à propos du projet de loi Hadopi 2 en ne faisant pas d'obstruction pour «bloquer son adoption». Pour faire passer au plus vite cette nouvelle loi Hadopi, le parlement a en effet adopté la procédure dite «d'urgence». Or, comme l'explique le Canard Enchaîné mercredi, celle-ci ne peut pas bénéficier des modifications du réglement de l'Assemblée qui limitent la durée des débats.
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