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Dr William Théaux

S E M A N T I Q U E

SECOND ÉPISODE PRÉPARATOIRE

Source & Ressources de l'Emblème
d'un point de vue de la Neuro-Psychiatrie
VidéoConférence EHESS 07 février 2014

 

https://docs.google.com/document/d/1pMom6ZyopgrCMY9VvjlhLpkAbzT7J6X-9mIyI51Ydr4/edit

miroir ci-dessous en cours de formatage

Séminaire : La cryptique dans la littérature d’emblèmes : Achille Bocchi et ses résurgences

EHESS Allessandra Pozzo


20140207

Sur la théorie du/des Neurone(s) Miroir(s)

William Théaux

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Il commence avec une lecture du chapitre “traces” de Ginzburg, Carlo, Mythes, emblèmes, traces, Flammarion, Paris, 1993

( il existe par ailleurs une page web même statut esquisse/Littérature Grise )




Quatre notes initiales

¦ Sur une clé (de déchiffrage) sociobiologique ( dite “D2V”)

¦ Sur une coïncidence (lecture de G.Perec et de C.Ginzburg

¦ Sur un ‘objet’ interface (la relation)

¦ Analogie : méthode morellienne & Art de la Mémoire


¦ 20131221012000 _ Méditation sur les traces, d'abord de notre notre conversation initiale, avec Alessandra Pozzo [AP] - ensuite sur le texte "Traces"de Ginzburg.

   Avec AP nous disions qu'il faut la clé, pour déchiffrer un message crypté. J'ajouterai ici (méditant) qu'en une sorte de boucle cette clé est un chiffre - mérite le nom/titre de "chiffre". Ainsi faut-il un chiffre pour déchiffrer (ce qui n'est pas invraisemblable - comme il faut un zéro pour délier les nombres). Ainsi entendu, ce chiffre, j'en ai pour ma part fait la théorie sous l'aspect qu'il présente, matériellement, physiquement ou en réalité. Précisément je l'ai écrit "D2V" - c'est à dire un code, un chiffre, une clé. Et je l'ai écrit parce que je l'ai décrit. Cette description a été faite en détail dans le texte titré La Sainte Ethique (la synthétique).
   J'ai commencé ma méditation par ceci, parce que, si je cherche à traiter du neurone miroir, c'est donc la part biologique de la cryptographie que j'évalue - et qu'également le D2V compose cette part. Pour sa part, le D2V est un élément socio-biologique. Ou simplement un "élément social" - si on entend la science sociale faisant partie de la biologie.
   Bref, le chiffre "D2V" est susceptible de déchiffrer du discours social. Et j'entreprends à présent de l'évaluer en fonction du neurone miroir.
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   En commençant le texte de Ginzburg, je note qu'il annonce un paradigme qui aiderait à sortir de l'opposition "rationalisme/irrationalisme". Immédiatement je pense que pour sortir d'une opposition il faut souvent passer entre les deux termes ; en l'occurrence la relation entre rationalisme et irrationalisme. Je ne sais pas si c'est le paradigme dont il s'agit. Mais la seconde chose à laquelle j'ai pensé, est une remarquable coïncidence - c'est à dire une relation cachée - à savoir, le fait que je lis en ce moment un livre sur un peintre faussaire (Le Condottière de Georges Perec). Or c'est sur l'authentification de la peinture que porte le texte de Ginzburg et le lien n'est pas rationnel avec ma lecture, puisque il s'agit d'un livre offert que j'ai reçu d'une amie dernièrement en réponse à un autre livre de Perec que je lui avait offert il y a plus longtemps. On peut dire que ma lecture du Condottière n'a aucun lien avec mon étude de Ginzburg - aucune relation. Il n'y a aucune raison que je sois au milieu, p.98, du Le Condottière (200pages) en même temps que AP m'adresse Traces. Pourtant ces textes coïncident exactement quant à leur thème. Cette coïncidence est un exemple heureux de relation, en l'occurrence une relation de partage, ou de lien, entre le rationalisme et l'irrationalisme. La suite trouvera peut-être à exploiter cet évènement étrange.

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¦ 20131221100900 _ J'ai mentionné hier le possible appui sur la relation pour traiter le paradigme de Morelli. Je puise un historique de cette 'relation' à la source de l'écologie : l'objet "relation" a été mis au principe de l'écologie par Bateson - Bateson père est le fondateur du terme « génétique » ; il s'agit d'un universitaire anglais dont le fils, Gregory Bateson, est ensuite devenu un des principaux théoriciens de l'écologie, notamment établissant sa notoriété avec son épouse Margaret Mead pour laquelle il prêta la première méthodologie de l'anthropologie basée sur l'image photographique (et autre enregistrement "objectif" permettant le recueil et la statistique du détail) ; ensuite G.Bateson développera également un modèle écologie basé sur la relation, inspiré par les idées de son père.
   Le motif de cet appui sur la relation tient au fait que, si je dois traiter du neurone miroir dans le contexte sémiotique et psychanalyse, il est nécessaire de compter initialement avec la neurologie de Freud et sa thèse sur les neurones (Esquisse pour une Psychologie Scientifique) qui est basée sur les interfaces entre les neurones, c'est à dire les solutions de continuité appelées « synapses » ; c'est à dire sur le fait que la neurologie freudienne est établie sur la logique des relations entre les neurones (miroirs, énergétiques, etc.. fussent-ils).
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¦ En continuant le texte de Ginzburg, je découvre, encore au début, la mention d'une 'méthode' dite morellienne parallèle et comparable à l'Art de la Mémoire ; si la première vise à restituer chaque tableau à son véritable auteur la seconde visant à restituer à chaque cadavre sa véritable identité (les "cadavres" étant ceux des personnages du Banquet de Scopas dans la légende de Simonides de Céos). Cette similitude de départ ensuite est séparée puisque la première examine les détails les plus négligeables (et une critique idéologique) tandis que la seconde opère une extraction de l'observateur (et un hiatus chronologique). Toutefois l'évolution ultérieure des deux méthodes les rapproche à nouveau. Autant la première vivement critiquée à cause d'une arrogance.. puis jugée mécanique et grossière.. et enfin, discrédité - autant la seconde fut-elle d'abord critiquée à cause d'une arrogance imputée à Simonides (au motif de la finance).. puis exploitée de manière mécanique et grossière (l'Art de la Mémoire devenant une mnémotechnique stérile - jusqu'à sa ressuscitation avec G.Bruno).. et enfin discrédité (au point que Bruno ne parvient à la faire ré-entendre)


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   1er synopsis   

A ) Définition/découverte neurologique 1996 neurone miroir = réagit aussi bien aux actions de soi que d'autrui & ne répond qu'à un seul type d'action, mais ne répond pas (ou peu) quand il s'agit d'un autre geste.

B) Définition psychanalytique neurone = selon Freud & selon Lacan

B1) Lacan suivant Freud associe neurone (et signifiant) à miroir (ref : Modèle Optique)

B2) Freud avant Lacan base la psychanalyse sur une théorie des neurones :

Selon Freud : 2 types de neurones - les neurones “phi” que traverse librement une énergie Q - et les neurones “psy” où une énergie Qn est stockée entre des barrières synaptiques.

C) La comparabilité linguistique

Saussure  Lacan

D) La nécessité (pour Freud) d’ajouter un troisième Neurone type “omega”

D1) Avec le neurone omega (complétant phi et psy) Freud décrit un système neuronal qui préfigure, anticipe, ou déjà découvre ou décrit, un neurone que les neuroscience découvriront un siècle plus tard et qu’elles nommeront neurone-miroir.

D2) La compréhension (contemporaine) du Neurone-miroir s’éclaire du raisonnement et du fourvoiement du Freud lors de sa description anticipée du Neurone-miroir.

...au terme de ce synopsis, on est en mesure de décrire un système linguistique basé/indiqué par le “Neurone-miroir” - lequel système en mesure de recevoir l’observation de l’emblème et d’en préciser son statut linguistique.