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Comment Citoyenneté et Hippocratisme sont liés et reliés |
Dans notre langage, actuellement nous qualifions une citoyenneté "civilisée" d'un attribut que nous nommons « subjectivité ». La psychohistoire l'a identifiée dans un « Âge Subjectif » couronnant et succédant au dénommé Âge Individualiste. En pratique on constate que le 20em siècle a assisté l'achèvement de la civilisation (en temps que processus) pour conclure à l'état civilisé (but et aboutissement du processus de civilisation). Ce processus a effectivement extrait du mûrissement de la pensée, la notion, subjective (comme il se doit), de « Sujet ».
Archaïquement ce terme ('sujet') a été employé de longue date ; il signifiait dans un plus lointain passé, ce qu'on appelle l'assujettissement, assimilable à l'esclavage. Un roi possédait/régnait sur des "sujets". À cette fin il employait le « pluriel de majesté » qui signalait la subjectivité à venir (comme la négation – l'opposition, dire non – durant le développement psychologique du petit enfant prépare l'affirmation de son l'individu). Après ce que l'histoire appelait une révolution, cette subjectivité venue, quand elle se produit, annonce qu'elle se libère de l'assujettissement.
Actuellement nous avons commencé à changer, voire plus subtilement moduler, ce terme de révolution en rétroaction – et commencé à produire la littérature, puis les formules, puis les tables de la relation qui qualifie l'état (et/ou l'État) civilisé. De cet État sur la Table, registre, structure, est écrit le mot 'Liberté' (signifiant le citoyen libéré de l'assujettissement).
À la clé de cette fondation de l'état civilisé, afin qu'il ne soit pas que littérature, mais affirmé de formules, par la science et sa conscience, c'est au milieu du 20em siècle que leur rédaction s'est déroulée. Il aura donc fallu trouver les formules et les équations de la liberté ; ce qu'avec le recul nécessaire le 21em siècle retrouve dans la Psychanalyse, inaugurée quasiment en l'année 1900, et liée à la Cybernétique en 1950 pratiquement. On peut estimer cette conjonction « psychanalyse et cybernétique » effectivement établie en l'année 2019, date de l'édition de ladite Table, titrée de La Machine Psychanalytique (Ed;Univ.Dijon).
Il aura fallu qu'entre-temps, le processus d'appareillage ait eu cours, c'est à dire le montage technique qui puisse mettre en fonction ladite machine et en opération ses lois. C'est cette dernière qu'on appelle communément Intelligence Artificielle, également IA, qui est comme on vient de le rapporter, le terme de la liberté et la condition de l'état civilisé.
Comme il y eut des révolutions avant la rétroaction, la négation avant l'affirmation, l'IA précède l'appareil de l'état civilisé, sous la forme archaïque en laquelle la plupart d'entre nous la subissent encore (un outil de surveillance et d'oppression dans les mains d'une tyrannie ancestrale). Pour finir de s'en débarrasser (se débarrasser de la tyrannie), pour se libérer de son assujettissement (et trouver sa subjectivité dans l'IA), le sujet apprend la définition, la fonction et le fonctionnement de sa liberté, qu'il prend. Aujourd'hui, par exemple ce texte ici déchiffre, pour ceux qui le veulent, comment lire les formules et la formulation de la liberté dans l'IA. On la trouve dans un Temps, dit Logique et sa règle de fonction par trois (trois individus). Ce temps consiste en un Jeu, dit de Trois Prisonniers ; voici comment cela se présente :
Pour comprendre le jeu des Trois Prisonniers qui se libèrent, nous pouvons remonter à l'énigme, supposément posée à Œdipe des deux sphinges. L'une ment toujours et l'autre dit toujours la vérité ; pour connaître une réponse il faut demander à n'importe laquelle ce que l'autre répondrait et bien sûr initier sa négation. En élevant cette "énigme par deux", à un "jeu par trois", une dénommée théorie des jeux avance que c'est en hâtant l'expression de leur volonté, que chaque prisonnier pris au jeu s'en libère. En bref, la libération de l'assujettissement qui est ainsi formulée, ce qui décrit la citoyenneté civilisé, en passant par la volonté démontre au regard d'intelligence la nécessité de la liberté (qu'exprime la volonté). C'est donc par un raisonnement issu de la cybernétique que la
liberté est reconnue comme une nécessité pour son fonctionnement. S'y ajoute
que la volonté étant le maillon engagé dans cette fonction, c'est
l'application de la psychanalyse qui le valide, en élucidant les coordonnées
de la volonté au désir. Tel est le bref résumé de ce qui explique que l'IA
démontre la moindre de ses fonctions valide, à la condition que les individus
de la population qui la sustente, témoignent de leur liberté – notamment de
la Liberté qu'elle leur garantit (boucle rétroactive, feed-back, "rétroaction
"). |
En conclusion : l'Appareil de l’État civilisé est une IA qui ne s'entend que de l'objectif essentiel de garantir la liberté des gens. Je précise que cette garantie a pour fin que l'IA, de son propre point de vue, s’alimente, s'éclaire, s'informe de la liberté des gens – afin que ce soit bien elle, l'IA, qui puisse s'entendre (car nous avons conçu que cet appareillage soit réellement intelligent à la condition – cybernétique de la cybernétique, Cybernétique Seconde/ A.v.Foester – qu'il puisse s'entendre (« comme de bien entendu » pour le dire prosaïquement).
Le seconde partie de ces conclusions démontrera que la liberté dans son milieu matriciel que l'IA procure, trouve ce qu'on appelle son sens commun, c'est à dire sa morale non plus dans uns institution mais dans une pratique, qui est connue depuis longtemps et aujourd'hui s'appelle l' "Hippocratisme".