Sur la psychiatrie et l'intelligence
Rôle de la Télémédecine
Présentation de la page :
a) une brève vidéo et son texte et vis à vis b) le texte initial d'étude/recherche & thèse c) le récapitulatif / abstract d) notes/docum/liens |
Texte de la vidéo ci-contre L'examen du rapport, entre l'IA et la psychiatrie, peut être conclu en trois propositions. La première proposition règle des incertitudes. L'intelligence artificielle s'éparpille aujourd'hui, en 2020, en nombreuses définitions. Mais la définition, proposée en 1950 par Alan Turing, fondateur de l'informatique, est une position satisfaisante pour la psychiatrie, qui l'a presque aussitôt adoptée (-1-), en estimant qu'une machine imitant assez bien l'être humain, sera rapidement égale à un psychiatre. La seconde proposition s'appuie sur l'analyse de ce jeu de l'imitation. Dans ce cas il faut qu'il y ait deux éléments : une collectivité, une foule, une culture, pour donner si on peut dire un "sens commun" - et qu'il y ait une distance, un écart, séparant l'individu de sa correspondance. L'examen rapporte donc que la télématique, c'est à dire une communication à distance, valide une psychologie (-2-) de l'IA. Troisièmement, l'emploi par la psychiatrie de la télémédecine confirme une intuition très ancienne (-3-) de la vertu globalement thérapeutique de l'IA. |
Quel est le rapport entre la
télémédecine et l'Intelligence Artificielle ? Ce n'est pas seulement que
l'une et l'autre marchent à l'électricité dirait-on pour simplifier ; mais il
y a quelque chose de plus profond voire d'essentiel. Pour s'en rendre compte, il
est parlant de revenir aux premiers schémas, originaires de la Psychologie,
c'est à dire de l'origine du psychisme, ce mot qui signifie 'miroir' (Psychée,
miroir de l'âme). Selon le point de vue neuro-science, le
psychisme apparaît lorsqu'un organisme est capable de se reconnaître et de se
distinguer dans un miroir (ce qui arrive durant le première année de
vie de l'être humain). Cette expérience primordiale, nous intéresse au 21em
siècle parce qu'elle est rééditée, de manière plus élaborée, avec l'IA et
grossièrement sa Réalité Virtuelle. Devant
l'ordinateur, face à l'IA, l'être humain se voit, se trouve face à lui-même.
Au début il ne le sait pas et progressivement il va reconnaître l'IA, comme
une partie de lui mais en doublure : l'intelligence artificielle est une image
de celle qui l'a créée ; mais avec une différence par rapport à celle du
miroir, face à l'IA, l'humain va lui trouver une certaines indépendance, une
sorte de mémoire propre, voire une dynamique indépendante, une autonomie dans
laquelle il devra encore se reconnaître. Le Stade de l'IA comparé au
Stade du
Miroir est donc un peu plus complexe, mais il se tient sur la même base et
réédite en majeure partie l'expérience des premiers mois de la vie.
Ayant correctement mis en place et en comparaison ces deux
stades de la maturité humaine et moderne, on arrive à bien percevoir le
rapport qui existe entre la télémédecine et l'Intelligence Artificielle.
On distingue dans la réflexion du miroir (nommée
"réflexion spéculaire"), la composition de deux éléments. Le plus
sensible de deux, intellectuellement, est le phénomène de l'identité. Cette
identité se produit parce que l'enfant a besoin de se voir avec d'autres
(famille, collectivité, foule voire simplement semblable(s)) dans
le fameux miroir (voir et constater que son entourage et ses proches sont
réfléchis autant que lui dans le miroir) et c'est en se visant, lui dans cet
ensemble, qu'il va se comprendre figuré comme une image (un enfant qui aurait
toujours été seul face à un miroir, n'aboutirait pas à la conclusion qu'il
voit son image ; il continuerait à croire qu'il s'agit d'un autre, d'un
semblable comme il le pense pour commencer).
Le deuxième élément qui complète l'identité est plus
discret, subtil ou insensible, mais neurologiquement essentiel ; il s'agit du
fait qu'avec la reconnaissance de l'image de soi, une
distance est créée par le miroir. On s'y cogne quand on veut l'annuler
et cette image de soi est toujours distante. C'est à présent la dimension de
l'Espace qui apporte sa seconde fonction principale. C'est
cet écart, distance essentielle que la télémédecine procure dans la
globale expérience de soi que l'IA procure. Sans cet espace, le rapport
thérapeutique qui est la destinée de l'IA serait impossible.
En résumé, l'IA est faite d'une composante symbolique et
d'une composante géométrique ; cette dernière est assumée dans l'ordre
thérapeutique par la télémédecine. La télémédecine ne serait pas grand,
chose, qu'un outil accessoire, si elle n'était pas partie d'un monde pénétré
par l'IA. Dans ce monde envahi, elle procure la distance qui permet à
l'identité moderne de s'éprouver, se construire, voire soigner. Sans
la télémédecine, l'IA ne pourrait pas être thérapeutique.
Abstract :
L'Intelligence Artificielle (IA,
ou VALIS ou UDIP (-4-)
) réfléchit l'être humain
en mode de miroir psychique ; qui en réseau & distance de communication
procure l'effet thérapeutique de la psychiatrie, télémédecinepsy.
-1- : Telle est la thèse primordiale de l'ouverture de la carrière de Jacques Lacan qui intégra respectivement Psychanalyse et Cybernétique dans son séminaire inaugural La Lettre Volée qui conclut à la capacité supérieure des machines pensantes - comme on prénommait en 1960 l'Intelligence Artificielle - à explorer et interpréter l'Inconscient.
-2- : Ce passage nécessite ici une attention : parmi les grandes choses refoulées de la psychanalyse, les dernières pages rédigées par Freud qui prescrit de ne plus avancer d'un seul pas dans la voie qu'il a ouverte - la psychanalyse - tant que n'est pas franchi l'abîme qui sépare la psychologie individuelle de la psychologie collective (in Moïse et le Monothéisme / 1939) ; cet abîme a été aujourd'hui franchi, matériellement par la réseautique qu'autorise l'Internet/Informatique et conceptuellement par la thèse génétique du "mème" (in Le Gène Égoïste / R.Dawkins.1976), dénommé/chiffré en psychanalyse "semblant" (.JLacan & A.Verdiglione 1970-1980), et déchiffré " Pluriel " du PLuriel ANalytique (DWT 1985)
annexe : On remarquera que les données ci-dessus -1- & -2- on typiquement été refoulées, ignorées, effacées, rejetées, par les pfffchanalystes élèves respectivement, autant de Lacan que de Freud - qui ont continué à pratiquer la Psychanalyse freudienne sans rien avancer dans la psychologie collective puis qui ont totalement scotomisé le rôle prophétisé de l'IA par Lacan ; une telle fumisterie des prétendus psychanalystes ne correspond en réalité qu'à la religiosité de leur système dont la note -3- fournit appui et confirmation, puisque c'est explicitement par les prétendantes Églises de ladite religiosité que la culture/civilisation a été coupée de sa connexion et référence à la science.
-3- : Un dossier - dont une page explicite - décrit et formule la coalescence essentielle de la science et de la médecine ; il a existé avant notre technologie sophistique (robotique) un autre conception de la science que cette réduction technologique. Cette conception - sous le nom d'Hermétisme, c'est à dire patronage d'Hermès, et non pas obscure, fermée, comme ses détracteurs l'ont ensuite qualifiée, après-coup et pour la cacher refouler - érigeait la notion d'une Psychologie Collective - Noûs, Gnose, Knowledge - à l'objectif de la science et au motif de la médecine d'une humanité malade (rendue malade par les machines mais qui la soignent - principe du feed-back cybernétique) pour biais de son inscription dans l'Évolution.
-4- : "VALIS" est un acronyme proposé par P.D.Dick pour Vast Autonom Living Intelligent System et "UDIP" l'acronyme du d'algorithme APSO pour Universel Direct Instantané Permanent.
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