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au Syndicat/Assoc Psychiatrie Française
préface, et trois articles relevant du Syndicat, du Cabinet hébergeant PSO, de l'Ordre et deux notules, sur le Secret et la Santé.
TABLE GÉNÉRALE
ABSTRACTS A/ préface, traite/expose l'éventuelle discussion sur la psychopathologie du dossier B/ Syndicat et Association Française de Psychiatrie, traite/expose : La théorie et les technologies de l'information ont pris corps du moment ou l'enregistrement et différé des messages ont été mis en oeuvre avec l'électricité puis l'informatique. Dans cet état le direct et le différé permettent par le second, de réserver au direct le secret. L'objectivation du secret préalablement idéal s'instaure d'une nécessité complémentaire : le réseau et, dans le cas de la médecine, la connexion des patients entre eux. C/ Cabinet Médical de
psychiatrie/psychanalyse et Psychohistoire, traite/expose l'appareillage
(Association/cybernétique) qui économise le constructivisme dans un État
de droit G/ annexe : Documents |
SYNDIC
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Réseaux, où un dit vit du pluriel. L'Association Français de Psychiatrie propose un colloque sur le thème : Le Secret en Psychiatrie, de l'intime au dossier, le vendredi 9 octobre 2015. Cette annonce rattachée au Syndicat des Psychiatres Français, paraît au moment où la presse, Le Point, organise également des conférences à l'examen des objets de santé et des données connectées dans le parcours de soin. Les uns et les autres s'attachent à la connexion du patient à son médecin, aux connexions entre/avec les spécialistes et même à celles des objets entre eux, mais aucun n'observe quatrièmement la connexion des patients entre eux. Nous pouvons combler ce manque, ce qui provoque l'apparition de nouvelles remarques. Titrons cette analyse : Du patient connecté aux patient connectés "entre-eux". Il y a quelque chose de singulièrement similaire entre a) la première conception du psychisme (individuelle) en psychopathologie passant à la seconde étape personnelle* (collective) - et b) la conception du "Patient Connecté" devenant celle des "Patients Connectés Entre-Eux". Plus profonde que cette similitude de bon sens, la logique confirme que suivant la première conception (du patient connecté) découle cette fonction nécessaire - des patients inter-connectés - fonction seconde devenant majeure en médecine car établissant la notion de secret en thérapeutique, d'où dérive de façon plus générale et politique, celle de vie privée. Quelle est donc cette logique qui établit le secret dans la connexion, générant l'intime et réglant la santé ? La pure et simple logique est une idéologie, si on veut - mais la logique qui découle des Sciences de l'Information (connexion, relation, communication) est certainement suscitée, voire s'impose, à notre esprit par les progrès technologiques qui nous bouleversent. Il n'y avait par le passé qu'une seule et unique notion (une 'idée' ou 'valeur') de "publique" opposé au "privé" ; elle est aujourd'hui dédoublées par les capacités d'enregistrement, d'images et de sons et autre 'évènement' - ce qu'on appelle le "différé", donnant aux facultés de perceptions ( personna perceptans ) deux valeurs concurrentes d'une même réalité. Par opposition, ce qu'on appelle "live" (le 'direct' - qui fournissait l'unique réalité du passé) qualifie la vie privée**. Une sorte de théorème s'en suit : le différé, par essence, objective par la censure la vie privée.
Le live ne permet pas le Secret Médical. Par conséquent,
pour prendre un exemple d'étude : une réunion de conciliation au Conseil de
l'Ordre des Médecins n'est (ou n'était), pas publique. Elle n'était pas
publique car en live/direct, des éléments de la vie privée pouvaient s'y
afficher - par contre étant enregistrée, le Secret Médical peut être y aisément appliqué par traitement
du différé. On retrouve le théorème : le différé objective par la censure
la vie privée. S'il existe une "patient connecté", il doit être consulté dans un milieu de secret industriel (qui est la manifestation collective corollaire du secret). Dans ce cas, il est inscrit a) soit dans la forme généralement angoissée de la civilisations mais, s'il s'agit d'un cas psychiatrique, dans la forme précisément pathogène qui cause son trouble - b) soit dans une reconnaissance supplémentaire qui est celle de la connexion entre patients. Cette connexion qualifiable de " plurielle " (nécessairement étendue des réseaux sociaux) restaure la logique saine du statut (in absentia) du Secret Médical dans le live. Les Dossiers Médicaux dans cette perspective (c'est à dire la relation secrète du patient connecté) manifeste alors suffisamment la censure où le secret se loge. Comme cela se voit, le secret n'est alors préservé de "médical" que lorsque la communauté médicale est publiquement exposée, ainsi que l'exemple l'a montré, qui impose que les réunions du Conseil soient enregistrées et publiquement délivrées expurgées d'identifications de patients.
* : nous adoptons l'idée que la personne est l'état de la subjectivité reconnaissant son environnement/milieu ** : l'analyse complète de ce qui est réduit dans le texte, est dictée par l'examen de la Réalité Virtuelle, qui met en évidence trois points de vue qu'on appelle en première (l'acteur voit ce que ses yeux percevraient), seconde (le point de vue est situé derrière l'acteur qui se voit, de dos, voir) et troisième personne (le point de vue est universellement mobile dans l'espace de la scène, l'acteur étant vu tel qu'on le regarderait). Deuxièmement l'objectivation par la censure est ce qu'on appelle en droit in absentia et, dans le cas de l'analyse présente, ce qui doit être supprimé d'un enregistrement, attestant et garantie du Secret Médical ; cette absentia dans le Live, la vie privée, étant actuellement connu par les mathématiques du chiffrage, cryptologie, qu'on peut assimiler à un enregistrement, un 'différé' paradoxalement, in situ. *** : les conséquence dérivées en nouveau paradigme du secret (et de la vérité) enclenchent une longue transformation, jusqu'aux notions de propriétés, elles aussi dé-structurées à partir du dénommé marxisme - actuellement traitée au titre de la Propriété du Perçu. |