INTERMEDIAIRE LINGUISTIQUE
de la scène primitive à la trope
posez immobile le pointeur sur la
La psychanalyse cahote avec quelques cases vides, des bugs voire
des tares - le refoulement de l'identité de Moïse, la mauvaise volonté à ne
pas lire un scandale en Bohème, la compulsion au ratage de la passe,
l'incapacité à intégrer les sphincters essentiels à la libido, le silence
sur la drogue, l'industrie du transfert - et une dévotion à la lettre qui
refoule la clé de ce qu'elle cherche. On en trouvera la matière clinique dans
une suite d'échange sur forum web .
Sur ce dernier exemple, il est aisé de relever qu'il s'agit d'un
refoulement dont la cause montré son acquis depuis l'origine de la République
- halant son passif depuis la Renaissance avant elle. Il s'agit de l'opposition
qui présida à l'origine de l'égyptologie, quand Champollion éclipsa d'Olivet
- à l'argument que les hiéroglyphe étaient des lettres (Champollion), et
contre celui que le lettres hébraïques étaient des hiéroglyphes (d'Olivet).
L'histoire de la littérature montre que la thèse de ce dernier
subsista aussi vive qu'ignorée, puisqu'elle fut sans cesse publiée depuis, et
même dernièrement traduite pour les américains - il s'agit de La Langue
Hébraïque Restituée - et qu'encore sur tel forum susdit, qui se targue de
psychanalyse voire de pénétration de l'âme, on l'ignore pour parler de la
Lettre.
Un test fait montra qu'il ne servit à rien de dénoncer la bévue
qui frappe ainsi la cote d'Adam - origine d'Eve - gardant son air de pénis, et
obstinément ignorant toute la logique de l'enveloppe , qui règle le mystère de
ladite Lettre .
Que la Résistance ait occupé l'instance de la
Psychanalyse n'est pas plus inattendu que l'Inquisition quand elle occupa la
scène de la Renaissance. C'est même parfaitement explicable par le lien de la
voix et du sexe qu'un manque associe. Passant outre, qu'on chemine à l'examen
de la Scène Primitive cadre bien la remarque sur les origines de la femme.
A la vérification de la formulation lacanienne s'offre sa
métaphore :
qui selon Freud traduirait le moment de la femme
[s"], quand elle est hystérique, de s'identifier au pénis [S]. Certes on
dira que c'est plutôt 'I' qui, dans sa parenthèse indique cet érectile - mais
j'ai dit s'identifier, c'est à dire d'abord 'S'.
Tant qu'un correspondant, fred,
s'interroge sur cette fonction, nous sommes portés à recomposer, sur la base
de la scène primitive, la logique qui règle cette formule.
Un compte-rendu de
note prend l'exemple de la Liberté - et
de la fidélité à soi-même qui la
constitue. Je la propose à cet examen. Il est une métaphore qui associe Liberté
& Fidélité à soi ; la Liberté y signifie Fidélité. On pourrait ainsi
l'écrire : L / F - comme on écrirait à l'image de la formule de
Lacan : S / S' .
Seulement un problème se pose rapidement ; la fidélité à son
partenaire sexuel, qui n'est autre qu'une moitié sinon soi-même, signifie la privation de
liberté, soit la trahison de la liberté. Par conséquent, en signifiant la
fidélité [S'1], la liberté constitue la fidélité [S'2] comme signifiant de
la trahison [x].
Au résultat, le sujet s'identifie à la liberté [S] ; dont on
dira que c'est un idéal - plutôt l'I' - que la femme prendra en charge
[s"] en sa représentation de la nature et reléguant la trahison
refoulée.
Dans cette observation de la métaphore, Lacan désignait
quelque chose qui résultait, produit, du fait de la séparation de deux termes
voués à la signification, Liberté et Fidélité, aussitôt
combinés, l'un signifiant l'autre qui signifiait autre chose.
Quant à la psychanalyse, présentement au point où je la ramène,
elle doit joindre dans pareille formule les signifiants que proposent les sphincters
laryngés et inguinaux. Mais on sait que les béatitudes lacaniennes arrivent à
ce point à la bée attitude qui obvie qu'on dise plus. Il faut donc encore
travailler à ramasser les restes du refoulement perdurant depuis la scène
primitive, et au plus proche de celle-là si possible.
Ainsi trouve-ton Fabre d'Olivet et, de son histoire en main, la
constatation de ce qui manque absolument à la lecture de l'origine d'Eve (que
la côte soit enveloppe autant que la lettre soit image).
Les dévots de la Lettre ont exposé dans le forum ce qu'il censuraient dans ce qu'il omettaient de la signification d'enveloppe, traduite par Fabre dans sa restitution de la langue hébraïque. Or Fabre tenait son discours d'une formule à laquelle s'oppose systématiquement la formulation lacanienne, cette dernière suivant le système de Saussure. Pour Fabre, et la tradition - ladite Hermétique - qu'il continue, la métaphore se décrit de trois niveaux (au lieu des deux modernes Signifiant/signifié) que la signification constitue.
La métaphore à trois étages, constitue la théorie du signifiant hermétique - comportant le signifiant, le cachant et le signifié. Pour la linguistique saussurienne, il n'existe que deux niveaux (mais un déplacement du signifiant relatif au signifié) comme ci-contre I sur s''. Or l'histoire de l'intellectualisation et/ou de la linguistique montre que ce qui s'élude de la tradition (Fabre) à la science (Saussure) c'est la nature d'image de la lettre. Après Saussure, Lacan propose une formule qui comporte aussi une élision (S'1 & S'2 sont éludés comme S', pour une signification à deux niveaux et au profit d'un produit s'').
Que la lettre hébraïque soit une image, un hiéroglyphe, est révélé par Fabre, et peut-être d'une manière éclatante par un remarquable Rabbin sur les limites de la paranoïa du copyright. Que le plagiarisme selon Fabre soit inclus dans le message de Moïse, nourrit encore la pathologie politique du monde actuel ; que la science contourne, en révélant que l'image éludée est une doublure narcissique - c'est à dire la relation imaginaire a-a' du schéma L(acan) ou ici selon la formule la disjonction S'1)(S'2 qui collapse/collabe le triple étage traditionnel.
C'est cette attention profonde qui étoffe un défilé métonymique qui filerait sur l'axe a-a' selon notert
(archive/miroir);
certes il court le furet, mais là où il fut, dans sa division advient tel
sujet qu'on lit mieux dans Descartes, à traduire la steganographie comme celle
du médiocropire
de Lacan, qui en son,
phonétique, "je pense donc je suis" s'entend à pouvoir s'écrire
"je pense d'On que je suis". Le relief de la division du 'Je' se
montre ainsi mieux, si ce n'était que l'on passe de l'être à suivre.
Puisque le je du "je pense" n'est pas le je du "je suis"d'où s'individualise pourtant un "Je" du cogito, on comprend qu'il reste de la métaphore au mieux le sujet barré, parti, déjà barré aussitôt, ou plutôt, que pris dans le rail métonymique, d'un Je à Je, où le transfert mime a-a'. Ces deux évocations (la Liberté et le Je) de métaphore peuvent mener fred et convaincre notert à reprendre alors l'image que la modernité a écrasée entre deux miroirs, mais qui reprendrait souffle, volume dans la circonstance où un appareil cybernétique s'y insinue. Et puisqu'il faut bien les distinguer, à seulement pouvoir étendre l'affirmation d'une relation imaginaire - on pourra les dire, image et idéal.
Peut-être faudra-t-il plus longuement expliquer pourquoi c'est l'appareil cybernétique au lieu de l'Autre (LAPAREIL) qui permettra - dans l'épaisseur de l'élision subjective - une restauration de l'imago divisé qui accessoirement pourra faire plaisir aux jungiens (animus/ma), mais pas plus longtemps que de voir la lettre idéale (Champollion) en sa forme d'image (d'Olivet). Il me faut à présent rapidement passer à l'étape où se distingue également en l'idéal l'individu et en l'image, qu'on pourra dire mieux forme, le corps.
WT20030907
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