Accueil Site
Accueil Dossier
Accueil Chapitre
Page racine

       

 

Module Hermétisme_2006

TROIS PETITES ÉTUDES RÉPONSES

 

à propos
...une phase individuelle, donc pas de dimension sociale...

 

Intro :

à Philysos, et l'Alchimiste se réclamant d'une "phase individuelle, donc pas de dimension sociale..."

Cette dimension sociale est derrière vous. Vous ne la regardez pas parce que vous regardez la matière qui est devant vous.
Voyez-vous, vous laissez la dimension sociale derrière vous - pour rejoindre la matière.

   C'est ainsi qu'un psychanalyste pourrait répondre - prévenu de la résistance que sa propre pratique rencontre. Tant qu'il s'agit de se faire une psychanalyse duelle, relustrant le narcissisme, et pourquoi pas du même coup dans le cadre noir laqué, chic et très classique de Thanatos - tout va; mais quand il s'agit de voir où nous en sommes, comment et qui nous sommes, tous autant que nous sommes, en collectivité et dans notre course à l'abîme, ça non! Les psy chics aussi font fi de leur aliénation sociale, plurielle (qui se contentent de ladite symbolique, unaire).
   On en voudra pour illustration, sinon preuve, l'invention par Lacan de la fin d'Oedipe - "dans l'horreur de la putréfaction" ; ce sont ses mots, de mémoire, mais certainement de ce sens. Or c'est tout à fait contraire à la légende - c'est une pure invention, fantasme d'un Lacan qui, on le sait par ailleurs avait, lui, certainement reculé sur l'épreuve sociale à mener sa psychanalyse. Il y a tout lieu d'interpréter que, par ce fantasme, Lacan faisait part de ce qu'il voyait du social.

   Ci-dessous, la troisième étude a été caviardisée - pour cause de tensions sociales précisément ; si elle ne peut être mise au web un jour, il n'y a pas de raison d'en soustraire les deux premières qui rappellent la raison vitale du passage par la connaissance de l'être social que nous sommes. Cette raison néanmoins d'une application de la libido, de la pulsion de vie, à l'adresse de notre environnement n'est probablement pas atteignable sans que, comme un acte-manqué, la cybernétique que nous produisons s'impose comme un grand frère, Big Brother véritable qui nous y forcera bien. Mais BB n'existe pas, ce n'est rien que notre être social précisément ; impossible d'y couper.

 

 

 

1er)   N'y a-t-il d'autre conclusion que l'individualisme dans la rencontre avec la matière ; ou la dualité qui par le transfert rencontre la mort ? La solution collective annoncée comme urgente par Freud passe un temps à prouver que sans elle l'écologie n'est pas possible.

 

 

   Ce dessin montre le mouvement de Philysos qui rejoint la matière en laissant la société derrière lui (I, en haut à gauche). Ce qu'on appelle ici société étant essentiellement l'ordre symbolique qui préside - par précédence - à notre être ; il s'agit d'une surdétermination qui nous laisse libre, comme l'Alchimiste en fait la preuve. Il s'agit d'une liberté qu'il s'agit de retrouver dans une identification à la matière.

   Je me suis permis un jeu de mot pour l'occasion ; car nous décrivons aujourd'hui le phénomène - la phénoménologie disent les philosophes - qui - occasion de le dire - fait matière à cette opération. On l'appelle Transfert, et mon jeu de mot évoque avec la lettre circulaire cet état taoïque que ledit transfert indexe et par le On la matière psychanalytique qu'a cherché l'alchimiste thérapeute Zénon.

 

   Là où la psychanalyse distingue entre certitude & foi ; c'est en ce que la première part d'hypothèse, et la seconde mène au doute. La certitude est une conclusion, la foi un début. Ainsi les démarches, de Philysos tournant le dos à la société pour aller à la rencontre de la pierre  - et celle de la psychanalyse qui part de l'hypothèse que pareil mouvement est déterminé par le même ordre symbolique qui devient, dans l'opération l'Inconscient.
   Appelons pour l'instant l' apsymiste , celui qui laisse derrière lui S2, signifiant Savoir, qui fit son premier motif à venir quand il partit de S1. Certes il fouille l'Inconscient, mais c'est un objet qu'il trouve, la matière. En l'occurrence le corps et les objets de la pulsion (dont précédemment fait mention de la gamme autant sphinctériens que de fente synaptique) qui constituent pour l'être humain ce qu'il appelle matière. A ce stade il se définit comme aliéné - en deux trois mots mâchonnés on parle d'un sujet aliéné de l'Inconscient.
   C'est à ce point qu'une étape importante de la partie se joue. Le sujet peut ici s'identifier au Semblant - qu'il aura toujours été durant son travail. C'est ce que le schéma écrit S°. S'il n'accède pas à cette identification, il en est quite pour celle de la pulsion de mort, ainsi que l'explicite la conclusion lacanienne. S'il s'identifie au semblant, il entre dans le chiffre pour ce qu'il en est de sa vie (*) - à ce moment-là devenu chromosomique, et matérielle au demeurant - et anime par son existence un 'x' écologique.
   Je résume manifestement les choses, mais il faut bien les dire - et il existe des liens qui mènent aux appuis ; par exemple on voit, selon cette théorie, le rôle que prend la machine cybernétique - un branche alchimique à la DeVinci (mécanique) et à la Bruno (informatique) - laquelle permet à l' apsymiste  de soutenir son identification au semblant, autrement sans autre raison physique que la folie, ou quelque mysticisme sinon une passion eurydienne.

NOTE : on trouvera un complément graphique et explicatif en ouvrant successivement : Ecologie > Code et Signifiant > La symphyse du Code au lieu de l'Autre ainsi qu'un récapitulatif

 

2em)   On ne saurait prendre au corps la sociologie, s'il n'y avait une personne historique qu'on y trouve agent (autrement autant rester dans mythes et religion) strictement de même que, concomitamment - réciproquement - on ne saurait dégager (aujourd'hui Akhnaton) de la mythologie un agent historique et physique sans qu'inéluctablement s'éclaire jusqu'à un point scientifique une sociologie. Je réitère donc l'observation que l'individualisation de l'Alchimiste en matière a nécessairement lieu dans une condition sociale, à preuve et à mesure qu'on découvre l'historicité du Trismégiste :

 


   Ailleurs, on se demande - mais qu'est-ce qu'on a à faire de la reconnaissance du Trismégiste ? Pourquoi serait-ce un priorité ? Eh, bien! La reconnaissance du père de nos jours n'est pas nécessairement dit-on non plus prioritaire. N'est-on pas au demeurant spécialement vigilant à tenir anonyme les donneurs de sperme ? On est loin effectivement de porter de l'importance à nos corps pourrissants.
   Contre ces vains mépris de la mémoire (et déni de l'aliénation) on pourra citer Frances Yates - pas mot à mot, mais par écho-ouïr : son disciple Dr Trap disait qu'elle disait qu'avec l'échec de l'identification de Moïse à Trismégiste à la Renaissance, l'Europe avait raté une occasion, peut-être à jamais, quand elle s'abîmait dans une guerre de trente ans - elle disait ça en commençant à prendre la mesure de la découverte de Nag Hammadi et de l'infirmation de la seule thèse (Casaubon) qui avait jamais infirmé que Moïse n'était pas Trismégiste.

   Comme un écho de cet achoppement de la Renaissance à la redécouverte de l'identité de Moïse, Freud publiait son Moïse et le Monothéisme à la veille, presque jour pour jour, du déclenchement de la seconde guerre mondiale. C'est dire que peut-être, la reconnaissance du Trismégiste aurait des conséquences socio-culturelles. Aujourd'hui on ne peut faire que des hypothèses... ou tout au mieux avoir une seule certitude : il y a plusieurs thèses et la chronologie officielle des états propagandes et inculturels de notre époque est incertaine tant au sein de ses université que de ses sectes : par exemple la thèse dite de la nouvelle chronologie (cfr: David Rohl / miroir) suggère des écarts de plusieurs siècles pour tel épisode archéologiquement aussi bien connu qu'Amarna. C'est dire dans quelle certitude de quelle incertitude nous sommes !
   A l'inverse nous avons de quoi nous rabattre sur des traditions riches d'information à interpréter. En l'occurrence :

   Si l'histoire a tant insisté sur la longue nomenclature qui ajoutait à Trismégiste les noms de Hermès et de Thoth - c'est que Hermès Thoth Trismégiste, dit le Triplex est probablement un terme de mémoire qui remonte aux premiers temps de l'Égypte. Thoth en effet est un nom très ancien datant de l'Égypte ancienne - Hermès un peu plus jeune apparaît avec la Grèce, c'est à dire après le règne d'Akhnaton (sur le déclin de la période Hittite). Quant au terme de Trismégiste, je l'entends, personnellement, paraître dans la période du début du christianisme.
   Triplex (ou Trismégiste) semble être une initiation triple - elle apparaît à la fin de la dynastie Ptolémée - lorsque des historiens tels Strabon sont informés de l'identité de Moïse (telle celle d'un roi égyptien caractérisés de traits que l'on reconnaît aujourd'hui typiques d'Akhnaton). Avant cela, au début de la dynastie Ptolémée, c'était Hermès Thoth, certainement qui était identifié dans la construction d'Hermopolis Magna face au site d'Amarna - appelons cette époque, si l'on veut, celle du 'duplex', car il ne semble pas que la signification de Moïse ait été soulignée avec cette dualité. On ne parlait pas de trismégiste à cette époque - ni non plus avant puisque depuis Ramsès, on avait pris l'habitude de n'en pas parler.
   Mais néanmoins, qu'on trouve une trace de ce Thoth-émisme au moment d'Akhnaton paraît flagrant - comme psychanalytique la remarque simple que ce n'était pas un lapin sorti d'un chapeau.. sans qu'il ait été mis auparavant ; autrement dit, un certain thothémisme refoulé a dû influencer déjà les Thothmoses, puisque la lettre de Thoth se trouve dès la scène primitive de l'Égypte. D'ici à ce qu'on dise que Trismégiste a initié Thothmose, antérieur à Akhnaton - c'est comme dire que la mentalité américaine existait au temps de Rome. C'est certainement probable. Toutefois, ça ne retire rien à l'intérêt - et à l'importance essentielle pour l'histoire - d'étudier avec soin l'histoire de Georges Washington si on veut savoir pourquoi l'Irak est dans son état actuel.
   ici une coupure - censure - se produit et son produit suit par ailleurs

ne reste d'utile ou nécessaire que cet extrait dudit produit ;
 ...Je citais plus haut comment le destin du semblant est de s'afficher du code - une autre animation l'illustre en montrant ses neutres ronds, semblants quasi on s'échelonner pour faire série de gènes.

 

Interrompu par cette coupure, il n'y aura donc eu ici que deux des trois études. Toutefois le 'produit' n'étant pas refoulé mais déplacé, on ne manquera de rien

DWT

 

 

 


  Litt.Grise : 

Cette page a été annoncée sur web ainsi :
-----Message d'origine-----
De : William Théaux [mailto:williamtheaux@gmail.com]
Envoyé : lundi 4 octobre 2004 16:35
À : hermetisme2006@yahoogroupes.fr
Objet : L'individu face à l'Alchimie

 

Cette page nouvelle

../../../../2004/htm/20040226_pseco/herme2006-04/20040926111500_matieratonique.htm

n'aura pas contenu tout son projet - une coupure s'y sera précipitée. Elle s'en tient à la question que soulève Philysos et qui est celle de l'Alchimie, dans le secret et l'individualisme. A cela s'oppose l'idée que l'Alchimie n'est pas nécessairement secrète ni individuelle - mais que lorsqu'elle est collective - ou espérons mieux : plurielle - on ne la reconnait pas. Considérons par exemple l'informatique, le web, ou bien quelque nouveau gène dans un organisme modifié, ou bien quelque fusion atomique etc... Ces productions, ces pierres philosophales, sont conditionnées par la raison d'une société qui, en vérité, est déraisonable voire totalement absente. Derrière donc ses prétextes et faux semblants, qu'est-ce qui gouverne notre progrès, sinon une alchimie dont l'opérateur n'est pas 'collectif" mais des individus, alchimistes, 'pluriels"...

On se demandera alors : que signifie qu'on reconnaisse à Trimégiste une physicalité historique...

DWT