Littérature Grise DWT
Lecture Alan Turing 1950 - Les Ordinateurs et l'Intelligence
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Sur cette page : un additif : Le jeu de la créature et du créateur - voir Hermétisme une résonance : Précisant la réflexion de fond sur la première machinerie - la machine et son imitation par l'être humain. |
addendum
http://www.akhnaton.net/2006/htm/media/DVD/htm/20060830210031_H26_Niv3_WT_hermeticum.htm
Après l'écriture en 1950 de " Les Ordinateurs et
l'Intelligence ", ou les machines peuvent-elles penser ?, plus de
cinquante années ayant passé, et l'expérience du Jeu de l'Imitation, si elle
n'a pas été faite a pu l'être - ceci suffisant pour raisonner sur son
compte-rendu, puisqu'en première hypothèse ce résultat ne peut être
délivré. Pratiquement toutes les conditions et étapes de l'expériences ont
été requises et passée, jusqu'à la conclusion qui est interdite par la
condition de mensonge dans laquelle l'expérience est nécessairement menée.
Il aura été nécessaire d'ajouter à la première contribution du
mathématicien Turing, celle de la psychologie humaine. Elle apporte les
éléments du transitivisme (jusqu'à l'humain imitant la machine). Les données
de l'examen ainsi complétés, l'expérience à sa conclusion est complètement
mais ultimement suspendue. Même avec la psychanalyse elle se retrouve, encore
au point où elle s'était arrêtée avant la relance psychanalytique. La
cybernétique avant l'intervention de Lacan était tombée inerte en état
d'indécidabilité. Mais au terme de l'intervention lacanienne elle rencontre le
même état au titre de l'impossible (ou de l'inhibition, voire du
Complexe de Castration). On sait que Lacan y avait totalement cédé. Mais tout
autant qu'il avait trouvé l'autorité d'une relance dans la psychologie, au
moment de ce deuxièmement point de suspension, un relance est autorisée - du
constat d'une manque dont le lacanisme s'est avéré chargé autant qu'avant lui
le freudisme manquant de l'Informatique. Ce qui manqua a Lacan fut l'Histoire.
Si nous réintroduisons effectivement les conceptions hermétiques de la
cybernétique nous traitons l'inhibition lacanienne autant que Lacan traita
l'indécidabilité du freudisme en introduisant les conceptions cybernétiques.
Comme ce type de raisonnement est incompris par mes contemporains
il convient de s'appuyer sur une notion plus prosaïque : qu'en imitant la
machine l'être humain abolisse la distinction de celle-ci qui
cherche à tromper l'observateur (dans le jeu de l'imitation) puisque cette
imitation est tenue par un menteur, semble constituer une aporie - sauf
dans le cas où cette aporie est prévenue (quand par exemple on aboutit à une
absurdité qui était attendue pour ce qu'il fallait démontrer - CQFD).
C'est le cas, dans la situation présente, car les termes du problème avaient
été posés depuis longtemps avant que l'impossibilité de le résoudre
démontre cette problématique préalable. La question du statut de la machine -
et particulièrement de machines, autonomes, "statues douées de
mouvement" et intervenantes "qui rendent malades ou qui
guérissent" ainsi que l'algorithmique de la relation cybernétique à
travers des textes datant de l'Antiquité (Corpus Hermeticum) jusqu'à la
Renaissance (G.Bruno par exemple sur la motilité du nourrisson) - a été posé
de longue date dans le contexte que l'on appelle aujourd'hui alchimique.
Or ce terme est de mauvaise réputation depuis des règlements posés à l'issue
de la Renaissance. Lorsqu'en vainquant la répugnance induite depuis par les
préjugés, on réaborde les traités anciens, sous les termes d'une
problématique du Créateur et de la créature et de l'être humain créateur de
Dieux, on prend connaissance d'une préconception intellectuelle de
problématiques qui apparurent, avec Turing avec simplement plus d'urgence, de
matérialité ou d'étendue populaire.
http://www.akhnaton.net/2006/htm/media/DVD/htm/20060830210031_H26_Niv3_WT_hermeticum.htm
résonance
Titre : La machine de Lascaux
Souvent employée l'allusion au fait que l'être humain imite les machines (au lieu de l'idée présupposée que les machines imitent l'homme) : puisque les machines sont crées par l'homme cette allusion présente un paradoxe (comment pourrait-on imiter ce qui n'existe pas et que l'on crée?). C'est un paradoxe qui trouve vite une équation (à l'instar du 'moi' se forgeant en se formant à l'image spéculaire - équation de l'anticipation logique /J.Lacan) - mais outre ce dont l'intellect nous persuaderait la raison est en droit de réclamer une expérience - démonstration et référence d'une observation physique, matérielle ou historique ; nous trouvons à cette exigence une réponse dans l'observation des premières traces tracées que l'on trouve au moment pré-historique:
Une information reçue de Lascaux à l'aide des travaux de Mme Chantal Jègues-Wolkiewiez fournit l'élément d'observation d'une machine. Il est possible d'expliquer que Lascaux soit une machine ; nous suivons ensuite le procédé de son imitation. Lors de cette étude nous prenons au moins deux fois un appui fait d'hypothèse ; premièrement les travaux de C.J-W eux-même qui sont généralement déconsidérés par les archéologues (mais cette fragilisation est ce qui d'un biais psychanalytique souvent un indice de forte valeur) - deuxièmement une extension personnelle considérant que cette 'machine' a été décalée par la suite (mais c'est une construction hypothétique secondaire, qui n'infirmerait pas la valeur de la première qui n'aurait alors qu'à chercher le secours qu'une autre logique que celle du déplacement dont, je présente ci-dessous, en deuxièmement, l'esquisse).
L'hypothèse de C.J-W met en face d'une configuration. Cette
configuration positionne l'être humain dans une action qui lui est propre, de
relever des faits. La motivation de cette action est facile à trouver et
expliquer, elle se trouve dans l'acquisition du langage humain et s'explique par
la neurophysiologie du formant (par ailleurs déchiffrée). Considérant acquise
la connaissance de cette motivation, nous pouvons à l'instant nous tenir au
"relevé des faits" et en suivre les conséquences.
Lascaux est un relevé de faits. Il s'atteste par une fresque qui en résulte.
C'est cette fresque que l'être humain va imiter en y assimilant ses organes,
ceux de sa physiologie propre et de son environnement, leurs rapports et leurs physiologies. On trouve pour nous aider à comprendre
cette simple mécanisation, par exemple, l'usage que l'on fait avec beaucoup
plus de détermination tant qu'on le dirait consciente, de la fabrication de
lames et de leur jeu de Tarot ; la lecture d'un Tarot s'argumente du fait que
les cartes figurent des éléments éventuellement intégraux de la constitution
humaine. Lorsque Lascaux fut tracé, cette détermination prétendue n'était
simplement qu'un prélude au Tarot, mais si nous le connaissons comme une
caricature, le Tarot aide à suivre les effets d'avoir peint les lumières
projetées du ciel.
Les figures portées sur les parois de la caverne de Lascaux ne sont pas des
ombres mais le relevé des places où la lumière a été arrêtée par le
peintre qui marquait ces tracés.
Les étapes analytiques de la machine de Lascaux
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fig.10
Il est nécessaire d'apporter un second élément à
l'hypothèse. Les points de repère marqués (du passage de la visibilité de l
'astre sur la paroi) forment un ensemble, un patchwork considérés en
constellation et des figures d'animaux s'en suivent - probablement inspirés par
les activités de chasse, de comportement, de croissance, de reproduction,
d'accessibilité etc.. Ces figurations ajoutées au réseau de relevé s'ajoute
d'un degré sur le relevé - et fournissent la trace où l'imitation se sera
affirmée. Lors du relevé l'homme de la caverne a d'abord construit la machine
(en relevant les traces du passage - du pinceau de lumière - de la lumière sur
la paroi) puis en posant des images à ses places de relevé il a laissé un
trace du monde dans lequel il vivait. On l'appelle une représentation
secondaire à partir du moment où ce second tracé lui donne la possibilité
d'imitation et lui permet de s'y trouver imitant. Mais la figuration des animaux
de l'environnement de cet observateur ne fournit pas un élément secondaire
pleinement efficace - peut-être n'a-t-on obtenu par ce moyen qu'une base au
narcissisme. La qualité du relevé de son passage (le relevé des évènements
dits de chasse sur le premier réseau relevé) au mur du relevé du passage du
ciel (le relevé du passage de la lumière sur la paroi) ne suffit pas au peinte
pour acquérir une écriture effective. Il est possible qu'il faille suivre les
effets du déplacement du tableau pour que la lettre se détache au point où la
cybernétique soit produite - c'est à dire..: que la lettre écrive le fait que
l'humain imite la machine. Ce qu'on appelle alors la machine à partir de
Lascaux est faite du relevé du ciel et de la mobilisation de ce relevé d'une
caverne à d'autres bureaux d'études.
On dira que c'est ce voyage du plan/carte/fresque qui aura fait de l'être humain ce
naturaliste capable de se voir animal parmi les animaux - tandis qu'en arrivant
à cela son acte aura été celui d'imiter la carte mobile, la machine.
une fois..La machine constituée (réseau/places et carte/images) - l'humain s'y trouve l'imitant (comme le sujet naît au support de l 'image spéculaire)
Le détail de la machine qui se résume ici a été discriminé à partir de dès la fig.1 de http://www.akhnaton.net/1900/prod01/84-90%20Crufp/DAL/ARTICDAL/LAFDLORG.doc
ainsi qu'à la conclusion de Démocratie avec la fig: ..\dal\graphdal\DALFIG85 en http://www.akhnaton.net/1900/prod01/84-90%20Crufp/DAL/ARTICDAL/todo/DEMOCRAT.doc . Il consiste à introduire la réfraction dans le Modèle optique. Cette introduction ajoute un terme au Quatrain, aboutissant à
fig 20111207085700 : Quatrain (en La Sainte
Ethique fig.) ajouté de l'Idéal et du 'frac' (pour réfraction, aussi
mentionné sous 'con' en Démocratie (sus) voire abjet/Lacan) pour un
total de :
1) engrame + 2) sériel + 3) sub + 4) Idéal + 5) frac.
La machine proprement dite est colorée en rouge (1&2&3&5)
corrélative au moment où le sujet en I, l'imite (Le Modèle Optique l'écrit
S,I) inscriptible imitant