Préconditions à L'Ame Hors
Notes de travail - activité coïncidente à la
rédaction de l'ouvrage
esquisse/brouillon (voir aussi)
Préambule :
L'Âme Hors constitue le second livre que j'ai rédigé - après Théaux qui fut rédigé lors de ma première activité/cabinet à Lyon (r.Lamartinière). L'Âme Hors fut écrit à l'inauguration de ma seconde période (je quittais Lamartinière pour pl.Ml.Lyautey) rompant la première dans les conditions que j'allais identifier "de dissidence", en opposition à la législation imposée à ma conduite familiale (j'étais accusé d'abandon de famille suivant une législation qui commençait déjà à "abandonner" la famille - voir l'évolution du processus de 1985 abouti à 2013 dit "mariage pour tous") et deuxièmement dans les conséquences à cette opposition qui présidèrent à la création d'une association (UNEFPE qui suppléait à mes conditions d'exercice libéral que la législation m'interdisait de remplir au moyen du subterfuge financier*).
Tandis que cette association (UNEFPE ; UNE Fonction PsychanalytiquE) devenait un principe de fonctionnement de sauvetage de la fonction psychanalytique (au travers de la conscription de la psychiatrie à la normalisation statistique), la rédaction de L'Âme Hors notifiait pour sa part le principe d'extraction qui allait subvenir à la dissidence, de ce principe d'abstraction. Le 'hors' - dont on trouvera par ailleurs la nature dans l'anatomie & le psychisme (troudaine et sexuage qui détaillera sa description les années suivantes) - rendait compte du lieu d'exclusion où la dissidence s'égale à la parole. Dans ce traité titré L'Âme Hors, ce 'hors' est formulé, suivant la topologie lacanienne ; il se rapportera en conséquence à une topique du corps social (Caverne;République) - et s'éclaire aussi de l'expérience que je dois à F.Lefébure.
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Une activité anecdotique :
On trouvera étrange que, dans ce préambule, j'aboutisse à faire état du
Dr Lefébure, qui est inconnu hors des cercles de divagations et qui pratiqua du
début jusqu'à la fin de sa carrière sa médecine de
recherche sur la physiologie du phosphène. Un phosphène est
l'impression rémanente d'une stimulation lumineuse - typiquement la tache
lumineuse qui persiste les yeux fermés après que le regard se soit fixé une
minute sur une lampe. L'exercice peut être pratiqué (dangereusement) avec le
soleil ou à l'inverse la vue posée sur des lumières plus faibles, paysage ou
embrasure de fenêtre, laissent pour l'observateur expérimenté la même
impression persistante détectable. La mémoire nous enseigne que
ces impressions peuvent demeurer plus longtemps en devenant indétectable
- il s'agit alors de souvenirs - indiquant la continuité qui a lieu, de la
perception à l'engrame ou mémoire profonde. Comme le phosphène
lui-même évolue et se transforme en quelques secondes, passant par diverses
couleurs ou reliefs, on peut concevoir que cette chaîne perceptive, passant du
phosphène au souvenir est composite, de phases et mécanismes variés et
échelonnés - le phosphène ne constituant que la première et la plus
immédiate traces de mémoire.
Lefébure passa sa vie à faire d'intéressantes observations sur le phénomène
- qu'il conçut comme une perspective religieuse, théorisa comme un élément
important du développement de la conscience à partir de la maîtrise du feu
(et des périodes prolongées de fixation de la lumière qui résultèrent des
nécessités parfois vitale pour les premiers homos de surveiller et maintenir un feu actif),
expérimenta jusqu'à redécouvrir les principes de très anciens instruments
chaldéens de magie parvenant a effectuer des impressions lumineuses rotatives,
pulsantes ou alternatives d'un hémisphère à l'autre.
Mais déjà parler d'"hémisphère" était-il trop réducteur selon
Lefébure qui était opposé à limiter au cerveau seul, le 'lieu' où
l'impression phosphénique se déroulant durant les quelques minutes, au
maximum, de sa perception ou de sa détectabilité.
Lefébure qui présentait au demeurant les signes cliniques d'une paranoïa,
envisageait que le phosphène put/dut se trouver à l'extérieur du cortex -
voire même hors du corps et précisément à quelques centimètres
devant le visage ; comme le montrent des exercices et recherches
qu'il pratiquait dans son laboratoire.
Depuis 1970 j'avais pratiqué les exercices préconisés par Lefébure et, en 1985 j'y avais assez réfléchi pour écrire L'Âme Hors qui se tient à la zone corticale visuelle, occipitale, pour suffisamment motiver déjà le commentaire d'une méditation. Il fallait commencer par un examen de la thèse de Francis Lefébure [FL]:
Le phosphène observable durant une minute
après extinction de la stimulation semble se substituer à la
source/lampe. Opposé à admettre qu'il s'agisse d'une rémanence
rétinienne ou corticale, somatique, FL a estimé que le phosphène
était, comme la lampe, extérieur, "hors" l'organisme somatique et, sinon
strictement à la place de la lampe, il pensa qu'il devait se tenir,
flotter entre la lampe et l'observateur. Pour soutenir cette opinion, il
procéda à l'expérience consistant à photographier le phosphène (en
plaçant une plaque photographique à l'endroit hypothéqué) et affirma
qu'il était ainsi possible, en 2 secondes, d'impressionner la plaque photosensible
(montrant alors une forme identique à la stimulation d'origine).
Si cette expérience peut être reproduite, preuves à l'appui comme avec les documents que FL présenta ci-dessus, on peut passer au modèle suivant qu'il propose, de ce qu'il appelle le mixage : Selon ce modèle le phosphène (lentille noire) se situe hors du corps, entre l'observateur (assis) et la source lumineuse (rayonnante à droite) ; cependant dépend-t-il de "la volonté" ainsi que FL l'aura fait remarquer au compte rendu de l'expérience inaugurale : le phosphène n'impressionne la plaque photosensible que si l'expérimentateur en a la volonté. Cette condition subjective (l'expérience dépendant de la volonté que l'on a de faire l'expérience) appelle à ce que l'examen scientifique s'applique à ce qui se passe lorsque l'expérience se produit sans qu'on en ait la volonté - c'est à dire dans la condition que l'on appelle celle de l'inconscient. |
J'ai donc pratiqué l'exercice du phosphène relativement
souvent, durant quinze années avant L'Âme Hors,
pour sa vertu relaxante et sans avoir la 'volonté' de réaliser l'expérience
du photographe - puis en continuant je contactait FL pour la seconde fois de ma
vie durant l'année 1988. Il allait cette année-là passer de vie à trépas
mais m'apprit que ses travaux avaient abouti à la découverte du procédé
propre à provoquer une rotation du
phosphène. Plus tard je le constatais
moi-même et je consigne que cette expérience est d'une valeur notable, voire
très importante. Je me tiens ici à relater le lien possible entre mes
premières quinze années de la connaissance dudit "Phosphénisme" et
l'écriture de L'Âme Hors, sans avoir
jamais eu la preuve de sa manifestation hors-somatique. La pratique que j'en fis
postulait que l'impression lumineuse que je contemplais lors d'"un
phosphène" témoignait d'une impression cérébrale occipitale passagère
- comme le pense l'Académie.
Je maintenais mon attention sur un phénomène de stimulation
que je concevais interne et postérieur en ma boite crânienne et - par rapport
à l'orientation que j'estimais au préalable quand j'avais regardé la source
lumineuse et stimulante devant moi, je pouvais estimer, par-après, une
orientation inverse (tournée vers l'arrière) lorsque j'en observais sa trace.
C'est la pratique de cette perspective phosphénique qu'il y a lieu de
mentionner pour sa similarité avec la description faite en de L'Âme Hors.
J'ai attribué un titre de médication à ce qu'on aurait plus
spontanément appelé "méditation", s'agissant de se figurer dans
l'orientation propre à contempler l'intérieur de son crâne, en l'occurrence
sa concavité occipitale. Il s'agissait de la position subjective que je tenais
(à l'inverse de Lefébure qui tenait l'autre subjective orientée vers
l'avant). Je lui prêtait une vertu thérapeutique, notamment d'y avoir trouvé
la comparabilité avec le Mythe de la Caverne nourrie de l'impression commune
qu'elle (la caverne employée selon le mythe) était civilisatrice et/ou
thérapeutique des effets pathogènes de la République et des efforts que la
civilisation impose.
Aujourd'hui je pourrais développer la même thèse ou l'étendre d'une manière qui rejoindrait la position de FL. J'ai étendu en effet - décrite dans La Sainte Ethique - la phénoménologie de la perception aux engrames, c'est à dire éléments du corps (musculo-viscéral) que W.Reich appelait "cuirasse" - il s'agit des impressions ultérieures à l'enchaînement "..source(par exple:rétine)->cortex.." participant aux divers stades d'impressions et stockage de mémoire. Cette 'cuirasse' elle-même peut être étendue à travers ses conséquences, qu'elle occasionne dans l'environnement extérieur au corps et, on peut en théorie à bon droit, estimer que ce stade de traces de mémoire étende le phosphène à l'extérieur du corps, comme le pensait LF. Ce large circuit de retour de la stimulation dans le milieu de la source incorpore l'appareil cybernétique, en un système dénommé LAPAREIL dans La Sainte Ethique. Suivant cette thèse, le mixage que FL décrivait, de l'image pensée projetée dans le phosphène en sa place 'hors' du corps, est un montage analogue à celui des formes dites de réalité virtuelle en place de l'appareil cybernétique.
On constatera en effet que l'enchaînement du Modèle de FL au Modèle décrit dans La Sainte Ethique s'accommode et se confirme d'une analogie qu'ils présentent avec un même Modèle Optique que le lacanisme exposa sans objecter à ce qu'il fut propre à la version moderne de La République. Ci-dessous je reproduis simplement une variation du schéma de FL ci-dessus ; on y voit le phosphène placé à l'endroit du cortex occipital, suggérant que son observateur s'imagine à la place de la lampe, comme l'âme hors à la place de la source lumineuse (on retrouve alors du schéma lacanien, la place de l'Idéal, ou du "S" 'présubjectif', également du soleil dans La Caverne de Platon, voire même ce que dans d'autres thèses FL estimait comme lieu de la clairvoyance au-delà de son phosphène externe.
DWT@20130613014000
* : le subterfuge financier est le processus consistant à employer les revenus - et les amendes, surveillances et ponctions - afin d'obliger un citoyen contre ses objections de conscience. Ce subterfuge notamment employé pour circonvenir les parents à des conduites familiales objectables, est généralement en usage dans tel autre domaine que celui de la conduite de la médecine, où les conventions rendues obligatoires pour exerces une pratique impose au praticien libéral des gestes thérapeutiques éventuellement contraires à sa déontologie (obligations de suivre les protocoles CPAM, interdiction de pratiquer des actes médicaux hors ce protocole ; surveillance totale des honoraires et amendes en cas de conflit déontologique - la clinique de la télémédecine dans la médecine des corps sociaux en est un exemple modèle, sans mentionner les obligations 'subterfuges' de souscrire à un comptable etc..).