J'ai bien suivi sur les murs.FB, et le résumé de
Cryptoph et l'invite de Serge. Et comme je suis mal juge des raisons
d'y intervenir, je pense communiquer par le présent fil, des
réflexions à ces propos. Si à quelque occasion vous le pensez
utile, extraire des parties ou de tout, comme vous le voudrez. Mais
déjà je dois préciser que je ne sais pas si ne sera un matériel
très fourni que je vais faire suivre ici – pas plus que je n'en
imagine les caractères de temps/vitesse ; à ce point c'est
seulement une intuition vague qui me pousse à passer par ce moyen.
Je me dis qu'il serait utile par exemple de prendre appui, comme en
escalade dans ces failles, sur la paroi de base, cette division Lupasco;Tiers.inclus &
Aristote;Tiers.exclus. Je vais partir d'un fantasme
que j'ai peut-être déjà exposé : c'est l'idée que Lacan, à la
mode de son temps, a voulu distinguer sa pensée de celle venue des
amériques qui berçaient le bernayisme. Notamment par B.Vian
visait-il ce 'trait-au-dessus' (le macron du typographe) pour
signaler son écart. Il avait à sa disposition deux 'sciences'
jumelles : la linguistique avec laquelle il pouvait s'insérer dans
le structuralisme à la mode de L.Strauss et la sémiologie,
sémantique, séminale, sème.inhère.. 'the same' et l'« on s'aime
» plus proche de l'abord du Code et préposée à la mémétique
(Richard Dawkins/génétique.darwinienne). Puisque le 'macron' avait
été emprunté par les sémanticiens, il inventa la barre oblique
qui semblait encore disponible pour mettre en ligne sa «
cyphermatique » (comme Verdiglione l'appellera plus tard).
Noter sur cette base que je n'ai pas plongé aussi profond dans la
sémantique que dans la 'linguisterie' (selon son expression,
lacanienne) et que je l'accole surtout à la psychopolitique qui
s'en est alimentée (la dianétique donnant la scientologie donnant
(à mon sens) le Q.anon ; une ligne de métamorphose que je rallie
psychohistoriquement à la phénicie – qui est je pense majeure,
à l'indice a) d'une moindre importance qu'on lui donne en histoire,
b) à la substantification des/du « Peuple de la Mer » - qui
occupe encore mystérieusement pour les historiens l'Àge Sombre, à
c) l’extrême importance au contraire qu'aura été dans
l'histoire justement, d'être à la cause/invention de l'Alphabet.
Enfin à ce stade, je rappelle en deux mots que, si le lacanisme a
commencé comme ça en 50, héraut de la négation par barroblique ;
au moment où il capitule, il termine par une mise en parallèle de
la macronique avec sa barroblique. Il s'agit des tableaux des
quanteurs sexuels que je décrirai mieux. Bref, le pivot de cet
événement a lieu durant cette fameuse année 73 pour les lacaniens
; et si vous avez le temps vous trouverez renseignements des trois
derniers articles 06, 07, 08 oct fin de page https://www.lasainteethique.org/2022/htm/20220921160700_Fantomenlacanie.htm
où je livre un essai/ diagnostique du lacanisme.
tozenext
|
Tel est un projet que je débutais (ci-dessus) pour mettre
à jour la situation pratique et théorique, praxis, que je mène avec
quelques correspondants, et qui fut suivi ci-dessous par une essai qui
aura rencontré une essentielle difficulté à la fin ; mal échoué dans
ses dernières formulation, je le reprends ensuite le 20221013
VERSION 1
lun 01:05
2/n Je vais un peu tourner en rond ; le « tiers-inclus » il me
faudrait/faudra à peu près dix ans pour intégrer qqchose comme
ça, en tout cas c'était le minimum demandé par Lacan pour son
traitement de l'exclus, et il avait raison du moins sur ce point..
où il ne plaisantait pas.. soi-disant. Dix ans, disons, seraient
économisés si on arrivait à trouver, par exemple dans un pot de
confiture, ce que c'est que la confiture. Je veux dire que si le
Tinc est un pot, un lieu, il est possible de ramener sa découverte
à ce qu'il y a dedans. Prenons par exemple le « tiers exclus » -
on ne sait pas ce qu'il y a dedans. Mais si dedans il y avait le
Tinc, on le connaîtrait bien plus facilement. Même si d'un certain
point de vue, il se superposent tout simplement, on subtiliserait
leur contradiction si on identifiait leur contenu, tant du Tinc que
du Texc par un objet vertueux.
Il me semble – et là j'y ai passé les >10ans – que
l'objet (a) – produit du lacanisme – présente cette vertu. Mais
en bref d'abord qu'est-ce
que c'est ? Ben.. faut pas chercher loin, c'est une lettre.
La première lettre d'ailleurs de l'alphabet, pour indiquer
justement que c'est surtout rien que ça : une lettre, la première
qui soit, la première qu'on trouve. Une lettre banale à ceci
près.. tout de même ! À ceci près qu'on veut dire par l'(a)..
une lettre: « algébrique ». La lettre algébrique est une lettre
parmi d'autres, sauf qu'on fait pas des mots ou des phrases avec ;
on fait des formules. Bref, il y aurait dans les tiers, de la lettre
– comme le reste du monde est habité par des lettres,
précisément le monde des corps. Ceux qui font tout le monde sont
des lettres, alphabétiques, ou hiéroglyphiques, que l'on tatoue ou
autrement, qui y viennent toutes seules s'imprimer en ce qu'on
appelle des symptômes (de conversion hystérique par expl). Mais la
lettre des tiers, qui n'est pas tenue à un réseau alphabétique,
ne se trouve pas tellement sur la peau ou en corps bien couverts par
l'alphabet, mais dans leurs trous, les dernières choses qui
restent. Comme on ne peut pas tatouer un trou, on y met une lettre
typiquement algébrique, qu'on désigne ainsi :'a', petit 'a' ou
objet (a) ; s'il occupe le tiers inclus comme le tiers exclus, on a
donc ce qu'il faut pour économiser dix ans. Mais supposant qu'on
tienne la chose, il faut vérifier qu'elle serve.
À cette fin nous avons sa
conception. On sait que c'est Lacan qui l'a pondue par un
trou de son QI. Il y a eu une circonstance qui a compassé son
sex-temps. Il a émis une analyse statistique de la chaîne binaire
informatique (les 00 et les 11, 011001011etc..). Un
peu-tout-à-fait-comme on se prend une bonne claque avec l'énigme
des deux enfants https://youtu.be/ZEukm18IMkw
, en traitant par codons la chaîne binaire façon TincTexc, il a
annoncé des résultats : une constante qu'il a nommée 'caput
mortuum' (tiré des grimoires alchimiques) comme JCPerez et d'autres
trouvent dans des chaînes ADN des constantes Nombre d'Or et autres.
Sa valeur est effectivement quantifiable (je ne me souviens plus
quelle proportion mais elle existe) mais ce n'est pas ça qui compte
le plus ; ce qui la rend utile c'est que ces tiers entre des lettres
et pas-lettres, conviennent au type algébrique. Il a donc tiré la
conclusion que, dans un langage, on trouve des trous remplis par des
lettres algébriques, des (a)s. Ce fut un grand moment que
l'informatique, la cybernétique, a provoqué dans l'intellect et sa
découverte. Mais tout euphorisant que ce soit, on en sait pas
encore à quoi ça sert.
On peut voir à quoi ça
sert en se souvenant que cette découverte s'est faite sur un
motif de trous et l'idée courageuse a pu venir, de la médecine
parce qu'à la différences des astronomes ou mécaniciens, elle
peut trouver une fonction sexuelle aux trous. Et ça tombait bien,
parce qu'on avait besoin de traiter cette fonction au moment où
nous arrivions à la surpopulation, et d'autres connaissances,
génétiques, neurologiques etc.. Lacan a donc commencé à faire
une algèbre de.. la sexualité. C'est là où il s'est distingué
de la sémantique, du s'aime et qui sème : le pur sexe, la
jouissance ; ni amour ni reproduction : la baise. Bien sûr le sexe
concerne l'amour et le même, mais sa singularité tiendrait de ce
qu'il soit encore de cette autre chose qu'est le 'a'. Et c'est
seulement là qu'en fait, les difficultés ont commencé. Parce
qu'il a bien fallu qu'on y attribue quelque lettre alphabétique,
écrivons une 'Lettre', pour la distinguer de la lettre algébrique,
cette lettre minuscule : 'lettre'. Puisque cette dernière occupait
un trou, la Lettre qui lui a naturellement convenu était celle du
Phi, comme Phallus. Et la difficulté s'est présentée comme ça :
Si a lettre Phi désigne le sexe de l'(a) en fonction, elle doit
pouvoir inscrire la formule de ce dernier, la formule algébrique de
la lettre algébrique ; ce qui doit être pour le moins alambiqué !
Et ce fut d'autant plus difficile que, partant maintenant du fait
que cet objet (a) – c'est à dire, non pas « qui-soit ou
qui-soit-pas » (la bandaison, le pénis ou pas) mais qui soit
"inclus" ou "exclus", c'est à dire beaucoup
plus typiquement que la pénétration du coït, ce qui d'objet
par-trou est la gonade, incluse (ovaire) ou exclue (testicule). Et
à partir de là.. nous n'étions pas ou bout de nos peines : car
pour qu'une lettre s'y attache pour y tenir, il faut au moins que
ces gonades types donnent raison de la peine, à savoir la règle de
code, la génétique qui les distingue. Il n'aurait en effet pas
suffi que les tiers inclus et exclus s’accommodent de leurs seuls
types logiques, pour permettre à la Lettre, Phi, de tenir un
discours ; il fallait aussi que leur typologie fut armée d'un code
pour soutenir une lecture. (effectivement un principe génétique
radical, XX-XY, les dispose avec cette armature). Alors seulement à
ce point on peut commencer à entrevoir la consistance et la
solidité, d'entreprendre et raccourcir l'examen des tiers au motif
de la sexualité.
|
lun 01:05 -VERSION 2
20021013 Je pense devoir éclairer le
post du lun 01:05 ; je le savais concis avec l'intention de résumer un
appui important et j'ai dernièrement constaté que sa fin partait en
queue nouille. Je vais la redresser ! Pour ça il faut bien que je
reprenne ma position.. quite à faire phi d'y repasser un petit moment,
j'avais donc introduit mon intention de mettre en thèse un objet unique
dans l'orifice qu'on appelle une lunule, à l'intersection des cercles
eulériens, et qui classiquement schématise le tiers exclu. Cet objet,
s'il appartient également au tiers inclus, permet de faire des tiers,
inclus et exclu, le même lieu, même lien, même lunule. On comprend que
Lacan dans ce cas n'aurait plus et/ou pas parlé de ces tiers, résolus
par cette objectivation. Remarquons ensuite que lorsque d'Euler, Lacan
passe à Borromée il théorise alors que une intersection triple. Il y
eksiste, insiste ou consiste son élément théorique qu'il appelle «
petit 'a'», ou petit tas de yapad'coi.
|
|
|
|
|
Je commençais donc un exposé en trois
étapes : «Qu'est-ce que c'est?», «sa conception» et «à quoi
ça sert?» que je terminais par «sa difficulté». J'avais passé dix
ans sur le tiers-exclu, je venais de passer au tiers-inclus et voulais
raccourcir l'avenue d'en reprendre pour dix ans. Je me suis dit qu'en me
satisfaisant du tiers je pouvais faire d'une pierre deux coups. J'avais à
disposition un objet qui pouvait servir à court-circuiter l'exclu et
l'inclus, c'était ce 'a' lacanien. Il fallait d'abord dire ce que
c'était. J'ai d'abord expliqué, ou rappelé que c'était une lettre (de
celle qui fait des mots).
La lettre est de deux sortes. Après avoir été
hiéroglyphique.. la lettre hiéroglyphique, bien documentée de Fabre
d'Olivet à Stan Tennen, relève d'un seul principe. Ce sont des images
qui en réalité sont des "lettres" (Champollion) qui en
réalité sont des images (d'Olivet) - passée outre ce stade circulaire,
la première sorte dont je parle ici, est cette lettre mise en alphabet.
Cette mise en alphabet est au crédit des Phéniciens après la
"sortie d'Égypte". Toute cette histoire aussi est relativement
bien documentée. Nous avons donc depuis lors des lettres en série qu'on
utilise pour faire des mots et donner des significations. Cette lettre
sérielle constitue un opérateur (linguistique) qui a donné lieu à une
étude et description bien résumées dans une nouvelle analysée d'A.E.Poe.
Sa formule en bref est donnée sous le titre de «La Lettre Volée». On
le voit dans le schéma de ce qui peut être lu et ce qui est illisible.
Il est une autre sorte d'usage que l'on peut faire des lettres ; c'est
celui qu'on fait en l'employant en "lettre algébrique". On en
tire de leur collection en vrac, d'où on en sort une propice à la place
de ce qu'on a appelé la lunule.
Cependant si la lettre alphabétique, sérielle, tient de
son cortège, il faut autant que la lettre algébrique, pour qu'on tienne
à s'en servir, s'imprime de «sa
conception» ; c'est la seconde étape qu'il m'a fallu exposer. Ce
sont l'informatique et la cybernétique (en gros la machine binaire,
vieille comme l'humanité, comme en traite d'abord Lacan) qui donnent
raison d'une conception de la lettre algébrique. Lorsqu'on applique les
lettres alphabétiques sur une chaîne binaire, on trouve des lois
statistiques et des endroits, des 'codons' ou des 'gènes', des 'mèmes' vides.
C'est là où ces lettres alphabétiques manquent que réside
l'opportunité de placer une lettre algébrique. Placée là où il n'y en
as pas, elle ne dérange pas le bel ordre sériel mais permet de proroger
la fonction désignative.
Il ne reste plus qu'à savoir
«à quoi ça sert?» de coalescer (dire qu'un mot pareil existe!)
l'exclu et l'inclus par cette algèbre (que pour l'occasion Verdiglione
appela "cybermatique" aussi nommée "massematique"
dans Lathakh). Son utilité se trouve rapidement et facilement quand elle
éclaire la sexualité en s'appliquant aux pulsion, puisque tenantes
orifices corporels. Mais une fois qu'on a cybermatisé le corps,
l'exigence de le massématiser demande à 'réécrire' sur ces trous,
autrement dit, à assigner à une lettre alphabétique la mission
(impossible) de signifier cet inclus/exclu. La lettre Phi a été choisie
à cette fin et par conséquent mise au devoir de couvrir la lunule. Il
n'y a qu'un moyen pour cela, c'est de chiffrer de objet 'a' (exposer son
code).
Or l'objet 'a', la lettre algébrique, précisément se pose
là où le codage de la chaîne binaire présente les zones à la lettre,
'null' - là où la lettre alphabétique manque. C'est ainsi que la lettre
Phi n'y sera admissible que si elle est chargée d'une clé spécifique à
ouvrir/accéder au 'codage "illétrable". C'est une conjonction
qu'effectivement elle peut renseigner et voici pourquoi :
L"élection de la lettre Phi, de la "fonction
phallique" a été faite en toute inconscience que ladite 'fonction'
était surdéterminée par un chiffrage neurologique, par sa nature
refoulé. La levée de son refoulement ne peut - et n'a pu - avoir lieu
que par une conquête de la fonction de reproduction, à l'aide de la
génétique. Cette lettre est donc historiquement appelée à faire
correspondre la génétique dans l'utilitaire pulsionnel que l'objet 'a',
en place du tiers a organisé dans la neurophysiologie. Il s'agit d'une jonction
de la lettre au code, difficile et jugée impossible par le
lacanisme qui a déposé les armes et s'en contente castré, cependant que
j'ai paru dégager les articulations logiques qui la réalise.
|