- Psy et contre psy -
https://youtu.be/kDclc49qMlU
commentaire 20221031
Ça va ça vient. Je suis toujours étonné, non pas de
ces hésitations ou parfois de franches passions pour la
Psychanalyse, qui mérite bien d'être malmenée tant qu'elle-même
ne se situe pas. Mais étonné de cette légèreté, de ce manque de
connaissance. On ignore que la psychanalyse est strictement
comparable, semblable à l'astronomie, actuellement dans la phase
où cette dernière s'est fondée à la Renaissance. Depuis le
début du 20em siècle nous faisons connaissance avec l'espace
psychique qui va nous devenir aussi familier que l'espace cosmique.
Il est bon de se plonger un peu dans les livres
d'histoire pour voir le phénomène. On y voit la peine qu'il a
fallu pour s'ouvrir un tant soit peu à la nouvelle mentalité, avec
les mêmes passions qui ralentissent l'intellect comme s'il était
pris de vertige et préférait s'arrêter. Les exemples sont partout
; j'en prends un, un peu plus saillant parce qu'on le retrouve
souvent. Ici à 17:25 on trouve l'anecdote de l'étudiante « qui
avait peur des examens », interprété comme avoir la phobie de
saisir le sexe à main. Nulle part, ou si rarement, on trouve dans
un pareil cas, la notion que la puissance de ces jeux de mots logent
dans l'enfance. L'enfant qui entend parler d'un ou une aînée qui
« passe ses examens », tout chargé de l'émotion de ces grades,
entend dans une proportion considérable l'interdiction de toucher
au sexe. C'est une méprise linguistique banale, qui foisonne durant
l'apprentissage du langage, et qui entretient des théories
sexuelles qui sont sanctionnées pour la plupart, doivent être
abandonnées et donnent lieu à des investissements traumatiques, à
proprement parler. Plus tard à l'âge adulte, ne serait-ce que se
rappeler ce climat, se combine à de nouveaux potentiels
névrotiques, de sorte que le ridicule jeu de mot renseigne
effectivement sur une réflexion très dynamique et dynamisante.
Cependant cette passerelle du passé au présent est généralement
tout à fait négligée, ignorée, comme en l'exemple.
Je le précise dans l'indifférence générale, sans
doute, outre qu'il est indiqué justement car la compréhension de
la situation de la psychanalyse rejouant le passé de l'astronomie
présente ce phénomène. Et de même que les légers psychanalystes
de l'actualité oublient la profondeur psychohistorique du
jeu-de-mot, la psychanalyse oublie ce qu'elle est.
Cette négligence ne va plus durer longtemps
maintenant, les pressions de la réalité virtuelle auront bientôt
raison des dépressions qu'on lance comme des couvertures sur
l'espace psychique qui couve..
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Mon commentaire sur Metadcho/JVRillaer-JLac https://youtu.be/kDclc49qMlU
reste affiché depuis 17heures ; sa suppression était peut-être une
erreur de ma part. Je vais y attacher un propre fils comme je l'ai fait
avec Santini "Le phallus et le père" @isidore – qui sera sur
IA/ucmpp ; parce que j'ai encore deux trois choses à formuler pour
dire Goodbye. Je doublonne avec https://www.lasainteethique.org/2022/htm/2022110310420_psycontrepsy.htm
le fil que je tends.
https://youtu.be/kDclc49qMlU
sous-commentaire 20221031113000
Je continue à m'étonner plus je réfléchis. La
méthode psychanalytique se base sur l'idée qu'il y a du refoulé
qui signale un Inconscient. L'Inconscient est inatteignable, le
refoulé y fait signe et on spécule troisièmement sur ledit
'inconscient' par déchiffrage de ses signes. C'est la base ! Sur
cette base on pousse : le signe du refoulé consiste a) en la
conscience ou b) en pataquès, manques, lapsus, ratages, parfois
mots-d'esprit, calembours, oublis etc.. Par conséquent le propos
tenu par l'interview énumère un florilège de ces signes. On les
appelles des symptômes ; comme des gènes il s’emboîtent et
se totalisent, de sorte qu'avec ses rejetons la psychanalyse
elle-même fasse partie de ces signes d'un refoulement, logé à
priori dans l'Inconscient.
Je précise « à priori » car un bâtard,
un avatar, un semblant ou une caricature du refoulement peut émaner
intentionnellement de la psychologie collective ; il s'agit de
ce qu'on appelle la propagande dont, dans la famille de la
psychanalyse, fut chargé le double-neveu de Freud E.Bernays. De
cette déviation la psychanalyse n'a pas manquée d'être aussi
accusée, comme une entreprise capitalistique d'aliénation de la
bourgeoisie blabla etc.. etc.. Nous laissons ici cela de côté en
pensant que l'escroquerie en question est bel et bien celle qu'à
dite Lacan de la psychanalyse.
Nous voici donc dans la situation de considérer le
déballage des symptômes énumérés par Méta comme un discours
psychanalytique, que nous pouvons analyser ; bien sûr c'est
une récupération de ce qui est perdu pour la psychanalyse mais
précisément, le 'perdu' ne lui fais pas faute. Il faut simplement
préciser que là où l'un dit de l'autre « charlatan »
ce dernier s'auto-dit « escroquerie » parce qu'à ce jeu
d'échecs Lacan n'a que roqué sa tour et son roi, dans son retour
à Freud qui dénonçait une régression. Je me désole si ça peut
sembler un peu compliqué et je me soigne en mettant sur la table un
exemple tout simple :
Si la psychanalyse tient un tant soit peu debout,
ainsi qu'accusée de charlatanisme et d'escroquerie, c'est parce
qu'elle refoule encore tant et si bien quelque chose, que le Méta
refoule autant qu'elle. On comprend que le Méta peste (contre la
psychanalyse qui remplit mal sa mission) et que la Psychanalyse
s'affaisse (donnant à Méta son panpancucu et autre complexe, de
culpabilité, castration, œdipe etc..). Sur ce bel assemblage de la
perversion à moi de jouer si j'ai quelque chose à dire en pointant
un signe comme procède la méthode. La Psychanalyse est donc un
symptôme et on trouve en elle quelque chose qu'elle refoule – et
cette chose là est aussi refoulé proprement par Méta. Est-il donc
possible et comment de trouver ce qui manque au deux ? Oui, par
tel indice par exemple :
Lorsque je me suis porté en un site FaceBook qui
arbore fièrement le titre de Fondation de la Psychanalyse, j'y ai
parlé du testament de Freud où il parle de Moïse et du
monothéisme. Le modérateur m'a envoyé paître gentiment en
expliquant que ça risquerait de gêner les gens de parler de ces
choses-là. Bien sûr, travaillant là-dessus depuis des dizaines
d'années, je fais attention à ce que je dis et je parle avec mes
garanties. Je peux donc ici affirmer cela. Il existe une hypothèse
considérablement étayée selon laquelle sous le nom d'Œdipe, les
érudits grecs voilaient la figure d'Akhnaton, un pharaon bien
mystérieux jusqu'à ce que la psychanalyse, par ses refoulements
puisse en révéler beaucoup. Or les gens cultivés de Méta n'en
sont pas bien informés non plus (parce que précisément, après le
'testament' de Freud, c'était à la communauté psychanalytique
d'en informer le monde - ce qu'elle n'a pas encore fait) – et il
s'agit bien d'une ambition mondiale de la psychanalyse de laquelle
on peut se désoler si elle n'assume pas sa mission.
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et troisièmement.. à l'instant où j'ai posté JVR répondait et je
l'en ai remercié :
Addons Pso @Jacques Van Rillaer je réponds sur le vif et je modifierai -
pour vous saluer JVR et saluer que vous répondiez, ce qui est une
courtoisie et une rigueur scientifique rare selon mon expérience.
https://youtu.be/kDclc49qMlU
sous-commentaire 20221103113800
Jacques Van Rillaer
A propos de l’étudiante qui a peur des « examens-sexe à main »
: il est en effet imaginable que, dans son « Inconscient », les
deux expressions se superposent et créent un « symptôme ».
Toutefois, ayant pratiqué la psychanalyse et ensuite les TCC, je ne
puis croire que cette révélation la délivre de sa phobie, pas
plus que la révélation d’un sens « inconscient » du tabagisme
ne délivre de la tabacomanie. Tous ceux qui me connaissent peuvent
témoigner que j’ai traité des centaines de phobies et notamment
de la peur des examens avec succès grâce à des séances de TCC
(généralement entre 5 et 10).
Le psychanalyste Philippe Grimbert suggère que Freud aurait pu
arrêter plus facilement de fumer s’il avait été francophone :
« Évidemment, Freud n'a pas pu entendre “gare !” dans cigare,
“arrête !” dans cigarette, ni même “t'abat !” dans tabac
et il a fumé jusqu'à la mort, ignorant ces avertissements
implicites, jeux de sens que la langue allemande ne lui permettait
pas » (1999, 110). Grimbert semble ignorer que Freud a passé six
mois à Paris dans le service de Jean-Martin Charcot… S’il est
vrai que des outils essentiels de la pratique psychanalytique sont
le décodage par symboles et par jeux de mots, cette pratique est un
jeu d’enfant.
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https://youtu.be/kDclc49qMlU
sous-commentaire 202211031228000
Je fais suite comme je vous l'annonçais en vous
remerciant. J'ai donc lu votre propos à propos du mien et je pense
que pour une grande part nous sommes d'accord - si je me fais bien
comprendre sur la critique que je fais à la psychanalyse. Toutefois
je la soutiens aussi et mordicus pour la raison que, selon moi, ces
critiques que l'on fait lui donne au fond raison. Je m'en suis
expliqué dans le commentaire ci-dessus - le vôtre et le mien
s'étant croisés - et je le réaffirme par exemple avec votre
réponse précisément. Car lorsque vous écrivez pour la dénoncer
légitimement «cette pratique est un jeu d'enfant» c'est au
contraire la valeur positive que j'y trouve.
Lorsque vous remémorez les dîners lacanoufs où tout
le monde renchérissait de calembour, ce qui s'y passe, selon moi et
c'est cela qui n'est pas bien souligné (comme votre intevieweuse le
signale "il n'avait qu'à le dire qui assonait") : c'est
un climat d'enfance qui est réactivé - des circuits ou la mise en
systèmes de circuits des processus d'apprentissage du langage de
l'enfance. C'est une activité très saine mais c'est donc un
régression, parfois avouée qui en psychanalyse a lieu ; or trop
souvent, presque toujours les psychanalystes refusent de l'assumer
(de même par exemple qu'ils refuseraient de prendre le la cocaïne
ou du LSD ou tout autre touchekiki interdit). Voilà très vite
évoqué ce que je pense d'un problème de la psychanalyse.
Et puisque ma thèse est qu'un refoulement partagé
marie psychanalyse en l'état et neuroscience en l'État, je me
saisis également de vos succès en estimant que si vous avez
traité visiblement « des centaines de phobies et notamment de la
peur des examens » mon inquiétude augmente en songeant qu'il y a
peut-être de quoi avoir peur des examens. Je ne dis pas cela comme
une plaisanterie ni sans contreforts mais de ma formation
psychiatrique d'une époque où l'Antipsychiatrie (RDLaing en
déplorait le nom mais il est resté dans l'histoire) soutenait ce
recul et regard sur une appréhension globale de l'humanité et de
la répression de système.
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https://youtu.be/kDclc49qMlU
commentaire 20221104173600
Je me permets d'insister un peu sur la question de la psychologie de
l'histoire. Est-ce que les neurosciences sont aussi pointues dans le
domaine de la psychologie collective qu'elles peuvent l'être dans
le domaine du conditionnement et du déconditionnement de la
personne humaine ? La réponse saute à l'esprit :
Oui ! Évidemment ! On est bien certain que les
neurosciences sont très affûtées dans les laboratoires
politiques, médiatiques, cinématographiques, publicitaires et
évidemment militaires, futés dans l'art des phobies et des
compulsions. Est-ce que c'est ce que traite aussi le psychologue
thérapeute comportementaliste ou autre ? Est-ce que les/la
neuroscience traite les idéologies collectives ? Je pense
qu'elle n'y touche pas et que par conséquent ses succès sont
insignifiants. Je me permet de le dire parce que c'est également ce
que je pense de la psychanalyse. Donc je ne chipote pas l'une contre
l'autre ; c'est que je trouve que leurs chipotages les
abaissent l'une et l'autre. C'est dans un sens positif que je les
confronte comme ça ; il n'y a pas de raison d'enfoncer quelque
chose qui est au fond. Comme un rond sur l'eau au contraire je
dessine une question en attendant que l'une et l'autre remonte y
répondre. Par exemple je crois que la neuroscience s'est beaucoup
penchée sur la mémoire. Est-ce à trop se pencher qu'elle a
chaviré et coulé à pic ? Répond-elle de l'Histoire qui est
essentielle à la mémoire. Ce n'est pas une question de temps et
elle en a les moyens et ne doit pas dire non plus que c'est une
question de spécialité et d'étanchéité, et qu'elle n'a aucun
motif pour déranger les historiens. Il y a eu parmi ces derniers un
Lamprecht qui lui donne accès si elle veut bien, à la
psychohistoire. C'est très scientifique et d'autant plus
aujourd'hui que la mémoire s'instrumente d'ordinateurs. Je lui
demande donc si elle déconditionne de mémoires erronées qui
émaillent l'histoire. Dans d'autres salons hantés de
psychanalystes je leur demande aussi. Ils ne font pas les fiérots,
vous savez qu'ils ont trahi Freud et/ou leur mission aussi sur ce
plan là. Je crois même qu'ils aimeraient bien que la neuroscience
ou les comportementalistes les dépassent dans ce domaine.
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https://youtu.be/kDclc49qMlU
commentaire initial 20221104173700
J'insiste mais pas trop – je reviens juste ici en commentaire
initial. Comme en entrepreneuriat libéral, peut-être n'est-il pas
dans l'idée de la neuroscience de s'occuper de politique et
d'humanité au fond. Il faut avoir des résultats et Dieu
reconnaîtra les siens. Dieu ou la raison collective. "La
raison collective".. Qui parle de ça ?!.. passons à
« L'Homme Neuronal » de Changeux. Son lien à la
neuroscience est certain et comme il l'explique : L'Homme
Neuronal est né avec un projet de réécrire « L'Esquisse
pour une Psychologie Scientifique » inachevée par Freud à
l'origine de la psychanalyse. Trente ans après, Changeux annonce
que ce projet n'a pas avancé et j'aimerais savoir où il en est. Il
y a peu de temps je présentais à l'EHESS de Paris, une lecture de
L'Esquisse qui avançait considérablement à l'aide de découvertes
de neuroscience. Il s'agit de fonction de neurones miroirs et, du
côté des psychanalystes, on sait qu'ils attendent que la
neuroscience avance sur ce thème entre autre. J'aimerais trouver un
intérêt pour la thèse dans le milieu des neuroscientifiques/comportementalistes.
Est-ce que cet intérêt pourrait se signaler et me le faire
savoir ; la conférence dure deux heures et je peux mettre à
leur disposition son enregistrement.
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