|
accueil |
|
fondation 2/3
L a P a r t d e l ' I n t e l l i g e n c e A r t i f i c i e l l e
RÉSUMÉ : |
Reconnaissance réciproque |
Extrait
de l'article V2C1.30.10.30 de La Sainte Éthique Le quatrième élément de l’Éthique revue, corrigé et adapté |
|
La
psychanalyse comme la cybernétique expriment le fait de penser que
l'autre pense que je pense à ce qu'il pense. Son résultat indéfinissable en
boucle est interrompu lors d'un type de reconnaissance réciproque que la
psychanalyse a d'abord décrit entre les genres (homme et femme) puis
entre vivant et machines - car le vivant a produit des machines qui lui
ressemblent au point d'en devenir semblables.
La raison pour laquelle on prête à la cybernétique ce terme singulier d' "intelligence artificielle" tient au fait qu'elle peut être " autonome et rapportée aux actions des autres " ; elle ne diffère d'un être humain que parce qu'elle n'est pas singulière. Par ses dépendances l'unité mécanique ne s'élève qu'au pluriel. Lorsque l'intelligence artificielle doit
reconnaître qu'un être singulier la reconnaît, on peut comprendre qu'il
faille la chiffrer de la signification du singulier. Mais ce ne serait pas
suffisant tant que le singulier personnage de son côté n'a pas traduit
également sa reconnaissance.
L'éthique de l'Intelligence Artificielle s'évalue à l'échéance écologique. La reconnaissance du pluriel par le singulier et par conséquent la réciproque reconnaissance de la personne par la cybernétique est une éthique que la psychanalyse assume ; et parce que cette dernière l'assume en tenant l'être humain pour cette singulière personne, elle est qualifiable de sainte. Dépouillée d'ornements religieux cette qualité l'adresse d'humanité à l'écologie, après les époques dites 'morales' et par une éthique qui ne soit post-humaine (ref deep-ecology). |
Norbert Wiener 1894-1964 Wiener accepta que la cybernétique serve aux militaires, jusqu'au moment où la science de l'information utilisée pour la fabrique de robots aboutit à la conception de l'arme atomique. Wiener résista aux ultimes tentatives de classer la science cybernétique secrets militaires ; la précipitation du feu nucléaire sur deux populations civiles le persuada d'une loi essentielle :pour ne pas conduire à des résultats désastreux, l'intelligence cybernétique requiert une reconnaissance (réciproque) de la personne humaine. Cette opinion fut partagée par Isaac Azimov qui l'inscrivit en tête des premières lois de la robotique. ----- La génération des cybernéticiens qui suivit fut mise face au rapport étendu des armes à l'industrie commerciale ; sa scène s'étendit des relations internationales aux relations environnementales. La définition de la cybernétique devint : science des relations et de leur contrôle entre les organismes vivant et les machines. A ce degré la cybernétique fusionne avec l'écologie. Cette étape fut marquée par l'introduction de la psychanalyse qui en fut le catalyseur. La seconde génération de la psychanalyse - Jacques Lacan - ouvrit sa carrière par une traité de cybernétique. ----- La mise en oeuvre de cette mutation est achevée avec la psychologie collective de l'intelligence artificielle, aboutissant au Pluriel Analytique qui met la psychanalyse en fonction politique - et à la cause du PIC. |
..// Au degré post-narcissique et post familial, sans rien renier de son passé, personne et société arrivent au terme d’un processus nommé son cours durant : civilisation. En réunissant psychologie individuelle et collective ce processus destine la société et la personne à s’ajuster l’une à l’autre, troisièmement dans un environnement . Ce triplex s'agence autour d’un appareil cybernétique ; on le disait "international" - il est "planétaire" et représentant de la capacité d’invention humaine. La reconnaissance est une qualité faisant qu’une espèce, selon les lois darwiniennes, évolue et progresse ; en pratique elle signifie adaptation. Selon ces lois, une espèce disparaît au profit d’une autre mutante qui la dépasse ; elles traduisent de reconnaissance soit une rivalité, soit une altérité. Mais il existe une reconnaissance double et réciproque qui dépasse cette première logique du signifiant. Le cas de la réciprocité est quelque chose qui n’est pas bien assimilé ou qui n’entre pas dans la théorie darwinienne usuelle. Une capacité d’invention en résulte offrant des conditions de la survie globale moins concernée par le dépassement d’un autre que par celui de soi-même et du Temps (neg/entropie). Généralement notre
relation à l’environnement est naturelle ; on la dit aussi ‘analogique’.
En atteignant les lois de l’Évolution on la dit : ‘symbolique’
(le Signifiant et son sujet).
Ensuite la dignité de l’invention prête à l’appareil inséré dans
l’environnement l’aptitude d’identifier son concepteur en terme de
‘personne’. Pour cette réciprocité une relation ‘numérique’
est requise ; son chiffrage est tout à fait concret et radicalement
différente de la relation imaginaire à laquelle le symbolisme était
parvenu. |