Akhnaton-Trismegiste
ou
L'humiliation de la Psychanalyse
Pourquoi ai-je sous-titré « Humiliation de la Psychanalyse»
? Parce que cette humiliation est celle que Freud mentionne strictement
quand il s'agit de l'effet de la connaissance que la psychanalyse apporte à
l'opinion que l'humanité se fait sur elle-même. Ici, au point où nous sommes,
c'est sur la psychanalyse-même que se rejoue l'effet second de la connaissance.
Temporairement sur cette page en construction j'affiche, avec cette explication/préface, un 'commentaire' destiné à un Groupe FaceBook qui pourrait - à la réception de ce commentaire, éprouver comme un malaise. Je préviens donc une censure à la hâte et dépose sur cette page le commentaire en question (le 4em) - et ultérieurement je complèterai l'ensemble du dossier sur je souhaite élaborer sous le titre d' « Un retour à Freud encore plus fulgurant.. » |
Le post inaugural |
Un retour à Freud encore plus fulgurant que celui auquel J.Lacan nous a intéressés – je vais le détailler en quelques posts & commentaires, si on veut bien ici. J'en subirai l'épreuve et/ou peut-être le groupe également. Je vais commencer direct par la « scène primitive » – du nom de ce que Freud globalement tient pour ce qui ferait au départ une coalescence plus ou moins nommée « réalité ». Je pars du constat que Œdipe est un personnage historique. Cette perspective peut d'abord être banalisée, mais elle est documentée et apporte d'intéressantes brèches. Elle a été soutenue par Karl Abraham (à la notable émotion de Freud) et Immanuel Velikovsky qui poursuivit par la suite une extravagante et très notable carrière. On pourrait s'en tenir là, mais nous avons le très intrigant « Filiations » par Wladimir Granoff, qui atteste que ce dernier a exposé l'affaire à Lacan qui, notablement n'en a pas parlé (à moins que qq1 déniche un à propos sur ce sujet). Or Velikovsky est, avec le recul historique, un auteur d'une force considérable (activement banni par l'Edition après avoir fait un succès gigantesque – et qui finit ami d'Einstein, lequel laisse ouvert son œuvre sur son bureau, avant son dernier voyage à l’hôpital et RIP). Évidemment, si Œdipe est un personnage historique identifiable, cela engage beaucoup la fondation de la psychanalyse qui brille par son ambition de gagner un principe de réalité. Ce 'principe' couvre plusieurs acceptations mais non des moindres, le seul fait de dire que « Napoléon, ou Charlemagne etc.. ne sont pas des mythes et/ou que les mythes qu'on en a fait s'éclairent, en partie du moins, sur la réalité retrouvée de l'histoire » est un énoncé applicable à la compréhension du Complexe d'Œdipe. Je me propose donc de contribuer à Fondation de la Psychanalyse par ce commencement. |
1er commentaire |
Antheaum Toll 1/3 de complément commentaires. Pour ne pas encombrer la liste/groupe je vais compléter mon post par le biais des commentaires. J'espère ainsi pouvoir expliquer une affaire simple mais assez bouleversante pour l'opinion admise. Nous nous confrontons au fait que l'Œdipe nicherait en son taillis Complexe, un corps vivant (ayant vécu) dans la réalité. Bien sûr ce corps serait celui d'une personne, tout aussi historique. Ce n'est pas "accessoire" d'en prendre acte. Cela engage la psychanalyse au regard du principe de réalité. Mais puisque cette simple affaire perturbe, permettez-moi de faire passer son examen par un détour qui nous guide éventuellement à travers une inquiétante étrangeté. Prenons l'invitation de Jean Cocteau à mesurer Le Testament d'Orphée. On peut être certain que Cocteau s'y connaissait en « Orphée » patron des poètes ; et aussi en « Œdipe » qu'il plaça dans « La Machine Infernale » (1934 dans le climat où Lacan traitera la Machine – voir A.StJevin & I.Millar (post.ci-dessous7 juin 2021)). Je rappelle donc que Cocteau décrit au nœud de son "testament", la transformation d'Orphée en Œdipe (il cherche Orphée quand il croise Œdipe à la place de 'celui qu'il cherchait'). Orphée antécéderait donc Œdipe. Et lorsqu'on cherche Orphée (avant que Freud s'en saisisse en Œdipe) on le trouve évidemment à la scène/segment précédente ; la Renaissance. Si de cette base antérieure on renouvelle la question : à la place de qui Orphée était-il venu alors, au cours de ces métaphores succédantes ? Les références majeures de l'époque (Marcile Ficin & C°) le révélaient à la place de Moïse. Ceci fit d'ailleurs grand bruit et grand désordre à l'époque (de 1482 à 1600) – largement résolu par l'interdiction d'en parler (inquisition / refoulement). Évidemment à ce point, on pensera tout de suite à Freud, mais n'allons pas trop vite. Arrêtons-nous un moment sur l'objet du scandale au moment de la découverte de Ficin. Il ne s'agissait pas du meurtre-du-père/Œdipe ou de quelque Moïse et le Monothéisme. Il s'agissait de la nomination d'un roi historique, un personnage qui avait été cher au cœur des Pères de l’Église, le patron de l'Alchimie (science) ; un « Hermès-aux-trois-noms » (le Trois-fois-nommé). Autrement dit et en bref : ce qui agitait la Renaissance, fut la reconnaissance de la physicalité, du principe de réalité d'un mythe (Orphée) prétendu jusqu'alors. J'espère que ce commentaire n'est pas trop ennuyeux. C'est une étape parmi d'autres chemins qui mène à un caractère essentiel de la fondation de la psychanalyse. Si je pouvais le résumer, quoique je fus déjà très bref, je dirai que la redécouverte de l'historique Œdipe (Complexe d'Œdipe et réalisme) s'est jouée et a été refoulée précédemment au motif équivalent de l'historisme d'Orphée. Nous aurons fait un grand pas si nous parvenons à avaler cette dragée (il faut la croquer).
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2em commentaire |
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Antheaum Toll 2/3 (je vais tenter de résumer un peu à chaque fois en mode de totalisation et totalisation de totalisation suivant JP.Sartre et RD.Laing) Nous avons le témoignage (ci-dessus post initial) de deux individus qui ont suggéré à Freud que Œdipe était le nom d'un personnage historique. Et le rapport par Wladimir Granoff informant 12juin1974 Lacan du malaise/évanouissement de Freud confronté aux deux zigotos. Par le biais d'un autre fameux érudit parisien de l'époque, nous pouvons consulter la clinique de ce drame épileptoïde à l'occasion d'une période précédente, nommément au début de la Renaissance. Durant ces années, l'Europe a été prise d'un siècle de spasmes, lors d'une tentative de donner une raison historique à un personnage mythologique grec du nom d'Orphée. Pour taxer de 'réalité' le mythe d'Orphée, il se révéla nécessaire de passer par un personnage qui aurait porté trois noms dans l'histoire : celui d' 'Orphée' précisément mais aussi celui de 'Moïse' et troisièmement celui d'Hermès mais à une époque très reculée, antérieure à la Grèce elle-même. Ce 'Hermès' prénommé Triplex aurait été un roi d’Égypte, monothéiste, et qui plus est bâtisseur d'une cité solaire, Adocentyn pour mémoire c'est à dire Cité d'Adon. Je résume donc : Un Hermès égyptien, trois-fois nommé (Thoth, Moïse, Orphée) était déclaré en 1582 à Rome/Vatican, le fondateur du Monothéisme. De là ce fut un bazar pas possible en ajoutant l'astronomie naissante, qui divisa la chrétienté européenne et ne s'éteignit que lorsque les belligérants se mirent d'accord sur « on n'en parle plus ». Mais ce que je veux dire à présent concerne quelque chose d'extraordinaire de notre temps. Il existe une Tradition Hermétique encore vive aujourd'hui, qui glose doctement sur Hermès Triplex (Hermès-Thoth-Trismegiste) et qui ne montre pas le moindre soupçon que son « roi monothéiste de la cité d'Adon en Egypte » fut ou eut le moindre rapport avec "Akhnaton fondateur du monothéisme solaire dans sa cité d'Aton". C'est vraiment le cas de le dire, l'aveuglement de cette secte sur son patron et patronnage n'a d'égal que la cécité volontairement imposée d'Œdipe devant la vérité de son rapport à sa mère et à son père. C'est un cas clinique d'une clarté exceptionnelle de 'refoulement'. C'est aussi une voie doublement instructive pour la psychanalyse ; outre cette suggestion côté 'psychohistoire', ce symptôme de l'Hermétisme brasse des éléments qui sont très proches de ceux qui pourraient l'amener à réfléchir sur elle.
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3em commentaire soumis à la publication le 20220819120000 |
Prenant acte du fait que le Moyen-Age a été instruit par les Pères de l’Église de l'existence très ancienne sur le sol égyptien, d'un roi fondateur d'une religion (& cité) monothéiste et solaire – et qu'on s'en était souvenu en Israël & en Grèce sous deux noms différents, la psychanalyse est interpellée. En effet à ses origines, la Psychanalyse sous la plume de son premier auteur, a mis en exergue un pharaon fondateur d'une religion et cité solaire en Égypte – pour expliquer l'histoire d'Israël et par ailleurs prit un mythe grec pour baser son modèle de réflexion. Or certains de ses disciples lui ont aussitôt fait remarquer que cette légende hellénique (d'Œdipe) support du mythe, montrait de considérables similitudes avec la saga, historique, d'Akhnaton. À ce stade on rencontre donc une légère comparabilité entre la circonstance de la Renaissance (=> un nom grec/Orphée pour le roi égyptien Triplex) – et la circonstance freudienne (=> un nom grec/Œdipe pour un pharaon, Akhnaton). C'est un point minimum mais incontestable. Est-ce que cette similitude peur être étendue ? En effet est-il possible de prolonger la comparaison entre Triplex (Tois-fois-nommé Hermès-Moïse-Orphée) et Aménophis.4 (du nom officiel de l'égyptologie/archives). Cette extension est appelée par le fait que Freud ait considérablement, aussi approché Moïse avec Akhnaton. Si Akhnaton a porté en
Grèce le nom de « Œdipe », il entrerait dans une formule
Triplex d'Aménophis.4 comme "trois-fois-nommé" si ce
« Moïse » était strictement Akhnaton. Nous aurions alors
un : {Akhnaton-Moïse-Œdipe} comme nous eûmes le {Hermès-Moïse-Orphée}.
Ce serait une stricte comparabilité, une répétition dont nous trouvons
une condition simple et précise : il suffit que le nom
« Moïse » puisse être traité à l'instar de celui
d'« Oedipe », comme un pur et simple changement de nom du
pharaon Akhnaton, ainsi nommé Moïse sur la terre d'Israël (comme il le
fut 'Œdipe' et Grèce). Bien entendu, Freud n'a pas dit cela puisqu'il
n'a fait que rapprocher l'un de l'autre mais.. il passa sa vie à
le démontrer avec.. une certaine complication notable : à savoir
qu'il a cru bon de faire l'hypothèse que le Moïse de mémoire
aurait-été caché, voilé, assassiné par un simulacre qui aurait pris
sa place. Que mes collègues
psychanalystes ne prennent pas peur, l'expérience ne tranche qu'en
pensée le nœud gordien et elle ne présente aucun danger pour les
opinions qui sont, grâce au transfert lacanien fermement établies dans
la tête. Mais lorsqu'on effectue le test on trouve qu'il est impossible
de prouver que Akhnaton n'ait pas été en position d'être le premier
Moïse freudien (celui qui est assassiné) voire en position du Moïse
trivial tout court. Nous nous trouvons, c'est un fait logique, objectif,
scientifique, absolu, devant l'hypothèse hautement probable que
Aménophis.4 ait porté du moins en mémoire trois noms : ceux
d'Akhnaton, de Moïse et d'Œdipe.
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Exilé
4em commentaire / posté en https://www.facebook.com/groups/fedepsy.general/posts/3380276658920548/ |
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C'est à présent et comme la
plupart du temps, par mes propres moyens et sur quelques pages entourées
de censures, que je complète ce dossier. Pour récapituler où nous en
sommes, estimons que des années de promotions, sur un chemin sans cesse
chassé et avançant comme un damné, ont construit trois arguments quasi
indépendants et chacun forts solides, établissant la haute probabilité
d'une hypothèse – premièrement répondant à d'importantes questions
de Freud et secondement propre à traiter des symptômes dommageables de
notre société contemporaine. On aura lu au fil des commentaires
précédents qu'il s'agit de l'identité du personnage responsable de la
Scène Primitive du monothéisme dans le bassin méditerranéen. (il
s'agirait d'ailleurs plutôt de son couple et nous verrons cela à la fin
du propos).
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Note : j'ai tout de même tenté
de rattraper le coup |
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Je continuerai donc dans le groupe FEDEPSY |
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