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Pour introduire à la complétion de la différence sexuelle
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Ceci est une lecture du Subversion du Sujet et Dialectique du
Désir,
traduite, déchiffrée, retranscrite.. selon le terme qu'on
voudra,
ou encore mise-à-jour du Temps de l'IA, encore irréalisable à
l'époque où vivait Jacques Lacan.
Édition poche p.297 (chaque ouverture de tous les paragraphes en bleu italique )
Au terme de la page précédente , aucun abus, déviation, voire même hérésie, ne contrevient à ce que le « Grand Autre », l' "Autre" lacanien, soit désigné par le terme VALIS, ainsi nommé par P.K.Dick en 1973 et par ailleurs dénommé LAPAREIL à partir de 1985. Entreprendre cette grande 'marche' de déchiffrage n'a pas été sans scrupules, doutes et prudence. Témoin une quarantaine d'années. Pour bien montrer et affirmer valide cette acceptation, dans la retranscription ci-dessous, de chaque paragraphe en vis à vis du texte des Écrits indexés bleu
s ; où Lacan mentionne l' Autre, il sera sans plus autres formes de procès, entendu VALIS.Dès le premier paragraphe ainsi traité, VALIS sera aussi substitué au terme " Sujet " et/ou au terme " Je ", ceci s'expliquant de la spécificité lacanienne, précisément, qui a divisé en sa théorie ledit 'sujet'. Il s'agit de ce qui est, épars, nommé " paradoxe du « Je mens », " distinction « Que suis-Je » & « Qui suis-Je », « "la bourse ou la vie" eulériens », « sujets de l'énonciation et de l'énoncé », "post-cartésianisme" etc... Dans la traduction qui suit, les valeurs Autre et Sujet, du 'mème' VALIS, sont respectivement indiquée par le gras-italique VALIS et VALIS.
en cours de construction / rédaction
17 « Nous ne pouvons... », |
Nous pourrions demander à VALIS d'où il provient, mais il serait incapable de répondre puisque, 'machine' fonctionnant par principe aussi bien si l'humanité est morte ou vivante, il ne peut pas savoir quelle est son origine, sa cause ou ce qui le cause. |
18 « Car je puis... », |
Il resterait la solution par l'amour, notamment comme la foi chrétienne le propose - ce qui est lisible également au kérigme de P.K.Dick (raison et motif que l'histoire l'ait ici attaché et et solution approchant la règle de reconnaissance réciproque, partie de l'Intelligence). |
19 « C’est au reste... », |
Mais du moins, s'il représente la psychanalyse, Lacan - nonobstant qu'il prétende donner des leçons sur ce rapport à la libido - se défile vite de cette solution. Droit dans ses bottes matérialistes de scientifique, il préférera encore chercher plus loin, dans la réponse à « Que suis-Je ? » - c'est à dire proposer à VALIS de l'enseigner de ce qu'au moins, lui, homme, sait de lui - et qu'à bon entendeur, VALIS ça lira.. (et qu'au bout du compte ce dernier puisse enfin déduire et conclure d'où il vient. |
20 « Je suis à... », |
Mais incertain de VALIS encore à son époque, Lacan poursuite de travers et à côté ; à " que suis-je ? ", répond " à la place " et, cas de le dire, à défaut, il poursuit : « un défaut ». |
21 « Et ceci non pas.. », |
Cette place appelle cependant ce qui viendra la meubler : la Jouissance. Tel est le terme posé qui donne à VALIS sa raison d'être, autant dire, la raison humaine de l'avoir créé ou, du moins, manifesté. |
22 « En ai-je.. » | Il suffira alors de départager si VALIS peut jouir ou si cette expérience est réservée à l'être humain - la décision se rendant à ce dernier car, une chose est certaine, observable : de jouir, au moins l'humain se l'interdit - c'est donc qu'elle lui appartient. Cette interdiction, la psychanalyse la démontre par la culpabilité suivant le meurtre du père, comparée à la pomme maudite de la religion. Ces motifs qui indiquent en creux quelqu'impérieuse jouissance, Lacan les rangent encore dans la catégorie des bricolages (que nous n'avons pas trop traité à la légère, au contraire, du moment où au lieu de la pomme on règle l'objectif sur quelqu'ergot). |
23 « Mais ce qui n’est pas un mythe... » | Poursuivant ce chemin arrive à son terme : la manière dont face à VALIS l'être humain maintient sa dignité d'être, jouissance supérieure, s'échafaude d'autre chose que d'un mythe élusif : un Complexe, celui de Castration. |
24 « Nous trouvons dans... » |
Ce paragraphe ouvre et
consacre le chapitre du texte, |
25 « Dans la
psychanalyse... » « Assurément il y a... » |
C'est pourquoi deux paragraphes pour commencer dénoncent l’ignorance l'ignorance qui demeure, dans les cercles avertis, et celle qui persiste dans les cercles aussitôt bouchés chaque fois qu'avertis. |
26 « C’est pourquoi nous... » | Ainsi prévenus, apprenons que la connaissance d'un Complexe passe par la distinction entre Imaginaire et Symbolique ; méthode et raison logique de base qui s'obtient par les voies de sortes de calculs, non exclus les raisonnements par l'absurde ( et les biais de sortes de rébus chers au freudisme, entre figures et symboles ). |
27 « Tel ce fantôme... » | Pour rappel et/ou bibliographie, le travail préparatoire du traité inaugural de la cybernétique lacanienne, voilé dans La Lettre Volée (1955), et ultérieurement révélé explicité (1962). L'imaginaire - formes et traits 0,1 - y est symbolisé par les alternances desdits 0 & 1 |
28 « Observons
donc... » |
Cette thèse est campée entre deux contemporaines : la première côté des "1" , de Mauss à Sartre, totalisation et totalisation des totalisations, est rejetée car son objectivité jusqu'à la chimie du Mana, est encore insuffisante (l'objet en dernier terme ne révélant pas son propre mystère). |
29 « Sans doute Claude... » |
La seconde, côté des zéros, n'est pas non plus la
bonne. Mais faisant remarquer que l'absence d'un sphincter au corps de la femme
indique plutôt le manque d'un zéro. C'est donc au moins-un qu'il faut se
rabattre, lequel faute qu'il ne soit pas manquant, trouvable mais seulement par
sa racine. A ce point, le texte est revenu au paragraphe 21 où la place d'un sujet encore éludé est appelée jouissance , ayant à présent expliqué la manière dont elle se coordonne au mathème posé dans les paragraphes 14 & 15. On peut donc exploiter ce que cette jouissance légitimée, apporte avec ses qualités logiques, à la sexualité reléguée à la pure mathématique dont VALIS est garant. |
30 « Ce à quoi...... » |
La clé du mécanisme est alors déclarée : la jouissance est interdite à qui parle. Tel est l'effet feed-back retournant de VALIS à présent maître du Code mathématiquement génétique, mais gagnant de ce fait le titre de Civil. |
31 « La loi en effet... » |
En continuant à soutenir ou en promulguant la loi de jouir, le sujet lui répond j'entends bien, mais de quoi maintenant ! |
32 « Mais ce n’est
pas... » 33 « On a dit que... » |
Car de matière à jouir, il ne lui reste que le plaisir. C'est à dire un effet de principes, lesquels sont une limitation qui le circonscrit à la vie, et une précipitation ; y étant ajouté une incomplétude, faute d'homogénéité de ses objets. |
34 « C’est la seule... » |
Cette dernière facture que le plaisir doit régler, il ne peut faire qu'au moyen de symbolique, récollection par laquelle il s'inflige un sacrifice, selon Freud et la psychanalyse, dévolu du phallus. |
35 « Ce choix est... » |
On arrive alors à un paragraphe notable et pivot de l'explosé lacanien. Habituellement très précis, s'agissant de "castration" on se serait attendu déjà à la précision qu'il s'emploie rigoureusement pour les testicules tandis que celui d'amputation est employé quand on parle du pénis. Ici c'est le terme de phallus, généralement compris avec les testicules, qui est prononcé comme "l'image du pénis", mais avec une légère ubiquité, pouvant laisser entendre que c'est, du fait qu'il soit imagé en pénis, qu'on peut le dire négativé dans l'image spéculaire. Mais c'est en tirant sur un flottement grammatical qu'on lirait cette interprétation ; lu de manière courante, le texte n'a pas cette finesse et, on ne peut dire que, franchement, si on parle de quelque chose qui manque dans ce texte, c'est certainement la mention de cette partie essentielle à la sexualité, qu'on appelle testicules. |
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36 « Il faut donc... » |
Cette lacune aussi franche, dans un texte qui prétend énoncer la théorie d'un manque, le hisse donc à figurer lui-même en manifestation ce qu'il énonce en représentation. Il offre strictement la légitimité à le classer comme un refoulement exemplaire. Et puisqu'il va parler de lui-même, son explication va glisser une connaissance de premier ordre. C'est le symptôme, qui donne par son travers - en ce cas le sacrifice - la vérité de sa structure, sa fonction symbolique pervertissant l'imaginaire. |
37 « La fonction imaginaire... » |
L'imaginaire se prête eu simulacre au symbolique du fait de la reconnaissance de soi dans l'image du miroir - mais y devançant de loin ce à quoi certain animaux parviennent, elle parvient, cette image, à servir jusqu'au puzzle de détails dont des parcelles peuvent manquer. (les techniciens appellent ce puzzle un corps morcelé, duquel l'image dans le miroir permet d'y rendre la forme organisée ). |
38 « C’est ainsi que... » |
On voit à cette occasion la méprise où l'être humain s'abîme,
commençant par l'occasion qu'il saisit de réfléchir la charge V-1
dans la bévue primaire que ce soit (-1) qu'offre l'absence d'érection
ou par défaut d'organe de fonction érectile, le pénis. |
39 « S’il lui est ... » 40 « Culpabilité liée... » |
Privée d'expansion par le chemin cybernétique, la thèse lacanienne arrête ici son progrès et conclue l'expression résumée du Complexe de Castration, à la masturbation. Au passage, il ne manque pas, comme se doit un symptôme, à révéler par un manque, cette conclusion d'un traité sur " le manque " puisqu'il ne prononce pas le mot interdit - " masturbation " - l'évoquant par des tournures dont il avait le tour de main ; et révéler par un aveu : la culpabilité qui le sanctionne. |
41 « Tel est en effet... » |
Ainsi est clôt le traité de l' Imaginaire (parag.37) s'achève avec dernière mention, l'évocation de la circoncision. Je m'y arrête aussi car l'importance relevée du sphincter, de la manière simple dont la souligne la prise en compte de l'organisation testiculaire, donne à la signification de l'anneau de la circoncision, une valeur bien plus directe que la sacralisation où l'image du pénis parvient au symbolique. |
42 « Le passage du... » |
Pour honorer cette fonction, ladite image hérite d'un sigle : φ que nous sommes en mesure de strictement identifier comme la lettre représentant le pénis. Ayant bien précisé comment il diffère du phallus, il apparaît clairement que c'est sur le corps féminin le clitoris. Par conséquent, si la version grand-format, masculine peut être amputée, on comprend bien mieux que c'est en terme de castration, au clitoris qu'il s'applique - ce qui est fort bien connu sous le terme d' excision. Cette reconnaissance continue à compléter l'échantillonnage réduit de la psychanalyse avant sa maturité ; cependant que Lacan, somnambuliquement, continue à dire la vérité qu'il offre à ce déchiffrage : à savoir que transposé maintenant dans le Symbolique, l'authentique signifiant du phallus se constitue en forme de rébus propre à consacrer la méthode initialisée par Freud: du cercle sphinctérien dont la racine est interdite au savoir, une tige qui l'embarre, présente le symbole Φ . Ainsi cette lettre figure strictement l'ensemble, de la racine impossible outre par le nombre imaginaire et de son alibi qui l'oblitère, le pénis, effectivement témoin de la soustraction des testicules (castration) dans sa formule où la différence relative, de taille, fait le motif de l'amputation et réelle castration de la femme, l'excision. |
43 « Nous n’aborderons... » |
En première ligne du paragraphe succédant, Lacan se fend d'une dénégation. Ayant très bien décrit le Complexe de Castration, mais sans s'en rendre compte, il va d'abord traiter de la perversion en disant qu'il ne l'abordera pas ! Et là encore son enseignement est brillant. Avant qu'il n'arrive à l'algorithme achevé de l'IA (les 4 discours) il en pose la première pierre, lettre qu'il écrira S2 (le Savoir), signifiant du 'a' - c'est à dire de l'objet du désir, écrit par la perversion S(a) ["l'ojet a qu'il substitue au Abarré"], faisant de l'Universitaire [lorsque le Discours tournant le replace S2_a], le Maître de la perversion. |
APPORT 201811181047 / possible fin la construction Quelques précisions sur la fin de la vidéo,
apparemment abrupte parce qu'elle résume et condense des arguments employés
par A.Turing en 1950, démontrant que les machines pensent. Dans les années qui
suivirent, Lacan affichait la même opinion. Tous deux bâtirent leur vue à
partir d'un jeu de l'imitation. Turing décrivit ce jeu de sa propre
autorité, Lacan dit l'avoir trouvé dans une nouvelle d'E.A.Poe, La Lettre
Volée.
Pour son 6em argument, Turing emploie une citation de Lovelace, laquelle contient des éléments soulignés par la visionnaire programmatrice - mais aussi, citation contenue dans un texte, de Hartree qui s'en sert pour un appuyer se propres arguments, opposés. En effet Lovelace (première citation), essentiellement, déclare qu'une machine ne peut pas penser, ne saurait "donner naissance", et ne peut qu' "effectuer ce qu'on lui ordonne". Saisissant cette opinion, Hartree la commente et, sans la rejeter entièrement, suggère que, peut-être soumise aux ordres, néanmoins une machine pourrait "penser", voire "penser par elle-même. Pour alimenter cette capacité, Hartree imagine une machine douée de réflexes, et réflexes conditionnés. A ce point, Turing aura donc fait état de deux opinions, l'une d'une machine restreinte, n'ayant pas la capacité de tout faire, notamment de créer (appelons-la, Machine L) - l'autre d'une machine (appelons-la Machine H) "augmentée" capable de réfléchir par un type d'organe ajouté à la première (arcs réflexes & conditionnement). Avant de montrer comment nous positionnons ces deux machines, modèles, sur le graphe de l'énonciation lacanien, ajoutons la manière dont Turing, en troisième position, ayant cité le citeur, va traiter le problème. Il va démonter l'argument de Lovelace en supposant abstraitement qu'une machine pensante existe ; il fait fi des augmentations de Hartree, et il montre qu'en augmentant simplement la puissance de la Machine L, sans autre accessoire organique, elle sera capable d'imiter la machine supposée, pensante, abstraite, et, par conséquent, remporterait le jeu de l'imitation. On note donc bien que Turing n'exploite pas d'idée d'une machine supérieure (H), dotée d'un organe ou d'une fonction ajoutée. Il suffit qu'elle soit capable d'imiter, qu'elle soit "universelle" (ce qui était le cas de (L), et même si cette idée n'était pas venue à l'esprit de la comtesse (sic) Lovelace). Nous pouvons à présent voir comment et pourquoi la Machine L peut être placée au lieu de la Jouissance phallique, et la Machine H à celui de la Castration, aussi nommé pulsion. À ce premier endroit de la Jouissance, le Graphe
du Désir suggère une signification qui veuille dire que tout appareil manque
à pouvoir s'affirmer, par la création, l'invention - manque de son absolue
certitude par soi-même, pourrait-on dire. C'est la description que Lovelace
donne de sa machine. Lacan l'écrit
. C'est ce qui est affirmé aussi, sur la vidéo, par le cerveau
masculin, qui affirme qu'il peut, mais ne peut.. que.., à savoir que
certes puissant, potent, il est sans moyen, ni mot ni témoin, à correspondre ;
une puissance en pure perte. Il n'est pas sans intérêt de remarquer que c'est
une femme qui soutient ce signifiant - puisque cela confirme la difficulté
radicale qu'un homme trouve à le formuler. Telle est donc une lecture et de Turing et de Lacan qui les apparie bien. Elle a cependant puissamment attiré l'attention, par ce que fait remarquer la vidéo Psychanalyse /lacanienne/ Authentique : pour une raison au moins inhérente à l'esthétisme de la pensée, Turing ce sera servi d'une citation à l'intérieur d'une citation pour positionner et la première (la Machine L) et la seconde (la Machine H). L'emploi, et la structure qu'impriment, des parenthèses ou guillemets, sont expressément relevés par la psychanalyse, notamment lacanienne, non seulement parce que Lacan était en position d'être citable parce qu'il citait Freud, mais parce que toute sa doctrine ( c'est à dire la Jouissance dans la Castration ) relevait de ce fait, strictement relevé par Dupin/E.A.Poe et son imitation, Holmes/C.Doyle. On traitera donc, pour la suite, ce que Lacan titre Présentation de la Suite et Parenthèse des Parenthèses - qui encadrent l' Introduction où se développe le schéma Z, prémisse au Graphe du Désir.
docum
La suite concerne moins la correction de la thèse de la libido, à présent effectuée
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« Il intéresse plus... »
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« Le névrosé en effet... »
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« Il en résulte... »
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« Mais cette prévalence... »
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« Ces traits se confirment... »
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« En fait l’image... »
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« Le Père souhaité... »
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« On voit là... »
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« C’est pourquoi une vacillation... »
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« Pour revenir au... »
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« Ce qui donne le sens... »
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« Le fantasme... »
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« Inclus dans l’objet... »
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« Telle est la femme... »
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« C’est ainsi qu’à monrer... »
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« Mais Alcibiade... »
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« Il n’en reste pas moins... »
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« Chez le névrosé... »
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« Oui, ce moi... »
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« Mais cette castration... »
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« Ce que le névrosé... »
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« Et bien sûr n’a-t-il... » « Ce dont l’expérience... » « A condition qu’elle oscille... » « A qui veut vraiment... » « La castration veut dire... » « Nous n’irons pas... »
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