Le présent rapport décrit le projet en
cours, de lancement d'une application logicielle & application mobile. Sa Version.01 a été
réalisé durant l'année 2016 - accessible à https://apso.info/demo
; elle était alors adressée à un groupe d'adolescents dans le cadre d'un
cabinet psychiatrique. Sa Version.02 est prévue dans les semaines à
venir. Elle est proposée à un groupe
de soignants d'une plate-forme de télémédecine qui appelle : « pour
des échanges médicaux, un moyen de fédérer l'ensemble des médecins
par un système simple et pas trop preneur de temps ».
Le présent rapport détaillera : a) la raison de
l'indication du logiciel au service de la santé et, de fait, au service
de la e-santé - b) les principes et l'historique - c) la théorie et la
méthode - d) la pratique et l'équation du problème - e) les concepts et
l'identification du moyen - f) la première phase d'application - g) la
phase actuelle de proposition. a) la raison ; la
santé EST e-santé :
Le projet part de l'idée
que la santé fut une notion,
certes puissante mais imaginaire, avant qu'elle ne trouve par le
traitement de l'information (informatique) une base pratique. Avec cette
conception, ou cette prise de conscience, s'ajoute
qu'il n'y a pas de e-Santé sans un organe de traitement de la psychologie
collective. Cette thèse est présentée dans l'article « L'Expérience
Psychologique au Cœur de l'e-Santé » (10) http://mooc-esante.org/pluginfile.php/mod_forum/attachement/7749/ExpPsyCoeeSant_DWT_V02.pdf
- et par les recherches préalables : « Racines du Data » (20) http://www.lasainteethique.org/dna/regis/cd228/ijgl/raclig.htm
; « Médecine des Corps Sociaux » (30) http://www.lasainteethique.org/dna/sub01/mesobo/medcs.htm
; « Médecine des Corps Sociaux » (40) http://www.lasainteethique.org/2003/LG5/20030904165400_GL5.htm
. Le projet se présente comme un organe de gouvernance ; sa thèse
affirme qu'un organe de gouvernance est un organe de e-Santé. Cet
organe doit toutefois présenter un caractère idoine (capable &
approprié) ; notamment un algorithme psychologique - c'est ainsi que son
algorithme - nommé APSO - a été tiré de la psychanalyse et
cybernétique ( nommé « Mathèmes des Quatre Discours » (50) https://www.youtube.com/FAAHCXwXxil
). b) les principes et l'historique :
À certains égards la santé est comparable à la conscience, notamment
n'a-t-elle de moyens d'objectivation ; elle est subjective. Pour se traiter, elle doit faire
appel à des détours - par exemple la réflexion subjective pour la
conscience ; pas moins la santé n'a-t-elle été connue, à ses origines,
que d'un processus imaginaire, comme le moi psychologique à
l'origine spéculaire. Pour la santé, la mesure est la pathologie, dira-t-on en
première approche ; avec plus de précision on emploie des
principes logiques, particulièrement appliqués à la négation.
Systématiquement gagnée par la science du début du 20em siècle, cette
logique s'est exercée entre autre par la psychanalyse, et sa
négation de la conscience de ses observations. Pour la cybernétique on
connaît les travaux de A.Turing et son test de la pensée à l'appui de
machines qui ne pensent pas, etc... Suivant cet ordre de principe, la
médecine doit reconnaître la présence de la santé de la personne, et
de ses moyens de la traiter, à partir d'un étalonnage ou modèle
collectifs qui par essence abolissent l'individualité. On sait qu'à
cette première étape du détour,
on bute sur ce paradoxe. Dans le case de la médecine, et de la santé, il
est précisément résolu si la collectivité, référente mais dévorante
de l'individualité, est elle-même jugulée par la présence neutre de
l'informatique - il s'agit de l'Intelligence Artificielle dont il est
attendu qu'elle permette à l'information de masse, de reconnaître la
personne et son individualité.
ces conceptions nouvelles
se sont caractérisées par des programmes, notamment un
algorithme APSO, qui procurait les conditions de soins de la
psychologie collective. Il fut d'abord implémenté en vue du
traitement combiné des individus et de la société d'une
association d'adolescents. Dans un contexte psychiatrique,
cette première étape s'inscrivait dans l'émergence
générale de la e-Santé.
L'algorithme de ces programme a été conçu au cours de travaux issus
de la psychanalyse, mais surtout à une époque où la terminologie de
Data et Big Data n'avait gagné pas l'usage - notamment on appelait
Littérature Grise ce qu'aujourd'hui on comprend couramment et terme de
Big Data ; pour lire ces archives il conviendra donc d'actualise LG par
BD. c) la théorie et la
méthode
Dans l'hypothèse où la notion
d'individu, biologique et sociologique, voire du moi psychologique,
soit au seuil d'un saut évolutionniste, d'une étape de conscience, ou ne
serait-ce qu'au moins, d'une condition nouvelle, il est démontrable - ou
du moins peut-on en faire l'hypothèse - que la e-santé constitue sa
pointe caractéristique. L'article « L'Expérience
Psychologique au Cœur de l'e-Santé » (10) détecte ce fait à partir de
l'histoire de la médecine - du début de la civilisation avec Esculape/Asclepius
- jusqu'aux avancées les plus récentes de la cybernétique qui placent
l'expérience psychologique au cœur de ce phénomène de bien (en
terminologie antique) ou de santé (en approche moderne).
Le détour qui s'est avéré nécessaire dès
l'intuition, et que la modernité alimente avec ses notions de feedback, a
été balisé par quelque sorte d'aphélie que je rappelle ici : le terme théoria
usité en Grèce décrivait un parcours lequel, à partir d'Athènes,
allait interroger l'oracle (de Délos, par exemple, dans le cas de
l'affaire Socrate). À son retour de cette extrémité lointaine
(aphélie) la théorie rapporte (à Athènes, dans
l'exemple Socrate) la réponse de l'oracle, qu'on appelle interprétation
en terme de psychologie moderne. Si nous appliquons cette image antique à
notre actualité, nous entendons que la santé va trouver sa définition
par ce détour, cette théoria, qui aura interrogé la psychologie
collective, par l'informatique - comme la société égéenne par l'oracle
de Délos - et récolté son interprétation. Cette dernière a elle aussi
été identifiée, recensée et dénommée au vingtième siècle sous le
nom de Transfert.
Un article consacré à l'Expérience
Psychologique a suscité des commentaires
propices à l'introduction du Projet, ainsi que d'autres
; il en ressort que la conscience de notre propre santé
passe par un détour logique - que j'ai appelé TRF
SDT et FLOW auxquels j'ai ajouté le Transfert d) la pratique et l'équation du problème
La e-santé, définie ou déterminée par une logique collective, et par
ses calculs appropriés, révèle à son principe une aphélie, un
détour, qui relève d'une expérience psychologique. La nature
psychologique de ce point d'équilibre, ce facteur de définition est
démontrée par une logique connue et appelée Transfert. Elle est
toutefois énigmatique ; ce qui demande quelques explications.
Un commentaire
expose le paradoxe : « ..toute expérience psychologique naît au cœur
de l'e-sante ! J'ai du mal à adhérer parce cela me semble illogique. »
- un autre apporte
le matériel de la solution : dans sa première approche, la santé est
imaginée réglable par deux solutions alternatives, la SDT et la FLOW -
aussi nommées "autodétermination" la première,
"optimisation" la seconde. Chacune manque d'une troisième.
L'autodétermination est l'expression du déni fondamental de la
psychologie - le 'moi' paranoïaque et sa méconnaissance de son
environnement ; l'optimisation est celle de la fascination fondamentale,
alternative en psychologie aussi. L'autodétermination qui figure le
règne d'un centre, et l'optimisation figurant qu'un cercle parfait puisse
circonscrire une définition de norme, sont d'immémoriales sources
imaginaires. Suivant
la topologie de l'interprétation, il existe une contradiction dans
l'autodétermination et une incertitude dans l'optimisation, telles qu'un
véritable écart s'impose à ses deux solutions imaginaires, les
réduisant à ce qu'on appelle TRF (Transfert) tandis qu'un décentrement
propose une solution, forcément illogique, à l'orbe, la theoria,
toute théorie de la santé. Elle est "illogique" parce que - si
nous exploitons le modèle physique d'une ellipse, le centre distant est
vide, par rapport à la corporéité du centre périphélique. Si nous
cherchons un modèle plus réaliste en terme d'une dynamique de santé,
c'est la cybernétique qui offre le mieux, ses modalités propres.
Avant d'exploiter sans réserve le modèle
cybernétique, il faut fournir deux précisions. Tout d'abord la
définition de la cybernétique - science des relations et de leur
contrôle entre les êtes vivants et les machines - nous indique
immédiatement que dans cette acceptation moderne de la santé, nous
trouverons nécessairement impliquée la présence de machines ; et cela
s'assimile parfaitement à la valeur prométhéenne que nous découvrons
actuellement de la e-santé.
Deuxièmement, s'il est réclamé que l'indice
d'illogisme soit repéré dans l'histoire de la pensée humaine - pour
défendre que la notion progressiste de santé ne soit une élucubration,
contraire à la règle d'intuition que nous supposons à la conscience -
nous trouvons sans trop de difficulté par quelle idée, déjà, la
e-santé et son expérience étaient préfigurées. Il s'agit du désir.
Faiblement reconnu des philosophes mais affirmé principal dans tous
mouvements religieux, l'histoire retrouve le désir taxé de son
illogisme, d'irrationalité ou de fatalité perturbatrice. Ces deux
précisions faites, on peut recenser les formule, mathèmes et alogrithmes,
cybernétiques propre à présider à une pratique intelligible de la
e-Santé. e) les concepts et
l'identification du moyen
Le concepts et formules qui vont être maintenant
énumérés, ont commencé à être rassemblés à partir de 1985. À
cette époque, l'apparition de seuls quelques premiers ordinateurs PC sur
le maché public, permettait sans grande hésitation de prévoir qu'une
généralisation à venir de l'informatique, imposerait que l'on raisonne
en fonction d'une société 'appareillée'. Il existait cependant déjà
des abstractions : la cybernétique de N.Wiener datait de 1950 et son
application à la psychanalyse par J.Lacan de 1960. Mais si la prévision
d'un appareillage collectif s'imposait, il n'apparaissait facile que de
faire appel à l'écologie pour une prémisse de la santé des corps
sociaux. C'est ainsi que fut orienté une psychanalyse, dénommée plurielle.*
(le terme à l'époque n'était pas d'usage comme il le devint)
D'abord et encore uniquement spéculative, elle tirait ses
formules des définitions de la norme, tirées de l'anti-psychiatrie**
(L'anti-psychiatrie eut cours de 70 à 75, à l'instigation de R.D.Laing
et D.Cooper. Son ouvrage de référence Raison et Violence/Laing exploite
les logiques sérielles décrites par J.P.Sartre dont Laing, de Londres,
venait régulièrement s'instruire à Paris. Je rencontrais ce dernier
avec H.Laborit pour confirmer mon exploitation, consignée dans Sarte et
Lacan xxxxxxxxxxx ISBN ; on trouvera aussi La Psychanalyse Plurielle
xxxxxxxxxxxx ISBN ainsi que Psychanalyse et Hermétisme). Cette brève
fenêtre ouverte dans l'histoire de la médecine, l'avait été par
l'observation que des régimes politiques avaient pu appeler la prétendue
médecine, à qualifier leur norme idéologique. Il s'agissait de ce qu'on
appela la dissidence et sa qualification de schizophrénie dans des
traitements comme dans l'affaire Sakarov. A partir de l'observation
critique de Laing et Cooper, eux-même suivant Sartre, j'ajoutais avec
ledit appareillage, ce qui allait aujourd'hui devenir ce qu'on appelle
Intelligence Artificielle, au moyen des formules lacaniennes. Le temps de
la maturation de ces recherches, elles furent exposées en 2003/Amsterdam
- conférence sous-titrée Service de Santé. On y trouve les données
principales d'un algorithme propre à caractériser une pratique de
e-Santé, et les étapes de la transition de la linguistique à
l'information, à l'époque dénommée Littérature Grise. La Littérature
Grise était l'ensemble d'archives et tout matériel collecté en vrac, de
transmission entrepreuneuriale, comprenant les messages, les mesures, les
comptabilités - ce qu'on recueille aujourd'hui en terme de Data et Big
Data.
Ces formules ajoutent une dimension au modèle ci-dessus
décrit (de l'aphélie/périphélie). Cette dimension avait été
abstraitement prédite par Lacan, apportant une sorte de volume (topologie
du tore et/ou des nœuds) à ce qui n'était jusque là que mathème.
En prenant acte de l'appareillage, elle gagnait une qualité matérielle
et objective. On peut alors par contraste l'appeler algorithmique
et trouver ces témoignage, 'artefacts' objectifs aux frontières de la
médecine où l'on trouve transhumanisme, clones, cyborgs, mémétique ;
tous ces débordement de la stricte orbe médicale comptent avec un
interface qui est l'ordinateur, l'informatique, le traitement des données
et les réseaux - en bref, l'organe qui donne corps à la e-Santé. Nous
étions donc parvenus au point où il fallait substantifier cette praxis -
à l'origine de l'interrogation de la norme de 1970. f) la première phase d'application
Il était donc possible en 2015 d'affirmer - l'hypothèse - qu'avec son
contingent d'appareils, une e-santé allait produire l'émergence d'une
expérience psychologique originale et d'un critère réel de
santé, dans la mesure de son animation par des algorithmes judicieux.
Leur conception puisée à la sociologie, à la psychiatrie et à la
psychologie analytique, renseignait de surcroît leur attachement à une
psychologie collective. En d'autres termes il paraissait que la médecine,
toujours consacrée à l'individu, passait par un détour de celle des
corps sociaux. La premier application pratique fut par conséquent
destinée à une population sujette à des soins psychiatriques, en leur
suggérant que ces soins passeraient par un exercice de la psychologie
collective. Il était opportun que ce fut une association d'adolescents,
individus en passe d'entrer l'âge adulte, s'initiant à la
responsabilité collective. Il est effectivement remarquable que
l'apparence de l'appareil de e-santé, ainsi déduit, soit celle d'un
outil ou moyen de gouvernance.
Il est nécessaire d'expliquer la raison de cette apparence :
sous le nom d'APSO (titre d'un des textes de la théorie fondatrice
xxxxxxhttp/smalswords/APSO) un logiciel d'émulation d'un algorithme de
santé, implique nécessairement une responsabilisation d'au moins un
personne humaine individuelle - ce que l'on nomme en termes linguistiques
ou psychologique représentant ou représentation. C'est une
nécessité, pour interdire la régulation au titre seul de modèle
abstrait et inhumain, purement rationnel ou mécanique. Pour éviter
d'autres travers encore, de modélisation unique, il convient que ces
représentations soient en pratique distribuées à plus d'un seule
personne, ou bien à plusieurs personnes tour à tour. Un turn-over de la
représentation de plusieurs personnes et fonctions réalise, de facto, ce
qu'il est entendu d'appeler également un appareil de gouvernance. Pour
cette raison, l'objectif initial de l''implémentation de la e-santé
disparaît aussitôt son application dans une apparence qui le font
prendre pour un organe politique ou de pouvoir. Mais ce serait une
méprise de ne pas voir que c'est avant tout par une maîtrise, un soin
voire une thérapeutique du 'pouvoir' que la e-santé établit son premier
stade. L'inverse serait d'ailleurs immédiatement suspect ; si un pouvoir
archaïque restait en place pour exploiter un nouvel outil de santé, il
le ferait sans doute de façon mercantile ou paranoïaque. Nous devons
admettre la forte probabilité qu'une émergence réelle de quelque
e-Santé, soit en premier lieu un agent de civilisation ; cette
perspective au demeurant retrouve de façon parfaitement congruente que
pendant les deux premiers millénaires de l'histoire, les alchimies, le
projet de traitement de la nature (Alch.naturelle), de la psychologie
(Alch.céleste) et de la société (Alch.cérémonielle) était guidé par
le Dieu de la Médecine, Asclepius/Esculape.
En 2015, APSO, logiciel de proposition, d'évaluation, de
représentation, organisé en théorie de e-Santé a donc été proposé
pour un groupe d'adolescents, en forme d'initiation à la démocratie. Il
est en démonstration à https://apso.info/demo
et son tutoriel descriptif en capture d'écran à https://www.youtube.com/BMHTjiNTG8Y . g) la
phase actuelle de proposition
À l'issue de ces étapes prototypiques, une Version.02
d'APSO nourrit actuellement le projet de servir à un groupe de soignants,
spécifiquement engagés dans la e-Santé. Il s'agit de http://www.doctoconsult.com
- plateforme de consultation psychiatrique à la recherche d'un outil de
réseau pour la centaine de soignants actuellement inscrit sur ce service
de santé nouveau à disposition du public que le World Wide Web. La
première condition à remplir est une performance ergonomique, forcément
attendue d'un outils pour communications privées, rapides et efficaces;
incluant des possibilités de sondage, de vote et d'élection à des
postes, eux-même établis par le système en fonction des décisions
collectives et/ou des instances spécifiquement manageuriales. La seconde
condition, qui concerne le présent rapport, est celle de vérifier ce qui
a été ci-dessus détaillé, à savoir si un tel outil et en fonction de
ses caractéristiques, anime et génère une spécificité d'augmentation,
voire d'émergence, d'une qualité précisément médicale. Est-ce que
APSO, et/ou sa version O2 ( https://votemobile.xyz
- en cours d'implémentation) concrétise effectivement la thèse
répondant à u nouvel esprit, une pratique réelle de santé - un
traitement de la santé qui n'aurait jamais été jusqu'alors que dans les
limbes et dans l'intention, dans un processus n passe que l'on nomme de civilisation.
Est-ce que la population de soignants de Doctoconsult,
si elle fait usage d'APSO, offre à ses patients un corps social
caractérisé - non seulement par un utilitaire de communication interne -
par un algorithme agent d'une expérience de santé strictement nouvelle
ou émergente ? Du moins aura-t-on rapporté ici les termes de son
hypothèse.
b) Préhistoire du Projet :
A partir de 1985, la prévision du
développement de l'informatique a permis d'envisager que les
lois de la psychologie se trouveraient dans les administrations
Internet. Une fois cette délégation de l'informatique
reconnue, il découlait une capacité de Médecine
des Corps Sociaux. Aujourd'hui ces conceptions nouvelles
se sont caractérisées par des programmes, notamment un
algorithme APSO, qui procurait les conditions de soins de la
psychologie collective. Il fut d'abord implémenté en vue du
traitement combiné des individus et de la société d'une
association d'adolescents. Dans un contexte psychiatrique,
cette première étape s'inscrivait dans l'émergence
générale de la e-Santé. |
c) Théorie générale : Préface à partir des réponses :
Un article consacré à l'Expérience
Psychologique a suscité des commentaires
propices à l'introduction du Projet, ainsi que d'autres
; il en ressort que la conscience de notre propre santé
passe par un détour logique - que j'ai appelé TRF en
allusion au Transfert connu en psychanalyse. Il semble que
nous soyons à l'approche d'une notion fondamentale, évoquée
par le sentiments que quelque chose de très nouveau et
radicalement progressiste soit en train d'émerger de la
société technologique - et que par une précision encore
plus pointue, que cette 'chose' culmine en sa spécificité
dans l'e-Santé. La condition pour tirer cette conclusion, est
de placer l'expérience psychologique comme la valeur
première de la santé humaine, sinon de la santé tout
simplement. |
d) L'énoncé du problème ; l'illogisme et la fonction du désir
Si on s'en tient aux fonctions logiques
premières, une fantastique auto-détermination et une ferme
concentration sur les détails (les mesures et les
comptabilités) permettent d'imaginer un contrôle sur la
santé. Mais la cybernétique - science des relations et de
leurs contrôles entre les êtres vivants et les machines -
démontre qu'un facteur incalculable devient crucial quand
l'informatique atteint un certain niveau. Il est cependant
identifiable. Sans admettre l'illogisme, le contrôle de la
santé devient l'objet d'une pulsion de mort, autrement
inexistante. Par contre la pulsion qui assume un paradoxe se
trouve dans le désir psychologique. Cette reconnaissance fait
donc partie des bases nécessaires de la e-Santé. |
e) Le traitement, l'identification et le maintient de la santé, la
e-santé, l'IA et la psychologie collective (gouvernance)
L'identification du désir n'est pas suffisante
à son traitement. Ce fait a été démontré par la
psychanalyse qui s'y est régulièrement abîmée. La solution
a été attendue de la ressource qu'elle devait trouver dans
la psychologie
collective. Cette attente (Freud) a été
clairement déchiffrée lorsqu'elle a puisé à la
Cybernétique (Lacan) ses interprétations. Cette dernière
lui fournissant une logique collective, l'analyse
psychologique a pu s'appliquer à la psychologie collective.
C'est à cette étape que le traitement du désir a pu être
livré à la e-Santé. Selon un versant on voit clairement
cette situation apparaître dans le consumérisme, les
addictions, les fautes d'hygiène et pratiques écologiques
néfastes, propagande et industries médicales détournées -
le versant correcteur de cette psychologie du désir se trouve
dans les accès du patient à la responsabilité, qui
rejoignent immédiatement les lois de gouvernances. |
f) Premier lancement du projet : la gouvernance d'un groupe
d'adolescents
La préparation la plus pure à la
responsabilité, la participation et l'expérience de santé,
se situe par excellence dans l'épisode de l'adolescence. Il
était donc indiqué que les premières étapes de la e-Santé
s'appliquassent et puisent à un groupe d'adolescents réunis
au motif de la psychologie (ADDONS). Le Projet à ce stade
parvenait à une application concrète. Il aura fallu définir
le ou les algorithmes, puis les programmer, enfin configurer
son design pour une plate-forme de requête, proposition,
information échange et décision (APSO). La cause de la
pathologie s'éloignait en mettant préalablement en avant la
méthode. Cependant la pathologie est rapidement apparue,
venant des profondeurs sociales générales. Sous ses effets,
le projet en évolution s'est d'autant plus abstrait et
élargissait son objectif à la gouvernance sociale en
générale. |
g) Deuxième lancement : le prototype Votemobile et Doctoconsult
Suivant les deux années de sa première phase,
le Projet rencontre l'opportunité d'une deuxième épreuve.
Sa plate-forme élargie, plus puissante et dotée de
fonctionnalités supplémentaires, croise le moment de
surgissement de la e-Santé, visible et publique : une
plate-forme télémédecine de soignants, psychiatres,
psychologues, psychothérapeutes voir le jour, exprimant
aussitôt le besoin d'un outil de gestion collective des
relations. |
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