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PRÉSENTATION d'un PROJET
MOOC e-Sante 2017-18

 

 

 

Discussions préalables

 

Forum d'échanges pour la préparation et la rédaction de votre projet e-santé

Partant de l'estimation que l'informatique a des effets sociaux et psychologiques, la psychiatrie est concernée par cet apport en psychologie collective. Par suite, on envisage qu'en tête de tous autres domaines de médecine la e-sante incite la psychiatrie à développer un soin collectif.
J'ai commencé il y a quelques année à développer un programme de comportement collectif à l'adresse de groupe d'adolescents - il s'agissait d'une initiation à la psychologie sociale à l'aide d'un logiciel de vote, de sondage et de décision collective https://apso.info/demo/ .
Ce programme depuis lors s'est orienté vers une version généralement communautaire de gouvernance démocratique, en cours de développement.
Je suis désireux cependant de maintenir aussi l'idée initale. Le but est de concevoir un groupe thérapeutique d'adolescents équipés d'une plateforme de propositions et de représentation, de vote et d'élection. La suggestion aux modes (mème et mimétisme) importante et inconsciente à cet âge, doit être compensée par la matérialisation de l'idéal collectif que permet l'informatique.

 

27/11/17 00:22:36
AXE.2 Re: Axe 2 - Utilisation d'un living lab
par William Theaux, lundi 27 novembre 2017, 00:20
Bonjour, j'interviens dans cet échange en cours, et je ne sais pas trop où me poser - je clic sur le " répondre " en fin de thread et je serai corrigé si je dois poster différemment.
Je suis motivé à répondre parce que j'ai personnellement l'expérience d'avoir constitué un serious-game proche d'une bonne partie des descriptions présentes. J'ai d'ailleurs annoncé cette expérience en terme de mon "projet" dans le présent MOOC. Je ne le recopie pas ici in extenso, mais cite sa phrase essentielle " groupe thérapeutique d'adolescents équipés d'une plateforme de propositions et de représentations ". J'ai réalisé ce serious-game avec un technicien programmeur, il y a environ deux ans, en mettant une année de mise en route. Ma perspective concerne une thérapeutique psychiatrique. Ce que j'appelle "propositions et représentations" désigne les expressions psychiques à la base des identifications des sujets participants au jeu. Son but est de fournir ces expériences signifiantes qui bâtissent une personne en société et permettent aux jeunes gens de découvrir la psychologie collective (voire aux adultes de s'y éprouver).

12:04:25 12:04:25
11:58:59 11:59:07

axe3 Sécurité et gestion des risques liés au déploiement de la e-santé
Axe 3 - Pouvez vous les aider à traiter les questions de responsabilité et de prévention des risques dans la préparation de ce projet
par Anim MOOC, lundi 27 novembre 2017, 14:38
Le projet serious game d'éducation thérapeutique doit être bien ciblé pour envisager les questions de responsabilité
Quelque soit les utilisateurs destinataires du serious games, la solution proposée va recueillir des informations qui permettent un suivi de l'usage et les éventuels progrès des utilisateurs.
Quels sont les conseils, obligations et précautions qui peuvent permettre à cette équipe de garantir la sécurité de la solution et protéger la vie privée et les données relatives aux utilisateurs ?

par William Theaux, mardi 28 novembre 2017, 12:13
Je poursuis, sur le modèle ou l'expérience du serious-game que je réalise parallèlement en "projet" pour signaler un élément accessoire et inconstant mais qui, dans certains cas particulier, peut prendre de l'importance à propos de la question de responsabilité. Notamment s'il s'agit d'un s.game impliquant des jeunes gens, adolescents. Nous sommes là, dans un cas où la vie privée est, relativement, modulée par une surveillance parentale. C'est un cas d'exception mais, à proprement parler, la " vie-privée " doit être exclue, dans un rapport limité aux parents. C'est un point épineux. La société n'est pas toujours très en phase avec sa culture, et le principe de la vie familiale est souvent enfreint (règles d'éducation imposées etc..). Si le s.game non seulement s'adresse à des adolescents, mais secondement concerne leur psychologie et/ou psychiatrie, il est d'importance de distinguer un accès spécifique aux parents, sur le regard qui est porté aux événements du jeu. La sécurité et la protection de la vie privée, est considérablement bonifiée par cette adjonction.

DOCUM

22/12/17 12:04:25
04/12/17 00:30:35 suite 27/11/17 00:22:36
Genre fabulous.. c'est du serious game !

Re: Axe 2 - Vos apports et conseils pour intégrer les expériences des participants et les dimensions éthique du projet
par Maher ABOUDA, dimanche 3 décembre 2017, 21:53
Il s'agit d'une expérimentation d'un serious game portant sur l'éducation thérapeutique, et pour pouvoir bien mener ce projet il faut tout d'abord ; Definir le Besoin et les objectifs de ce dispositif ! Et de répondre clairement à la question quel est la valeur ajoutée de ce produit ? Peut il apporter un changement de comportement comme souhaiter ?
Deuxième étape vérifier si la population cible (étudiants, professionnels et patients) va adhérer à ce projet et pour cela ils peuvent s'aider par des questionnaires ou mieux faire participer à ce projet un
comité contenant tout les intervenants qui se chargera d'évaluer et de proposer des solutions tout au long de la réalisation de ce projet et qui peut même participer dans le Plan de pilotage du projet.
! Une fois le projet bien ficelé, il faut avoir l'accord de l'ARS régionale qui est responsable de la politique de santé dans la région et vérifier si le projet respecte l'interopérabilité ainsi que la sécurité tels que définis par l'ASIP santé (si nécessité d'utilisation en ligne avoir l'accord de la
CNIL). Il est aussi, recommandé d'avoir l'accord d'un comité d'éthique surtout si l'éducation thérapeutique porte sur l'utilisation de médicaments.

Avatar dominique monod
Re: Axe 2 - Vos apports et conseils pour intégrer les expériences des participants et les dimensions éthique du projet
par dominique monod, dimanche 3 décembre 2017, 23:28
Dans le cadre du serious game il est important que les données de connexion ne soient pas vendues ou récupérées par un organisme lucratif- VOIR CNIL- quelque que soit le public utilisateur . D'autre part il ne serait pas souhaitable que des données en lien avec la santé des utilisateurs ( surtout des patients ) soient nécessaires pour l'utilisation du jeu . De même les résultats du jeu en matière de score ou données thérapeutiques ne doivent pas être accessibles à un tiers, d' où la nécessité d'un hébergeur agréé. Le conseil : une fois le
public visé, le thème défini, les cibles et le ou les objectifs thérapeutiques ciblés , y compris les modes d'évaluation du jeu, et les risques liés à celui , il est nécessaire d' obtenir l aval de HAS , des sociétés savantes ou scientifiques en la matière, l'avis de patient expert , associations de patients, soignants experts dans le domaine , plus consultation ASIP à type de conseil et d'accompagnement puis de validation terminale , ARS si projet de territoire de santé, ANSM si thérapeutique incluses dans le jeu. Mais quid de la participation des laboratoires lorsqu'ils participent au financement du jeu ?

 

07/12/17 11:03:51
http://mooc-esante.org/mod/forum/discuss.php?d=1694#p7725
Bonjour, j'ai fait trois posts descriptifs de mon projet, mais je ne les retrouve pas tous ; (ça reviendra mais) pour l'instant je vais donc résumer et compléter. L'idée fondamentale est celle que l'informatique, jusqu'à la e-santé, permet & impose d'envisager une Médecine des Corps Sociaux. Par cette vaste répercussion environnementale, l'individu reçoit une influence, une hygiène et un soin. Je l'ai abordé par l'_article_ que je propose ( http://mooc-esante.org/mod/forum/discuss.php?d=1693#p7654 + pj ) ; en arrivant au grade du _projet_ il est question de traiter l'instrumentation de cette orbe qui part du 'moi' et revient sur le corps individuel en ayant transité par le corps social. La théorie que la psychologie propose, est celle que ce transit soit occupé par une instance (que la psychanalyse a d'abord reconnue dans l'Idéal, ancien, traditionnel, philosophique) que la cybernétique formule en terme de Savoir Collectif ; c'est ce savoir collectif, sur lequel le _projet_ opère. Pour le soutenir ou défendre, en premier lieu, on mentionnera le fantasme ou la crainte en partie fondée qu'une IA devienne autonome mais aveugle, et par conséquent délétère ; cette crainte est éloignée en mesure du contrôle opéré sur son savoir collectif.

 

Forum d'échanges pour la préparation et la rédaction de votre projet e-santé
http://mooc-esante.org/mod/forum/discuss.php?d=1914 
Projet d'application sur la psychologie collective de l'e-Santé, de l'algorithme APSO
par William Theaux, mardi 26 décembre 2017, 11:32
Projet d'application sur la psychologie collective de l'e-Santé, de l'algorithme APSO 

    Partant d'une réflexion sur la santé, puis précisément sur l'expérience de santé, l'idée que la e-Santé soit sujette à intensifier cette expérience - débouche sur l'éventualité qu'elle déclenche une novatrice expérience psychologique.
    Cette suite de conséquences a été établie sur l'article produit dans ce MOOC à ExpPsyCoeeSant_DWT_V02.pdf . Cet article a soutenu la thèse que " L'Expérience Psychologique au Cœur de l'e-Santé " était de cette catégorie novatrice, rénovatrice, voire purement génératrice, dans la mesure et pour la raison qu'elle intègre la dimension collective de la e-Santé, comme équivalente à IA (intelligence artificielle).
    Par conséquent l'Expérience Psychologique de la e-Santé doit réaliser, identifier, son appareillage collectif. Ce facteur est ce lui de l'information de la décision collective.
    Cette participation qui porte souvent le nom de "gouvernance" doit être conceptualisée, repérée, manifestée et contrôlée, au principe de toutes animations, de la e-Santé en général. (pour bien voir ce que nous voulons dire ; il s'agit de la nécessité que l'on trouve dans la participation du patient, son information, les responsabilités collectives, individuelles etc.. ) .
    Suivant cette obligation j'ai conçu le projet d'un e-système de gouvernance applicable, idoine et ergonomique à l'usage de la e-Santé. Ce projet est à ce jour avancé au point d'avoir : 
1er) développé et mis en fonction un algorithme et système
2em) destiné à des groupes d'adolescents en milieu psychiatrique, puis qui a évolué pour 
3em) développer une version seconde, qui est en fin de construction
4em) actuellement proposé à un groupe de soignants employant la télémédecine
    Points de vue, échanges, opinions, collaborations bienvenus

    tabul

    

Constitution du Projet

 

   Le présent rapport décrit le projet en cours, de lancement d'une application logicielle & application mobile. Sa Version.01 a été réalisé durant l'année 2016 - accessible à https://apso.info/demo ; elle était alors adressée à un groupe d'adolescents dans le cadre d'un cabinet psychiatrique. Sa Version.02 est prévue dans les semaines à venir. Elle est proposée à un groupe de soignants d'une plate-forme de télémédecine qui appelle : « pour des échanges médicaux, un moyen de fédérer l'ensemble des médecins par un système simple et pas trop preneur de temps ».
   Le présent rapport détaillera : a) la raison de l'indication du logiciel au service de la santé et, de fait, au service de la e-santé - b) les principes et l'historique - c) la théorie et la méthode - d) la pratique et l'équation du problème - e) les concepts et l'identification du moyen - f) la première phase d'application - g) la phase actuelle de proposition.

a) la raison ; la santé EST e-santé :

   Le projet part de l'idée que la santé fut une notion, certes puissante mais imaginaire, avant qu'elle ne trouve par le traitement de l'information (informatique) une base pratique. Avec cette conception, ou cette prise de conscience, s'ajoute qu'il n'y a pas de e-Santé sans un organe de traitement de la psychologie collective. Cette thèse est présentée dans l'article « L'Expérience Psychologique au Cœur de l'e-Santé » (10) http://mooc-esante.org/pluginfile.php/mod_forum/attachement/7749/ExpPsyCoeeSant_DWT_V02.pdf  - et par les recherches préalables : « Racines du Data » (20) http://www.lasainteethique.org/dna/regis/cd228/ijgl/raclig.htm  ; « Médecine des Corps Sociaux » (30)  http://www.lasainteethique.org/dna/sub01/mesobo/medcs.htm ; « Médecine des Corps Sociaux » (40) http://www.lasainteethique.org/2003/LG5/20030904165400_GL5.htm . Le projet se présente comme un organe de gouvernance ; sa thèse affirme qu'un organe de gouvernance est un organe de e-Santé. Cet organe doit toutefois présenter un caractère idoine (capable & approprié) ; notamment un algorithme psychologique - c'est ainsi que son algorithme - nommé APSO - a été tiré de la psychanalyse et cybernétique ( nommé « Mathèmes des Quatre Discours » (50) https://www.youtube.com/FAAHCXwXxil ).

b) les principes et l'historique :

   À certains égards la santé est comparable à la conscience, notamment n'a-t-elle de moyens d'objectivation ; elle est subjective. Pour se traiter, elle doit faire appel à des détours - par exemple la réflexion subjective pour la conscience ; pas moins la santé n'a-t-elle été connue, à ses origines, que d'un processus imaginaire, comme le moi psychologique à l'origine spéculaire. Pour la santé, la mesure est la pathologie, dira-t-on en première approche ; avec plus de précision on emploie des principes logiques, particulièrement appliqués à la négation. Systématiquement gagnée par la science du début du 20em siècle, cette logique s'est exercée entre autre par la psychanalyse, et sa négation de la conscience de ses observations. Pour la cybernétique on connaît les travaux de A.Turing et son test de la pensée à l'appui de machines qui ne pensent pas, etc... Suivant cet ordre de principe, la médecine doit reconnaître la présence de la santé de la personne, et de ses moyens de la traiter, à partir d'un étalonnage ou modèle collectifs qui par essence abolissent l'individualité. On sait qu'à cette première étape du détour, on bute sur ce paradoxe. Dans le case de la médecine, et de la santé, il est précisément résolu si la collectivité, référente mais dévorante de l'individualité, est elle-même jugulée par la présence neutre de l'informatique - il s'agit de l'Intelligence Artificielle dont il est attendu qu'elle permette à l'information de masse, de reconnaître la personne et son individualité.
ces conceptions nouvelles se sont caractérisées par des programmes, notamment un algorithme APSO, qui procurait les conditions de soins de la psychologie collective. Il fut d'abord implémenté en vue du traitement combiné des individus et de la société d'une association d'adolescents. Dans un contexte psychiatrique, cette première étape s'inscrivait dans l'émergence générale de la e-Santé. 
L'algorithme de ces programme a été conçu au cours de travaux issus de la psychanalyse, mais surtout à une époque où la terminologie de Data et Big Data n'avait gagné pas l'usage - notamment on appelait Littérature Grise ce qu'aujourd'hui on comprend couramment et terme de Big Data ; pour lire ces archives il conviendra donc d'actualise LG par BD.

c) la théorie et la méthode

   Dans l'hypothèse où la notion d'individu, biologique et sociologique, voire du moi psychologique, soit au seuil d'un saut évolutionniste, d'une étape de conscience, ou ne serait-ce qu'au moins, d'une condition nouvelle, il est démontrable - ou du moins peut-on en faire l'hypothèse - que la e-santé constitue sa pointe caractéristique. L'article « L'Expérience Psychologique au Cœur de l'e-Santé » (10) détecte ce fait à partir de l'histoire de la médecine - du début de la civilisation avec Esculape/Asclepius - jusqu'aux avancées les plus récentes de la cybernétique qui placent l'expérience psychologique au cœur de ce phénomène de bien (en terminologie antique) ou de santé (en approche moderne).

   Le détour qui s'est avéré nécessaire dès l'intuition, et que la modernité alimente avec ses notions de feedback, a été balisé par quelque sorte d'aphélie que je rappelle ici : le terme théoria usité en Grèce décrivait un parcours lequel, à partir d'Athènes, allait interroger l'oracle (de Délos, par exemple, dans le cas de l'affaire Socrate). À son retour de cette extrémité lointaine (aphélie) la théorie rapporte (à Athènes, dans l'exemple Socrate) la réponse de l'oracle, qu'on appelle interprétation en terme de psychologie moderne. Si nous appliquons cette image antique à notre actualité, nous entendons que la santé va trouver sa définition par ce détour, cette théoria, qui aura interrogé la psychologie collective, par l'informatique - comme la société égéenne par l'oracle de Délos - et récolté son interprétation. Cette dernière a elle aussi été identifiée, recensée et dénommée au vingtième siècle sous le nom de Transfert.

 

Un article consacré à l'Expérience Psychologique a suscité des commentaires propices à l'introduction du Projet, ainsi que d'autres ; il en ressort que la conscience de notre propre santé passe par un détour logique - que j'ai appelé TRF
SDT et FLOW auxquels j'ai ajouté le Transfert

d) la pratique et l'équation du problème

   La e-santé, définie ou déterminée par une logique collective, et par ses calculs appropriés, révèle à son principe une aphélie, un détour, qui relève d'une expérience psychologique. La nature psychologique de ce point d'équilibre, ce facteur de définition est démontrée par une logique connue et appelée Transfert. Elle est toutefois énigmatique ; ce qui demande quelques explications.
   Un commentaire expose le paradoxe : « ..toute expérience psychologique naît au cœur de l'e-sante ! J'ai du mal à adhérer parce cela me semble illogique. » - un autre apporte le matériel de la solution : dans sa première approche, la santé est imaginée réglable par deux solutions alternatives, la SDT et la FLOW - aussi nommées "autodétermination" la première, "optimisation" la seconde. Chacune manque d'une troisième. L'autodétermination est l'expression du déni fondamental de la psychologie - le 'moi' paranoïaque et sa méconnaissance de son environnement ; l'optimisation est celle de la fascination fondamentale, alternative en psychologie aussi. L'autodétermination qui figure le règne d'un centre, et l'optimisation figurant qu'un cercle parfait puisse circonscrire une définition de norme, sont d'immémoriales sources imaginaires.

   Suivant la topologie de l'interprétation, il existe une contradiction dans l'autodétermination et une incertitude dans l'optimisation, telles qu'un véritable écart s'impose à ses deux solutions imaginaires, les réduisant à ce qu'on appelle TRF (Transfert) tandis qu'un décentrement propose une solution, forcément illogique, à l'orbe, la theoria, toute théorie de la santé. Elle est "illogique" parce que - si nous exploitons le modèle physique d'une ellipse, le centre distant est vide, par rapport à la corporéité du centre périphélique. Si nous cherchons un modèle plus réaliste en terme d'une dynamique de santé, c'est la cybernétique qui offre le mieux, ses modalités propres.

   Avant d'exploiter sans réserve le modèle cybernétique, il faut fournir deux précisions. Tout d'abord la définition de la cybernétique - science des relations et de leur contrôle entre les êtes vivants et les machines - nous indique immédiatement que dans cette acceptation moderne de la santé, nous trouverons nécessairement impliquée la présence de machines ; et cela s'assimile parfaitement à la valeur prométhéenne que nous découvrons actuellement de la e-santé.
   Deuxièmement, s'il est réclamé que l'indice d'illogisme soit repéré dans l'histoire de la pensée humaine - pour défendre que la notion progressiste de santé ne soit une élucubration, contraire à la règle d'intuition que nous supposons à la conscience - nous trouvons sans trop de difficulté par quelle idée, déjà, la e-santé et son expérience étaient préfigurées. Il s'agit du désir. Faiblement reconnu des philosophes mais affirmé principal dans tous mouvements religieux, l'histoire retrouve le désir taxé de son illogisme, d'irrationalité ou de fatalité perturbatrice. Ces deux précisions faites, on peut recenser les formule, mathèmes et alogrithmes, cybernétiques propre à présider à une pratique intelligible de la e-Santé.

e) les concepts et l'identification du moyen

   Le concepts et formules qui vont être maintenant énumérés, ont commencé à être rassemblés à partir de 1985. À cette époque, l'apparition de seuls quelques premiers ordinateurs PC sur le maché public, permettait sans grande hésitation de prévoir qu'une généralisation à venir de l'informatique, imposerait que l'on raisonne en fonction d'une société 'appareillée'. Il existait cependant déjà des abstractions : la cybernétique de N.Wiener datait de 1950 et son application à la psychanalyse par J.Lacan de 1960. Mais si la prévision d'un appareillage collectif s'imposait, il n'apparaissait facile que de faire appel à l'écologie pour une prémisse de la santé des corps sociaux. C'est ainsi que fut orienté une psychanalyse, dénommée plurielle.* (le terme à l'époque n'était pas d'usage comme il le devint)
   D'abord et encore uniquement spéculative, elle tirait ses formules des définitions de la norme, tirées de l'anti-psychiatrie** (L'anti-psychiatrie eut cours de 70 à 75, à l'instigation de R.D.Laing et D.Cooper. Son ouvrage de référence Raison et Violence/Laing exploite les logiques sérielles décrites par J.P.Sartre dont Laing, de Londres, venait régulièrement s'instruire à Paris. Je rencontrais ce dernier avec H.Laborit pour confirmer mon exploitation, consignée dans Sarte et Lacan xxxxxxxxxxx ISBN ; on trouvera aussi La Psychanalyse Plurielle xxxxxxxxxxxx ISBN ainsi que Psychanalyse et Hermétisme). Cette brève fenêtre ouverte dans l'histoire de la médecine, l'avait été par l'observation que des régimes politiques avaient pu appeler la prétendue médecine, à qualifier leur norme idéologique. Il s'agissait de ce qu'on appela la dissidence et sa qualification de schizophrénie dans des traitements comme dans l'affaire Sakarov. A partir de l'observation critique de Laing et Cooper, eux-même suivant Sartre, j'ajoutais avec ledit appareillage, ce qui allait aujourd'hui devenir ce qu'on appelle Intelligence Artificielle, au moyen des formules lacaniennes. Le temps de la maturation de ces recherches, elles furent exposées en 2003/Amsterdam - conférence sous-titrée Service de Santé. On y trouve les données principales d'un algorithme propre à caractériser une pratique de e-Santé, et les étapes de la transition de la linguistique à l'information, à l'époque dénommée Littérature Grise. La Littérature Grise était l'ensemble d'archives et tout matériel collecté en vrac, de transmission entrepreuneuriale, comprenant les messages, les mesures, les comptabilités - ce qu'on recueille aujourd'hui en terme de Data et Big Data.
   Ces formules ajoutent une dimension au modèle ci-dessus décrit (de l'aphélie/périphélie). Cette dimension avait été abstraitement prédite par Lacan, apportant une sorte de volume (topologie du tore et/ou des nœuds) à ce qui n'était jusque là que mathème. En prenant acte de l'appareillage, elle gagnait une qualité matérielle et objective. On peut alors par contraste l'appeler algorithmique et trouver ces témoignage, 'artefacts' objectifs aux frontières de la médecine où l'on trouve transhumanisme, clones, cyborgs, mémétique ; tous ces débordement de la stricte orbe médicale comptent avec un interface qui est l'ordinateur, l'informatique, le traitement des données et les réseaux - en bref, l'organe qui donne corps à la e-Santé. Nous étions donc parvenus au point où il fallait substantifier cette praxis - à l'origine de l'interrogation de la norme de 1970.

f) la première phase d'application

   Il était donc possible en 2015 d'affirmer - l'hypothèse - qu'avec son contingent d'appareils, une e-santé allait produire l'émergence d'une expérience psychologique originale et d'un critère réel de santé, dans la mesure de son animation par des algorithmes judicieux. Leur conception puisée à la sociologie, à la psychiatrie et à la psychologie analytique, renseignait de surcroît leur attachement à une psychologie collective. En d'autres termes il paraissait que la médecine, toujours consacrée à l'individu, passait par un détour de celle des corps sociaux. La premier application pratique fut par conséquent destinée à une population sujette à des soins psychiatriques, en leur suggérant que ces soins passeraient par un exercice de la psychologie collective. Il était opportun que ce fut une association d'adolescents, individus en passe d'entrer l'âge adulte, s'initiant à la responsabilité collective. Il est effectivement remarquable que l'apparence de l'appareil de e-santé, ainsi déduit, soit celle d'un outil ou moyen de gouvernance.
   Il est nécessaire d'expliquer la raison de cette apparence : sous le nom d'APSO (titre d'un des textes de la théorie fondatrice xxxxxxhttp/smalswords/APSO) un logiciel d'émulation d'un algorithme de santé, implique nécessairement une responsabilisation d'au moins un personne humaine individuelle - ce que l'on nomme en termes linguistiques ou psychologique représentant ou représentation. C'est une nécessité, pour interdire la régulation au titre seul de modèle abstrait et inhumain, purement rationnel ou mécanique. Pour éviter d'autres travers encore, de modélisation unique, il convient que ces représentations soient en pratique distribuées à plus d'un seule personne, ou bien à plusieurs personnes tour à tour. Un turn-over de la représentation de plusieurs personnes et fonctions réalise, de facto, ce qu'il est entendu d'appeler également un appareil de gouvernance. Pour cette raison, l'objectif initial de l''implémentation de la e-santé disparaît aussitôt son application dans une apparence qui le font prendre pour un organe politique ou de pouvoir. Mais ce serait une méprise de ne pas voir que c'est avant tout par une maîtrise, un soin voire une thérapeutique du 'pouvoir' que la e-santé établit son premier stade. L'inverse serait d'ailleurs immédiatement suspect ; si un pouvoir archaïque restait en place pour exploiter un nouvel outil de santé, il le ferait sans doute de façon mercantile ou paranoïaque. Nous devons admettre la forte probabilité qu'une émergence réelle de quelque e-Santé, soit en premier lieu un agent de civilisation ; cette perspective au demeurant retrouve de façon parfaitement congruente que pendant les deux premiers millénaires de l'histoire, les alchimies, le projet de traitement de la nature (Alch.naturelle), de la psychologie (Alch.céleste) et de la société (Alch.cérémonielle) était guidé par le Dieu de la Médecine, Asclepius/Esculape.
   En 2015, APSO, logiciel de proposition, d'évaluation, de représentation, organisé en théorie de e-Santé a donc été proposé pour un groupe d'adolescents, en forme d'initiation à la démocratie. Il est en démonstration à https://apso.info/demo et son tutoriel descriptif en capture d'écran à https://www.youtube.com/BMHTjiNTG8Y .

 g) la phase actuelle de proposition

   À l'issue de ces étapes prototypiques, une Version.02 d'APSO nourrit actuellement le projet de servir à un groupe de soignants, spécifiquement engagés dans la e-Santé. Il s'agit de http://www.doctoconsult.com - plateforme de consultation psychiatrique à la recherche d'un outil de réseau pour la centaine de soignants actuellement inscrit sur ce service de santé nouveau à disposition du public que le World Wide Web. La première condition à remplir est une performance ergonomique, forcément attendue d'un outils pour communications privées, rapides et efficaces; incluant des possibilités de sondage, de vote et d'élection à des postes, eux-même établis par le système en fonction des décisions collectives et/ou des instances spécifiquement manageuriales. La seconde condition, qui concerne le présent rapport, est celle de vérifier ce qui a été ci-dessus détaillé, à savoir si un tel outil et en fonction de ses caractéristiques, anime et génère une spécificité d'augmentation, voire d'émergence, d'une qualité précisément médicale. Est-ce que APSO, et/ou sa version O2 ( https://votemobile.xyz - en cours d'implémentation) concrétise effectivement la thèse répondant à u nouvel esprit, une pratique réelle de santé - un traitement de la santé qui n'aurait jamais été jusqu'alors que dans les limbes et dans l'intention, dans un processus n passe que l'on nomme de civilisation.
   Est-ce que la population de soignants de Doctoconsult, si elle fait usage d'APSO, offre à ses patients un corps social caractérisé - non seulement par un utilitaire de communication interne - par un algorithme agent d'une expérience de santé strictement nouvelle ou émergente ? Du moins aura-t-on rapporté ici les termes de son hypothèse.

 

 

 
 

 

 
b) Préhistoire du Projet :
A partir de 1985, la prévision du développement de l'informatique a permis d'envisager que les lois de la psychologie se trouveraient dans les administrations Internet. Une fois cette délégation de l'informatique reconnue, il découlait une capacité de Médecine des Corps Sociaux. Aujourd'hui ces conceptions nouvelles se sont caractérisées par des programmes, notamment un algorithme APSO, qui procurait les conditions de soins de la psychologie collective. Il fut d'abord implémenté en vue du traitement combiné des individus et de la société d'une association d'adolescents. Dans un contexte psychiatrique, cette première étape s'inscrivait dans l'émergence générale de la e-Santé.

c) Théorie générale : Préface à partir des réponses :
Un article consacré à l'Expérience Psychologique a suscité des commentaires propices à l'introduction du Projet, ainsi que d'autres ; il en ressort que la conscience de notre propre santé passe par un détour logique - que j'ai appelé TRF en allusion au Transfert connu en psychanalyse. Il semble que nous soyons à l'approche d'une notion fondamentale, évoquée par le sentiments que quelque chose de très nouveau et radicalement progressiste soit en train d'émerger de la société technologique - et que par une précision encore plus pointue, que cette 'chose' culmine en sa spécificité dans l'e-Santé. La condition pour tirer cette conclusion, est de placer l'expérience psychologique comme la valeur première de la santé humaine, sinon de la santé tout simplement.

d) L'énoncé du problème ; l'illogisme et la fonction du désir
Si on s'en tient aux fonctions logiques premières, une fantastique auto-détermination et une ferme concentration sur les détails (les mesures et les comptabilités) permettent d'imaginer un contrôle sur la santé. Mais la cybernétique - science des relations et de leurs contrôles entre les êtres vivants et les machines - démontre qu'un facteur incalculable devient crucial quand l'informatique atteint un certain niveau. Il est cependant identifiable. Sans admettre l'illogisme, le contrôle de la santé devient l'objet d'une pulsion de mort, autrement inexistante. Par contre la pulsion qui assume un paradoxe se trouve dans le désir psychologique. Cette reconnaissance fait donc partie des bases nécessaires de la e-Santé.

e) Le traitement, l'identification et le maintient de la santé, la e-santé, l'IA et la psychologie collective (gouvernance)
L'identification du désir n'est pas suffisante à son traitement. Ce fait a été démontré par la psychanalyse qui s'y est régulièrement abîmée. La solution a été attendue de la ressource qu'elle devait trouver dans la psychologie collective. Cette attente (Freud) a été clairement déchiffrée lorsqu'elle a puisé à la Cybernétique (Lacan) ses interprétations. Cette dernière lui fournissant une logique collective, l'analyse psychologique a pu s'appliquer à la psychologie collective. C'est à cette étape que le traitement du désir a pu être livré à la e-Santé. Selon un versant on voit clairement cette situation apparaître dans le consumérisme, les addictions, les fautes d'hygiène et pratiques écologiques néfastes, propagande et industries médicales détournées - le versant correcteur de cette psychologie du désir se trouve dans les accès du patient à la responsabilité, qui rejoignent immédiatement les lois de gouvernances.

f) Premier lancement du projet : la gouvernance d'un groupe d'adolescents
La préparation la plus pure à la responsabilité, la participation et l'expérience de santé, se situe par excellence dans l'épisode de l'adolescence. Il était donc indiqué que les premières étapes de la e-Santé s'appliquassent et puisent à un groupe d'adolescents réunis au motif de la psychologie (ADDONS). Le Projet à ce stade parvenait à une application concrète. Il aura fallu définir le ou les algorithmes, puis les programmer, enfin configurer son design pour une plate-forme de requête, proposition, information échange et décision (APSO). La cause de la pathologie s'éloignait en mettant préalablement en avant la méthode. Cependant la pathologie est rapidement apparue, venant des profondeurs sociales générales. Sous ses effets, le projet en évolution s'est d'autant plus abstrait et élargissait son objectif à la gouvernance sociale en générale.

g) Deuxième lancement : le prototype Votemobile et Doctoconsult
Suivant les deux années de sa première phase, le Projet rencontre l'opportunité d'une deuxième épreuve. Sa plate-forme élargie, plus puissante et dotée de fonctionnalités supplémentaires, croise le moment de surgissement de la e-Santé, visible et publique : une plate-forme télémédecine de soignants, psychiatres, psychologues, psychothérapeutes voir le jour, exprimant aussitôt le besoin d'un outil de gestion collective des relations.

 

 

(10.000 à 20000 signes)DWT 15000

 

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RACINES DE LA LITTERATURE GRISE
DANS L'INCONSCIENT LACANIEN:
INTERPRETATIONS PSYCHANALYTIQUES

file://wdmycloud/Public/ucmppDWT/WTmir/WTmir-cab/eBOOK2015/dna/sub01/mesobo/medcs.htm
LA MEDECINE DES CORPS SOCIAUX

 

 

 

 

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