08 janvier 2007 |
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Jeudi 25 janvier 2007 |
Jeudi 25 janvier 2007 Monsieur,
Je suis heureux de recevoir votre courrier du 08 janvier 2007 car je vois qu'il promet d'avancer dans une affaire immobilisée de manière fâcheuse et qui a interrompue mes travaux depuis une année. Je traiterai des deux points mentionnés : la question immobilière du 1&1bis et la question de la manière de m'exprimer que vous critiquez ; quoique je ne sois pas sûr que vous ayez lu le blog incriminé que vous me sommez de clore, puisqu'il répond aux questions et objecte aux arguments que vous posez. J'y reviens donc : 1) Outre que je contacterai mon Conseil qui me dira quels titres vous être en droit d'exiger et je vous les communiquerai. 2) la propriété : Votre référence aux
articles 2219 et 2262 est également celle sur laquelle je m'appuyai
lorsque le sol de mon séjour s'effondra. Vous dites avec raison que la
prescription en cause requiert que l'usage ou le comportement qui la
réclame se soient comportés de façon permanent et publique. Or
en l'affaire, c'est tout au contraire un usage
particulièrement occulte qui a été entretenu par Mme F et qui a
causé tout ce dommage. De cet usage aujourd'hui prétendu, n'avaient
connaissance ni la Mairie - qui autorisa le permis de construire et
conséquemment d'ouvrir ces cavités que Mme F prétend occuper - ni le
Cadastre sur lequel mon achat s'est fondé. Si jamais il eut lieu, cet
usage troisièmement fut secret au point que son propre voisin et
professionnel de plus de dix ans, ni l'agence Immobilière Gitenay
n'en avait pas non plus connaissance. Il s'agit d'une agence qui est
mitoyenne de ces caves et Mr Gitenay y a vécu depuis sa naissance. Cette
non publicité fut telle qu'elle put faire douter de la probité de ce
professionnel qui dut clamer sa bonne foi devant huissier. Je tiens à
votre disposition ce Constat où Mr Gitenay qui me vendit l'immeuble
déclare qu'il n'avait aucune connaissance de l'existence de
caves. Cette absence de publicité par Mme F qui déclare aujourd'hui avoir fait usage des caves rend caduque ses prétentions à en jouir. Les articles 2219 et 2262 visent la nécessité de cette publicité pour éviter la situation précisément actuelle où un acheteur, un professionnel, voire éventuellement la mairie, des assurances et même dans certains cas la police, pourraient être trompés dans le bon ordre des choses. De surcroît le secret de Mme F mettait en danger ma construction si je ne l'avais pas découvert - et aujourd'hui c'est elle qu'il met en danger, la preuve en étant ces éboulis causés par l'ouverture des caves dont elle refuse de sortir à ma demande. 3) l'accès : C'est en débutant mes travaux - aujourd'hui interrompus depuis un an pour cette cause - que j'ai ouvert ces espaces occupant mon terrain. En aplanissant un passage entre deux pièces du rez-de-chaussée, encombré par une sorte de marche, un ressaut ou une petite estrade, j'ai ouvert la cave ainsi bombant dans mon intérieur. Sans même parler de sondage que j'avais recommandé pour m'assurer du sous-sol ( mon architecte et mon entrepreneur peuvent en témoigner), cet obstacle devait être éliminé selon les critères officiels du permis de construire. De surcroît cet évènement contredit absolument l'argument selon lequel je n'ai pas d'accès audites caves, puisque cette brèche, précisément découvre un accès. Effectivement la géométrie des lieux est formelle : cette ouverture libère une cage qu'il suffit d'équiper d'escalier et qui accède aux espaces du sous-sol. Ceci de l'épaisseur d'une cloison constitue un accès direct aux caves que Mme F pour la première fois réclame, décidément sans motif fondé. Il n'y a donc : ni validité des articles 2219 et 2262, ni absence d'accès direct qui priveraient ma propriété de ce que en première instance la loi désigne comme lui appartenant (article 552 du Code Civil qui énonce que la propriété du sol emporte celle du dessus et du dessous). De surcroît j'ai demandé à Mme F le moyen de connaître le plan exact de mon sous-sol qu'elle occupe en m'en empêchant l'accès ; car il est inconcevable que je construise au-dessus sans les connaître et elle a refusé de me répondre, ou de m'ouvrir, ou de faire passer un métreur. Depuis plus d'une année mes travaux sont interrompus par cette obstruction au point qu'il devient possible que je réclame une réparation pour ce préjudice. Cette nuisance causée par la non-publicité et le refus
encore actuel d'informer et de communiquer, a pourtant rencontré une
occasion pour Mme F de résoudre agréablement la situation
: 4) le droit d'expression et la nécessité de rendre
publique les caves : Aux vues de ces éléments et en lisant mon
blog, vous aurez constaté que : En corrigeant le manque de 'publicité' qui est précisément la cause de tous les problèmes actuels ; ce blog est de vertu salubre et si vous en disconveniez malgré tout, je souhaite distinguer cette affaire de droit à la parole de l'autre affaire de droit immobilier. Selon cette distinction je vous demande de traiter deux affaires différentes - car je m'adresserai aussi à un Conseil distinct et spécialisé pour répondre à la question du blog. Afin de faire vérifier et porter ma parole par un Conseil, j'adresse
effectivement ce courrier et un double de votre lettre à
Salutations
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