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Mémoire de la Civilisation

Histoire de l'Ergotamine

Cette page a été oralement présentée lors de la conférence/Session de Soin Sociale du 26 Juin 2009    Alt eBook

version anglaise

 

   A peu près la moitié des travaux de S.Freud a été consacrée à la psychologie collective. En ce sens, le ' Copernic ' de la psychanalyse préfigurait la reconnaissance que l'Ecologie ne serait pas, si elle n'était pas pour moitié Oeuvre de Mémoire. En consacrant l'autre moitié de ses travaux à la description de l'Inconscient, il préfigurait autant la dépendance de la même écologie à la présence de l'Intelligence Artificielle. Cette seconde moitié est traitée au chapitre de la politique. Ici, la page introduit le chapitre de la mémoire.

 

    La mémoire est inscrite dans la chimie de la vie (ADN chromosomique, synapses du cerveau etc.. ) ; elle est aussi stockée dans des écrits et des appareils.. L'important domaine de la chimie réclame que nous cultivions la connaissance de l'histoire des usages chimiques autant individuels (l'usage de la cocaïne par Freud, par exemple, pour la connaissance de l'histoire de la psychanalyse) que collectifs (par exemple: les traditions shamaniques à l'origine ou à la préhistoire des religions et pour leur connaissance).

   C'est ainsi qu'un des plus importants chimistes du siècle (A.Hofman) écrivit au titre de The Road To Eleusis (la Route vers Éleusis) son espoir qu'on puisse retrouver la connaissance antique qui participa de la civilisation occidentale, la source de la philosophie grecque et de la politique républicaine, voire démocratique. Cependant, si la manière la plus simple de prendre une route pour retrouver d'où l'on vient, consiste à faire demi-tour pour la reprendre dans l'autre sens, il est aussi extrêmement favorable, voire nécessaire pour se guider à certains carrefour, de se souvenir du chemin, parfois complexe qu'elle aura parcouru, voire éviter ses chausses-trapes oubliés.

   En français la langue ménage une distinction entre la route 'venue' d'Éleusis la route partie' d'Éleusis, voire la route 'vers' Éleusis ...  Ici nous allons retrouver la mémoire de la route d'Éleusis, dans le sens où nous allons réviser ou prendre connaissance du chemin que cette route, probablement, a pris depuis la pratique des mystères d'Éleusis.

   L'encyclopédie (extrait ci-dessous) nous enseigne que " La célébration à Éleusis de mystères en l’honneur de Déméter, déesse de la Fertilité et de la Terre cultivée, remonte au 8e siècle av. J.-C ". Il s'agit d'une date attestée, retrouvée par la science, c'est à dire d'un moment où les 'mystères' sont établis - ce qui implique qu'ils aient eu une période de formation préalable et que cela, probablement fait remonter les activités chimiques devenues mystères, de nombreux siècles auparavant. Qu'il y eut en effet des composantes chimiques - drogues et transes - au cœur des mystères est une notion pratiquement admise et de bon sens ; qu'ils n'aient pas été brutalement importés dans cette région et en ce temps recueille aussi le consensus historien : l'organisation d'Eleusis/Déméter a probablement suivit un cours graduel.
   Par opposition et contraste, un phénomène de surgissement, avait eu lieu dans une contrée relativement proche et à un moment relativement coïncidant. C'est ici que nous trouvons l'image d'une route propre à signifier un départ, une origine et un tour, voire des détours et.. pour tout dire, une complexe formation qu'on appelle la mémoire et que la topologie des spirales convient bien à illustrer.

   Les processus de mémoire comportent une stratification d'évènements, de traces et de reconnaissances, formant des images et des places, des représentations et des souvenirs dont l'étagement souvent réflexifs en retour-sur-soi s'illustre le plus simplement possible par une spirale puis par un double-tour (parfois appelé huit-intérieur, parfois hélice, parfois encore autrement selon les contextes et descriptions)
   Dans la circonstance d'Éleusis, le surgissement qui se produisit à côté d'Éleusis, eu lieu en Égypte. Il s'agit d'un évènement historique que l'Égyptologie découvrit assez tard ; officiellement à partir de 1900 (l'égyptologie elle-même débuta avec Champollion, disons en 1800) et dont Freud s'empara aussitôt.

   La date de l'évènement lui-même - qu'on appelle aujourd'hui " Amarna " - est encore de nos jours (c) discutée. Pour clairement exposer notre vue, on peut heureusement employer ces dates approximatives et schématiquement : le développement d'Éleusis qui chemine en Grèce/Athènes ( A ) à partir de -1200 [1200bc/1200av.JC] s'atteste en -800 ; mais il aura vu en Égypte voisine ( E ) le surgissement bref et éclatant d'Amarna.

 

   Le schéma indique par la lettre B la présence encore antérieure de la Babylonie ; il montre selon son relief supérieur le trajet mythologie de la Déesse Europa (classique migrant d'Est en Ouest) et par dessous, la boucle d'un phénomène externe mais voisin (Amarna/Egypte)

 

   Cette spirale a pour but de montrer l'hypothèse qu'Éleusis ait été chargée d'un mystère parmi d'autres que nous allons situer en Égypte. C'est un exposé ici très sommaire, succinct et résumé d'un examen par ailleurs approfondi et qui a couvert des années d'études voire du développement de la psychanalyse et de la connaissance historique au cours du 20em siècle. Si l'idée succinctement exposée semble intéressante on pourra éventuellement accéder à tous les arguments qui la sustentent. Sans ce volumineux dossier scientifique nous pouvons à ce point nous garantir sinon de l'intuition, en tous cas du bon sens : il est certain que l'épisode d'Amarna - le règne d'Akhnaton, de Néfertiti et les origines de Toutankhamon - s'est produit à l'aube des historiques mystères d'Éleusis, à un moment où l'Égypte étendait son territoire jusqu'en Babylonie et pratiquement sur ce qui allait s'appeler la Grèce. Car Athènes n'était encore qu'une colonie de l'île crétoise ; en pratique Athènes n'existait pas encore au moment du règne d'Akhnaton.
   Or l'expérience d'Akhnaton - que fut la Religion d'Aton - ne brilla que le temps d'un éclair. Fulgurante néanmoins elle accueillit en sa Cité (Amarna/Akhnaton) les savants, prêtres et politiciens, érudits et artistes, des régions aussi éloignées que de Babylonie et de Crête. On ne sait pas ce qui se passa à la fin ; Akhnaton disparut subitement, sans laisser de traces connues. On suppose qu'il mourut, mais sa tombe n'a jamais été utilisée. Sa ville fut rasée, sa mémoire proscrite. On ignore également des points majeurs de l'origine d'Amarna ; particulièrement l'origine de son épouse la Reine Néfertiti demeure un total mystère.

   S'il y eut des mystères éleusiens aux alentours d'Athènes, attestés en -800, il est invraisemblable - pratiquement impossible de concevoir - que ces mystères n'aient pas gardé trace de l'épisode amarnien. Respectivement, s'il y eut une préhistoire des mystères sur la terre éleusienne, il est difficilement concevables qu'ils n'aient eu aucune influence à Amarna, dont le projet politique était de fédérer et de rassembler en un culte nouveau et unique, les nombreux territoires et nombreuse cultures que l'extension égyptienne culminante avait couverts.

   Telle est la trope, la spire, le tour de mémoire qu'il est inévitable de considérer si l'on veut connaître la route d'Éleusis. Cette hypothèse de bon sens, qui met en connexion des évènements géopolitiques voisins offre un double éclairage :

   Premièrement concernant l'épisode amarnien au début de la route d'Éleusis. Un récapitulatif sera utile à cette occasion : la religion d'Aton, l'Atonisme, mis au monde par Akhnaton est unanimement considérée comme une première ébauche du monothéisme. Dans son contexte, les religiosités préalables étaient redevables des sources shamaniques d'usages psychédéliques que l'on trouvait dans chaque région concernée par l'unification politique. Ces usages déjà en Égypte étaient tenus secrets - comme les mystères d'Éleusis, plus tard - et jusqu'à nos jours l'égyptologie n'en parle pas. Personne d'honnête n'oserait soutenir que les drogues africaines, comme par exemple l'Ibogaïne étaient inconnues et inexploitées par les prêtrises secrètes des temples d'Égypte. Il n'est pas non plus fait mention d'usage de drogue dans le culte d'Aton. Mais nous nous rappelons que la capitale de ce culte, Amarna, avait pour fonction politique la centralisation religieuse de nouveaux territoires et que, même s'il allait sortir de son creuset, une religion sans sacrement chimique, elle les y avait d'abord accumulés. Ajouté à ces probabilités de bon sens, nous avons toutes sortes d'indices qu'il y eut usage de drogues à Amarna, comme dans pratiquement tous autres lieux d'initiation et de culte de l'époque. Particulièrement, les informations de l'archéologie suggèrent qu'une drogue employée fut proche de l'ergotamine, c'est à dire la substance dont Hofman estimait l'usage hautement probable à Éleusis. En d'autres termes, nous avons un faisceau d'arguments suggérant que l'histoire d'Amarna fut marquée par ce qui naissait dans son voisinage pour devenir plus tard l'histoire d'Éleusis - et ce faisceau est lui-même renforcé par les conséquence d'Amarna à son tour, sur l'origine d'Éleusis (ce retour d'influence est passé par la piste de Moïse(n) jusqu'au Liban et de là, par un rebond de son influence (o) encore plus au Nord vers la mer Égée.

   Deuxièmement concernant les premières étapes, sur la route d'Eleusis après son démarrage :

   Si on date les premiers témoignages éleusiens de -800, on sait qu'après -400 d'importants évènements succédèrent à la fin tragique de Socrate. Alexandre le Grand étendit la Grèce au Sud jusqu'à l'Égypte, en reconstituant cette fois-ci à partir de la Grèce le domaine d'Akhnaton - suite à quoi la dynastie grecque des Ptolémées fut établie pour régner sur l'Égypte jusqu'au début du Christianisme. Durant ces quatre siècles les colons grecs érigèrent face au site d'Amarna leur principale ville religieuse qu'il dénommèrent Hermopolis Magna. [ fig: H ]. De ce fait nous devons ajouter avec Alexandre une seconde boucle d'influence sur la route :
 

   Nous reconnaissons la constitution d'un double-tour propre à la topologie de la mémoire et que l'archéologie contemporaine avec l'égyptologie permet de localiser au cœur de la route d'Éleusis, voire à son principe. Avec ce nœud mnémonique, il est invraisemblable que la ou les drogue(s), si elles furent en usage à Éleusis n'aient pas été traitées, d'une part parce qu'elles étaient essentielles au commencement et d'autre part parce qu'elles n'apparaissent plus à la fin. Or tout ce nouage se déroula, nous le savons aussi, par étapes dans des temples et sanctuaires où la méthode du secret était pratiquement constante - au point qu'à l'issue de ces tours (p) nous débouchions à la fin d'Hermopolis Magna, avec la typique mémoire paradoxale qu'on qualifie en psychanalyse freudienne de : refoulée.

   Aujourd'hui, sans mémoire et sans la connaissance de ce nouage et sans la carte de ces manœuvres, nous n'aurions aucune chance de remonter la voie de retour et de pouvoir reprendre La Route d'Eleusis. Par contre, avec l'aller-retour et les contours que je viens de décrire, nous trouverons sans difficulté la solution du casse-tête ; il suffit d'envisager que ce ne soit ni fantastique, ni magique.. mais simplement politique.

   En résumé, nous avons ajouté à la perspective d'Albert Hofman la notion d'une composante égyptienne au départ de la route d'Éleusis et celle d'une composante éleusienne au christianisme lorsque cette route vint se mêler ou croiser les origines du christianisme. Si Éleusis sacralisait une forme d'ergotamine comme l'a supposé Hofman, on la retrouva à Amarna et elle constitua le sacrement (Manas) de Moïse, selon Merkur, de sorte qu'après sa dernière station d'Hermopolis Magna, elle était prête à qualifier l'Eucharistie chrétienne mais aussi à véhiculer cette dernière en l'absence de sa chimie, utilisée comme un placebo à Rome et au-delà, témoin physique du refoulement qui accompagnait son histoire politique.

 

 

NOTES

(c) L'égyptologie classique date le règne d'Akhnaton sans certitude entre -1300 et -1200 ; en cette époque et pour le sujet ici traité les coïncidences de dates sont approximatives, sans dommage pour la démonstration. Il convient même de rappeler qu'entre spécialistes la certitude des datations et très relative. On croirait à tort que l'unanimité est faite en égyptologie. Pour la datation d'évènement aussi importants qu'Amarna des égyptologues très suivis, comme David Rohl, introduisent des variations larges de 3 siècles, datant Amarna de 1000ans avJC.

(n) pour cette question, nous devons reprendre le dossier ouvert par Freud (Moïse et le Monothéisme)  où l'on trouve que les données concernant Moïse sont un indicateur fécond de ce qui se déroula à Amarna. Sur cette base, nous trouvons ensuite les travaux de l'universitaire D.Merkur (Le Manas de Moïse).

(o) le passage du judaïse à la terre d'Éleusis se qualifie, selon la légende, au Mont Hermon.
(p) d'Hermopolis Magna la route que nous avons retracée repasse sans conteste, sur les traces de Moïse puis jusqu'à Rome où elle stigmatisera cette double-boucle selon la mémoire du roi égyptien que le Christianisme aura dénommé Hermès Trismegiste. Il est possible de compléter la spirale qui loge Éleusis, selon un graphe dont nous avons décrit déjà tout le détail il y a quelques années (version archive et info). Pour se référer et profiter de ces textes, il n'y a de précaution que de se pénétrer du jeu de miroir qui l'habite, pour suivre les apparentes subtilisations de noms et d'images avec leurs représentations et leurs places.

 

 

   En Conclusion, la Nouvelle Éleusis n'existera que lorsque l'histoire d'Amarna et de son influence aura été décrite, comprise et connue. Autrement, une Nouvelle Éleusis serait une connaissance sans mémoire, c'est à dire fausse où indéfendablement susceptible d'être faussée - ce qui réduirait à néant sa qualité.

 

DWT 20090628

 

 


 

 

 

 

DOCUMENTS

http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761576911/Éleusis_mystères_d'.html
Éleusis, mystères d'
Article 

1 Présentation
Éleusis, mystères d', rites sacrés comptant parmi les plus importantes fêtes religieuses de la Grèce antique, associés au culte de la déesse Déméter, ayant pris naissance dans la ville d’Éleusis, à une vingtaine de kilomètres d'Athènes. 

La célébration à Éleusis de mystères en l’honneur de Déméter, déesse de la Fertilité et de la Terre cultivée, remonte au VIIIe siècle av. J.-C. Au début du viie siècle, la ville se trouve englobée dans la cité d’Athènes, devenant l’un de ses principaux lieux de culte. Les mystères d’Éleusis se déroulent alors en deux parties : au printemps, les petits mystères, rites préliminaires non frappés par le sceau du secret se tenant à Athènes et, à l’automne (fin septembre-début octobre), les grands mystères, se déroulant entre Athènes et Éleusis et comportant des cérémonies que les initiés ne doivent en aucun cas divulguer. 

L’accession à l’initiation abolit toutes les différences sociales : citoyen athénien ou non, esclave ou homme libre, femme ou homme, étranger ou grec, chacun peut participer aux mystères, à la condition de parler grec et d’avoir « les mains propres » — les seuls exclus sont les meurtriers. 

Les mystères d'Éleusis continuent d’être célébrés sous la domination romaine. Seule l’invasion de la Grèce par les Wisigoths conduits par Alaric Ier, à la fin du IVe siècle apr. J.-C. et la destruction de la ville d’Éleusis y mettent fin. Près du village de Lefsina, sur le site d'Éleusis, ont été retrouvés les vestiges du Telestérion, le sanctuaire d’Éleusis où se déroulent les rites secrets, et d'autres édifices sacrés. 

2 Petits et grands mystères d’Éleusis

Les petits mystères, ouverts à tous, ont lieu à Agraï, à l’est d’Athènes, sur les rives du fleuve Ilissos. Ils se déroulent principalement sous la forme de rites de purification dans les eaux du fleuve. C’est au cours des petits mystères que débute l’instruction des candidats à l’initiation. Ces derniers, à la fin des cérémonies, prennent le nom de mystes (en grec mustês, « initié »). 

À l’automne ont lieu les grands mystères, rites s’étalant sur dix jours accessibles aux seuls mystes. Ils débutent par le départ d’une procession de jeunes hommes, les éphèbes, se rendant d’Athènes jusqu’à Éleusis pour y chercher les hiéras (objets sacrés dont on ignore la nature exacte). Ceux-ci sont ensuite rapportés voilés jusqu’à Athènes, où ils sont déposés dans le sanctuaire de l’Éleusinion. Les cérémonies se poursuivent pour les mystes par un bain purificateur dans la mer, où est également plongé un porcelet qui est ensuite sacrifié. Une nouvelle procession part alors d’Athènes pour retourner à Éleusis et y rapporter les hiéras. À Éleusis se déroulent des célébrations de Déméter et Perséphone et des sacrifices en leur honneur. L'initiation aux grands mystères a lieu dans le Télestérion, après consommation d’une boisson sacrée, le kykéon. 

De par leur caractère secret, le déroulement exact de ces rites est sujet à interprétations ; ils comprenaient probablement des représentations sacrées de la quête terrestre de Déméter à la recherche de sa fille Perséphone (emmenée dans le monde souterrain par Hadès, le maître des Enfers). Les initiés eux-mêmes entraient sans doute dans la peau de Déméter, errant dans le Télestérion plongé dans l’obscurité. La fin de la quête de la déesse et la réapparition à la surface de Perséphone est signifiée par le retour de la lumière dans le temple et la présentation aux initiés d’un épi de blé. Les grands mystères comprennent une seconde étape, à laquelle ne peuvent participer que ceux qui ont été initiés depuis une année au moins. Il s’agit certainement aussi d’une représentation sacrée, mais qui, évoquant l’union de Déméter et de Zeus, se rapproche plus d’un culte de la fertilité. C’est à la fin de cette étape que les initiés prennent le nom d’epoptes, ceux qui savent. 

3 Signification

À l’origine rites purement agraires, les mystères d’Éleusis prennent rapidement une dimension plus symbolique. La légende de Déméter et Perséphone figurant l’alternance de vie et de mort dans les cycles de la nature, les mystères d’Éleusis sont interprétés comme une quête de l’immortalité ; les initiés voient probablement dans la mort l’espoir d’une renaissance dans le monde des Enfers, attendant de Déméter le don d’une vie heureuse dans l’au-delà — déesse de la Terre cultivée, elle est également une déesse de la Félicité. Si l’on en croit l’Hymne homérique à Déméter, celui qui n’a pas été initié s’évanouit après sa mort dans les ténèbres. Au contraire, « Heureux qui possède, parmi les hommes de la terre, la vision de ces mystères ! », il connaîtra une renaissance dans le monde souterrain.