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flog.64
DWT

flog.65

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PSO

Grand Journal

UCMDWT    ( xls )

actualité du flog.64
 Flog.64 marque un retour à l'emploi de FrontPage/Microsoft
après un passage par LibreOffice/Linux.
Bien que FrontPage soit mis hors fonction par Microsoft, il reste
- pour autant qu'on réussisse à travailler sur d'anciennes versions Windows -
un éditeur plus simple, puissant, stable et efficace que le LibreOffice.
La dégradation à laquelle on assiste d'un outils usager marque
d'une part pour Windows la gradation de la capture et surveillance de l'usager
d'autre part une sorte d'attestation que Linux est contrôlé par Microsoft
qui le maintient à un niveau médiocre.

  

 

    201700 

 avant

Dh.

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/2017/htm/20170122334400_flog_DWT-64.htm#201700    toujours meilleur format et éthique par flog

 

 après

 

    201700 

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 après

 

    20161231192700  

Suzanne <barriere.suzanne@gmail.com>, Grégory Caltagirone <gregory.caltagirone@gmail.com>, Serge Chappellaz <sergechappellaz@gmail.com>, arlette el ouni <arleth.elouni@wanadoo.fr>, nathalie gonod <ngonod@gmail.com>, Thierry Eyraud <thierry.eyraud@gmail.com>, Xabi <petitxabi@yahoo.fr>, reymond françoise <fcb.reymond14@gmail.com>, Antoine NAVALON <a.navalon@icloud.com>, Florent Laguette <florentlaguette@gmail.com>, SUZANNE OUDIN <oudinsuzanne@yahoo.fr>, Aline CHANDIOUX <chandioux.aline0079@orange.fr>, Christopher KEO <mynameiskeo@gmail.com>, "m.gatel" <m.gatel@wanadoo.fr>, Jean-Marc GHITTI <jean-marc.ghitti@wanadoo.fr>, Olivier MEGY <megy.olivier@orange.fr>, Jeanine Piboyeux <nanou.pib@gmail.com>

 avant

   Chers, je me décide à écrire ce dernier jour de 2016 - peut-être en continuant demain ; j'étais incertain de quel type de rapport, voire même si un rapport j'allais écrire, de la situation d'1FP de mon point de vue. Toutes choses étant graduellement devenues incertaines, je pense au total que Serge.C en est actuellement président - j'en suis trésorier mais aussi psychanalyste. C'est à ce dernier titre que j'écrirai et, au principe de cette fonction, j'écris sans obligation et, dans ce cas, en espèce d' "intervention et/ou interprétation". Je vais essayer de tenir ce propos en ce sens.

   Toutes les manières possibles pour mettre fin à Unefpe doivent être employées - dont l'une d'elle la qualification de paranoïa et délire du complot. Pourtant il n'y a pas besoin de délirer ; il est certain que si quelque chose est une solution au problème essentiel qu'affronte l'humanité et/ou la civilisation, cette chose sera empêchée. C'est de la loi de psychopathologie. Il était et demeure attendu que si 1FP correspond à la fonction thérapeutique de la psychanalyse, elle soit défaite. Résistance. Depuis trente ans c'est ce qui a été frôlé et qui pourrait aujourd'hui se concrétiser. Nous devons le vérifier et, pour cela, je vais me disposer strictement en poste de psychanalyste ; pour 2017 je n'interviendrai plus dans l'administration et activités d'1FP. Seulement, administrerai-je l'Analyse Plurielle des CA et préciserai individuellement à chacun la conduite à suivre pour son analyse personnelle.
   Ceci se produit au moment où il se pourrait que tout soit déjà pratiquement réduit en cendres. Dernièrement on soupçonne une infiltration de bug dans le network (une création de loi défectueuse), les interventions quelqu'en soient leurs formes sont pathétiques au vu des résultats. Les mathématiques de l'évolution, s'il en est, avertissent que c'est une crise, une apocalypse qui fait partie des histoires. Effectivement on sait aussi que comme toute chose intelligente, si c'en est une, 1FP est mémorisable et reproductible. Il n'y a aucun soucis à se faire de ce côté là, même estompée ou éclipsée son effet persiste. L'actualité le montre sans cesse comme la dernière anecdote qu'on voit : on se souvient qu'une rencontre avec DB spécialiste d'Orphée avait été suggérée. Sans le moindre écho mais par petites incidentes, la suggestion est revenue sur le tapis. DB passait par là, je m'y prenais les pieds, il m'interrogeait, SC était intervenu - ces ingrédients menèrent à ce que je l'invite pour fin janvier pour un HangOut (bien que comme je l'ai dit plus haut, je n'entreprends plus d'initiative régulièrement de la sorte). Il était d'accord et puis s'est mis à consulter des archives. Au milieu de la nuit il a ajouté ses conditions ( voir https://www.facebook.com/dominique.bertrand.14/posts/10154988015824589?pnref=story ) : pas question qu'il parle avec des ploucs comme ça (des gens qui "cherchent leurs mots") - il n'accepte que des gens qui s'y connaissent. Salvador Dali avait des mots pour qualifier cette soeyrlsueyzierpoupette ! Les ploucs auront compris que DB veut bien parler avec des gens qui ne cherchent pas ce qu'ils vont dire - autrement dit qui savent ce qu'ils diront - c'est à dire exactement selon le format du maintient du refoulement.
   Donc sans vraiment le vouloir - mais aussitôt cherchant à me positionner bel et bien psychanalyste d'1FP, voilà que sort du chapeau le lapin que la vérité nous pose à sa façon toujours magistrale et spectaculaire. On verra bien si ce HangOUF à l'aristo arrivera à son terme.. Serge et moi mettront une cravate s'il a lieu ! Et la suite pourra reprendre tranquillement sa route, fort de la connaissance que le savoir est collectif, qu'il est débattu en démocratie où chacun est à égalité. Les fanatiques sauront même lire le Ménon au passage : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9non  « Celui qui ignore a en lui-même sur ce qu’il ignore des opinions droites, opinions qui portent sur les choses qu’il ignore ».

   Je laisse donc ce soir de 2016, Unefpe libre, seule et peut-être évanouie dans la nuit dans la forêt. Sans préjuger de ce qui suivra de son côté, mon interprétation se dessine de ce que je ferai par ailleurs. La psychanalyse est combinée à la psychohistoire ; individuellement elle s'applique à un avatar d'un psychohistorien. C'est une formule aujourd'hui surprenante ; elle risque de l'être moins si la situation écologique continue dans le sens actuel : il est certain que l'humanité devra protéger ses embryons et fœtus sans quoi elle va dégénérer rapidement. Cette protection demandera des procédures "oedipienne" bien plus avancées que celles que nous avons commencé à déchiffrer. Notamment faudra-t-il passer par psychohistoriens et avatars etc..
   Deuxièmement, puisque la connaissance inconsciente gouverne nos intuitions, les textes que l'on classe dans la psychohistoire sont un peu comme ce qu'on appelait des prophéties dans l'ancien temps : des énoncés décalés mais prévisionnels. Suivant ces loi, une lecture de la psychohistoire permettra de repérer des figures de l'histoire de la psychanalyse ; plus précisément qu'ailleurs, telle Trouée d'Helmar sera traduit Disruption de Hermès ou tel Oeuf de Coron traduit PLuriel ANalytique, etc.. j'égrène tous ces mots qui n'ont pas de sens aujourd'hui mais que je mettrai en ordre durant 2017. On voit donc qu'Une Fonction Psychanalytique n'aura pas disparu et d'ailleurs s'il y a lieu qu'elle continue à se manifester objectivement, je me tiens à sa disposition - suivant ses principes originaires - jusqu'à ce qu'elle change de psychanalyste.

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/2017/htm/20170122334400_flog_DWT-64.htm#20161231192700    toujours meilleur format et éthique par flog  
    20161231192711  flog.référence : http://www.lasainteethique.org/2017/htm/20170122334400_flog_DWT-64.htm#20161231192711    toujours meilleur format et éthique par flog

31/12/2016 Commentaires
https://m.facebook.com/dominique.bertrand.14/posts/10154902471829589?comment_id=10154903655949589&reply_comment_id=10154920835409589&n… 1/8
Dominique Bertrand a partagé son article.
8 décembre, 17:17 ·
L'article date de 2010/11, mais il n'a pas trop mal vieilli...
"La vieille opposition politico­théologique chrétiens/musulmans empêche d'entendre comment les deux
cultures, chacune ayant hérité de la face inverse du même Logos (logos/alogos), ont l'une et l'autre contribué
à l'émergence d'une méta­rationalité qui les dépasse toutes deux, dont la science­technologie et la laïcité ne
sont autres que les fruits indirects
".
Dominique Bertrand a publié un article.
L'ONDE ARABE ou LA MORSURE DE L'UNIVERSEL
Cet article est un après­coup de la table ronde dont je fus le médiateur à l'Unesco en Novembre 2010,
dédiée à Mohamed Arkoun récemment décédé (il avait accepté de participer à cette Journée mondiale de
la Philosophie à propos de "L'Universel et L'Islam"). Des obstacles techniques l'ayant empêchée de se
dérouler comme prévu, voilà donc l'essentiel de ce que j'aurais voulu dire (et dialoguer avec lui s'il avait
été physiquement parmi nous), le tout mis en perspective par les récents évènements du Maghreb,
survenus entre­temps.
­ L'ONDE ARABE et LA MORSURE DE L'UNIVERSEL ­
"Attention, un Logos peut en cacher un autre"
(réponse à Sylvain Gouguenheim, Benoît XVI, et aux hommes politiques surfant sur la vague identitaire)
­ Déni de filiation.
Particulièrement lorsqu'elles impliquent la collectivité, les questions identitaires rendent rapidement bêtes
et méchants. Exemple récent, la tentation de minimiser ­ ou nier ­ l'influence de la culture arabe sur la
culture européenne a pu conduire des historiens reconnus aux frontières du révisionnisme, et des
hommes politiques à celles du ridicule ou de l'abjection. Comme si la culture européenne n'avait toujours
pas digéré le fait que l'univers arabe ­ au même titre que les univers grecs ou hébraïques ­ fait
intrinsèquement partie de son histoire et de son héritage spirituel .
Il semblerait que le signifiant "Islam " soit pour quelque chose dans cette opacité, avec, du coup, le
signifiant "chrétien " se tenant en arrière­plan, planqué dans l'ombre laïque. Comme le montrent de façon
pathétique les gesticulations politiques récentes concernant "l'identité nationale" et "l'héritage chrétien de
l'Europe", il est clair que les questions identitaires ne sont jamais simples : comment peut­on en effet
revendiquer à la fois la dimension universelle de l'idéal laïc et l'héritage chrétien ­ qui implique évidemment
l'inquisition et les croisades (donc les arabes/musulmans en tant qu'adversaires) ­ sans se trouver aussitôt
saisi dans une contradiction insoutenable, dont les conséquences géopolitiques sont évidentes ? Cela
nous obligera à reconsidérer l'héritage grec dans la chambre d'écho arabe, pour y entendre un "autre
Logos" que le Logos chrétien ne sait pas entendre, mais que la science sut écouter avec une indiscutable
fécondité (qui impliqua de quitter les limites propres au Logos chrétien en ouvrant l'espace laïque). On en
profitera pour approcher la nature hautement paradoxale de cette "crise d'identité " qui inquiètent les
responsables politiques parce qu'elle les dépasse ­ comme elle nous dépasse tous : la morsure de
l'Universel. Ce qui ­ par delà les déterminations historiques qui nous séparent en groupe distincts ­ nous
assigne comme potentiellement "humain".
­ Aryen / Sémite ?
Lorsque monsieur Sylvain Gouguenheim fait récemment scandale avec son "Aristote au Mont SaintMichel"
(Seuil­2008), c'est pour avoir tenté de démontrer que ­ contrairement à la vulgate de la plupart des
8 mars 2011, 00:50 ·
9+
31/12/2016 Commentaires
https://m.facebook.com/dominique.bertrand.14/posts/10154902471829589?comment_id=10154903655949589&reply_comment_id=10154920835409589&n… 2/8
spécialistes ­ l'Europe n'aurait pas eu besoin des arabes pour recevoir l'héritage grec (le passage du
Logos au Christ serait un simple changement d'emballage, opinion qui se tient dans le droit fil du discours
du Pape Benoit XVI à Ratisbonne en 2006). N'ayant pas peur d'introduire de la politique­fiction dans la
rigueur scientifique de sa pratique d'historien, il va jusqu'à affirmer que, sans les arabes, l'Europe eut été
ce qu'elle fut, ne devant son destin qu'à ses seules qualités propres. Pour soutenir cette allégation ­
évidemment totalement invérifiable ­ il avance cette pseudo­vérité ­ qu'il tient de Renan (1823­1892) ­
affirmant que l'esprit de la langue sémite est de toute façon incapable de saisir les concepts rationnels
grecs, impliqués par les langues indo­européennes. "On peut dire que les langues aryennes comparées
aux langues sémitiques sont les langues de l’abstraction et de la métaphysique comparées à celles du
réalisme et de la sensualité" ­ Renan "Averroes" ­ (chez nos politiques, l'argument se déplace aisément
sous la forme "inapte à la démocratie").
Lorsqu'on se rappelle que la langue arabe fut celle de l'intégration du zéro des indiens, la résolution de
l'énigme des irrationnels de Pythagore, la floraison de l'algèbre pressentie par Diophante et des postulats
d'Euclide, on se demande si Renan avait bien toujours toute sa tête ce matin là (mais que dire alors de
ceux qui s'en revendiquent, plus d'un siècle plus tard ?). On est en tout cas obligé de constater que ces
deux "vérités" sont manifestement fausses : nous allons en effet voir que non seulement la langue arabe
n'est pas inapte à l'abstraction, mais que c'est dans cette langue que l'abstraction rationnelle est
conceptuellement arrivée à maturité, et que la culture arabe nous a non seulement transmis la pensée
grecque en la traduisant, mais elle l'a travaillée, fait fructifier, obtenant des résultats sans lesquels la
culture européenne ne serait pas ce qu'elle est. Il est en effet tout simplement impossible de penser
l'histoire occidentale sans le fruit du travail de Al Khawarizmi, Al Karaji ou Omar Khayam ­ l'algèbre et les
irrationnels ­ avec ses implications physiques et donc technologiques jusqu'à aujourd'hui. Dénier cela est
un déni de filiation.
­ L'oubli des mathématiques.
Avec le témoignage des mathématiques, l'argument hautement spécieux de S.G. ne tient tout simplement
pas. Or il se trouve que ce témoignage est curieusement absent dans son ouvrage (l'auteur arguant
après­coup de son "incompétence" concernant les "sciences médiévales" !?! Ce qui, dans la perspective
d'un essai concernant la transmission de la pensée grecque à l'occident, invalide toute sa démonstration :
peut­on décemment être compétent en "pensée grecque", et incompétent en mathématiques, alors que
c'est la pensée grecque qui inventa nos mathématiques ?). Pythagore ­ inspirateur de Platon et inventeur
du mot philosophie ­ Euclide ou Diophante ne sont­ils pas des "penseurs" ayant exercé une influence
déterminante sur la culture européenne, grâce au travail des penseurs arabes l'ayant fait fructifier
(Diophante/Al Khawarizmi) ? La promotion du Logos jusque dans l'univers des nombres ­ si profondément
déterminante dans le destin de la science occidentale ­ n'a­t­elle pas une évidente implication
philosophique ?
Il est clair qu'en mettant soigneusement de côté les mathématiciens avec leurs démonstrations
indiscutables, S.G. délimite son terrain à la seule argumentation conceptuelle, bien plus vulnérable aux
arguments relativistes (très à la mode en ces eaux troubles du révisionnisme), occultant ce qui pourrait
l'empêcher de faire jouer sa "corde sensible identitaire" au mépris de toute objectivité historique. Mais
essayons d'entendre : l'abstraction conceptuelle est redoutablement exigeante; cet "oubli" des
mathématiques tient aussi au fait que la pure abstraction impose un effort intellectuel qui non seulement
répugne aisément au commun des mortels, mais entre en tension avec les présupposés idéologiques
occidentaux façonnés pendant les siècles chrétiens : une certaine idée du Logos, identifié à Dieu et à
l'ordre du monde. Nous verrons comment cela a pourrait nous aider à entendre la difficulté qu'a l'Occident
à assumer l'héritage arabo/musulman, qui accepte sans réserve la rationalité et l'irrationalité de Dieu
(transcendant toute dualité).
­ Le retard occidental
En tout cas, non seulement la culture arabe n'est pas imperméable aux abstractions rationnelles, mais son
apport décisif en ce domaine eut lieu à une époque où les mathématiques européennes étaient encore au
jardin d'enfant : l'Europe n'intégrera l'usage du zéro que 5 siècles (!) après les mathématiciens arabes.
31/12/2016 Commentaires
https://m.facebook.com/dominique.bertrand.14/posts/10154902471829589?comment_id=10154903655949589&reply_comment_id=10154920835409589&n… 3/8
Quant aux valeurs d'universalité propres à la logique et la rationalité, non seulement la culture arabe en a
fait avancer le langage et les outils conceptuels de façon décisive avec les mathématiques, mais c'est elle
qui nous les a transmis. Insistons : non seulement la transition des valeurs grecques par le filtre sémitique
n'est pas une perte ni un simple passage de relais, mais elle produit un saut qualitatif indiscutable, affinant
le niveau d'abstraction bien au­delà des limites originelles. En effet, les grecs ne peuvent penser le zéro (la
nature ayant "horreur du vide") et paniquent en découvrant les valeurs irrationnelles, qu'ils scellent (selon
la légende pythagoricienne) du secret sous peine de mort ! Contrairement donc aux affabulations pseudolinguistiques
de Renan, c'est avec le plus haut niveau d'abstraction ­ la conceptualisation du vide, le calcul
avec l'inconnu, avec l'irrationnel, l'incommensurabilité ­ que la culture arabe a contribué au progrès de la
pensée occidentale vers la rationalité et l'universalité. Serait­ce cela que la culture européenne refuse de
voir, ou bien est­ce son propre rapport à la rationalité ­ l'idée qu'elle se fait de ce "Grand Logos" dont elle
hérita des grecs ­ et qui la rend aussi sourde qu'aveugle ?
­ Déplacement inconscient.
Ici, le déni de Renan apparait comme un évident déplacement inconscient ­ que l'on peut poser comme
symptomatique de la posture européenne ­ dont l'analyse pourrait peut­être nous aider à entendre
"quelque chose" du malaise contemporain face à l'onde arabe. En une phrase : l'inaptitude à l'abstraction
qu'il croit voir dans la culture arabe n'est autre que la sienne. Que ne voit­il point ? Qu'il ne voit point,
justement. Que cette impuissance n'est pas seulement celle de l'arabe ni la sienne, mais celle de tout un
chacun confronté à l'universel ­ question ontologique (en faisant d'effondrer le concept dans le simple fait
de s'en revendiquer pathétiquement propriétaire, contre toute rigueur historique). Il ne voit point que
l'universel ne peut exclure quoique ce soit hors de lui­même sans devenir son propre mensonge. Que tout
discours qui le revendique risque d'être le déguisement de l'impuissance, face au niveau d'exigence
éthique qu'il implique, proprement incommensurable. Qu'il constitue donc pour tout refuge identitaire un
paradoxe terriblement inconfortable. Et qu'il est plus confortable de voir cette impuissance chez l'autre que
chez soi.
Voilà ce qui pourrait rendre les historiens soudainement révisionnistes, et les politiques sourds à l'Histoire
au présent : un malentendu sur l'universel, qui n'est pas seulement un élément du discours, mais le
champs ouvert de l'éthique. Soit celui de l'échange potentiel avec l'autre, par delà les différences
"identitaires". Cela se joue en cette part que l'universel vient prélever en moi lorsque je consens à lui. Cette
part manquant à ma totalité pour que ma totalité reste ouverte à ce qui n'est pas elle, et qui la dépasse de
toute part. Cette part manquante qui exige de renoncer à la vanité infantile d'une raison toute­puissante,
afin d'acquérir cette humilité que la rationalité exige lorsqu'elle reconnaît sa propre limite, non point en ses
marges, mais en son sein. L'irrationnel ne se tient pas en dehors du rationnel, il est dans sa structure :
ainsi c'est dans le carré ­ figure géométrique qui, dans le système arithmo­cosmologique pytagoricien,
symbolisait la Mesure ­ que Pythagore découvrit l'Incommensurable ouvrant au vertige des nombres
irrationnels, impliquant une révolution conceptuelle dont il fut le provocateur malgré lui, laissant un terrain
conceptuel hautement paradoxal qui fut jardiné et ensemencé en langue arabe, et dont l'Occident fut le
fruit.
­ L'onde de l'Histoire.
La dimension radicale ouverte par le langage mathématique (vrai quelle que soit la langue et la culture)
transcende par définition les limites culturelles où elles naquirent. Comprenons bien que les valeurs qui en
découlent constituent un danger pour les frontières identitaires. Insistons : L'universel est insoutenable,
voilà ce que les actes manqués de nos politiques révèlent. En ne le reconnaissant pas chez l'autre, ils
révèlent qu'ils ne le reconnaissent plus vraiment chez eux non plus, en dépit de tous les discours qui
veulent nous en convaincre… Il n'est pas étonnant que l'âge d'or de l'Islam se termine au bout de
quelques siècles avec une Fatwa sur les philosophes. Si cela n'eut pas lieu en Europe, si la pensée put
soutenir plus loin et plus longtemps la morsure de l'universel, c'est que celle­ci ­ intégrant le levain
conceptuel venu par les arabes ­ quitta sa référence chrétienne originelle pour assumer les
développements vertigineux de la rationalité produits par ce levain !!! En d'autre termes l'universel
rationnel ­ se révélant largement plus vaste et plus fécond que l'universel chrétien ­ prend les commandes,
avec la "Laïcité" comme conséquence directe. (le rapport explosion de la science/sortie du carcan religieux
31/12/2016 Commentaires
https://m.facebook.com/dominique.bertrand.14/posts/10154902471829589?comment_id=10154903655949589&reply_comment_id=10154920835409589&n… 4/8
est tellement évident qu'il échappe, dimension qu'un débat théologique chrétien/musulman ne peut
qu'occulter, volontairement ou pas)
Cela ne signifie pas que l'identité y trouve son compte, et les valses­hésitations autour du concept
témoignent aujourd'hui de sa contradiction interne et de son instabilité : "l'universel oui, mais entre nous,
sans eux". Il suffit d'écouter les si nombreux glissements sémantiques entre Arabe et Islam pour entendre
la nature de la confusion chez ceux qui la font : elle n'est que la projection inconsciente ­ là encore ­ de la
confusion entre Européen et Chrétien chez nos politiques occidentaux. Le vernis laïque craque chez ceux
qui le revendiquent officiellement ­ constitutionnellement ­ tout en jouant au jeu dangereux des miroirs
ancestraux (faisant comme si la modernité ne s'était pas aussi construite contre ces ancêtres là, omission
aveuglante). Finalement, si les ex­chrétiens ­ qui ont politiquement réinventé la démocratie inventée par
les grecs ­ ne peuvent reconnaître que des non­chrétiens sont susceptibles de s'emparer de l'idée et de la
mettre en oeuvre, tant pis pour eux : en excluant l'autre de l'universel, on s'en exclut aussitôt, et le mot
n'est plus que chiffon de papier.
­ Le Logos et son ombre.
Sans trop simplifier la complexité de toute cette question (et en apportant un ­ gros ­ grain de sel au débat
ouvert à Ratisbonne par Benoît XVI en 2006), il est possible de lever une partie du voile de confusion qui
semble régner ici à propos du Logos, en réparant l'oubli de S. Gouguenheim concernant les nombres et
leur logique. Précisons l'enjeu théologique du pape : s'appuyant sur le travail de A.T. Khoury, il oppose une
théologie rationnelle chrétienne (la catholique est évidemment notée comme la plus rationnelle) à une
théologie islamique où Dieu ­ radicalement transcendant ­ ne peut être limité aux lois rationnelles.
L'opposition binaire mime les structuralistes, mais s'arrête en chemin: Grec/Chrétien d'un côté et
Musulman de l'autre, le premier ayant évidemment "raison" puisqu'il a la Raison pour lui (avec lui et en lui).
Le sophisme est virtuose, mais sophisme quand même, qui présuppose un sens évident au terme Raison,
qui reste indéfini. Une observation plus fine des origines du concept de Logos montre pourtant que cette
opposition n'est pas pertinente, il y a raison et raison : Le Logos est né avec son ombre !
On l'ignore hélas souvent mais lorsque, caché derrière Platon, Pythagore veut fonder, au nom du
Logos/Cosmos, son intuition d'une rationalité propre à l'univers, il tombe sur un os en travaillant les
nombres, et découvre du même coup, contre son postulat du "tout­mesurable", les rapports irrationnels
(sous la forme du rapport incommensurable entre le côté et la diagonale d'un carré) ! Soit une valeur dont
le nombre est impossible, inconcevable, quelle que soit la manière de s'y prendre. Si la contribution arabe
aux mathématiques fut historiquement irréversible, c'est justement d'avoir relevé le défi qui fit tout d'abord
peur aux grecs, remettant en question l'admirable équilibre d'un monde parfaitement mesurable
(Rappelons que, selon la légende, Pythagore menaçait de la peine de mort celui qui révèlerait ce secret
là). En permettant d'articuler les nombres rationnels avec ces inconcevables irrationnels, faisant faire à la
rationalité un saut qualitatif irréversible (l'explosion logique propre au siècle dernier est ainsi impensable
sans les Nombres Réels ­ intégrant rationnels et irrationnels dans un même ensemble, soulevant le
redoutable rapport logique entre continu et discontinu). Pourquoi eux, et pas les chrétiens ? Ni Benoît XVI,
ni Gouguenheim ne se posent cette question, évidemment. Pourtant, si d'un côté Dieu et rationnel se
confondent, et si de l'autre il est placé au delà de cette dualité, la réponse s'impose avec une évidence
criante.
­ Attention, un Logos peut en cacher un autre !
Si les prémisses dialectiques posés par le pape sont pertinents, la question change alors d'angle,
devenant malheureusement plus complexe : en quoi une théologie postulant un dieu non limité au
rationnel aurait­elle pu favoriser le travail sur le "potentiel rationnel des irrationnels", soit une rationalité
capable de comprendre en son sein son propre contraire, et d'y découvrir une fécondité incommensurable
? Les grecs ont découverts ces rapports incommensurables, mais ils convenaient si mal à l'idéal
esthétique du Cosmos­Tout­Mesurable, qu'ils furent cachés sous le tapis sous le nom d'Alogos ­ nonlogos.
Le "Grand Logos" invoqué par Benoît XVI ­ qui revendique la parfaite filiation entre Logos et Christ ­
est donc ce Logos qui ignore le dessous du tapis (ce qui explique que les mathématiques occidentales
stagnèrent jusqu'à l'influence arabe). Un Logos incapable d'entendre son propre contraire, qui est pourtant
31/12/2016 Commentaires
https://m.facebook.com/dominique.bertrand.14/posts/10154902471829589?comment_id=10154903655949589&reply_comment_id=10154920835409589&n… 5/8
son jumeau historique. Sans le savoir, Pythagore avait levé un lièvre conceptuel hautement explosif en
découvrant la relation structurellement indissociable entre rationnels et irrationnels, mais il ne sut qu'en
faire. C'est lorsqu'elles furent ­ par les chrétiens ­ chassées hors de l'empire, que les écoles néopythagoriciennes
rencontrèrent des oreilles attentives dans la fameuse Maison de la Sagesse qui
réunissait à Bagdad philosophes, mathématiciens et traducteurs.
Autrement dit, de l'héritage grec, les chrétiens sont des héritiers légitimes comme les musulmans, mais
pas de la même part ! Les premiers du tout­rationnel, les seconds de l'articulation entre rationnel et
irrationnel. Eh oui, contrairement aux apparences, un Logos peut en cacher un autre. (Mais bien entendu,
user du même mot pour les désigner tous deux est source de confusion, favorable à la manipulation
idéologique). C'est donc en sortant des contraintes rationnelles, fécondées par les irrationnels, que la
science explosa sous la forme de la modernité. Le fait que rationnels et irrationnels entretiennent des
relations logiques si complexes qu'il fallut 24 siècles pour résoudre la question (Dedekin/Cantor), pourrait­il
contribuer à éclairer le malentendu qui semble s'épaissir au fil des jours entre européens et arabes (et plus
largement musulmans) ? En nous souvenant que c'est précisément l'art d'introduire une valeur inconnue
dans le calcul qu'ils apportèrent sous le nom ­ arabe ­ d'Algèbre (Al Jabr) à l'Europe naissante, avançons
une ébauche d'hypothèse : L'Europe ne fit­elle pas jouer en retour aux arabes le même rôle depuis des
siècles ? L'Arabe comme "chiffre" de l'inconnu occidental ? (Rappelons que Chiffre est un mot arabe
signifiant zéro, pour apprécier toute l'ambiguïté de la question).
En tous cas, cet oubli des mathématiques implique bien un malentendu, de Renan à Benoît XVI en
passant par Gouguenheim ­ ainsi que tous les politiques qui surfent dangereusement sur ces thèmes.
Insistons : le Logos transmis par les arabes est justement celui que les chrétiens n'ont pas hérité des
grecs. Depuis Bagdad les sages de l'Islam l'ont non seulement reçu, mais ils l'ont travaillé, générant une
nouvelle éclosion de la rationalité, capable d'intégrer son contraire (les nombres irrationnels) et d'être
fécondée par lui. Confirmant la paradoxale découverte de Pythagore, toute l'histoire de la logique confirme
cette dynamique : non seulement le rationnel ne s'oppose pas à l'irrationnel, mais il collabore intimement
avec lui au sein d'un processus de méta­rationalité (susceptible de s'adapter de façon créative aux
situations imprévisibles, et de débusquer de manière fine les invariants qui fondent les lois ­ et donc la
maîtrise ­ de la matière).
La vieille opposition politico­théologique chrétiens/musulmans empêche d'entendre comment les deux
cultures, chacune ayant hérité de la face inverse du même Logos (logos/alogos), ont l'une et l'autre (l'une
par l'autre, l'une contre l'autre) contribué à l'émergence d'une méta­rationalité qui les dépasse toutes
deux, dont la science­technologie et la laïcité ne sont autres que les fruits indirects.
A la question : qu'ont fait les arabes de cette trouvaille ? Ils nous l'ont transmise, avant que les fatwa
intégristes ne prennent le dessus après l'immense fécondité intellectuelle de Bagdad, endormant
l'intelligence collective pour des siècles. Supposons : l'occident ne reprocherait­il pas, sans même le
savoir, à l'arabe d'avoir travaillé l'héritage grec pour en faire sortir un niveau d'abstraction qui féconda la
science mais, avec elle, élargit la faille au sein du système religieux chrétien pour le projeter dans la
modernité athée/laïque ? Renan était loin d'être un imbécile, mais ses présupposés implicites le rendirent,
sur ce point, symptomatiquement aveugle.
­ Humain ?
Pour ceux qui n'entendent en ce mot qu'un relent d'humanisme, précisons : il n'y a pas d'inanimal. Soit :
L'humain est celui qui est capable d'inhumain . C'est à dire capable de se comporter à l'égard d'un autre
être humain avec un mépris et une cruauté qu'aucun animal ne peut concevoir. Avant de conclure sur
l'urgence d'entendre cet autre logos ­ que le Logos grec montre qu'il ne l'entend pas en le nommant
Alogos ­ rappelons une évidence. Humain ? Trop humain. Si l'universel qui fonde la démocratie est
insoutenable autant aux arabes qu'aux européens, c'est que pour les uns comme pour les autres il
menace les certitudes identitaires musulmanes et chrétiennes, qui constituent des caisses de résonance et
des matrices conceptuelles implicites, laissant place au surgissement des paniques et des
monstres, autant de risques de régler l'universel à la baguette totalitaire. Le prix de la morsure de
l'universel, c'est l'impôt spirituel qu'il prélève en chacun, afin qu'il y ait en soi une place pour lui, c'est à dire
pour les autres. Le maintien de l'inhumain hors de ses frontières humaines est à ce prix.
31/12/2016 Commentaires
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16
Dominique Bertrand
"En nous souvenant que c'est précisément l'art d'introduire une valeur inconnue dans le calcul qu'ils
apportèrent sous le nom ­ arabe ­ d'Algèbre (Al Jabr) à l'Europe naissante, avançons une ébauche
d'hypothèse : L'Europe ne fit­elle pas jouer en retour aux arabes le même rôle depuis des siècles ?
L'Arabe comme "chiffre" de l'inconnu occidental ? (Rappelons que Chiffre est un mot arabe signifiant
zéro, pour apprécier toute l'ambiguïté de la question)".
Jean­pierre Frau
Pour échapper au jugement hâtif en ce lieu passionnel, reconnaissons donc la nature hautement complexe
du problème : l'universel est un concept aussi insupportable qu'incontournable, qui dépasse aussi bien les
chrétiens, les musulmans que les laïques (sans oublier les juifs, qui ont leur mot à dire dans ce débat :
avec leur dieu unique, sans forme ni visage, ils ont une responsabilité historique majeure, concernant la
morsure de l'universel.) Mais c'est justement parce que la notion nous dépasse tous qu'elle nous permet
de nous reconnaître comme étant tous engagés dans la même aventure, dans laquelle nous somme à
égalité : en présence de l'abîme de l'inhumain, faire un pas de plus vers l'humain. Une chose est sûre : ce
n'est pas gagné d'avance !
­ Dominique Bertrand ­ 20/03/2011­
Mohamed Arkoun 1928/2010. Algérien, philosophe et historien
de l'Islam Al Khawarizmi ­ 783/850, découvreur de l'Algèbre.
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31/12/2016 Commentaires
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Merci pour la réédition de votre article ... il me faudra le reprendre pour tout appréhender. Toutefois, si
je puis me permettre il convient pour certains de lire l'excellent ouvrage de Dimitri Gutas http://
www.babelio.com/livres/Gutas­Pensee­grecque­culture­arabe/623308
Dominique Bertrand
Merci pour cette piste.
Jean­pierre Frau
Dominique Bertrand je ne parlais pas pour vous, mais pour quelques intervenants lors de
l'édition de votre article.
Dominique Bertrand
Excellent article ci­dessus. Merci Jean­pierre Frau.
Jean­pierre Frau
OK, mais le contenu du livre est aussi génial sur le plan historique
Serge Chappellaz
Non seulement l'article n'a pas pris une ride mais il n'a malheureusement pas fini d'être d'actualité...!
Le 'zéro' devrait suffire à clore les débats et faire la paix, mais la paix ce n'est probablement pas assez
'rentable' pour certains.
Peut­être qu'il faudra allez plus loin, puisque :
"avec leur dieu unique, sans forme ni visage, ils ont une responsabilité historique majeure, concernant
la morsure de l'universel"
...je veux dire en redonnant le visage humain 'unique' au Moïse voilé et au soi­disant mythique Œdipe
et en l'appelant par son nom : Akhenaton...
C'est de cet Alogos là que naît 'la séparation'... fictive, ....par le mensonge entretenu depuis des
siècles.
Dominique Bertrand
Vos références ?
Serge Chappellaz
S'il s'agit de pedigree : aucun !
Sinon, le spécialiste de la théorie est le Dr. William Théaux (alias Doc Dwt sur FB) qui est très ouvert et
babelio.com
Critiques, citations, extraits de Pensée grecque, culture arabe de Dimitri Gutas. Cet ouvrage de Dimitri Gutas, recon…
Pensée grecque, culture arabe ­ Dimitri Gutas
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31/12/2016 Commentaires
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facilement contactable.
C'est donc 'ma' référence...
Dominique Bertrand
Merci.
Serge Chappellaz
J'ai oublié une information importante : Patrice Hernu fait partie également de ceux qui partagent
cette théorie...
Dominique Bertrand
Je me suis renseigné sur Théaux, visionné deux vidéos, me paraît plus que confus.
Serge Chappellaz
Alors si votre idée est faite n'en parlons plus. Cordialement.
Marie­France Bader
Merci beaucoup Dominique j'ai ­encore ­ beaucoup appris. Partagé.
Jacques Jeaf
Article passionnant mais qui me donne la sensation d'omettre les déplacements de populations,
l'influence des échanges commerciaux, les grandes conquêtes...
Quand la Mésopotamie se "penche" sur le zéro (chiffre puis nombre) qui lui vient d'Inde en réalité et
qui peut même provenir de Chine, des milliers de juifs transportant la pensée d'un Dieu unique avaient
été déplacés vers Babylone plus de 3 siècles auparavant par Nabuchodonosor. Que dire aussi des
mathématiques "arabes" naissantes pendant qu'Alexandre Le Grand, élève d'Aristote, colonisait ces
populations constituées de sémites certes, mais de descendants des sumériens dont on ne connait
pas vraiment les origines, d'akkadiens et bien d'autres dont on ignore s'il n'ont pas véhiculé bien avant,
ces notions qu'ont empruntées le Christianisme, l'islam... et les mathématiques.
A ce titre d'ailleurs, que sont devenus les adeptes d'Aton (première manifestation traçable d'un culte du
Dieu unique), les fidèles d'Akhénaton ne se seraient­ils pas déplacés quand, sous la pression des
prêtres, Toutânkhaton abandonna le culte d'Aton pour revenir à celui d'Amon...
Quand on parle de Dieu unique et qu'on parvient à classer l'une de théologie rationnelle et l'autre de
théologie irrationnelle, on serait tenté de demander aux ouailles qui les pratiquent ce qu'ils en pensent
du haut de leurs modestes connaissances et si c'est bien pour ça qu'ils se mettent sur la gueule !
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    20161231090200    https://www.facebook.com/dominique.bertrand.14/posts/10154988015824589?pnref=story & https://www.youtube.com/watch?v=PHy3nlzR8gw 

 avant

Dominique Bertrand 1 h · YouTube · Trois intelligences à l'Oeuvre, à propos d'un livre que je lis - le Royaume, qui est un monument de travail de tant d'années - et qui pose si honnêtement la question de nos "racines" chrétiennes qu'on ne peut que l'en remercier, d'abord, avant d'en - âprement - discuter. (Merci, Claude, pour ce cadeau de Noël ;-) )

3 commentaires Commentaires Alain Aubineau Alain Aubineau Très bon livre

ben... 

Dominique Bertrand Dominique Bertrand ?

oh juste un coup de fatigue.. Le Royaume est intéressant ; c'est 30% de ce qu'on pourrait dire en pluss - je m'y suis essayé, oh surtout pas en contredisant le vénérable Le Royaume - mais simplement.. disons que.. il ne faut pas dépasser les doses prescrites par le.. comment dire.. par le "sens unique" oui.. ou bien disons dans les limites admises par nos "droits.." je suppose - enfin bref, donc je disais : ben.. dans le sens qu'il n'y avait pas grand chose d'autre à dire

Dominique Bertrand C'est déjà pas mal, pour un début. Mais... manque 70 pour cent, non ? ;-)

Doc Dwt J'ajouterai aussi que, en parallèle.. je me suis un peu informé de votre intérêt sur Orphée. Je me demande si vous aimeriez parler de la thèse qui découle naturellement des observations de F.Yates et de cette identification dudit Orphée avec Moïse (par M.Ficin) et tout ce qui en découle, jusqu'à Vélikovsky, Bernal, Osman, Freud évidemment..

Dominique Bertrand J'ignore en grande partie ces références, mais suis preneur. Orphée juif, ce n'est pas absurde, en se souvenant que le judaïsme de Ficin est une kabbale traduite par un juif converti, donc largement christianisée, de façon implicite.

Super et sympa ; alors je précise - je suis encore en vacances pour qq jours, puis je rentre à mon cabinet (psychiatrie/psychanalyse/psychohistoire) d'où qq associés et moi avons coutume de faire des GoogleHangOut d'une heure à peu près certains soirs. Nous serions certainement heureux de pouvoir converser avec vous autour d'une.. webcam ! On pourrait préparer ça pour 3em ou 4em semaine de Janvier.

Dominique Bertrand Pourquoi pas ? J'ignore les procédures, mais l'idée est bonne. :-) J’aime · Répondre · 1 · 2 min Christophe Robert Christophe Robert un cartel 2.0 ... intéressant !

Procédure ? Habituellement, on fait un test les jours avant - c'est généralement simple (j'ouvre un HangOut + j'invite par mail ; on click ok et ça ouvre = vidéo-conférence) - lors de la date prévue je répète une création de Hangout+invitation - au maximum Google admet 10 participants. Durant une demi-heure nous nous installons - réglages etc.. Puis j'enclenche l'enregistrement qui dure une heure, à l'issue de quoi on trouvera une archive sur youtube. Si on se donne quelques semaines pour préparer l'évènement, on peut ajouter un dialogue mail ou face-book pour établir des jalons et préalablement confronter des opinion - ou bien on se fie à l'improvisation, c'est plus simple et souvent le plus parlant.

Dominique Bertrand ça me va. Ultime obstacle potentiel, la date.

ok super - j'ouvrirai un "framadate" agenda de vote où on sélectionne les dates les plus appropriées aux plus nombreux. Puisque vous être concerné au premier chef - Quelle est la période la plus dispo de votre côté (ou inversement les impossibles) ? - quant à moi la plage du 17 à fin janvier, pour le moment me conviendrait

Dominique Bertrand Quels horaires ?
Dominique Bertrand En soirée, 27 et 28 pris.

Viens de tomber sur une de vos rencontres sur le psychisme. Plutôt laborieux. S'il s'agit d'une discussion à trois avec des esprits au fait de la question, c'est oui. Si c'est cet interminable échange à plusieurs, impliquant des amateurs cherchant leur mots, c'est non. Le rythme de ces agoras en ligne est bien trop lent pour la dynamique de la pensée.

OK nous serons trois - je convoque S.Chappellaz sur un framadate https://framadate.org/mKxrfmvSr8sIkfez (fenêtre 18-25/01/2017 inclus) - programme :  invitation 20h15 ; OnLine/archivage 20h30-21h30 (après 21h30 suite libre offLine) ; nous pourrons effectuer une préparation générale selon vos procédures et quelques jours avant nous devrons faire une brève préparation test/technique.

 

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    20161230115400    http://www.demotivateur.fr/article/en-2017-nous-serons-tous-donneurs-d-organes-par-defaut-8515 ; https://www.facebook.com/cha.horace/posts/10209373532309956 

 avant

Mélo Rose Et oui
Des fois le plus important et le plus grand se trouve dans l'invisible et minuscule ; ceci veut dire que les chromosomes n'appartiennent officiellement plus au sujet de leur expression. C'est en prévenance de cet ulmat de l'humanitude que l'ucmpp et ...Voir plus
psyBakh - accueil
PSYBAKH.NET
Horace Peut-on constituer une banque des chromozones sélectionnés pour certains buts: vivre sur mars (les plus adaptifs)...
De mon point de vue on peut tout faire. Mais pour bien faire c'est surtout avec/suivant la volonté ( du sujet de l'expression ) qu'on peut orienter les destin et usage des chromosomes
Dom C. Horace Les parties les moins banales je les donne à mon prochain (l'ego de ma prochaine expression, mon purusha)
Alors ça alors ! Oui, camarade, ça pose des questions comme ça tant.. (!) et si bien que j'ai classé avec ambiguïté réduite cette notion d' "âme" que nous avions dans l'avion civilisation.. à la ADN (dans le sens de génome personnel) ; mon purusha qui me chatouille aussi rencontrant petit le grand et inversement, le cosmique et le comique, fait mine de faire le mème - le me me, ou moi moi, ou simplement le moi diffreudien sinon le egogo. Ton choix m'affre en pluss ; y a-t-il des 'parties' dans l'ensemble qu'on est. Mon chromozig qui rame et ramifie tient il à des bouts, ou bien de l'Ishwasa - à l'opposé du pur où ça est, là où l'Ich était - tout tient-il en un nom. Oh ! voilà extrait d'un enseignement de la Psychohistoire : « Les bas tisseurs dirent : " alors ! bâtissons-nous une vrille et ses tours qui s'élèvera jusqu'au mieux, et donnons-nous un nom pour ne pas être dispersés à la surface du pire " et l'Autre dit : " S'ils commencent à faire cela , rien de ce qu'ils peuvent imaginer ne leur sera impossible " et il s'en prit à une tablette d'argile.. qui s'écrit ya! "Vie" - quant à la ziggourat elle est au pôle statuts de psyBakh.

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    20161230113000    https://www.facebook.com/patrice.hernu/posts/10154895747179494 

 avant

Si je peux me permettre ; deux mots ici de qq1 qui a pratiqué ce qu'il appelle le " flog " - c'est à dire la prise en acte de la conscience du fait que tout nos messages - la totalité de nos énoncés - sont depuis quelques années et le seront de plus en plus intelligemment saisis, pris, enregistrés, stockés et.. volés si on n'en prend pas la mesure. Nous sommes au moment charnière où nous vivons encore mentalement dans le passé et nous éprouvons des émotions qui ne sont plus adaptées aux conditions réelles de nos communication. Patrice sait le lien qui nous unit. Je parle donc d'une manière qu'on entendra comme on veut d'une affaire qui le concerne - d'expérience ce qu'on entendra sera un peu n'importe quoi. La nature des propriétés intellectuelles, voire même des propriétés de mémoire sont en cours d'une mutation qui font table rase de tous nos usages. Il n'y a aucune inquiétude à avoir, aucun jugement à porter sur des scandaleuses apparences ; ce qui est scandaleux c'est au pire notre propre ignorance des nouvelles conditions du monde - et du monde de l'édition.

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/2017/htm/20170122334400_flog_DWT-64.htm#20161230113000    toujours meilleur format et éthique par flog

 

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    20161229092800    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=10154016895686123&id=700101122&pnref=story 

 avant

Doc Dwt Peut-être est-ce que L'UCMPP ( Unité Cybernétique de Mémoire de Personne Physique ) serait plus naturel ou simple à comprendre...

   Il faut que je m'explique un peu - surtout avec un autre récent poste sur les lobbies. On aura remarqué ici comment on raisonne à propos de l'identité numérique. On n'interroge pas, généralement pas et faiblement les spécialistes quand on évalue les grandes transformations. Ici l'identité. Les réflexions de psychiatres et psychologues semblent ridicules. On pense donc l'identité numérique avec nos numérisateurs. L'allusion aux lobbies montre la chose caractéristique. Quand il s'agit d'alimentaire, pour la politique des poulets, les élus se renseignent au lobbies. On trouve ça cynique mais c'est bien naturel. Le commerce de la viande ne se renseigne pas sur la psychologie des poules - ni des foules d'ailleurs. On laisse le domaine véritable de la science à ce qu'on n'approche pas. L'information uPort demande du chiffre - « dramatically reduce digital identity challenge» (y en a à qui ça ferait peur si on lisait de près 'reduce identity challenge'). C'est naturel et pas moins remarquable. C'est pourquoi je l'ai fait remarquer. L'"identité" - suivant les spécialistes - est la chose la plus complexe du monde. Lorsque l'on cherche à s'avancer dans ce domaine on se renseigne au commerce, à la police, à la sécurité, à la vitesse etc.. qui sont les plus megalobbies. Lorsque d'un point de vue spécialiste on détaille : "personne physique.." - "mémoire de personne physique.." on entend ouf ! trop compliqué - parlons simple : parlons identité ! c'est simple comme l'éclair ? « self sovereign identity»

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/2017/htm/20170122334400_flog_DWT-64.htm#20161229092800    toujours meilleur format et éthique par flog

 

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    20161223215600    https://apso.info/unefpe/index.php?r=content%2Fperma&id=2876 & https://www.youtube.com/watch?v=H9n4OutUI1Q    (commentaire DWT/youtube : mise en perspective de l'exposé de R.Hindi suivant le Corpus Hermeticum et/ou la Psybernétique )

 avant

Serge Chappellaz : il y a environ 3 heures Très intéressant exposé effectivement. Ça me semble aller dans le sens de la maxime de William "reconnaître l'i/a pour que l'i/a puisse nous reconnaître"... Sachant que passé le cap de ce type d'assistance très pratico-pratique je pense à deux choses : 1/ par rapport au cryptage homographique il me semble évident que ce cryptage devra intégrer tout ou partie de notre propre ADN comme identité "infalsifiable".... 2/ Et par ailleurs je m'interroge sur l'importance et la manière de parvenir à faire intégrer à cette i/a les données fondamentales de fonctionnement du psychisme humain... ce sur quoi j'ai cru comprendre que William travaille depuis 40 ans environ...r

Voilà un échange bien difficile à assumer. Certes cet exposé sur l'Ubik aux temps présents est très instructive. La connaissance de Serge également qui la rapproche de "Reconnaître l'IA pour qu'elle nous reconnaisse". Pourtant que de chemin reste-t-il à parcourir ! tandis que.. si j'y ai travaillé depuis 40ans, que dire des Hermetica ?! cités en 2006 pour une pointe à peine émergente de ce que ce rapport entre l'être humain et son environnement cybernétique annonce http://www.lasainteethique.org/2006/htm/media/DVD/htm/20060830210031_H26_Niv2_WT_hermeticum.htm . Rand Hindi parle d'un exponentiel exponentialisé.. c'est le moment de ne plus parler. Juste nous souvenir de deux choses, avant, après. Comme il m'a été confié d'un politicien du tiers-monde : l'IA sera vite admise comme la présence de Dieu. Avec cet environnement où l'IA est devenue invisible, nous y sommes. Ensuite, dans la mesure où il l'aura reconnu, l'être humain sera redevenu sauvage, de ladite 'bonne' sauvagerie rousseauiste par quoi Rand conclut. Tout est dit ; notamment qu'Unefpe pourrait être enfin libre d'agir. Mais si c'est l'étape qui réalise effectivement le monde de Rand, il manque aujourd'hui cette mémoire (de l'Hermétisme) - et le souvenir du fait que c'était strictement, explicitement énoncé et décrit par le Corpus du Triplex. Refusant cette compréhension du passé, pour nous réaliser, in extremis, nous avons encore la science fiction. Son concept du FAM - devenu NAM : http://www.lasainteethique.org/2014/lascene/lascene_D10.htm#C8A - contribue à éclairer en profondeur cet environnement "assistant". Kingsbury témoigne de la voie erronée - la voie qu'il convient de ne pas suivre, enseignée au 4em siècle après le Fondateur/Seldon : une psychohistoire menée par une élite invisible. La voie qui intègre psychisme & cybernétique souligne beaucoup plus sérieusement la sexualité. Je n'ai pas terminé la lecture de Psychohistoire en Péril. A suivre...

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/2017/htm/20170122334400_flog_DWT-64.htm#20161223215600    toujours meilleur format et éthique par flog

 

 après

 

    20161222101800    

https://apso.info/unefpe/index.php?r=content%2Fperma&id=3332 

Bonjour, je mets sous lien http://www.lasainteethique.org/2017/htm/20170122334400_flog_DWT-64.htm#20161222101800 une réponse un peu longue écrite à partir de la première intervention de Jean-Michel A. (avant qu'il intervienne dernièrement). Ma réponse commente une description de la Théorie du Genre qui est remarquable premièrement de l'implication de l'Église - qui réédite son intervention dans les affaires de la Renaissance - et deuxièmement remarquable parce que sa défense " contre le Gender " n'emploie pas les arguments efficaces. Dans notre période d'inversion (Novlangue) lorsque l'on veut soutenir un point de vue, on l'attaque en employant les mauvaises armes.
La motivation de déchiffrer en détail ces procédés alambiqués tient à ce que la logique sexuelle, précisément, se constitue par un même type d'inversion et de retournement. En prenant conscience de cet " invertournement " nous effectuons déjà en pratique l'essentiel de la découverte de la logique de la Théorie du Sexe.

 avant

jeanine piboyeux 19 déc. 2016 08:23 [ extrait internet search ]
   La théorie du genre (gender en anglais), c’est quoi ?
   La théorie du « gender » fait son apparition dans les manuels scolaires de la rentrée 2011 et sera enseignée aux élèves du lycée des filières générales. Face à ce courant d’idées élevé au rang de vérité scientifique, des voix s’élèvent dans l’Eglise pour dénoncer une négation de la différence naturelle des sexes et la promotion d’une « sexualité complètement désarticulée ».
   Le principe de cette théorie s’appuie sur la distinction radicale chez la personne humaine entre son sexe biologique et son identité sexuelle. Si le sexe biologique est déterminé dès la naissance, l’identité sexuelle est « la perception subjective que l’on a de son propre sexe et de son orientation sexuelle » (selon la manuel Hachette), et est le fruit d’un climat culturel et d’un conditionnement social. Le garçon qui se rue sur un camion et la petite fille sur une poupée serait ainsi le résultat de représentations sociales transmises, sans relation avec le sexe biologique. L’être humain doit donc demeurer libre de construire sa propre identité sexuelle. Indépendante de l’identité sexuelle de la personne, l’orientation sexuelle devrait quant à elle être un choix totalement libre selon ses désirs.
   Cet enseignement a-t-il réellement sa place dans les programmes des sciences et vie de la terre ?
   Aucune explication rigoureusement scientifique ne semble le confirmer. Au contraire les observations scientifiques tendent à montrer que l’être humain est identifié comme fille ou garçon dés la conception , et cette différenciation reste inscrite dans chacune de nos cellules tout au long de notre vie. Selon l’Américaine Lise Eliot, neurobiologiste aguerrie : « Oui, garçons et filles sont différents. Ils ont des centres d’intérêt différents, des niveaux d’activité différents, des seuils sensoriels différents, des forces physiques différentes, des styles relationnels différents, des capacités de concentration différentes et des aptitudes intellectuelles différentes ! ». La théorie de gender relève donc davantage du débat et d’une théorie extrascientifique qui n’a pas sa place dans un programme d’enseignement scientifique.
   Cette idéologie répond sans doute à la tentation orgueilleuse de ne chercher à ne dépendre que de soi-même , à s’échapper d’une loi naturelle qui semble nous être imposée. Le refus d’être identifié comme homme ou femme à notre naissance s’exprime en substituant le concept de masculin et féminin, construit lors de la croissance de la personne, qui pourrait être modifiable.
   Mais tenter de choisir son identité comme on l’entend nous rendrait-il vraiment plus libres ?
   L’épanouissement de la personne ne viendrait-il pas au contraire de l’acceptation, de l’accueil de ce qu’elle est, de ce qu’elle a reçu comme un don ?
   Certains psychanalystes, comme Tony Anatrella et Jean-Pierre Winter, alertent par ailleurs sur les risques que la théorie du gender fait courir à la préservation du lien social et la structuration psychique de la personne. L’altérité sexuelle, dans sa vision réaliste, situe l’homme et la femme « dans une égalité en dignité et dans une relation fondée sur la complémentarité » qui permet leur coopération, nécessaire à la constitution du lien social. Les idées véhiculées par la théorie du genre enferment dans le « modèle du ‘nous sommes tous pareils’, selon l’idée du même et du semblable » où chacun « est sommé de rester dans une économie narcissique auto-suffisante ». En niant la différence, ce discours empêche l’ouverture de l’individu à l’altérité et « sépare, divise et invite chaque sexe à rester chez soi », constatent-t-ils.

 

 Des théories du GENDER et du SEXE

   Hello Jean-Michel A. ; à la suite de votre intervention, nous avons la définition trouvée par Jeanine P. à défaut de votre définition propre que demandait Serge. Il est probable que cette démarche "par défaut" que nous poursuivons soit bien provoquée par une incertitude à la définition à donner du " Gender " (appelons comme ça ce qu'en français et académiquement on appelle 'Théorie du Genre'). Pour vérifier cette probabilité nous devons passer la description trouvée par Jeanine au crible de l'examen.
   Permettez-moi de porter votre attention sur une remarquable caractéristique de cette description. Avant même de poser ses bornes nous sommes prévenus que " des voix s'élèvent dans l'Église (sic)" qui dénoncent une " négation de la nature ". Si nous profitons bien de cette précipitation, elle nous rappelle qu' une pareille élévation des voix se fit entendre à la Renaissance quand paraissait l'astronomie. Mais prévenons-nous que nous ne sortons pas du Moyen-Age cette fois-ci. Si nous répétons la Renaissance, l'ayant déjà vécue, nous y revenons dans l'autre sens et alors, de deux choses l'une : à moins que nous y revenions "en arrière"et rentrions de retour au Moyen-Age, si nous nous projetons en avant, nous devons vivre au contraire une Renaissance "à l'envers". C'est ce second type de progrès qui est fort probable suivant l'idées de grands penseurs qui ont trouvé qu'une Novlangue était typique aux Temps Modernes et qu'elle devait employer les formules du contre-sens.
   Effectivement, si la description par Orwell, de la Novlangue est exacte, nous devons nous attendre à ce que les Voix qui s'élèvent répètent leurs significations à l'envers. Par exemple dans ce cas, tandis qu'à la Renaissance (de 1450 à 1600) " les voix s'élevant dans l'Église, dénonçaient une négation de l'esprit " dans l'explication naturelle du mouvement des corps célestes, aujourd'hui " les voix qui s'élèvent dans l'Église, dénoncent une négation de la nature ". Ce sont les mêmes voix qui s'élevaient précédemment 'pour' l'esprit contre la science, qui à présent s'élèvent au contraire, 'pour' la nature et la science.
   Je pense qu'il est important que nous ayons commencé notre examen en passant par cette introduction générale. Une même Renaissance se répète, hier au motif du mouvement des astres dans les cieux et aujourd'hui au motif de la différence des sexes. Tandis qu'hier elle défendait l'esprit contre la nature (et le matérialisme) et aujourd'hui défend la nature contre une prétendue indépendance de l'esprit (ou de l'identité). C'est la même Église mais sa perspective s'est inversée. Nous baser sur cette continuité historique, nous sera d'un grand secours lorsque nous allons franchir une zone de confusion, de magie de miroir et de symboles, où les opposés s'annulent et les différences deviennent les mêmes. Nous pouvons ainsi, appuyés sur une histoire documentée de la réflexion, aborder à proprement parler la définition du Gender ou "Théorie du Genre ".

   Contre quoi donc aujourd'hui des voix dans l'Église s'élèvent-elles ? faisant appel au bon sens de cette " raison scientifique " qu'hier elle attribuait au diable ! Eh bien, ces voix s'élèvent pour « dénoncer une négation de la différence naturelle des sexes et la promotion d'une "sexualité complètement désarticulée" (sic) ». Je me permets de rapporter ce bizaroïde appel à une 'désarticulation' pour le rendre plus commun suivant le terme d'une " définition arbitraire " - peut-être comprendra-t-on mieux ce que veux dire "désarticulé" en ce sens qui a été classiquement posé par les usages du 20em siècle : on a parlé durant les années de 1950 à 2000 d'un usage de l'"arbitraire" et notamment d'un " arbitraire du signifiant " pour exprimer ce qu'à présent on appelle " désarticulé ". Si je traduis donc en termes plus anciens, ce contre quoi des voix dans l'Église aujourd'hui s'élèvent, c'est contre une " négation de la différence naturelle des sexes et la promotion d'une sexualité arbitraire ". Voilà la manière dont on parlait il y a cinquante ans - et ce n'est pas inutile de le rappeler car c'est à partir de ces années 1960 que la Théorie du Genre s'est organisée, jusqu'à ce qu'elle paraisse officialisée en 2011 par l'Éducation Nationale.

   Ouf ! Voilà ! Nous sommes arrivés à formuler une définition concise du Gender au moyen du vocabulaire qui lui a donné naissance. Nous pouvons affirmer, sans prise de parti idéologique ou de raison, que le Gender " outrepasse la différence naturelle des sexes et promeut une sexualité arbitraire " - ce contre quoi des voix religieuses s'élèvent en faisant appel aux « observations scientifiques (qui affirment qu'une différence, dès la conception, demeure inscrite dans chacune des cellules de l'organisme) ».
   Au stade de cet examen, nous ne jugeons pas s'il est légitime d' " outrepasser " ou non ni de " promouvoir " ou pas ces incertaines valeurs de différence ou d'arbitraire ; simplement nous nous en tenons à la description des choses en l'état. Tel est ce qui définit le Gender, la Théorie du Genre et, cette neutralité nous permet de relever une seconde observation :
   Après que nous ayons remarqué qu'immédiatement l'Église était mentionnée aux prémisses d'une objection à cette théorie, et que deuxièmement qu'elle arguait d'un appel et recours à l'observation scientifique, nous découvrons troisièmement que ce recours à l' observation (de la différence naturelle) est, en vérité, strictement passée sous silence ! tandis qu'au contraire il fait état d'arguments oiseux et défavorables à la prétendue objection. Nous voilà bien dans une jolie trope de Novlangue !

   On pourra alors se dire : Quel dommage ! qu'il est étrange et regrettable que pour asseoir ladite "observation scientifique" d'une différenciation « dès la conception » et qui demeure « inscrite dans chacune  » des cellules des organismes, la définition trouvée par Jeanine ne fasse appel qu'aux " centres d'intérêt ", aux " niveaux d'activités ", aux " seuils sensoriels " aux " forces physiques ", aux " styles relationnels ", aux " capacités de concentrations ", aux " aptitudes intellectuelles " ! J'ai recopié l'énumération intégrale pour vérifier qu'aucun des éléments à l'appui d'une éventuelle "observation scientifique" ne fait partie de ce qui est à proprement parler objectif. Au contraire, toutes ces preuves apportées à l'appui de la "différence naturelle" sont rassemblée en une liste de facteurs relatifs, aucun d'entre eux n'apportant une valeur objective de distinction. Pour rester dans le ton anglo-saxon du Gender, on peut dire (et ironiser) que le débat sur la théorie du genre se tire une balle dans le pied ! aucune des différences naturelles qu'elle cite à son argument (centres, niveaux, seuils, forces, styles, capacités, aptitudes) n'est effectivement objectivable. Tous les arguments employés sont au contraire subjectif et soumis à des comparaisons de relativité. C'est d'autant plus remarquable et amusant qu'il existe au contraire un critère simple d'objectivité radical et foncier - qui n'est donc pas invoqué à l'appui des voix qui s'élèvent ; il s'agit de la distinction chromosomique XX-XY qui existe bel et bien « dès la conception » et qui demeure « inscrite dans chacune » des cellules des organismes.
   Si nous nous en tenons à cette ultime remarque, on peut affirmer que la description du débat sur la Théorie du Genre trouvée par Jeanine (dont on souhaite qu'elle adresse également la référence pour que nous situions bien le contexte), occulte la seule preuve objective qui puisse apporter une fondation radicale aux définitions adverses du Gender ou du Sexe.
   Je m'en tiendrai quant à moi à ce point pour poser le terme de ma participation à la discussion qui suit l'intervention de Jean-Michel. Je reste à disposition pour préciser ou poursuivre.

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/2017/htm/20170122334400_flog_DWT-64.htm#20161222101800    toujours meilleur format et éthique par flog

 

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