Puisqu'il ne saurait en répondre, incapable de produire un formant, l'infans rate par nécessité la cible et ne saisit que rien dans certains signifiants vocalisés par l'adulte.
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chap 5 |
Constitution du manque |
A) Palier au manque d'alibi :
| Partant du chapitre précédent et de la prématurité phylogénétique et anatomique concernant certains sphincters : |
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Puisqu'il ne saurait en répondre, incapable de produire un formant, l'infans rate par nécessité la cible et ne saisit que rien dans certains signifiants vocalisés par l'adulte. |
Mais avant que son anatomie le rende égal à former du formant, l'infans saura résoudre le malentendu :
| La résolution de l'échec à identifier un formant au
son de l'autre s'esquisse dans la prise du zéro pour Un. Ce rabat sur un
sphincter fermé (organe plein) s'esquisse graphiquement (ci-contre
en vert) par l'aplatissement jusqu'à un
trait - qu'on dira Trait Unaire. |
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Ce n'est là qu'une image de
l'Idéal-de-moi, Tout-Un-contenant qui préside aux options du narcissisme ;
puisqu'il arrive souvent que le sujet s'en tienne là. Ici s'arrête la
relation que la mère généralement, lui a ainsi et déjà donné. Une seconde option la prolonge par contre : |
B) Suppléance :
| L'écrasement d'aucune dialectique à la suffisance de l'Un, n'obère la seconde solution que la mère porte au manque de formant de l'infans - dans la mesure où elle sait répondre d'un objet qu'elle aussi aurait raté. C'est par le nom-du-père, pour la première fois zéro effectif en ce construit (ci-contre en rouge), que son discours porte à l'enfant le rien d'où il saura répartir à la parole. |  |
L'infans ne peut
entendre le formant puisqu'en lui-même il n'en a l'émetteur. Pour
réaliser ce qu'il manque au discours de la mère l'idéale suppléance est ce que la mère
manque (et pas par redondance de son propre passé infans). Pour un
tel déplacement (d'un manque à l'autre), existe ce que la femme
rate du corps masculin. |
L' x qui reste, comme l'extérieur du modèle de Freud, demeurera ici aussi sans dénomination ; ce qui lui va tout à fait bien puisque précisément c'est à la suite d'un manque de nom qu'il courre et sourd. C'étant d'ailleurs sur cet 'x' que, sans la classique ordonnée 'y', l'anonyme fait suite à l'anomie, la société s'en suffit puisqu'à ce point, la plus élégante des abstractions est à sa main :
C) Subjectivation :
| Il suffit qu'à l'objet ultimement mystérieux, l'enfant lui même soit l'oblat solution. C'est à dire que le système de deux manque éludés, aura su répondre de chacun par l'infans-même, comme on le figure après les pertinentes observations de Lacan sur le nœud borroméen. Finalement, c'est le discours bleu lui-même qui fait l'objet. |  |
La figure ci-contre montre l'infans occupant lui-même l'énigme, en la résolvant par conséquent. Eludant le formant et tout autre manque en s'y produisant à la place, on sait que cette topologie oedipienne, dont les chapitres et paragraphes précédents ont montré les arguments et les stades, aboutit à cette forme stable où chacun est équivalent, et inconscient l'historique. |
copirate William Théaux 20020814
