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PLAN présente deux formes
de services, individuels et collectifs :
1) Services de
développement personnel
(suivre le lien)
2) Développement de l'Entreprise
a) Le management
environnemental
Aux origines de PLAN
en 1985 - imaginer appliquer une dérivée de la psychanalyse aux entreprise
était si lointain des préoccupations que c'était comme introduire la
spiritualité voire une forme de rêverie. Mais à l'époque, il était encore
rare qu'une entreprise dût faire face à son impact sur l'environnement. Mais
au fil des années, l'importance de l'écologie prend corps dans l'entreprise -
non pas pour des raisons sentimentales ou esthétiques, mais parce que des
impératifs et des lois se sont développées. La moindre entreprise est en
passe de devoir justifier de sa compétence environnementale pour avoir droit et
crédit d'opérer. Nous pouvons voir aussi une gradation dans le type de ces
exigences croissantes. Tout d'abord une entreprise doit rendre
compte de son impact extérieur
par exemple déversements de déchets. Au degré suivant elle doit établir des
règles internes pour protéger les conditions
de travail contre la pollution. Pour commencer, ce degré se résout en
règles simples: obligations (par exemple de port de protection) et
interdictions (par exemples zones exclues). Or ce degré déjà comporte une
notion psychologique comme la
formation des équipes pour accepter les nouvelles contraintes en témoigne. Rapidement
les exigences techniques et légales atteignent le degré suivant, ou de simples
règles ne suffisent plus à satisfaire l'audit de compétence écologique. Par
exemple, l'introduction d'un intranet électronique dans une entreprise
bouleverse les modalités culturelle précédentes; les échanges physiques
autrefois nécessairement isolées deviennent accessibles à tout employé et
par conséquent publiques. Dans cet exemple l'introduction d'un outil de réseau
a introduit stress, altération des notions de privé et de hiérarchie, voire
troubles de l'identité. Cette forme de pollution encore caricaturale
devient un critère absolument objectif avec ce que l'entreprise appelle sa littérature
grise. Les travaux de PLAN
en 1999 aux USA publiés par l'Université Irvine de Californie ont indiqué que
le mouvement débuté en 1985 avait atteint son propre niveau de visibilité, et
connecté avec les impératifs environnementaux aussi apparus depuis lors. Les
interrogations de l'industrie sur la Littérature Grise - c'est à dire toute
l'information circulant dans l'entreprise jusqu'alors invisible et pourtant la
plus essentielle - marquent le franchissement d'une étape et le début des
procédures environnementales culturelles.
Une
fois devenue visible la nécessité d'une politique environnementale des
entreprises, une méthodologie adaptée est requise pour y répondre. De même
que dans le chapitre précédent on distingue une graduation débutant par les
contraintes les plus simples et évoluant jusqu'aux théories de l'information -
c'est à partir du plus complexe qu'une méthodologie doit descendre pour
éclairer et diriger les opérations les plus courantes. C'est la situation de PLAN
qui partit d'une position révolutionnaire au sein de la psychanalyse en
estimant que la description de l'Inconscient par Freud il y a un siècle, était
en vérité l'intuition de ce qu'aujourd'hui nous découvrons comme
l'Environnement dans toute sa complexité. Le second principe à
l'établissement de PLAN fut
l'hypothèse que cette intuition suivie de cette réalisation étaient
tributaire des effets de l'électronique (télécommunication, réseaux,
cybernétique Intelligence Artificielle) au sein de l'activité humaine. Sur ces
deux motifs découla la mise au point de sa technique remarquable de simplicité
mais aussi de profondeur. Il est donc d'abord visible que PLAN
s'adresse aux managements sociaux
dans un environnement de nouvelles technologies qui modifient la culture, les
usage, les modalités d'expression de la hiérarchie et la connaissance
collective. Mais elle s'est vite étendue sur des degrés plus matériels. Car
sa méthode engageant l'environnement (la gestion des codes) dans son sens le
plus étendu, elle traite la psychologie collective dans son lien avec ses
conditions matérielles. Ainsi gère-t-elle l'adaptation entre les groupes
et les conditions de travails; et au-delà avec leur productivité,
hors de l'entreprise. Une déclaration générale de François
DEMARCQ, Directeur Général de l'ADEME
s'applique exactement à cette situation: en interne à l'entreprise, l'environnement
est perçu comme l'un des moyens de renforcement du lien social, d'où
une demande accrue des salariés pour développer une nouvelle forme
de dialogue autour de la prise en compte de l'environnement et de la
qualité. PLAN souligne que les
effets de telle nouvelle forme
de dialogue se répercute aussi en externe à l'entreprise en
orientant le comportement collectif et donc son industrie vers un compétence
environnementale accrue.
© CYBEK 2000