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TABLE |
INTRODUCTION
A ce jour,
la Médecine a été connue pour traiter les problèmes
de Santé, biologiques et physiques,
individuels. Il reste qu'à côté
de sa sémiologie du corps humain, la médecine couvre
aussi tels domaines que ceux de l'épidémiologie et de
l'hygiène - il existe même une administration de la santé
publique - mais ces branches médicales paraissent mineures et/ou
secondarisées. Par leur présence à nos yeux elles cachent
surtout le manque d'une médecine qui s'adresserait a la physicalité
de la collectivité, c'est à dire
aux groupes en tant qu'organismes.
Sur le
sujet des corps sociaux, la Sociologie est une science récente.
Au cours du Moyen-age elle était connue comme la Magie
Cérémonielle. Ensuite, après la Renaissance, elle
fut assimilée à l'éducation. Ce n'est qu'au
début du 20em siècle qu'une objectivité - ou
physicalité - des groupes sociaux a commencé être
conceptualisée. Par conséquent, si une Sociologie existe
depuis un siècle, pourquoi n'y a-t-il pas encore de Médecine
du Corps Social établie?
HORIZON POUR UN MEDECINE
ILLIMITE
Résumé de la section: Notre situation présente réfléchit sur l'absence d'une médecine des Corps Sociaux soit en raison d'une impossibilité, d'une invisibilité ou d'une cécité, la dernière témoignant d'une mesure protectrice à l'encontre du danger d'une telle notion que celle de Corps Social. Nous pouvons soupçonner cependant qu'un plus grand danger menace l'humanité aujourd'hui si ce concept continue à être repoussé, et nous remarquons de plus que cette humanité se trouve équipée récemment des outils, et de leurs conditions, qui d'eux-mêmes imposent une conceptualisation pratique des organismes sociaux |
L'analyse
psychologique remarque que l'absence d'une médecine du Corps Social
n'est habituellement pas interrogée, pour la raison que sa
considération soulève une angoisse. En coutre-coup, avec cet
affect, nous réalisons aussi qu'une telle médecine du Corps
Social devrait exister - une telle évidence s'imposant à
nous face aux phénomènes écologique et industriel qui
deviennent perceptibles. Il s'en indique aussi la série de réponses
possibles à l'inquiétante question:
Proposition a) " Il y a pas médecine établie du Corps Social
(ou des Corps Sociaux) parce qu'une telle pratique est impossible
ou parce qu'un tel objet médical ne peut pas exister pour une raison
logique. Même si phénomènes Écologiques en suggèrent
l'idée, il y a aucune possibilité de la matérialiser
- et la question elle-même est invalide. "
Le
non-sens: Nous verrons ci-dessous que c'était probablement
la meilleure réponse dans le passé. Il sera aussi
expliqué que durant le 20em siècle, la Psychanalyse fut le
premier discours qui établit un projet pour une médecine de
la collectivité [voir le
projet Freudien]. Il
peut être remarqué ici que la qualité très
avancée de la théorie freudienne corrobore le statut initialement
irréaliste de l'émergence d'une médecine des corps sociaux.
Proposition b) " Aucune Médecine du Corps Social n'a été
développée jusqu'à présent car que nous n'avions
pas d'"yeux pour la voir", nulle manière de la percevoir ou
d'outil pour l'opérer. "
L'absence
de moyens de perception: C'est aussi une réponse correcte
qui explique bien la pression émotionnelle qui entraîne que
nous refoulions la question de savoir pourquoi il n'y a pas médecine
établie pour la société. C'est une réponse qui
aide aussi à clarifier deux points; L'utopie dans le passé,
ou les théories comme récemment le Marxisme peuvent être
considérées comme des formes de Médecine de
Société. Mais de même que par exemple la Royauté
n'en était pas habituellement considérée comme une,
les idéologies modernes n'ont pas plus prouvé qu'elles pouvaient
opérer comme thérapies - autant ont-elle échoué
qu'elle peuvent être par conséquent niées en tant que
médecine. C'en suit la deuxième notion claire du besoin
pour un outil, un organe spécifique ou un appareil, pour observer,
définir, voire simplement établir une Médecine du Corps
Social - comme il est dit ci-dessous tandis que cette exigence se trouve
en passe d'être satisfaite.
Proposition c) " Il n'y a pas de médecine du Corps Social établie
parce qu'elle est immorale ou parce qu'un tabou en interdit la conception
et/ou son établissement. "
c.1)
La protection contre le fascisme: C'est encore un argument
fort. Aussitôt à la suite de la fondation de Sociologie et de
la conception d'un Objet Social, le 20em siècle commençant
fit l'expérience d'une personnalisation des groupes. La notion d'âme
fut appliquée aux masses. Ceci mena à une idéologie
connue sous le nom de Fascisme, qui perdit la notion de moralité
individuelle (sous la prééminence donnée à un
Surmoi tyrannique). Une telle conséquence peut justifier le bannissement
d'une notion de Corps Social.
Toutefois, à y regarder par deux fois, le problème
révèle que ce Fascisme n'était pas causé, mais
plutôt révélé par la Sociologie - comme une maladie
n'est pas causée par un diagnostic. Au lieu de révéler
quelqu'immorale essence en la Sociologie, le Fascisme paraît être
un symptôme qui en appelle à une médecine. A nouveau
la psychologie vient à l'aide avec le facteur clé qui explique
cette casuistique renversée - en décrivant la fondation
paranoïaque de la personnalité humaine (J.Lacan). Une
compréhension de la réciprocité entre la paranoïa
individuelle et le fascisme collectif permet de formuler et dès lors
d'opérer sur le maillon entre la personne et société.
Il reste que cette épreuve explique aussi pourquoi une interdiction
a pesé sur les corps sociaux et les a effectivement
protégés des combinaisons des collapsus fascistes et
paranoïaques.
c.2)
La censure du Pluriel: Enfin, la Psychologie révèle
que la personnalité humaine émerge au moment où elle
accède à une alternative spéciale (vel
, J.Lacan), basée soit sur une
référence à un Absolu (Un
), soit sur une représentation du collectif
(pluriel
) - la première a été
défini bien par les philosophes modernes pour ce qu'il bâti
l'argument psychique d'une Divinité [voir la
constitution psychique de
l'Absolu], la seconde fournit un concept d'humanité. Cette
dernière - partageant une relative collection (l'humanité)
dans son rapport à ses individus (son rapport au moins-un
) - était une représentation
éclatante, patronnant les Herméticiens avant la Renaissance, qui
était restée connue dernièrement des historiens (Art
de la Mémoire
). Elle était appelée Nõus
(in Corpus Hermeticum).
Dans la langue Latine "Nõus" renvoit à la première
personne du pluriel, 'nous', signifiant aussi en Anglais "Connaissance"
(to know, Gnose). Dans cette langue anglaise, l'inclusion de l'attribut
négatif ('no') répond bien d'une racine dans la mythologie
originale du semi-dieu 'Anti-no~us' (Antinõus
) qui est impliqué dans le principe de
mémoire Collective (anomia
- voir E.Durkheim, plus bas).
Après la Renaissance, tandis que les religions organisées
étaient séparées de leur responsabilité sociale,
elles forgèrent les mentalités des populations sur la base
du l'Absolu-Un. Corrélativement, le système alternatif
du dieu Un-relatif devint notre tabou majeur; depuis la répression
par l'Inquisition de la Renaissance de sa référence divine
Hermétique - le Nõus devint le dangereux fruit de la
Connaissance.
Cela fait
une quatrième explication pour l'absence de notion de Corps Social
jusqu'à la fin du 20em siècle, particulièrement lorsque
le fascisme sembla prouver le danger d'une connaissance sociologique. Par
la fin du même siècle cependant, de nouvelles circonstances
(présence de la Cybernétique
) imposent l'observation
(Littérature
Grise
) du discours du dénommé 'Nõus'
passé, obligeant la connaissance humaine à considérer
encore l'alternative 'plurielle' à un système Absolu, en sa
mentalité et sa moralité.
DE L'HERMETISME A
L'ECOLOGIE
Résumé de la section: L'histoire de la civilisation montre que des traitements originaux des corps sociaux ont été pratiqués en l'espèce de niches écologiques. Cette approche fondamentale peut être ravivée aujourd'hui avec une industrie du code et une technologie qui autorise son humanisation comme une médecine. Telle Médecine du Corps Social trouve son histoire la plus récente dans la dernière transmission de l'Hermétisme (c.a.d sociologie du Nõus) attribuée à Asclépios (c.a.d Esculape/Patron de la Médecine). |
Au cours
du 20em siècle, les Historiens ont dénoncé plusieurs
de nos méprises. Par exemple ils expliquent comment la Science n'a
pas seulement surgit récemment et sans arrière-plan. C'est
sous l'effet d'une répression survenue durant la Renaissance, que
l'âge moderne éprouve encore de la difficulté à
reconnaître la simple évidence qu'il y avait une forme
précédente de véritable science. Nous l'appelons magie
et/ou Alchimie. Pour être précis, l'Hermétisme
fut, durant la majeur partie de la civilisation, à côté
l'Église, l'équivalent de l'université à côté
les États nationaux modernes.
Dans ses
effets, l'inquisition de la Renaissance a établi l'Absolu Un sous
une forme Surmoïque (témoin les idéologies). A l'inverse
et par conséquent, le Pluriel Relatif de l'Hermétisme, exclu,
était resté, depuis, mésestimé. Mais si nous
attendons de notre médecine qu'elle continue à se développer
sur une base scientifique, il sera utile d'élargir notre
compréhension de cette science, incluant son histoire - c'est à
dire son précédent modèle Hermétique
d'interactivité (l'équilibre relatif, dynamique et
écologique, qu'est la Santé).
Les
dernières transmissions de l'Hermétisme furent attribuées
à Asclépios/Esculape, réclamant sans conteste qu'on relevât
son orientation médicale. Cette doctrine prophétisait la production
d'outils Alchimiques qui 'parleraient et guériraient' (statues automates
actuellement produites par la cybernétique en ses robots). D'autres
indices indiquent encore une prévision explicite de l'Intelligence
Artificielle (Art de la Mémoire) par l'Hermétisme. Ajoutés
a ses témoignages tardifs, significatives sont aussi les premières
formes de l'Hermétisme dont histoire nous enseigne les importantes
notions primaires correspondant à la sociologie - tel qu'un bref
aperçu historique nous le montre:
L'Hermétisme
Chrétien (référant à Hermès Thoth Trismégiste)
faisait suite à la période ptoléméenne
(référant à Hermès Thoth) qui faisait elle-même
référence au précédent Hermès Grec, lequel
était issu (durant la période pré-Hellénique
et pré-Moïsiaque) du discours d'Hermonthis (cité Égyptienne de Dieu Monthu). Durant cette remontée de l'histoire,
particulièrement instructive est la charnière entre l'ancien
monde d'Hermonthis et la nouvelle civilisation de Grèce & Israël
- qui furent fondées ensemble aux environs de 1000 B.C. La transition
eut lieu à Amarna (la ville du pharaon Akhnaton), fondée en Égypte
sur le projet politique d'unifier les conquêtes Égyptiennes en une seule et nouvelle culture. Le pouvoir égyptien, en ce temps
là, couvrait le monde Occidental, i.e. l'Afrique du Nord, le Moyen
et Proche Orient ainsi que des parties Égéennes. La classe dirigeante
(ou un parti dirigeant) de ce territoire "total" projeta de pourvoir ses
populations, et de les organiser, avec une seule entité morale et/ou
politique, dénommée Aton. Le projet rencontra des difficultés
mais continua par la suite comme un procédé souterrain et/ou
Inconscient.
Aujourd'hui, en parallèle son échec apparent, il révèle
la similarité de nature entre les cultes Anciens, leur ville et/ou
temple et la niche écologique que chacun représentait.
La
reconnaissance des systèmes 'religieux' de l'ancien temps, comme un
réseau de signifiants écologique, jette une puissante lumière
sur les origines et structure de notre civilisation. La morale et la
spiritualité ne sont pas ses seuls facteurs. Les niches écologiques
(Signifiants Écologiques) sont faites aussi de facteurs naturels (biologiques,
sociologiques, historiques; places de commerce, production industrielle,
sites de mémoire, ressources naturelles etc...). L'Atonisme
était une tentative de grouper ces 'écolons' sous le
principe unique du système solaire de la Terre, qui combinait la notion
d'une nature politique unique de l'humanité. C'est donc un
cérémonial (social) de représentation de la planète
(ou du 'monde' connu à l'époque) comme un écosystème,
qui s'identifie à la Scène Primitive de notre civilisation
et situation actuelle. Ainsi la retrouvaille historienne et scientifique
de la fondation du Monothéisme révèle comment
logiquement, et traditionnellement, aujourd'hui, on peut clarifier la notion
de Corps Social par son synonyme, comme Niche Écologique Humaine.
Sur cette
base, nous éprouvons notre conscience culturelle avec un réalisme
amélioré: la spécificité humaine fait de sa
spiritualité une expression d'organisations collectives (sociologie)
conçue avec des dimensions biologiques et psychologiques.
Réciproquement, elle exprime la condition naturelle des groupes sociaux
(c'est à dire non plus seulement abstraite, surmoïque et fasciste). Troisièmement, une déduction s'impose: il apparaît toutefois
qu'une telle aptitude consciente pour une réflexion qui inclut des
conditions, ou niches, animales, puisse rencontrer des difficultés
au cours de son établissement; elles peuvent être lues dans
le vestige de la Scène Primitive:
Après
sa faillite, la Scène Amarnienne a été reconstruite
en une organisation de Nations (Ramessides) qui ont perdu sa part
écologique de 'niches' significatives. Depuis lors, toute mentalité
collective a été tenue sous ce régime restrictif. Dès
ce moment l'origine du pathos s'indique. La représentation social
n'accédait plus à son écologie. C'est pourquoi, faute
d'atteindre une base naturelle pratique, une médecine du Corps Social
n'a pas pu se développer; elle demeurait par conséquemment
conscrite à la perversion ou au tabou.
Ces conditions
ont rapidement changé durant le 20em siècle. Un ensemble
récent d'outils et de technologies ouvrent une perspective qui inclut
la biologie, la physique et ce qu'on appelle la Nature, en une dimension
sociale et de connaissance collective. Le terme "Cybernétique" est
le plus approprié à désigner cette sorte d'organe qui
donne à l'humanité accès et perception à son
propre contrôle et connaissance et la logique mystérieuse de
la Santé.
Les
premières définitions de la Cybernétique ont fourni
les notions ultérieurement Écologiques typiques de boucles,
d'équilibre feed-back, et l'identification des éléments
étrangers que sont les machines dans la nature primitive. La
Cybernétique d'alors était définie comme la science
des interactions et de leur contrôle entre les machines et la nature.
Elle s'est ensuite développée, jusqu'à rencontrer son
plus haut développement dans l'Intelligence Artificielle. A ce
degré, la Cybernétique doit ajouter un
troisième 'agent' qui complète sa définition en une
écologie comme la science des interactions et de leur contrôle
entre les machines, la nature et les humains. Bien établie avec
une
Cyphermatics
, lorsque cette Science
atteint un tel niveau, elle fournit un outils qui permet à
l'humanité de traiter avec une
Logique de Code
. La base d'une Santé Écologique est alors
opérative.
L'OBJECTIF
MEDICAL
Résumé de la section: Une Éthique de la médecine nécessite une pratique sociale qui nécessite l'outil Cybernétique qui nécessite la psychanalyse. Cet enchaînement qui garanti la possibilité d'une Médecine du Corps Social trouve aussi sa tradition dans le passé, restaurant ainsi le plein potentiel d'une civilisation qui intègre sa Scène Primitive. |
Puisque aujourd'hui
nous sommes parés des outils et de la technologie nécessaires
nous pouvons développer la médecine dans son extension
légitime. Au-delà de sa conception classique, physique
individuelle, l'humanité est capable d'une intuition qui soutient
son approche holonique de la santé et de la thérapeutique -
et qui peut se développer plus encore: avec ses machines de pointe,
l'être humain mélange objectivement la Nature Globale
de son organisme avec son Environnement. Une Médecine Intégrale
n'est plus seulement méthodologique, elle devient l'écologie
pratique. A partir de ce moment, une variété de formes dans
les modalités de la médecine deviennent distinctes:
a) Médecine Somatique, aussi dite Biologique
Ce chapitre
est surtout représenté par le médecine classique, par
laquelle des traitements sont appliqués suivant un projet limitée
à l'organisme individuel. Cette vue est actuellement complexifiée
avec le développement de la Génétique. La gestion des
interventions génétiques ne peut pas résister longtemps
au facteur écologique, puisque le code ADN précisément
soutient la signification de
l'Environnement. Cette situation donne l'opportunité d'analyser
le procédé intellectuel de l'extension de cette médecine:
En date
de la fin du millénaire, l'actuelle proscription de la manipulation
génétique humaine parce que 'non-éthique' est un
déni typique, en termes freudiens, puisqu'il s'appuie
sur sa vérité propre tout en cachant le contraire - je m'explique:
aussi longtemps qu'il n'y a d'intervention génétique humaine,
ladite intervention négativée n'est pas éthique...
parce que la manipulation génétique est - ou doit être
- en fait, l'Éthique elle-même, surtout quand elle inclut le génome
humain. Il est évident que l'ADN suit les lois de l'écologie
(comme par exemple celles d'interdépendance) et les modifications
génétiques ne peuvent pas être limitées à
une gamme d'espèces. L'idée de limiter les manipulations
génétiques à seulement certaines formes de vie est une
erreur - ainsi la proscription de l'altération génétique
humaine dans une environnement génétiquement manipulé.
Toutefois,
cette initiale inhibition de l'Éthique par l'interdiction politique a une
explication. Elle est justifiée parce que Éthique nécessite
encore une pratique sociale qui doit être assurée par
le deuxième forme de la médecine:
b) Médecine Psychiatrique, aussi dite Sociologique
Il est
admis que la base de la psychiatrie est l'ordre social. Différente
de la médecine somatique et de sa référence à
un état naturel, il n'y a aucune clinique de névrose et/ou
psychose que ne tienne en dehors d'une référence à la
mentalité sociale. Là encore, une phase de
déni inaugurait la psychiatrie qui a commencé
par être identifiée avec l'usage de traitements chimiques (ou
autres contraintes physiques) - distrayant de ce fait de les comprendre comme
l'interface de code d'une logique sociale (le code d'une structure
est un dénominateur commun de ses formes - en ce cas sociales, hormonales,
génétiques, cérébrales etc..). Ce n'est qu'une
fois la spécificité de psychiatrie reconnue comme contrôle
social, qu'elle peut instrumenter et achever l'éthique de la
médecine somatique contemporaine (ADN, hormones, drogues, etc..).
Plusieurs
d'exemples indiquent d'ors et déjà le besoin pour réajuster
le partitionnement de la médecine. Ajoutée aux interventions
génétiques susdites, la diffusion de produits chimiques du
cerveau dans une population précise - 6% d'enfants
sous Ritalin - néglige pratiquement ses effets sur le corps collectif
des enfants eux-mêmes. Il est également angoissant de
considérer à quel point nous étions, et restons, ignorants
des effets intersubjectifs de la consommation féminine d'hormones
contraceptives et sexuelles depuis que la pharmaceutique est autorisés
à en pourvoir la population adulte. Le lien social est évidemment
modifié par ces interventions chimiques. A tous niveaux, la science
produit aujourd'hui des agents somatiques qui ciblent directement les maillons
écologiques et sociaux. C'est un appel évident à une
considération du Corps Social.
Cependant
nous sommes à nouveau face à une difficulté, car
l'attribution de la psychiatrie au domaine social laisserait le sceptre chimique
entier sous la responsabilité de médecine somatique,
répétant ainsi les ancien manichéismes de la religion d'État ou du fascisme (respectivement Absolu & asubjectivité,
ou Idéalisme & anomie).
Une
troisième conception est nécessaire pour résoudre l'aporie
de ce dualisme (somato-biologie avec socio-psychiatrie) radical. Comme il
a été expliqué ci-dessus, l'outil qui cause la
nécessité de cette séparation d'une médecine
de l'individu et de la collectivité, permet aussi sa perception, et
soutiens son opération propre: la cybernétique est le principal
facteur de ce progrès.
La cybernétique pourvoit la science des lois de nos interventions
intriquées sur nos contrôles d'intervention, qu'un système
de dualité ne peut opérer. Il a été
précédemment remarqué qu'elle requerrait trois
catégories pour son opérativité complète (a savoir:
la nature, les machines, l'humanité). Appliqué à la
médecine, ce triplet distingue la médecine sociologique et
biologique, plus une troisième et pseudo-catégorie Médicale
qui est la Psychanalyse.
c) L'interface pseudo-Médicale, la Psychanalyse
Le lien
de la psychanalyse avec la cybernétique a été rendu
clair par Jacques Lacan, qui révéla leur similarité
et complémentarité, lorsque celle-ci dans le psychisme
réfléchit celle-là dans le monde réel. Un
deuxième lien est propre aux
études de Freud et relie
la psychanalyse à la biochimie de cerveau; comme on le sait, ce fut
sous les effets biologiques et sociaux de la découverte européenne
de la cocaïne, que les articles de fondation de la psychanalyse ouvrirent
l'ère des neurosciences.
Ces deux
faits (Lacan & la cybernétique, Freud & la cocaïne) ont
chacun été sujet au déni
caractéristique, qui pèse comme une troisième raison
d'associer la Psychanalyse avec les deux dimensions précédentes
(Psychiatriques et Somatiques) de la médecine. De surcroît,
une vocation fondamentale de Psychanalyse pour la sociologie fut la revendication
finale et majeure de Freud, qui fut aussi
déniée par ses adeptes. Tous ces éléments
psychologiques constituent une conjonction complète où la
psychanalyse se trouve liée au corps biologique (chimie
cérébrale), aussi bien au corps social (psychologie collective
freudienne), et de surcroît représente la réaction humaine
à la cybernétique qui les révèle et les distingue
l'un de
l'autre[biochimie,
cybernétique,
sociologie].
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Dr William Théaux, Septembre 1999
Note, en guise de glossaire partiel de la terminologie de l'Analyse Plurielle (en anglais PLAN, PLural ANalysis):
L'extraction d'un membre d'un groupe, tel que le pratique l'Analyse Plurielle, créé un moins-un dans l'espace social où elle est pratiquée. Cette logique était reconnue dans l'ancien Art de la Mémoire où le membre extrait est identifié avec Antinõus dans l'espace hors du groupe, et avec l'anomie sociologique dans le groupe. En conséquence, dans le groupe, la logique du psychisme est centrée sur la référence classique de l'Hermétisme - le Nõus qui est pluriel, au lieu du Dieu Absolu qui est Un. Selon la logique Lacanienne, l'entité relative unique (Nõus) émane d'un vel qui est une forme de choix, qui institue une Scène Primitive en tant que Signifiant dans le groupe, tandis que ceci est pressenti en dehors du group à partir du point de vue d'une Logique de Code. Quand la Cybernetique appareille ce groupe, cette logique opère selon une Cyphermatique tandis que le groupe le reconnaît le texte en lui-même comme une Littérature Grise.
© CYBEK 2000