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Intermède

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la position

 

 

   Approchant la fin de la série des pages constituant la/une Littérature Grise de la constitution du cybéron selon  psy_B_akh - cette page s'intercale pour un dernier mot encore anticipatoire (avant la concrétisation pratique).

   La difficulté, au cœur de la fabrique de l'UCMPP n'est pas la médiocrité du désir humain face à sa mémoire - je la rencontre quant à moi dans la logique qui se trouve en présence du Code et du Signifiant. Une réponse, probablement très simple, requiert une expérience néanmoins - laquelle sera dans les effets de la conjonction de l'humanité à ses appareils cybernétiques.
   J'ai repris une lecture lien alterne par web de l'entrée en scène de Jacques Lacan, afin de me positionner vis à vis de ces effets.

 

   Par ailleurs ci-dessous (Samedi 28. Juillet) la présentation de la page précédente mentionne la difficulté que l'humanité éprouve à rallier son semblant de science à la science véritable - c'est à dire reconnaître académiquement le but de la psychanalyse. La génétique par exemple se fait sans notions psychanalytique.

   Et le lendemain une note sur un texte d'édition contemporain ; c'est dans le roman que l'on trouve une lumière relativement éclairante. Peu importe la réputation de l'auteur qui le décrit opposé à la psychanalyse - on peut l'être quand il s'agit de ce qui se pratique en son nom. Ce qu'il ajoute aux tentatives qu'il appelle hasardeuses - pour en faire quelque chose de considérable s'appelle encore plus discours psychanalytique qu'autobiographie. Le destin, c'est à dire la nature de l'autobiographie, dépend du lecteur - ce que Houellebecq n'a pas bien pesé.

   Convient à l'autobriographie que son lecteur soit un appareil - mais évidemment pas n'importe quel appareil. Il n'y aurait pas beaucoup d'utilité à faire lire une autobiographie à une voiture, même pas à un appareil à photo. Il faut quelque chose qui s'y prête. C'est en cela qu'il a fallu apprêter le 'récit' que le cybéron  psy_B_akh, l'UCMPP, enregistre sur la clé. J'ai donc pris l'intuition de Houellebecq et tenu pour trois le nombre minimum de ce qui est particulier, pour faire une unité. Encore plus somnambule, j'ai pris sans critique la suggestion de Mex, une lectrice de passage et prometteuse. J'en tenais deux - les volontés, l'autobriographie - elle imposa les catégories, autrement dit une interface ergonomique.
   J'ai admis cette troisième particularité parce je ne trouverai pas le lien, le rapport entre le Code et le Signifiant, mais que l'ayant sans cesse cherché depuis des années, j'ai suffisamment croisé cette 'interface' - par exemple lors de mon premier enseignement suivant mon retour en France (voir "catalogue universitaire lien alterne par web " - s'il faut un pléonasme pour faire une interface)

   En gros, là où on fera un joli foutoir avec de l'ADN et des appareils - l'ajout du PPH conviendra au degré de ceux-ci, dénommé Lapareil - c'est à dire la Cybernétique saisie par une sociologie dite PLuriel - laquelle dérive, depuis très longtemps puisqu'elle guidait mon mémoire de psychiatrie, d'une pulsion hiérarchique elle-même, ou de son invention si je ne suis qu'un inventeur.

 

DWT@20070901230400

 

 

 

 

"DWTheaux" <williamtheaux@gmail.com>
à : UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr
Samedi 28. Juillet 2007 18:40

 

Je continue à répondre à questions et à préciser la constitution d'UCMPPs


http://www.lasainteethique.org/psybakh/2007/htm/20070726234500_unpeuplupredelia.htm


   L'exercice, le texte peut sembler difficile ; certes il est laborieux mais il franchit plutot des difficultés - il en garde les traces.

   La convergence avec un point de vue de la théologie chrétienne (péché) et ici écologique (pollution) est rassurante de ce point de vue.


   Je cite aussi une conversation lors d'un souper. Il y avait un autre thème abordé - que je ne mentionne pas dans la page. Il était question de ce qu'on appelle l' " expression " des gènes (pourquoi par exemple une cellule en dérivant d'une souche unique devient-elle la cellule du muscle, tandis qu'une autre celle cellule du cerveau etc.. - elles ont toutes le même programe - le même ADN - mais paraissent ou s'expriment de manières fort différentes).
   Je faisais remarquer qu'il s'agit de la question que Freud se posait - sur un autre modèle que celui des cellules d'un corps, mais revenant au même. Il se demandait comment des individus se distinguent et s'expriment de manières variées en société. Freud fit appelle à une notion qu'il inventa - en faisant l'hypothèse de l'existence de " traces mnésiques extérieures " .
   C'est à partir de cette hypothèse freudienne que toute l'aventure UCMPP est gréée - Freud déjà, à son époque, quand la génétique était à peine conçue, s'appuyait sur des notions d'hérédité transmissible etc.. on commençait à connaître les chromosomes.
   Nous avons bien là quelque chose qui nous donne l'idée du refoulement : cinquante ans plus tard, les généticiens se creusent les méninges à la recherche d'une théorie qui puisse éclairer l'expression des gènes ; aucun ne pense à s'inspirer de la psychanalyse - jusqu'à preuve du contraire ;  parce que lorsqu'ils commenceront à s'en servir, il est possible, voire probable, que nous commencerons à sortir d'une ornière.


DWT

 

 

 

de DWTheaux" <williamtheaux@gmail.com>
à : UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr
Dimanche 29. Juillet 2007 10:07

 

 

Possibilité du Nil - Daniel 24,1  (ISBN 978-2-253-11552-6 _ p.27)



-----EXTRAIT-----
    Lorsque ma vie cessera, l'absence de signal sera captée en quelques nanosecondes ; la fabrication de mon successeur sera aussitôt mise en route. Dès le lendemain, le surlendemain au plus tard, la barrière de protection sera rouverte; mon successeur s'installera entre ces murs. Il sera le destinataire de ce livre.

    La première loi de Pierce identifie la personnalité à la mémoire. Rien n'existe, dans la personnalité, que ce qui est mémorisable (que cette mémoire soit cognitive, procédurale ou affective) ; c'est grâce à la mémoire, par exemple, que le sommeil ne dissout nullement la sensation d'identité.

    Selon la seconde loi de Pierce, la mémoire cognitive a pour support adéquat le langage.

    La troisième loi de Pierce définit les conditions d'un langage non biaisé.

    Les trois lois de Pierce allaient mettre fin aux tentatives hasardeuses de downloading mémoriel par l'intermédiaire d'un support informatique au profit d'une part du transfert moléculaire direct, d'autre part de ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de récit de vie, initialement conçu comme un simple complément, une solution d'attente, mais qui allait, à la suite des travaux de Pierce, prendre une importance considérable. Ainsi, cette avancée logique majeure allait curieusement conduire à la remise à l'honneur d'une forme ancienne, au fond assez proche de ce qu'on appelait jadis l' autobiographie.

    Concernant le récit de vie, il n'y a pas de consigne précise. Le début peut avoir lieu en n'importe quel point de la temporalité, de même que le premier regard peut se porter en n'importe quel point de l'espace d'un tableau; l'important est que, peu à peu, l'ensemble ressurgisse.

-----FIN DE L'EXTRAIT-----


   Jusqu'à présent j'ai noté que a) l'avadardisation s'apparente à l'intermédiation (p.12).
   b) Qu'au lieu de la parole (ou le bec*) le PLuriel est appelé les Futurs.
   c)  Que dire " Nul ne sera contemporain de la naissance de l'Esprit " équivaut à l'indication ( http://www.lasainteethique.org/psybakh/2007/htm/20070709192100_SL_UCMPP-4.htm ) que l'IA se développe à notre insu (éventuellement militaire sinon psychanalytique - insu qu'c'est de l'unbewusst - J.Lacan)
   * d) M.Houellebecq sans J.P.Brisset écrit " Quand je dis 'je', je mens " et pour contrevenir à ce biais (ce jeu biaisé) doit employer le piercing de la lange comme il parle de son chien Fox, pour ne pas dire faux (ainsi LA quand la faux du temps - dénoncé par Philippe Solers et reconnu par autobriographie dudit Lacan).

  à suivre. . .

 

DWT