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Chère Mex,

   Votre intérêt et vos précisions m'ont fait cogiter, parce qu'ils soulèvent une question - pourrait-on dire : hyper-fondamentale, voire La question ! En effet, je reprends un peu les choses en arrière - repartant de Freud : il aura passé 40ans pour tomber sur un os, ou à ronger cet os.. tout du moins, c'est sur cette question qu'il acheva sa carrière d'écrivain et de psychanalyste ; à savoir, pratiquement sur ses dernières lignes écrites, la mention d'un critère ou d'un objet qu'il tâtonne sans arriver à le définir. Néanmoins dit-il que, sans l'éclaircissement de cette chose il vaut mieux renoncer à avancer d'un seul pas dans ce qu'il a ouvert. C'est net.

   Pour qu'une interprétation soit bonne, il faut que la traces, l'état d'âme qu'elle éclaire soit de bonne qualité ; ainsi une réflexion (voir du texte de Lacan qui succède à celui de Freud, l'étude ) se trouve constituée, et capable de donner sens, c'est à dire une science en conscience.
   La description romanesque de l'avenir des UCMPPs écrite par Houellebecq présente des qualités - telle la réflexion des générations (les clones réfléchissant sur leurs témoignages antérieur) donnant une idée de cette procédure scientifique ; elle présente aussi des insuffisances d'analyse.

   Un UCMPP est une enveloppe, un petite boite, une valise - sorte de petit organisme où on trouve des choses, des organes. Côté défaut de la description par Houellebecq, on trouve pire. Je présenterai sur une vidéo la même boite d'intention - mais selon l'intention de la compagnie informatique IBM. Dans le kit IBM on ne conserve qu'une chose : l'ADN. IBM le garde, sans regard pour la personne. L'humanité parfois réduit l'homme ou la femme à un corps sans nom. La secte de la fiction de Houellebecq réalise assez vite l'erreur ou l'horreur de l'effacement du nom - et associe à ses kits la trace qu'il appelle récit de vie.

   Mex examine l'aspect technique et mesure les contraintes - d'autres (MG) demandent que soit précisé ce qui distingue le Freudisme d'IBM ou de Raël mis en scène par Houellebecq. Il me semble que la psychanalyse exige encore plus de progrès que celui de Raël déjà en progrès sur IBM. Le Récit de Vie raëlien ou houellebecquien doit être perfectionné, dans le sens où Mex cherche à le déterminer.
   CYBERonTIME opère déjà largement en ce sens en certifiant ce qui correspond au dénommé récit de vie. Ne s'appuyant pas sur la foi ni sur un gourou, l'identification et le rattachement du récit au corps - fut-ce à son code ADN - requiert d'armer la confiance des ressources de l'administration de l'automatisme social. Mais Mex et MG fouillent plus en détail que ce que la juridiction des greffes peut offrir ; particulièrement Mex pressent-elle l'importance d'une formalisation dudit récit par des titres (ce qu'elle appelle " intituler les souvenirs " ou ce qui permet une " liste d'états d'âmes ").

   Où se situe la psychanalyse, entre le Récit de Vie (déjà caractérisé par la psychanalyse de ce qu' aucune consigne ne l'anticipe) - et ce que la Liste de Titres apporte de surcroît ? Pour répondre à cette question et faire émerger la distinction, je ne vois que la solution de donner un nom à l'apport que procure CYBERonTIME. A la Personne Physique, ce que Freud appelle " traces mnésiques extérieures " s'ajoute, de mémoire, ce qu'il peut convenir d'appeler Particule Personnelle Historique, pour en faire une Unité Cybernétique. Si nous arrivons à bien concevoir cette notion de PPH, la particule personnelle historique peut efficacement répondre aux contraintes de Mex. Elle peut aussi expliquer à MG comment la psychanalyse humanise IBM en le sauvant de Raël - c'est à dire s'exclue du pire en pire.

   Au sein de l'UCMPP, la notion de PPH apporte celle de particule dans le contexte de l'Unité. L'Unité Cybernétique de Mémoire de Personne Physique est organisée suivant des particules historiques. (à  la satisfaction de Mex..) Ceci prête ses données à l'ordre des catégories (titres, liste) tout en permettant à la personne de les livrer à l'interprétation (ce qui satisfait aussi Théaux). Adjoindre à l'ADN, en l'outil actuellement formé par une clé USB, un contenu de Particule Personnelle Historique offre au récit de vie ce que la psychanalyse pourra sainement interpréter. 

   A ce stade de notre réflexion, nous avons détaillé l'organisation d'une Unité Cybernétique de Mémoire de Personne Physique en particules - les unes biologiques (ADN) les autres contenues dans un support informatique, dénommées particules personnelles historiques (PPH).
   Cette analyse de l'UCMPP permet de structurer le contenu de ses données informatiques.

L'Interface ergonomique : est aussi certifiée activement ; elle est comparable à une carte d'identité construite à partir d'une liste de titres ou caractères ; elle doit être connue de l'Instance de Veille - c'est la seule donnée à partir de quoi l'UCMPP est reconnu valide ou invalide. Son volume est limité (ergonomique) mais elle détaille et couvre l'ensemble du recueil.

Le Recueil : est certifié par son appartenance physique à psy_B_akh qui le conserve comme une mémoire morte / ROM. Si le créateur a indiqué dans ses Directives Signalétiques que ce recueil lui est propre et personnel, il peut aussi demander que l'Instance de Veille n'en prenne pas connaissance.

.. en conclusion :