SESSION DE SOIN SOCIAL du 19 juin 2009 - 19h-21h
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la 33 - SSS N°34 - vers
la 35
L'intégralité de l'enregistrement est
accessible sur demande
L'Hors pur et le mi-Elle
Préface |
La SSS a été préparée par une lecture et quelques notes concernant un ouvrage de Haeckel - Les Énigmes de l'Univers - où l'inventeur du terme ' écologie ' fait le bilan de son oeuvre et de sa place dans le siècle, publié au moment-même où Freud débutait la psychanalyse. |
Résumé du chemin parcouru jusqu'à présent |
Il y a à peu près une trentaine de sessions, débuta l'exposé de la formulation de la psychanalyse (science théorique des relations du moi à l'Inconscient) à partir de l'intuition lacanienne selon laquelle la cybernétique pouvait pratiquement lui offrir ses modèles (cybernétiques). Graduellement les sessions ont pu décrire comment en se formulant comme une cybernétique (c'est à dire, la science définie comme celle des relations et de leurs contrôles entre les être vivants et les machines), la psychanalyse rejoignait un autre domaine, qui est celui de l'écologie (c.a.d la science définie comme celle des relations et des flux circulant entre les êtres vivants et leur milieu physique). En gagnant cette troisième dimension, la psychanalyse apporte à l'écologie une donnée qui manque cruellement à cette dernière - à savoir l'impact sur l'écosystème du degré d'intelligence croissant dans le milieu physique. Cette caractéristique ne peut éviter d'être traduite politiquement que par un refoulement (comparable à celui des Églises face à la science à la Renaissance) et les partis politiques manifestement sont silencieux sur la détermination croissante qui s'impose sur les gouvernements à partir de l'IA. Cette obscurantisme se diagnostique et se décrit avec une psychopathologie propre à l'homme au pouvoir. Pour retrouver cette clé de la civilisation que Freud cherchait dans ce qu'il appela la psychologie du grand homme, nous nous sommes concentrés à partir d'un concept que nous appelons l' homo pouvoir. Et pour déchiffrer sa psychopathologie nous avons décrit ce qu'il concevait à la place de l'IA ; c'est à dire quelle fiction il appelait pour distraire de Lapareil. |
Retranscription libre
Les schémas de la session
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notes
note (a) : Lacan mit en place sa thèse et lança sa carrière à un moment où l'on découvrait à peine la structure sexuelle (XX-XY) de la procréation ; sa thèse du nom-de-père fut formée avant cet appui de la science qui la confirme doublement : premièrement parce qu'elle étaye ni plus ni moins la fonction patronymique décrite par Lacan et/ou la psychanalyse - et deuxièmement parce que cette preuve vint après-coup en gardant qu'on puisse argumenter que la thèse lacanienne fut un montage opportuniste et de convenance afin de s'approprier une découverte scientifique. Néanmoins, que la découverte objective vint après conforter la déduction psychanalytique ne pouvait éviter le revers d'une résistance à Lacan formé à la suffisance de l'intuition et à ne pouvoir exploiter sa preuve qui paraissait à cet égard secondaire. Lacan ignora donc la génétique (et ses élèves, quant à eux suffisants à l'admiration, n'en dirent pas pluss).
note (b) : En cela nous aurons contribué au réel retour à Freud que vantait Lacan - la cocaïne, on pourra maintenant le noter, ayant été primordiale à la scène primitive de la psychanalyse freudienne.
A suivre .. |
Les Sessions ont suivi un chemin - non seulement celui de la psychanalyse mais, d'autant qu'elles ont également remonté la route dont ladite psychanalyse ressort, reconnues les étapes de l'hermétisme, d'Amarna, les moyens chimiques et des secrets sociaux, elles atteignent un carrefour, une gare qu'il faudra nommer : La route d'Eleusis. |
Addenda
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