lettre représentante de Mme ma voisine
Paris, le 19 avril 2006
Monsieur ,
Je prends contact avec vous en ma qualité d'assureur protection juridique de
Madame Gisèle FEITH, et ce, dans le cadre du litige vous opposant.
Cette dernière m'informe que vous avez entrepris des travaux sur votre propriété,
entraînant, le 9 janvier dernier, l'éboulement partiel de la voûte d'une des deux
caves de mon assurée.
Depuis ce jour, vous revendiquez la propriété de ces caves.
Or, il ressort des éléments en ma possession que seule Madame FEITH est
propriétaire de ces caves, bien que ces dernières se situent en sous sol de votre
propriété.
En effet, et selon le Code Civil, le droit de propriété peut être prouvé par tous
moyens.
En l'absence de titre de propriété, les articles 2219 et 2262 du Code Civil prévoient
que toute personne qui n'est pas juridiquement propriétaire d'un bien immobilier en
acquiert la propriété si elle apporte la preuve qu'elle s'est comportée comme
propriétaire pendant trente ans.
Aux vues de votre titre de propriété et de celui de mon assurée, il apparaît que ni
l'un, ni l'autre ne pouvez établir à qui appartiennent les caves litigieuses.
Toutefois, mon assurée s'est servie des dites caves, et s'est comportée en tant que
propriétaire depuis 1988, date à laquelle elle s'est portée acquéreur de son
immeuble.
En outre, et avant que mon assurée n'acquière cet immeuble, ses ayants droit, à
savoir ses vendeurs, en usaient également depuis 1944, comme le prouve divers
attestations.
Or, l'article 712 du Code Civil dispose que « la propriété s'acquiert aussi par
accession ou incorporation ou par prescription » .
Dès lors, Madame FEITH est devenue propriétaires des caves du fait de l'usucapion,
ce qui signifie que cette dernière a acquis ces caves par le fait de la prescription
trentenaire.
Ainsi, Madame FEITH est bien propriétaire des deux caves situées en sous sol de
votre propriété, dont l'accès n'est possible que depuis le rez-de-chaussée de
l'immeuble de mon assurée.
De ce fait, si les travaux ou les sondages que vous entreprenez occasionnent des
dommages aux caves de Madame FEITH, vous serez tenu responsable, et devrez
réparer les dommages, conformément aux articles 1382 et suivant du Code Civil.
Dans l'attente de vous lire,
Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
De DWT à G.Feith AR/mercredi 6
septembre 2006 |
Dr
William Théaux
06
80 22 92 61
|
04
71 04 13 98
2bis,
Fg Saint Jean,
43000
Le Puy-en-Velay
|
wtheaux@club-internet.fr
http://www.william-theaux.net
|
à : Mme Feith,
9 rue Crozatier
43000 Aiguilhe
mercredi 6
septembre 2006
Madame,
Une législation est faite pour protéger l'acquéreur
d'un bien, et garantir qu'il ne trouvera pas, au moment où il en
prend de possession, une personne qui en réclame la jouissance. Je
suis surpris par la situation que je rencontre. J'ai fait l'achat
tout à fait régulier d'une propriété 1&1 bis impasse des
vignerons et je suis arrêté dans sa construction par votre réclamation
de jouir de son sous-sol.
Cette situation est celle d'un squat puisque rien ne
vous autorise à rester en permanence en mes lieux.
L'opinion de votre avocate (19/04/2006) n'est pas juste
puisque vous n'avez pas occupé les lieux de manière normale
- vous les avez occupé de manière cachée. L'agent immobilier
Gittenay attestant qu'il n'avait aucune connaissance des caves en
fournit la preuve. Or qu'un usage (d'un domaine) soit public est
essentiel à signifier qu'on s'en comporte comme propriétaire ; la
qualité ‘publique’ est d'ailleurs stipulée par le Code Civil,
et nécessaire à la justification trentenaire. Sinon il suffirait
de creuser un trou en cachette pendant trente ans chez son voisin
pour s'en déclarer propriétaire. Ni le cadastre, ni la Mairie, ni
même votre plus proche voisin n'en étaient informés !
Au sujet de ce voisin, l'agent Gittenay m'a présenté
le bien à la vente. Au mieux, il fait étalage d'une époustouflante
incompétence et d'un certain mépris de sa clientèle. Il est
quasiment né dans le village, il sait et chante qu'il y a des caves
partout, et il ne lui vient pas l'idée de vous interroger durant
les nombreux mois où il a en charge cette vente ! C’est ainsi,
pour palier à des indigences pareilles, que la loi stipule que vous
deviez prendre soin de déclarer publiquement votre usage, avant de
le réclamer.
C'est pour cette raison qu'il est questionnable que
vous ayez informé de ces caves le notaire qui fit l'acte de vente
et de votre propriété en 1988. Si vous ne lui en avez pas parlé,
vous déniez la prescription trentenaire. Si vous lui en avez parlé,
il est certain qu'il vous a averti d'une nécessité de déclarer
publiquement votre usage. Si dans ce second cas vous ne l'avez néanmoins
pas fait, c'est qu'en toute connaissance, vous projetiez que le
prochain acquéreur du 1&1bis fut trompé et que vous vous
imposeriez par une stratégie de squat, afin d' acquérir en dépit
de la loi un bien par conséquent volé.
Votre stratégie présente de surcroît le défaut
de me nuire à double titre : d'abord en m'ayant trompé, deuxièmement
en empêchant que je procède à mes travaux de reconstruction sur
un sol incertain. Je pense donc que nous nous engageons dans une
procédure pénale.
Je vais interroger mon avocat en ce sens - et vous
presse de considérer une autre attitude que la vôtre actuellement.
William Théaux
PS : Je saisis l'occasion pour contredire le
second argument de votre avocate arguant d'ouvertures seules disposées
vers vous. Le fait que le début de mes travaux ait précisément
ouvert une cave est une preuve, on ne peut plus manifeste du
contraire. Il est évident que j'accède à ces caves de mon côté
!
L'information que je transmets à mon
avocat-conseil le 19 septembre 2006 |
Cher Maître,
Toujours dans le mouvement qui nécessite sa préparation, de
passer l'affaire des caves de l'impasse des vignerons à la généalogie, je
découvre une nouvelle option. Suivant la précédente j'aurais pu me plaindre
d'un comportement d'obstruction de mon voisinage occupant ma propriété. Vous m'avez expliqué que c'était hors-sujet.
J'ai fait appel à Me
Barrière/Huissier qui a constaté les déclarations de Mr Gitenay qui déclare -
je cite - avoir remis à Mme Feith une attestation affirmant qu'il n'avait eu
aucune connaissance des caves tant avant qu'après la transaction. Vous vous
souvenez que Mr Gitenay s'exclamait en disant qu'un agent
immobilier ne pouvait avoir à charge de sonder les
propriétés dont il négociait la vente. A vrai dire, il nous
pressait de faire attention à l'obligation assignée à la prescription trentenaire de devoir être
publique.
Pourtant, un peu comme un médecin qui
déconseillerai d'aller à l'hôpital, vous me signalez que
le juge conclurait probablement en toute contradiction avec
le Code Civil. J'ai chercher à m'expliquer un
hypothétique dédain - mais je crois avoir trouvé une autre raison, forte
et plus légaliste à
m'interdire d'ouvrir de mon côté ces caves :
Cette amputation de mes droits s'expliquerait par un soin -
devoir de mémoire - à garder une architecture qui range les lieux dans la
catégories de monuments, site, ou architectures historiques. Il s'agirait de
caves archéologiques et monumentales. Sans aller jusqu'à Karnak ou le Machu
Pichu, ce serait néanmoins des caves en quelque sorte sacrées.
Mais si nous admettons ce motif de traiter
le Code par dessus la jambe - cela toutefois n'ajoute aucune
privilège côté
Feith à réclamer d'en jouïr. Et toujours puisque Mme Feith n'a pas eu soucis
de régler le statut, lors de son achat, de la présence de portes qui, manifestement
ouvraient sur son domaine - si ces portes et l'architectures des caves obligent
à les laisser intactes, n'est-il pas obligé de conclure que je sois en droit
de réclamer un droit de passage pour accéder à ce qui m'appartient ? Sans
aller jusqu'à obliger un accès touristique, n'est-ce pas
moi qui devrait donc pouvoir passer par chez Feith qui, elle n'a pas droit d'enclaver et
d'exclure un domaine qui n'est pas le sien.
Tel est ce que je voudrais savoir d'abord ; et en attendant, j'ai
tout de même fait part à Mme Feith de mon sentiment
qu'elle a prémédité une situation qui me blesse - et
qu'elle l'entretient ; je vous joins la lettre que j'ai
adressée à Feith.
Salutations distinguées,
William Théaux
PS : je continue à publier cet examen http://www.william-theaux.net/restreint/1et1b/20060705165310_deuze-questionnement.htm
(ID=toto ; pass = toto)
Sa
Littérature.Grise |
Cher Maître,
Toujours dans le mouvement qui nécessite sa préparation, de
passer l'affaire des caves de l'impasse des vignerons à la généalogie, je
découvre une nouvelle option. Suivant la précédente j'aurais pu me plaindre
d'un comportement d'obstruction de mon voisinage occupant ma propriété. Vous m'avez expliqué que c'était hors-sujet. Je
dois donc examiner une autre optique qui semble par contre, être bien
circonscrite aux termes du Code Civil et non Pénal.
Effectivement, après que j'ai demandé à Me
Barrière/Huissier de constater les déclarations que Mr Gitenay a produit
devant nous lors de l'examen où nous étions Me Barrière, vous-même et
moi-même sur les lieux, le 15 mai 2006, il certifie que Mr Gitenay déclare -
je cite - avoir remis à Mme Feith une attestation affirmant qu'il n'avait eu
aucune connaissance des caves tant avant qu'après la transaction. Ceci
appuie deux notions : non pas la malveillance mais l'incompétence de l'agent immobilier Gitenay qui,
par le moindre
des soucis professionnel, durant les années où l'immeuble
était resté en vente, aurait dû questionner le voisinage. Car Mr Gitenay est
par ailleurs volubile en évoquant les caves possibles et fréquentes dans le village,
et de
surcroît tous ces gens sont voisins et vivent à quelque dizaine de mètre les
uns des autres. En se rencontrant presque tous les jours Mr Gitenay a eu plus
d'une centaine de fois l'occasion de demander à sa voisine : " Au fait,
accédez-vous à des caves sous l'immeuble que nous voisinons et que je suis en
charge de vendre ? " - mais il n'y a pas pensé.
Il n'y a rien à faire contre la négligence. Vous vous
souvenez d'ailleurs que Mr Gitenay devient agressif quand on aborde de point. Il
s'offusque et déclare qu'un agent immobilier ne
saurait sonder lui-même chaque terrains qu'on le charge de vendre ! Ce qui nous aura laissé apparemment bouche bée
puisqu'il signifiait que
c'était à l'acquéreur, une fois le bien acquis, d'effectuer ces
vérifications.. Mais à vrai dire, c'est parce qu'il nous signifiait
encore combien nous devons faire attention à l'obligation assignée à la prescription trentenaire de devoir être
publique ; sans cela la législation serait une
comédie et le Code Civil du papier de singe.
Mon insistance tient peut-être à mes connexions familiales
avec Pierre Boule qui écrivit "La Planète des Singes". Dans l'étude que je vous ai communiquée résidante à
l'adresse http://www.william-theaux.net/restreint/1et1b/20060516091300_questionnement.htm
(ID=toto ; kpass = toto) je questionne et détaille ce point. Je vous en
ai aussi parlé oralement mais vous ne m'avez pas signifié que ce serait une
logique confirmée par un juge. C'est troublant, parce qu'il n'est pas attendu
que des instance juridiques concluent en dépit et de manière strictement
contraire au Code. A moins d'une situation d'indépendance de la magistrature
poussée à l'extrême (qui toucherait au bon vouloir), il faut se
détromper qu'un jugement me pénaliserait contre un voisinage qui aurait
escompté et exploité un usage méprisant du Code Civil. J'ai donc cherché la
raison de ce dédain apparent pour le Code Civil et il ne me semble avoir trouvé une autre raison forte à
m'interdire d'ouvrir de mon côté ces caves :
Mis de côté un jeu sournois
de mon voisinage, cette amputation de mes droits s'expliquerait par un soin -
devoir de mémoire - à garder une architecture qui range les lieux dans la
catégories de monuments, site, ou architectures historiques. Il s'agirait de
caves archéologiques et monumentales.
Mais ce cas,
si nous l'admettons, n'ajoute aucune légitimité supplémentaire côté
Feith à réclamer d'en jouïr. Par contre, puisque Mme Feith n'a pas eu soucis
de régler le statut, lors de son achat, de la présence de portes qui, manifestement
ouvraient sur son domaine - si ces portes et l'architectures des caves obligent
à les laisser intactes, n'est-il pas obligé de conclure que je sois en droit
de réclamer un droit de passage pour accéder à ce qui m'appartient ? (sans
envisager l'extrême que l'Etat ouvrirait la possibilité d'une visite
touristique des lieux) Je
devrais donc pouvoir passer par chez Feith qui, elle n'a pas droit d'enclaver et
d'exclure un domaine qui n'est pas le sien.
Tel est ce que je voudrais savoir d'abord.
Je tiens aussi à vous préciser que lors de la solution
d'approche que nous déduirons, je tiens à garder celle qui ne me fermera pas
la possibilité d'un appel auprès de tribunaux qui ne soit pas de la région.
Pour l'instant, règne la suspicion fondée qu'une singularité régionaliste
tende à régler les affaires locales en dépit, voire au mépris de conventions
sociales plus générales mais contraignantes. Ceci touche à mon domaine de la
psychologie collective et je ne saurais pas facilement le négliger. Est-ce que
cette deuxième condition de porter ma réclamation de droit aux degrés
supérieurs d'une logique nationale est quelque chose de réaliste?
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