ouverture 1) H(AMO) 2) NdY 3) PLAN 4) OIO 5) UCS 6) ECO 7) PSO 8) PHF 9) APSO conclusion

4) OIO

 

 

 


EN COURS D'ÉDITION - transcription approx du texte du clip vidéo

Quand on fait de l'égyptologie.. résultat notre mythologie change - Quand on touche à la génétique.. forcément notre génome change ! - et quand on fait de la neurologie, notre cerveau change

Lorsque des progrès s'inscrivent au sein des réalisations humaines, il est nécessaire d'y ajouter un supplément : une explication et un changement cérébral. La quatrième intervention d'Antheaum Toll à la fondation de la psychanalyse freudienne répond de cette loi. Nous avons retrouvé notre scène primitive, restitué les noms à leur place génétique et ranimé notre mémoire. Durant la même période nous avons industrialisé des hormones, la contraception et la fécondation in vitro - cette dernière série d'invention transforme notre cerveau.

Pour le comprendre il faut saisir que Freud était biologiste, neurologue et physicien ; un modèle de médecin psychiatre des temps modernes. Au seuil de l'invention de la psychanalyse, il rédigea une Esquisse pour une Psychologie Scientifique qui se range parmi les premières descriptions de l'appareil synaptique, dont les réseaux neuronaux contemporains ne diffèrent pas. Ce véritable "Copernic" n'aura cessé d'attacher son analyse de l'espace psychique à des bases biologiques et physiques. On sait l'importance qu'il donna à la sexualité au centre de la psychologie, comme elle est au centre de la vie. Pourtant il manqua de succès sur les lois du désir. Cet insuccès a buté sur le désir féminin. Il contourna l'obstacle en appelant le rôle d'un traumatisme dans la construction de la pulsion sexuelle. Sa théorie campa alors au bas niveau de l'envie, avec une relative certitude ; celle d'une envie du pénis.

Évidemment cela déçut un certain nombre de penseurs et de penseuses qui ont contesté qu'une sexualité féminine ne fut qu'une "envie d'organe de l'autre", mais il ne proposèrent pas mieux ; jusqu'à ce qu'incroyable mais vrai : Toll appliqua à l'"envie du pénis" un correctif qui mit à l'endroit l'hypothèse freudienne. Voici comment et pourquoi. Entre temps Lacan avait clarifié la pulsion en schématique interaction de sphincter à son objet selon que dans le cerveau c'était inscrit. Féru de bon sens en ses précédentes, Antheaum Toll ajouta une intervention du même acabit. Il aura suffi de relever l'existence du sphincter inguinal que le corps féminin n'a pas du tout. Ça fait une différence, un trou en plus plutôt qu'un truc ! En effectuant leur migration les testicules jouent le jeu de la description princeps de la pulsion par Freud. Sexuellement il est d'une importance certaine. C'est par le simple relevé de cet orifice négligé que le docteur Toll objectiva le faux alibi de l'envie du pénis. La sexualité est ensuite complétée [réfléchie la femme enfante  -de la femme bleue>>>eft vert] 

De ce point de vue corrigé, le pénis est un placebo et ce sont les testicules qui forment l'objet pulsionnel. Comme pour les interventions précédentes, l'ignorance de cette chose simple et évidente s'explique par un refoulement. Les psychanalystes effectivement n'en ont jamais parlé ; de sorte que comme il se doit, c'est par elle-même, la psychanalyse, qu'une illusion - l'envie du pénis - est révélatrice de ce qu'elle a caché. Au lieu du I phallique des idéologies on pourra naturellement écrire oio la contribution de Toll en majuscule pour souligner qu'elle est majeure. Qu'on l'ignore ou pas, on trouve avec la neurophysiologie un fonctionnement différent du cerveau qui explique la prise de conscience de l'histoire, de l'identification, de la société. Ce sont quatre refoulements très actifs qu'Antheaum a levé.