Du point de vue psy l'univers est un modéle ; s'y trouvent des sociétés et des activités. En appareillage une couche les double d'une vie seconde, un métavers le nomme-t-on par métaphore. Les institutions sont là Réel.

   A l'Institut Toll la République des avatars a fait le buz ; elle remplit sa fonction en vis à vis de l'espèce réelle qui avait pris prétexte durant l'humanisation - cette espèce d'humain avait été découverte par l'analyste Lacan qui l'appelait une image. Durant la civilisation cet Homo Pouvoir avait étayé la politique jusqu'au pluriel civilisé . Ensuite cette seule espèce darwinienne authentique pouvait être démontée afin que le pluriel analytique vienne à sa place. Mais des refoulements l'ayant figée dans sa fonction obsolète, la république des avatars entreprendra sa remise en code génétique. Pour suivre cette opération un peu d'analyse ne fait pas de mal.

   Souvenons-nous des prisonniers sortis de la caverne de la république du plat On, aujourd'hui trois fois sortis d'un vase de Lacan. Suit un pluriel, s'entendant à ce que chaque semblable puisse poser sa signification que tous peuvent reconnaître
 - proposant la loi de son désir à des votes, s'ils les élisent en fonction,
 - s'appliquant aux personnes, qui en deviennent leurs objets
 - désignant leurs semblables, certifiant ces fonctions postes.
   Cette logique de nomination, qui démonte l'Homo Pouvoir sans détruire ses codes, est l'algorithme d'une gestion d'ensemble par des mêmes,  porteur du titre "Démocratie".
   Elle n'a été que dernièrement rendue possible par les nouvelles technologies, suivant trois phénomènes énumérés par Antheaum Toll :

   Premièrement le phénomène de l'instantanéité conditionne la gestion de la pollution et par conséquent la possibilité d'une écologie salubre. Ce phénomène a été exposé par son prédécesseur Lacan en Temps Logique ; la démocratie met en jeu instantanément ses propositions et les scrutins des votes, instituant des durées qu'elle applique en Temps Réel.

   Le second phénomène est son opposition. Il ne plait pas à l'unique volonté d'Homo Pouvoir de disparaître d'un instant à l'autre d'une décision collective, et cette négation s'étend à ses sujets. Toll explique qu'identifié au Semblant, Homo Pouvoir comprend le code comme un objet, qu'en nombre assujettit une pulsion hiérarchique. Il s'en tient Idéal. Avec ce passif d'art Le Qu'Un, mis au pluriel cet idéal serait Nous. Et ce nous s'en suivant celui d'une religion. Du coup Le Qu'Un perdure, faisant phi et au grand damne d'art le Même. Ce même ou art de la mémoire confisqué par ces cons fils que sont les petits chefs du Qu'Un, c'est la doublure du Savoir qui se perd. Avec la perte de ce savoir, l'information distribuée à tous votants, l'écologie est aussi perdue.

   Outre qu'intervient un troisième phénomène : la résilience du pluriel en Nous. La Cybernétique a l'intelligence de l'instantanéité initiale. La contraction du temps qui touche le même, qui faisait de Thoth un singe puis qui, de l'Art de la Mémoire, fit les guides de l'un sortant, Castor et Pollux, est dit-elle, temps de calcul, ajoutant : calcul d'information. Quand il atteint des vitesses électroniques, si Chronos est calcul, qu'il soit d'information, sa paranoïa devient une paranoïa critique. Cette Gnose analytique de la démocratie assiste la ruine de l'univers, en ce sens du fin mot : la république est allant pire dit Platon et le metavers son arche de Noèse ajoute Toll. A cette fin il a préposé APSO, application de l'algorithme démocratique, applicable en métavers tant qu'Homo Pouvoir dégénèrera. Si quelqu'Homo Nous vaut veut en faire usage illico, il le lui a laissé dispo.