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ECOLOGIE :
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Définir la vie paraît
bien ambitieux, mais en observant ce qu'à présent la technologie réussi en la manipulant,
cette ambition s'avère plutôt la conscience qui évite à la science d'être
une ruine de l'âme. Si en effet nous tirons un arche de la science des systèmes
(linguistique) aux découvertes astrophysiques (les planètes hors du système
solaire), en mettant la génétique au milieu, nous constatons que nous sommes
en cours d'une définition de la vie. Par conséquent, une éthique s'en suivra
qui autorise qu'on aborde l'écologie en seuls termes d'énergie.
L'énergie n'a pas d'âme, pense-t-on avec raison. Mais une chose nous échappe
dans la manière dont elle se transforme, comme nous échappe l'unification des forces physiques de
l'univers. Notre compréhension à ce point doit dépendre de la manière dont
on pense; comme si entre ces états ou ces formes que prend l'Énergie, les différences étaient une
distance occupée par la pensée - ou plutôt, occupée par une logique. Il y a
donc de la logique 'entre' les énergies - et cette logique, la psychanalyse
nous a permis d'en figurer la structure; cet donc en cette 'entre' dimension que nous
pourrons trouver chaussure au pied de l'âme. Il n'est pas invraisemblable
que ce soit la psychanalyse qui soit présente pour l'occasion; Psyché
signifie l'âme, ou tout du moins son miroir, et Freud employa spécifiquement
le terme d'analyse de l'âme avant le mot psychanalyse connu
depuis. Même si l'on peut discuter ses découvertes, on ne peut mettre en doute
que c'est sous ce nom qu'une activité a cours depuis un siècle, menée par des cohortes de chercheurs. Or depuis le milieu de ce parcours la linguistique a été
clairement ralliée à leur mouvement, dès lors l'engageant officiellement à
l'analyse d'échanges d'états qui se signifient l'un l'autre, c'est à dire les
transformations de l'énergie. Un assortiment tout
matériel (matérialiste) présenterait donc des articulations, comme des failles, où les
oeuvres du langage s'introduiraient - en tout cas pour nous y donner accès;
tandis que du même coup l'âme se l'approprierait, sinon la vie... jusqu'à ce
que finalement le traitement par l'Intelligence Artificielle de ces sondage au sein de
l'univers, dans l'infiniment grand et petit, à la limite des mondes, n'en fasse
plus une question scolastique, mais une page pratique de notre existence, voire
de la politique. C'est ce que démontre l'écologie envahie par les technologies
nouvelles. S'il faut pointer une preuve encore de ce qui
s'avance : la cybernétique - c'est à dire l'intelligence de la
relation entre les machines et les être vivants - emploie les mêmes
concepts ainsi que leur dénominations que ceux de la génétique. C'est la
science de la pensée donc qui s'insinue entre les énergies et les forces;
c'est l'écologie, entière et en conception, qui s'y reconnaît alors; c'est
une
dynamique qui présente les traits de l'âme qui s'y découvre:
La
définition de la vie (une obligation du millénaire)
Les
énergies, représentées par leurs effets sont traduites en d'autres énergies.
Ce faisant, les premières deviennent les représentantes des dernières, qui
sont traduites et ainsi de suite... il y a plusieurs manière de décrire
cette dynamique logique. Mais surtout il est plus simple de la formuler par un
graphe ou un algorithme. Et mieux encore ou peut la retrouver traditionnellement
transmise. Particulièrement ces transformations représentatives ont été
enseignées depuis l'antiquité à travers un art qu'on appelait de
la mémoire. Nous devons à Giordano Bruno (au terme de La
Renaissance) le perfectionnement de cet Art de la
Mémoire. En y ajoutant la dynamique d'une rotation, non seulement il
restaura
la spiritualité de la légende fondatrice
Soyons précis; il s'agit la de leur dynamique, non pas des
énergies elles-même. Ces dernières, on les
On trouve encore une autre caractéristique, essentielle, de cette logique qui
entre-tient les énergies, puisqu'elle Arrivé
au point où une théorie relie les profondeurs de la physique, en passant par
les science
La Dynamique des énergies
,
mais encore annonçait-il ce que l'historienne F.Yates reconnut comme les cerveaux
artificielles de son époque, préfigurés par cet Herméticien (Bruno) comme De
Vinci avait préfiguré d'autres mécaniques.
A notre époque c'est Lacan qui perpétua l'opération.
Après qu'il eut attaché la cybernétique au modèle Freudien 
, il formula le
plein sens linguistique du graphisme alchimique de Bruno. Dans sa formule des discours,
le psychanalyste reproduit la rotation des images sur les places qui fit de
l'Hermétisme la fondation moderne. Il s'agit de la dynamique opérant du
langage, qui sans cesse assiste à la transformation des énergies.
trouve de part et d'autre,
si on peut dire, de cette rotation que la parole institue.
Un autre schéma de
Lacan montre plus complètement l'ensemble .
procède par clignement ou sauts, ménageant
sa fonction de fente et de dé-matérialisme.
La psychanalyse l'illustre par
l'alternance ou les deux faces d'un modèle politique - appelé par Lacan Modèle
Optique :
du contrôle de l'information (cybernétique, génétique), avec l'organisation
des système sociaux,
nous y trouvons raison de l'estimer - la psychanalyse - propre à répondre
de la gestion qu'aujourd'hui nous investissons - l'écologie.
En
rappelant ci-dessus que l'Art de la Mémoire perfectionné par Bruno devançait
la production de l'outillage cybernétique contemporain, il est raisonnable de
penser que c'est dans la mise en action dudit produit que la prémisse trouve
son but. C'est à dire que l'amorce de Bruno, sous la forme de PLAN,
est prescrite au contexte de la cybernétique.
L'exposé ci-dessus a montré qu'entre les énergies en transformation, la
logique qui s'inscrit est pensée et finalement manifestée sous
la forme de l'appareillage cybernétique. Il est remarquable que ce soit vu dès
les fondations de la psychanalyse, où dans son premier écrit (1985) Freud
indique le rôle du téléphone nouvellement installé chez lui. Avec la
théorie se perfectionnant, on se rend compte que la psychanalyse, réellement
inaugurale dans la civilisation, constitue l'exacte compensation de l'âme vis
à vis du risque engagé par la science appliquée (technologie, cybernétique);
et autant la psychanalyse constitue-t-elle la cybernétique sécurisée, autant
trouve-t-elle la cybernétique son monde, qu'elle humanise et qu'elle emploie
comme son outil. Quant
au cadre général de ces conséquences, la
Renaissance a montré que le changement de la mentalité et de ses instruments
prend à peu près deux siècles, c'est à dire un nombre donné de
générations. On l'observe encore dans l'histoire de la psychanalyse, qui
montre plutôt les résistances audit changement. La seconde génération
lacanienne le montra pour y retomber aussitôt. Et il est encore nouveau de
rappeler, après l'indice de la fondation freudienne (1985/Téléphone
ci-dessus), que Lacan débuta lui-même ses écrit par un traité explicitement
cybernétique. Ce sont des faits, et une théorie qui, pour qui les observe,
conduisent aux deux renversements majeurs : la psychanalyse est fondamentalement
plurielle (et sa première forme, individuelle, sa résistance avant PLAN) et elle est
systématiquement partie de la cybernétique (et ses premières modalités de
consultations, physique, sa résistance avant vecteur email et autres
télécommunications).
QUELQUES CONSÉQUENCES PRATIQUES
D'une part la mise en condition et la pratique de
PLAN
On constate que dans la circulation induite par l'extraction
distributive de PLAN, le modèle se
reforme, ritualisé ou imprimé, de la dynamique des énergies par la société
industrielle qui l'opère. En la pratiquant, les groupes forment au sein de la
science une conscience de l'écologie.
D'autre
part la Cybernétique mise au service de la Psychanalyse
© CYBEK 2000
