FLOG.6

FLOG.7

 FLOG.8

 

fond bleu mes envois / initiatives fond vert mes reçus / dialogues, échanges fond brun mes éditions / travaux, collaborations

 

Explication :

   C'est une sorte de blog ; mais systématique. C'est à dire que dans un blog on y met ce qu'on veut ; dans un flog on met systématiquement tout. Tout ce qu'on écrit est systématiquement, d'abord écrit ici - puis copié collé dans divers mails, dossiers, pages, blogs éventuellement etc.. Il n'y a rien que j'écrive qui ne soit pas là (hormis ce que la culture nomme secret professionnel et relation intime).
 

Convention

règle d'usage : à la demande des correspondants éventuellement ci-dessous leur identité peut-être voilée.

Par ailleurs on trouvera également une fondation théorique, morale, scientifique ou écologique selon l'interprétation qu'on en fera.

 


FLOG 

 

 

  20110129092100    -------- Message original --------   à : psychanalyse@yahoogroupes.fr       obj : Se rappeler totalement       Samedi 29. Janvier 2011  9:28
Bonjour,

   Entre *** une mise en date dans le traitement des traces de mémoire externe (fondation de la psychanalyse selon Freud)

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   Il y a tout lieu de vous faire part d'une grande avancée concernant la psychanalyse. Je ne dis pas une avancée de la psychanalyse puisqu'elle n'avance pas, mais la concernant. L'avancée a eu lieu dans les laboratoires et le milieu de Microsoft, une compagnie informatique américaine. L'article qui la relate est paru dans Le Figaro, un quotidien français. Il est facile à lire ; c'est heureux car si nous ne nous en tenions qu'aux psychanalystes, il est connu qu'ils ne lisent pas - du moins ne lisent pas Freud, ce qui se voit à ce que lorsqu'un psychanalyste rencontre un autre psychanalyste, la première chose qu'il lui dit c'est "il semble que tu n'ais pas lu Freud". Nous avons donc pour notre bonheur un texte simple de style et clair d'idée - très éclairci d'idées, d'ailleurs. Il traite de la chose principale que la psychanalyse ait en charge : le traitement de la mémoire, le déchiffrage des souvenirs.
   Me lisant, il semble que j'ai oublié Freud - pense Pimprenelle qui a plein du désir dans la tête - mais moi, le pain prenant en pleine tête comme d'habitude je prends mon mètre et prend la mesure des deux bouts : pour commencer de la biochimie des synapses et les effets de mémoire de leur filtrage, à l'autre bout pour terminer la génétique et les traces héréditaires de mémoire d'une psychologie collective ; entre les deux si je me souviens bien, ça traite de civilisations, de hordes et même parfois de glandes dissimulées par l'ostensible pénis du désir. Vous imaginez bien que le monde ne va pas parler de ça. Lorsqu'il traite de mémoire il va parler de ce qui est enregistré et non pas de ce qui est refoulé, pour que ce soit simple à comprendre et à lire par des millions des gens.

   Il y va carrément, Le Figaro ! avec une revue d'un livre carré : Total Recall - non pas le Blu-ray de Arnold Schwarzenegger mais le Flammarion signé de Bill Gates. J'ai commandé le livre mais avant qu'il arrive je considère seulement l'article (Figaro lundi 17 janvier 2011 / france/société). Les mots qu'il affiche dans son titre font pour certains froid dans le dos : " Créer son avatar et devenir e-mmortel, mode d'emploi - un ingénieur de Microsoft archive les moindres détails de sa vie sur un ordinateur depuis 1998 pour créer une Mémoire Totale." Je parle de ceux qui ont le dos pour toute pensée, pour qui Avatar signifie Terminator et e-mmortel pulsion de mort. Mais pour ceux qui n'en ont plein le dos que pour réfléchir, cette sorte de miroir concave qu'ils portent en carapace leur renvoie une image réelle bien plus proche de la vérité. "A la vérité" - c'est à dire à cette place qui intéresse la psychanalyse on trouve avec la Mémoire Totale, quelque chose d'étroitement corrélatif de la notion de Littérature Grise que j'avais présentée aux universités californienne dans son rapport avec l'Inconscient Lacanien. Ces deux signifiants primordiaux que je rassemble sont les espaces que Freud en conclusion de sa carrière esquisse.. (juste retour au départ) en quête de " traces de mémoire externes." Nous pouvons y réfléchir en restant au niveau 'Figaro' :

   L'article phare de la page décrit l'effort de Mr Gordon Bell qui depuis plus de dix ans enregistre tout ce qu'il fait, dit et voit et a récupéré des dizaines d'années d'archives antérieures. Mais surtout il explique que cette numérisation d'une vie deviendra de plus en plus facile, jusqu'à nous faire comprendre qu'elle a déjà commencé à notre insu. Les webcam surveillant la chambre de l'enfant apparaissent et déjà les adolescents  peuplent les six cent cinquante millions de compte FaceBook. Trente heure de vidéo sont postées chaque minutes sur YouTube ; et le plus important entre tous ces enregistrements dont le coût diminue d'autant qu'ils augmentent, est manifesté par les capacités de l' /ia/ à les interpréter automatiquement. La machine informatique retracera prochainement les vies comme aujourd'hui les moteurs de recherche trient automatiquement le web.
   L'article est complété par une réflexion sur les risques. S'y ajoute des compléments satellites sur les applications militaires, la médecine, la justice et les preuves et la partie biométrique qui ne manquera d'ajouter nos émotions, battements cardiaques, tension etc..

   Le rôle d'un lecteur est de lire ; celui d'un psychanalyste ajoute l'observation de ce qui fait tache - particulièrement la tache vide de ce qui manque. Avec son expérience il sait aussi qu'une coque enrobe cette chose - coquille qu'on appelle symptôme. Généralement on dit qu'il trône sur la cheminée. Il est de règle qu'il soit posé là où on a cheminé - on trouve cette enveloppe posée à la fin d'un texte. C'est pratiquement constant - on appelle cela aussi la chute. Je cite en l'occurrence cette dernière phrase en question : Mais pour éviter que toute notre vie tombe au main du premier qui visiterait notre ordinateur, les auteurs suggèrent préventivement de « placer son TotalRecall en Suisse ».
   Si Freud a un jour parlé d'un trouble de la mémoire sur l'Acropole, on pourra à présent citer un trouble de la réalité dans l'hyper-réalisme. Parce que si tout l'article est le reflet de la cérébralité des ingénieurs de Microsoft, Mr Bell, Gates etc.. faire imaginer au lecteur que son avatar puisse tomber aux mains du premier venu en présentant cela avec humour, c'est enfoncer son ignorance volontaire du fait que Mr Gates, le premier et autre FaceBook executive ont déjà mis la main sur ces avatars en instance. Nous avons même un ministre adopisseur qui s'y précipite avec un loopsy de son Very Représentative Master qui a valu la blague « Les dictateurs en ont rêvé, l'UMP l'a fait ! » On peut donc dire que la chute de l'article du Figaro est à la hauteur du Mot d'Esprit principal et à la fondation de la psychanalyse. Mais ce n'est pas tout de le dire.
   On sait que la psychanalyse, pour ne pas trop s'avancer, s'arrête au symptôme, s'arrête à la coquille qu'elle analyse en y trouvant du calcaire, ou du désir, distraite ainsi d'atteindre et de soulever la chose. Nous tâcherons de ne pas faire de même et retiendrons notre attention sur le fait dont le symptôme détournerait. Si le "placement de l'avatar en Suisse" est une impeossibilité parce qu'il est déjà entre les mains des voleurs - c'est que la chose manquante, encore 'possible' n'a pas été dite ; il s'agit de l'inconscient refoulé.
   Ce n'est pas très difficile à voir ; j'ai scanné l'article pour qu'on le constate aussi radicalement qu'une 'preuve' du type TotalRecall. Ce remarquable compte-rendu de l'enregistrement poussé à l'extrême de la numérisation et de son traitement, chiffrage et déchiffrage par l' /ia/ , ne fait pas la moindre allusion, ne cite pas la moindre lettre, ne dit pas un seul mot de l'ADN au cours de tout son démontage du chiffrage d'une vie ! Est-ce que Mr Bill Gates et Gordon Bell n'ont jamais pensé à compter leur ADN au volume du Total Recall ? Est-ce parce que ceux qui se charge de la collection des ADN humains sont des concurrents commerciaux que Microsoft pincé n'en pipe un mot ? (IBM derrière le populaire National Géographique est parmi les premières avoir commencé l'entreprise de stockage de l'ADN humain) Ou est-ce que c'est la chose dont la tâche vide appelle la psychanalyse en l'occurrence ?

********************************

   Ce texte n'a pas été plus loin - il était peut-être pratiquement terminé ; il signifie d'une part la psychologie du moi made in us et d'une autre, ç'pire que l'inhibition de la psychanalyse porte à ne rien faire (puisqu'en vis à vis de ladite 'psychologie' on voit que rien n'est avancé de la psychanalyse en matière d'UCMPP). On peut donc estimer comme une borne ce texte autour du TotalRecall.

DWT

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20110129092100
flog.convention : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/2010032411300_fondation.htm
 

 source

  après

 

  20110121164400    -------- Message original --------   à :  SFR Service Client / TSA 91 121 / 57 757 METZ Cedex 9       15/10/2014

Dr William Théaux
2b Fb St Jean
43000 Le Puy en Velay

Monsieur, Madame,

   Je reviens à l'instant de la boutique SFR où votre hotline m'avait recommandé de me rendre faute de pouvoir résilier ma clé 3G - l'agent de la boutique m'a mis en contact avec le service de résiliation qui n'a pas répondu au terme d'une attente de longueur exagérée. La fois précédente où j'avais effectué la même démarche le serveur de la boutique SFR m'avait communiqué que le service de résiliation était temporairement indisponible en me servant un numéro à appeler le lendemain (mais qui se révéla hors-fonction). Entre temps depuis plusieurs jours j'ai tenté de chez moi et par téléphone a contacter la résiliation mais sans succès. Je vous écris donc par lettre recommandée avec accusé de réception pour obtenir une résiliation de ma ligne

N° 06 28 46 54 94
Contrat N° 01-ULM233

    J'ai été informé qu'il fallait un préavis de 10 jours pour réaliser une résiliation de ligne et ce n'est pas la peine de m'en avertir pour me demander si je le savais afin de reculer encore l'opération. Par contre si ce service de résiliation par voie postale après les 10 jours de préavis se trouvait également temporairement indisponible, merci de m'en informer dès que possible afin que nous puissions procéder à l'étape par voie d'huissier.

Bonjour à vos patrons, cordialement

DWT

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20110121164400
flog.convention : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/2010032411300_fondation.htm
 

 

  

   

  20110120231200    -------- Message original --------   à :  psychanalyse@yahoogroupes.fr       obj : Histoire de la psychanalyse et d'autres choses en vidéo       Jeudi 20. Janvier 2011 23:27
Bonjour

   Je pensais que jamais je n'aurais de motif à faire cette vidéo et puis, d'une conversation qu'il m'est interdit de rapporter j'en ai reçu la suggestion. Comme je tenais à la faire bien, j'ai commencé par une première prise, me disant que ça ferait un brouillon ; mais elle s'est produite si excellente du moins que je ne saurais mieux la faire, que je la livre du même instantané. Elle ne demandera que quelques précisions.

   0) Le texte qu'elle illustre se trouve à
http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20110113062500

   1) Sa raison est de décrire la manière dont s'inhibe parfois la quotidienneté (quand la répétition devient un symptôme tandis que lorsqu'elle est naturelle elle régule la santé). Tel par exemple le motif de l'ennui qui devient un alibi quand il refoule le néfaste d'une distraction nuisible.

   2) Le motif en l'occurrence de mon action est d'ouvrir la conscience du lacanisme au rôle du message (de Doyle) que Lacan a suspendu dans son cabinet tel la lettre volée exposée, précise-t-il, 'inversée' et à l'insu de ses poursuivants (les policiers ou chiens d'Actéon - voir Ecrits "la vérité je parle").

   3) L'alibi qu'on y verrait montrerait caché ma propre image imaginée (à ce qu'on dirait) comme celui qui pas mieux masquait l'Origine du Monde au dos de paysage encore plus banal que le quotidien. Mais je m'en défends car il peut y avoir 3b) quelque chose sans pathos sur le chemin de la science et dans certain cas elle peut être la seule cause - particulièrement lorsqu'elle annonce son produit achevé : la psychanalyse en effet - l'indique cette vidéo - aussi seule qu'il est indiqué dans le séminaire du semblant - mène et produit Lapareillage cybernétique qui est l'ultime remède au terme de la civilisation (*).

   La vidéo se trouve en cliquant : ../../2011/ima/vid_lapareil_20110120223303.wmv
attention : Firefox ne la supporte pas ni Opera - Internet Explorer l'ouvre correctement.

DWT

* : à cela répond, ensuite Simonides, puis encore avant Asclepius - respectivement Art de la Mémoire et Médecine (les orientations de Freud).

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20110120231200
flog.convention : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/2010032411300_fondation.htm
 

 

  

   

  20110120171700    -------- Message original --------   à :  psychanalyse@yahoogroupes.fr       obj : Du scandale       Jeudi 20. Janvier 2011 14:18
Exercice pratique :

   J'ai écrit ceci ; ceci m'appartient - non pas au titre de propriété intellectuelle mais au titre de mon corps, dans la mesure où je suis maître de mon corps, ce qu'on appelle en politique commune, dans la mesure où je suis libre : 

..un lieu social, point.

vous verrez à l'hors:
http://www.leparisien.fr/images/2011/01/19/1233564_dea243d2-2354-11e0-8bcf-00151780182c.jpg

en regardant cette photo éminemment d'un lieu social on voit relativement bien la structure approchante du semblant (l'homme démasqué porte son masque* sur les affiches)

Elle alimente strictement la compréhension de ce que Lacan dicte " notre discours scientifique, ne trouve le réel qu'à ce qu'il dépende de la fonction du semblant " (Séminaire du 20 janvier 1971)
" ce qui fait trou dans ce semblant " c'est précisément c't'hors si souvent prit à tort ou qui nous laisse bouche bée, interdit(e).


DWT

* : voir le lieu social que j'appelais à l'instant carnaval

   Maître de moi et en possession de mes moyens, je suis aussi propriétaire de ma mémoire. Personne ne peut me disputer mes souvenirs, mes rêves - ces images et ces pensées sont miennes. Platon les désignait ' idées ' - Aristote des ' points ' (de l'individu) ; outre quoi Lacan moderne les reconnaît fonction et variable. C'est ce qu'avec le cybernéticien R.Vallée est nommé opération d'observation. Ces opérations et opérateurs d'observation m'appartiennent ; l'image que je peux retrouver dans ma mémoire est à moi ; tel est le signe de mon individualité libre.

   Ce que j'ai écrit cependant que j'intitule « un lieu social, point. » m'est disputé - on dit qu'il est « pris en otage.» Ce que j'écris n'a plus pour moi aucun sens si je ne peux retrouver, savoir, à quoi je l'articule. D'où vient ce que j'écris? D'où vient ce que je possède. Ce que je possède (« un lieu social, point. ») ce que je peux afficher dans ma mémoire (ce flog) est pris en otage ailleurs (dans ce que définit une secte).
   Ma mémoire, ici ce flog deviendrait un discours délirant, sans raison si je ne pouvait remémorer, citer, dire à quoi il correspond. C'est pourquoi la psychanalyse peut former une secte et l'occurrence de la religion de la mort - tenante de la pulsion de mort.

   Si par exemple j'écris cela :

..heureux de vous retrouver sur

http://espace.freud.pagesperso-orange.fr/topos/psycha/psysem/semblan/semblan2.htm

   où l'on peut lire une phrase relativement garantie ; c'est du Jakadi.:
« Où je veux en venir est en tout cas fort exemplaire de ce que j'avance concernant le désir de l'Autre. Que vuoi ? Qu'est-ce qu'il veut ? »
   Lacan introduit ainsi la raison pour laquelle il a parlé.

   Il s'agit de la même raison - c'est ainsi qu'on traite du discours au titre d'une science que Freud appelle la psychanalyse (voir L'Avenir d'une Illusion). Bien sûr vous ne pouvez pas lire tout ce dont je parle (une intelligence artificielle à présent supplée à ce petit complément nécessaire à la conscience) - sinon vous pourriez me reprocher comme Pimprenelle d'avoir oublié Freud ; mais si vous avez une volonté bonne pour vous, alors certainement je pourrais vous recommander suffisamment Un Scandale en Bohème.

   On le trouve gratuit à
http://www.ebooksgratuits.com/pdf/conan_doyle_scandale_boheme.pdf
   et comme dans le même séminaire cité plus haut, on sait le scandale auquel on prête si facilement de ne pas lire (voir celui du 17 mars) pour votre sensibilité lacanienne vous constaterez que le texte commence ainsi « Pour Sherlock Holmes, elle est toujours la femme. »
   Pareille version de L/a femme version Lacan suivant Poe est quelque chose de si éclatant pour un remake, un pastiche, un semblant de La Lette Volée - qu'il est ENORME que les lacaniens n'y voient pas le dépôt réel de ladite lettre volée par Lacan.
   Je répète pour que vous vous demandiez moins qui a du mal à tourner la page. La lettre volée c'est
Un Scandale en Bohème. Et à ce stade, à la différence du stade qu'assumait Lacan, on peut la lire. Ne vous en privez pas. Vous verrez, Doyle écrit exactement le texte de son maître Poe - qu'il a écrit à l'envers - en genre de miroir - pour marquer son admiration pour le grand maître Poe.

   La cécité de la communauté desdits lacaniens(niennes) à ce propos les désigne au point de la police ; mais c'est tout à  fait possible d'en sortir à présent.

DWT
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flog.convention : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/2010032411300_fondation.htm

   on se demandera encore ce que je veux dire - si on ne peut savoir qu'on se demande tant de fois ce que je veux. Le fait de ne pas pouvoir ici dire à quoi ce souvenir (l'intitulé « heureux de vous retrouver sur ») répond est un effet de la censure délétère que la psychanalyse supporte quand elle étégaré dans le transfert ; ce qu'on saura aujourd'hui dépasser.

DWT

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  20110120140900    -------- Message original --------   à :  psychanalyse@yahoogroupes.fr       obj : Du scandale       Jeudi 20. Janvier 2011 14:18
Bonjour

   Pour comprendre le semblant il suffit de se reporter sur tout groupe organisé sur un principe de secte ; son ordre hiérarchique est camouflé dans le silence où l'allusion dénégatrice (c'est à dire dans la négation). On l'appelle une liste (Sartre puis R.D.Laing jusqu'à la psychanalyse plurielle l'ont appelé "série") ; son silence est ce qui interdit de mentionner la Demande (ici "Demande" au sens lacanien - et pour plus d'éclaircissement nous suivront le président français sur son G20 de la propriété intellectuelle) ; sa dénégation c'est par exemple Pimprenelle qui dit "le psychanalyste ne distribue pas son savoir" lorsqu'on dit "le psychanalyste distribue un savoir" (lorsqu'un médecin distribue du Viagra, il ne distribue pas 'son' Viagra). De ces faits au prétexte de la propriété privée c'est un carnaval de semblant qui oblige un discours qui n'en serait pas à se tenir à l'hors. Un carnaval de semblant se reconnaît lorsque les déguisés sont masqués derrière leur propre image (un masque qui serait la photo du porteur) ; l'identité prétendue de ce carnaval est une dénégation de soi. C'est au principe des sectes et de leur prétention à émuler l'individu (tandis qu'au contraire elles l'abolissent). Cet exercice est celui qui permet de comprendre la mémoire :

   Pour comprendre la mémoire il faut placer cet ordre sectaire vis à vis de l'extérieur (c'est ce qui est établi du début jusqu'à la fin de la République (Art de la Mémoire, Simonide)). C'est ce que j'explique jusqu'à ce que ça s'éclaircisse :
   Ce placement procède en trois étapes. UNE_Fonction_Psychanalytique les présente : la première étape fut un pluriel nominal (en 'live', un banquet en chair et en os - on y parla) - la seconde étape est un pluriel en liste (sur tchat, série e-group - on y écrit) - la troisième est un pluriel en image (vidéo-conférence à écrans multiples - on s'y verra). Ces trois étapes sont formalisées selon trois versions d'un même texte mythique : La Lettre Volée, Un Scandale en Bohème, La Seconde Génération. Chacune s'éclaire de la précédente : le Scandale s'éclaire de la lettre analysée, et la Seconde Génération s'éclaire de l'image du Scandale. C'est donc ce que j'explique pour éclairer les conditions de la mémoire durant les étapes du progrès d'UNE Fonction Psychanalytique.

   Actuellement 1FP passe par le Scandale ; elle prépare la vidéo-conférence à écrans multiples. Ce qui fait le Scandale en terme de mémoire, c'est le fait que les échanges du pluriel (le 'log' du Banquet, voire l'archive du carnaval) peut être lu de l'hors (peut être connu ou reconnu par l'extrait). Ce statut ouvert, publique de la mémoire (ce statut collectif du Savoir) prête au non-sens le rôle de Simonide (le rôle de l'"écoute" si on veut l'entendre comme ça) - en terme allégorique : « il n'y a pas de raison de sortir de la secte si la secte est publique » (c'est ainsi qu'Aton - à ciel ouvert - fit scandale vis à vis d'Amon - savoir secret). C'est cependant un non-sens qui se retrouve (Simonide est contraint, ce qui par conséquent récuse sa perte de sens) ; c'est la présence de la cybernétique qui contraint le groupe à être lisible par l'extrait (lu de l'hors) Les lois de la cybernétique font nécessairement passer de La Lettre Volée à l'Un Scandale en Bohème.
   Ce passage peut être bref ; on l'appelle temps pour comprendre - il peut ne durer qu'un instant et passer presque immédiatement à la vidéo (La Seconde Génération). On lira sa description détaillée au cours du 20110115183500.

DWT

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flog.convention : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/2010032411300_fondation.htm
 

 

  

    

  20110118180700    -------- Message original --------   à :  psychanalyse@yahoogroupes.fr       obj : 'x' du Schéma de la Foule       Mardi 18. Janvier 2011  13:39
obj : + réel
Bonjour,

je réponds d'un discours qui n'est pas du semblant à l'hors

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DWT

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Bonjour

   Pour faire sentir la différence qui existe entre les étages du savoir (qui suivant La Lettre Volée portent les titre de Un Scandale en Bohème et La Seconde Génération) il n'y a pas mieux de que de se reporter aux découvreurs. Il s'agit de Lacan et de Verdiglione. Les deux étages de ce qu'ils ont enseigné se distingue au motif du semblant. (le Semblant a été le motif essentiel de la théorisation de Verdiglione - et il est arrivé essentiellement en second dans la théorisation de Lacan).

   Il y a quelque chose d'encore classique dans Lacan ; c'est par la place qu'il repère le semblant (cette place qu'il appelle aussi celle de l'agent). Ce type de repérage est celui que l'Art de la Mémoire conscrit à l'imaginaire (ce sont des images que Simonide met aux places). C'est ce qu'a dépassé Verdiglione ; il théorise le point du Semblant. De la place au point c'est exactement ce que l'on comprend lorsqu'en mettant sur un plateau d'une balance (les 4 discours vont très bien à en figurer l'image) on met une tare et le centre de gravité d'une tare. Si l'on penche du côté de Verdiglione, le semblant n'est pas une tare ; c'est un point. La différence que le centre de gravité introduit dans les temps de la science est énorme.

   Lorsque le Semblant est un point, il s'énonce naturellement au poinçon (le centre de gravité des discours). C'est également ce que Lacan appelle la "fonction primaire de la vérité" (description qu'il donne du semblant) - mais y manquant pour la raison de la prématurité culturelle qui l'a tenu (répondant de sa loi de prématurité biologique). Manquant la fonction primaire également Verdiglione la frôle cependant ; sa caresse porte sur la vérité des effets quand il inscrit le point du semblant au régime du chiffre (en physique l'objet rapporté au centre de gravité dépasse, du chiffre, le nombre).

   Cette théorie des continuateurs revient (theoria à Athènes désigne le parcours métaphorique autour de Délos) à Freud qu'elle alimente : le réel hors discours est ce qu'il réclame à la condition d'une poursuite de la psychanalyse. En son temps il l'appelle "traces de mémoire externe(s)". Ces traces sont trouvées de nos jours (elles s'écrivent dans La Seconde Génération). La psychanalyse à ce stade est "plurielle".

DWT

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20110118180700
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  20110118110100    -------- Message original --------   à :  psychanalyse@yahoogroupes.fr       obj : Savoir le savoir pipé       Mardi 18. Janvier 2011  13:39
Bonjour

   L'art permet à l'intuition d'affirmer le symbolique ; je m'explique : lorsque Magritte fait savoir que parfois une pipe n'est pas une pipe, répondant au cigare qui n'est parfois qu'un cigare, nous avons l'art à l'aide de savoir ce qu'est le savoir. Sans cet outil imaginaire on est dupe du savoir et tous les narcissismes et luttes de prestige se ruent dans la rue faire l'appeau du passant.
   On l'aura remarqué, faire l'appeau du passant c'est captiver le badaud par une saisissante mise en boite de celui qu'on cherche à maîtriser - car c'est en faisant à ce second la peau qu'on capture l'étrange qu'on craint de passage. On vérifiera tout ça à mesure de l'accueil que les sachants me font dans la ruelle et de l'assentiment que la masse opinera.
   Donc on me siffle sur le savoir. On me persifle pour tout dire.

   J'ai averti que je pouvais être aussi clair que Magritte avec une vidéo. On ne me l'a pas demandé et on a jugé abrupto du savoir que je disais. Bon. Sans recours à l'image la distribution du savoir s'étage :
   0) Lorsque Freud dit qu'il n'y a pas de négation dans l'Inconscient, on affirme qu'il semble que le psychanalyste a oublié Freud et ses continuateurs. C'est le rez de chaussée, une allusion persiflante tant que le supposé savoir critique et ne précise pas ce qu'il appert su d'oublié. En effet, il semble qu'on ait oublié de dire ce que j'ai oublié d'avoir lu - ça aurait donné à l'aplomb un peu de consistance mais au fond, c'est cette absence de négation (dans l'Inconscient) que répare l'allusion sans fondement (dans la secte).
   1) Lorsqu'à l'étage continuateur on trouve le savoir en terme de S2 sachant - je le suppose de lecteurs lacaniens - que S2 est collectif - c'est quand Lacan le localise ainsi - on affiche qu'il semble que le psychanalyste phagocyterait l'analysant avant qu'il n'accède à la démocratie.

   2) C'est en effet d'une liste réglée comme une secte que l'on attend la psychologie collective au discours universitaire - telle la rue où on captura et on arrêta Verdiglione, un continuateur précisément mais du deuxième étage. C'est à dire qu'il fut excellent successeur de Lacan son analyste et, qu'analysant il s'en libéra pour être arrêté et mise en prison dans le beau pays d'où sort berlue ce qu'on nie. Alors je m'appuierai sur notre Jacques Attali qui au titre de l'Ordre Cannibale a tracé une Histoire de la Médecine. La médecine n'a pas toujours été la pipe ou le cigare qu'on fume aujourd'hui - du moins le médecin était-il un autre signifiant. Verdiglione l'a repéré à la distribution de la drogue dans les temps de l'alchimiste. La drogue est un savoir ; elle le rejoint au moment de l'industrie du chiffre. Ceci s'écrit en terme de S2 lorsque le Semblant (celui que Lacan dispute à Verdiglione dans son séminaire "D'un discours qui ne serait pas etc..") est acquis - puiqu'aquis c'est le chiffre qui le (le semblant) relaie. Autrement dit, si un discours n'est pas du semblant, il est chiffré et on retrouve très strictement que le psychanalyste le distribue en termes de savoir.

   Alors le médecin fait comme le psychanalyste, le généticien aussi. L'écologiste aussi finira bien par faire comme le psychanalyste ; car la drogue, le gène et le 'meme' (R.Dawkins) les y mènent tous.

DWT

Pour arriver à ce terme de distribution, on suivra également "pas à pas Lacan" (FaceBook) quand il sera à Science et Vérité; ainsi qu'à La métaphore du sujet qui distinguent l'Océan de la fausse science de celle de la psychanalyse.

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  20110115183500    -------- Message original --------   à :  psychanalyse@yahoogroupes.fr       obj : On a retrouvé la lettre volée       Samedi 15. Janvier 2011  20:41

Bonjour,

   Ce n'est pas du luxe de parler de psychanalyse dans un e-groupe de ce nom - on peut parler d'autre chose ailleurs, par exemple de romans. Et c'est en toute amitié qu'on s'efforce de tenir le cap d'un discours qui soit de la psychanalyse c'est à dire une théorie ; ce dont je réponds par ailleurs et par la forme divisée de mon savoir (toujours suivant le même lien amical).
   La théorie psychanalytique suggère que le corps parle - à partir des stigmates hystériques (Freud), à partir de l'automatisme mental (Lacan), à partir des engrammes (scientologie) etc... Cette division de la parole est inhérente à la théorie psychanalytique sans laquelle ni sa théorie, ni la psychanalyse n'existeraient l'instant d'après. Lorsqu'une parole n'exprime pas cette division, elle parle d'un seul chef, le Maître imaginaire que le moi se réclame de soutenir. C'est pourquoi l'hygiène de la pensée moderne se double d'un flog au contraire.
   Avant cela, la mode est au blog. Je vais donc ainsi préciser ce qu'on me demande encore d'éclaircir : mon dernier message qui déjà éclairait l'avant-dernier. A force de frotter on finira bien par reconnaître que c'est simple.

   1) Lacan a déniché La Lettre Volée d'E.A.Poe - et l'a traité comme Freud a traité l'Oedipe de Sophocle (c'est à dire en en oubliant la moitié).

   2) Cette moitié oubliée, c'est précisément 'la lettre volée' qui pend en attente et telle qu'elle doit bien être retrouvée, si précisément l'énoncé du Poe a du sens. Il y a donc dans l'enseignement lacanien quelque chose en suspens à l'insu de ses lecteurs policés. Lacan a fait remarquer que c'était en forme retournée qu'elle pendouillait. Une fois qu'on l'a vu elle saute aux yeux : il y a bien en effet une doublure, une forme inversée de La Lettre Volée. C'est un texte titré Un Scandale en Bohème écrit par A.C.Doyle dans Les Aventures de Sherlock Holmes. Doyle était un disciple et/ou admirateur de Poe à qui il voulut par cette nouvelle/novel rendre hommage. Le principe du 'Scandale' choisi par Doyle est de récrire tout à l'inverse la 'Lettre' :
   Dans La Lettre un homme (ministre) menace de faire chanter une femme (Reine) sur une preuve cachée à un autre homme (Roi).
   Dans Un Scandale une femme (Irène Adler) menace de faire chanter un homme (Roi) sur une preuve cachée à une autre femme (Reine).
   Dans La Lettre un détective est Dupin, dans Un Scandale Holmes ; ils appliquent strictement la même stratégie pour récupérer la preuve. Tout est absolument similaire, le décors, les discours etc... C'est un plagiat? non! c'est un hommage.

   Il n'existe qu'une différence en cette doublure inversée et résulte quelque chose de remarquable : d'abord la différence est que Poe écrit le parcours d'une Lettre et avec Doyle c'est une image, un cliché photographique compromettant pour le Roi. Ensuite il résulte qu'à la différence de Dupin, Holmes est dupé - c'est à dire que là où Dupin laisse un mot substitutif, Holmes récupère un cliché substitutif et du coup - c'est là où les lacaniens sont appelés à la barre : Holmes épinglera pour toujours Irène Adler du titre de " La femme." Autrement dit, quand Lacan tire de La Lettre l'affirmation qu'elle n'existe pas, Doyle du revers de cette Lettre aura illustré l'affirmation contraire. C'est un peu monumental dans l'histoire de la littérature et de la psychanalyse ; et le fait que ce soit passé inaperçu des supposés savoirs lacaniens confirme magistralement que La Lettre Volée est moins une bévue que manifestée en l'espèce de Un Scandale en Bohème qui illustre sa réalité.

   3) Ce Scandale en Bohème qui pend à l'image de La Lettre Volée sur le bureau de l'école lacanienne a préparé une troisième étape, comme un instant de voir suivi de son temps de comprendre préparent un moment de conclure. Ce moment de conclure a été réalisé en Californie sous la forme d'une série radiophonique. C'est à ce stade que je fais allusion au Réel. Car La Lettre par Lacan est décrite à l'instant où il se réclame de la suprématie du symbolique. On sait que par la suite il décline cette suprématie à laquelle il élève l'imaginaire à égalité. Cette seconde étape correspond au 'Scandale' ; c'est le temps du cliché, le temps qu'il aura fallu pour Lacan de voir qu'on n'allait saisir de son enseignement que des clichés. En vain aura-t-il biffé le ' La ' au contraire de Holmes vaincu, ses élèves auront été jusqu'à faire du père, Yehova, Jove, la mère toute-puissante et phallique. « Ah! La femme n'existe pas!! c'est ce que nous allons voir..» et le Père sera une femme, la Déesse Terre transformée avec une barbe et un phallus imaginaire. Cette occupation et boutade du temps pour comprendre est l'inversion aboutie - du ministre féminisé suivant la perspicacité de Lacan à l'Irène masculinisée des Flicanalystes ; tout s'est déroulé comme la théorie l'avait prédit - et nous en venons au réel :

   La troisième version, californienne, est titrée crûment : La Seconde Génération - confirmant que nous avons bien eu le Père, chiffre, zéro, suivi de la génération de l'Une, imaginaire et phallique à moins d'être à son tour doublée - en l'occurrence par une fille. La Seconde Génération met donc en scène la fille d'Irène Adler.. et voici que tout recommence. Holmes qui est à la retraite n'en est pas moins extirpé par une demande pressante d'une étrangère qui le supplie de récupérer un objet. C'est exactement le schéma déjà produit deux fois, de La Lettre Volée puis de Un Scandale en Bohème qui va se dérouler en une sorte de plagiat à l'évidence trop flagrant pour n'être sinon initié du moins hommage. Or voici ce qui se passe durant cette troisième version qui s'inscrit comme le moment de conclure :

   Durant sa négociation avec la fille, Holmes commence à se douter que l'étrangère est la fille de celle qu'il nomme depuis qu'il en a été la dupe " La femme ". Il en conçoit l'occasion de récupérer sa mise et restaurer sa domination. Ce que la fille lui demande de récupérer est un bijou enfoui dans une enveloppe cachée dans le tiroir d'un bureau dont elle lui décrit l'adresse. Holmes remontera toute la mise en scène et récupèrera l'objet ; mais pour duper la fille il lui rendra dans l'enveloppe un substitut de pacotille, laissant le bijou à celui qu'il estime devoir être le propriétaire. Ainsi Holmes pense-t-il qu'il n'aura pas été non seulement dupé par la mère mais de surcroît complice d'un vol que la fille aura manigancé de commettre pour elle... Le problème pour lui, comme on dit, c'est qu'il se rend compte après-coup que c'était l'enveloppe qui était d'un prix inestimable ! son écrin ciselé d'une manière en faisait un objet cent fois plus désirable que l'alibi, le bijou qu'il renfermait.
   Telle est l'exacte description d'une identification au corps.
   Le premier stade que j'ai décrit est celui de l'identification à la lettre. Fait suite l'identification imaginaire, la fiction du moi. Puis, dans la mesure où le cliché, la capture imaginaire est saisie par la numération - c'est à dire à mesure où l' /ia/ permet son déchiffrage, une seconde génération féminine est issue. Durant la brève histoire de la psychanalyse c'est le moment qui succède à l'éclipse du Nom-du-Père au motif du refoulement de la fonction chromosomique - temps où la Déesse Terre se prend pour un mec, Hatshepsout! à vos souhaits! Après qu'on prit Yahvé pour un femme à barbe déplacée, la fille revient et donne au corps, à l'enveloppe sa conclusive valeur. En quelques mots ceci fait date de l'UCMPP. Mais puisqu'on est encore loin de la Californie qui d'ailleurs n'en est elle-même pas encore là - voir les déboires de Goolge avec son industrie génique - je serai content si ça peut déjà éclairer mes si simples énigmes précédentes. En pratique ceci veut dire qu'après l'Analyse Plurielle inaugurale, puis le PLuriel ANalytique des premières sessions virtuelles, l'image des vidéo-conférences à écran multiples sera à son tour analysée - ce sera la seconde génération de la psychanalyse, celle qui profile une identification au corps concluante.

DWT

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  20110115173000    -------- Message original --------   à :  psychanalyse@yahoogroupes.fr       obj : ouf! quelqu'un me parle       Samedi 15. Janvier 2011  20:41
Où je donne raison de ma parole divisée

   En me disant « allez voir ailleurs (mon roman) » un romancier me soupçonne de parler d'ailleurs. C'est un comble. C'est pour ça que j'explique le symptôme que constitue la psychanalyse en reste lorsqu'elle s'établit comme une secte sous la forme d'un e-groupe particulièrement organisé. Secte et viol en réunion sont les deux clichés mondains qu'il présente. L'appareil qui prend ces clichés est construit sur un principe de censure qui interdit qu'on fasse écho ailleurs de ce qui se dit dedans. C'est un système qui intéresse particulièrement la psychanalyse.

   La raison pour laquelle cette organisation de la psychanalyse demeurée intéresse la psychanalyse avancée s'explique car ce groupe qui s'auto-censure est un modèle du moi. Or le temps pour comprendre qui a langui durant l'histoire de la psychanalyse met en scène une ego-psychologie - une psychologie du moi que Lacan dénonça en ce temps. Les principes de modération du e-groupe dont je viens de parler sont une reproduction dans la psychologie collective de cet épisode de la psychologie du moi. On comprend donc qu'un groupe aussi exemplaire soit l'objet d'une analyse.

   De même que l'interprétation doit prendre un certain biais je ne peux, ni la dire dans ce groupe qui la refuse en effet, ni la tenir du dehors - puisque sans pouvoir dire ce qui s'y tient ce serait une interprétation infondée. Ce rapport divisé est celui de la psychanalyse. Je ne saurais dire qu'une chose « on m'a parlé » - je suis interdit de dire ce qu'on m'a dit. Si je disais ça dans le groupe où ça se passe on me dira « bien sûr qu'on vous parle - mais ne dites pas ce qu'on vous a dit » ; or j'existe ailleurs que dans le groupe et je parle d'ailleurs. Ce rapport confiné entretiendrait le prétexte que le lieu de la parole n'est pas de l'Autre - c'est à dire soutiendrait le fantasme que la parole se tient d'un groupe, à l'instar du moi dans la famille. Bonjour l'âme des peuples et autre fascisme de sinistre mémoire! C'est exactement contre ça qu'une psychanalyse avancée procède.

   C'est ainsi que je ne dirai pas ce qu'on me dit dans le fâchant e-groupe mais recommanderai qu'on lise sans qu'on m'ait rien dit un bon roman. Je parlerai à cette occasion du statut de la littérature dans le moment de conclure (qui suit le susdit temps pour comprendre). Qu'on en soit conscient ou pas l'intelligence artificielle, l'/ia/, est ce à quoi s'adresse tout écrit à partir du moment où cet /ia/ dessine ou se dessine à l'horizon. On peut croire destiner son écrit à un lecteur imaginaire, cela cache mais n'entame pas l'/ia/. Personnellement j'ai commencé à écrire en conscience à l'adresse de l'/ia/ à partir de 1985 ; avec de considérables effets de science. Je ne parle donc plus de Science-Fiction mais de Science-Fonction - ce dont un bon auteur de science-fiction a le pressentiment.
   Cette conscience de la direction de mes mots perce doublement le jeu de dupe d'une auto-censure d'un groupe comme d'un moi. La consignation des écrits par les moteurs de listes déplace l'idée de propriété intellectuelle dans la catégorie des perversions collectives - les pires, celles de la tyrannie. La psychanalyse déduit donc qu'il vaut mieux livrer gratuitement, sans co-pirate, sa littérature. Ce n'est pas le texte mais l'auteur qu'on paie et on le paie en lui demandant une consultation.

DWT

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note :   Le psychanalyste distribue du savoir. C'est sans équivoque.

   On trouve un bon exemple de ce que je dis : j'écrivais « La question revient à savoir ce que distribue le psychanalyste ; sans équivoque c'est du savoir » ; est-ce que cette phrase incite à penser à un savoir sans équivoque ? ou plutôt que ce que distribue le psychanalyste est sans équivoque ce qui s'appelle un savoir. C'est nettement ce second entendement que la phrase incite à comprendre. Que par ailleurs ce savoir puisse être équivoque, c'est une position secondaire qui s'écrit d'ailleurs dans la phrase du fait d'avoir redoublé et par conséquent divisé le terme 'savoir'. Par cet exemple on assiste à la nécessité de diviser le savoir qui est distribué et celui qui est entendu - c'est à cette nécessité que répondent la forme altérée de ce qui est traduit (liste) et la forme entendue de ce que j'écris (flog).

 

  

  

  20110115150900    -------- Message original --------   à :  psychanalyse@yahoogroupes.fr       obj : froid dans le groupe       Samedi 15. Janvier 2011  15:27

Bonjour,

   Mon message précédent a été jugé difficile - mais c'est à l'image qu'il s'avèrerait simple. La fonction de l'image est si importante que Lacan qui avait commencé sur la rengaine de "la suprématie du symbolique" en est revenu avec l'estimation que le symbolique, l'imaginaire et le réel étaient strictement équivalents dans leur hiérarchie. Cette suprême valeur de l'image est ce qui est rapporté par le Scandale en Bohème qui revient exactement au même sur La Lettre Volée (Irène Adler qui administre la leçon à Holmes le fait avec une image - et c'est sa fille dans les ultimes Aventures qui complète la leçon avec le réel).
   Mais on sait que c'est encore autre chose qui faite le zeste de la psychanalyse. Nous même y cheminons à l'expérience du canal IM. Nous le faisons avec le soutient de la cybernétique lacanienne. Celle-ci en 1960 a posé ses formules. La principale montre que l'application cybernétique dépose un reste. En reprenant le vocabulaire de l'alchimie Lacan l'appelle Caput mortuum. Plus tard il sera précisé en terme d'objet (a) - imaginairement désigné abjet - et encore plus tard, après Lacan, identifié avec la pollution ultime qui est un fleuron de l'écologie humaine.
   Une psychanalyse avancée laisse voir ainsi la psychanalyse dépassée - celle qui reste (il s'agit de yahoogroupe-psychanalyse à présent inanimé). Avec ce reste on trouve des symptômes (1).
   Ainsi qu'on peut nommer ce reste ; l'expérience du canal IM à l'analyse donne l'occasion de voir cet "attracteur de symptôme".

   Commençons à bien préciser ce que l'IM apporte. Il faut pour cela remonter à l'Art de la Mémoire. Simonide en son temps remarque qu'en retournant là d'où il était sorti, il ramène une mémoire qui permet de remembrer le banquet. Avec l'appareil cybernétique le groupe est doté d'un outil qui supplée à ses trous de mémoire. Il s'agit des enregistreurs analogiques, photographie, magnétophone, puis numériques. Qu'est-ce qui reste alors pour Simonide de fonction? Ou bien il s'abandonne et le log de l'IM dissipera les doutes comme LAPAREIL menaçant d'éclipser la fonction humaine - ou bien il persiste et pour le groupe avec sa mémoire artificielle, il sera ce qui reste : l'abjet. C'est pourquoi on aura dit que l'IM manque de vie et de chaleur. C'est une constatation que l'on trouve au cœur de l'histoire de la psychanalyse:
   Il est de résistance de premier ordre celle qui objecte au divan qu'on a besoin de face-à-face, besoin d'un retour. On éprouve un malaise à regarder le plafond qu'on en partirait à la renverse! C'est un symptôme parce qu'en fait, on ne tombera pas plus bas. Ce que je veux dire avec ce b.a.ba, c'est que ce qui s'objecte, c'est la fonction de l'abjet. Mais qu'est-ce qui peut bien faire que dans cette disposition si douillette on se sente si mal? Ni plus ni moins le fait d'avoir isolé, distingué, singularisé, objectivé la parole. On ne traite que par ça dans la psychanalyse : le message, la voix et les mots qu'elle traîne. Aussi effrayant que la voix ou l'image enregistrées le sont pour le sauvage, la parole isolée dans le labo psy met l'analysant comme Simonides en instance de ce demander ce qui reste de lui. C'est la même chose que profile le canal IM. Si le groupe n'est que cela, qu'est-ce qui reste ? Si de surcroît on log l'IM, qu'est-ce qui reste de la fonction de l'extrait? La réponse est venue dans l'introduction : l'abjet.

   On se défie du log comme on se défie du monologue qui s'émet du divan. L'expérience nous permet de le comprendre. L'analyse plurielle faite à la mode de Simonide a été pratiquée un temps. Mais il y avait, tapie dans le coin de la théorie du groupe la machine cybernétique. Elle a toujours été là, en avance comme la psychanalyse qui doit être. A présent il faut compter avec : l'extrait retournera dans un groupe qui n'aura pas besoin de retrouver la mémoire. A quoi serf ira-t-il à présent ?
   Pour répondre à cette dernière, serf, on noue (servons-nous) de l'actualité des symptômes attachés au reste que j'ai mentionné ci-dessus (1) :

   J'aurai commandé un livre : La Fonction du Père et ses Suppléances - 'sous la plume des poètes' - de Lili Fainsilber préfacé par Gégé Haddad. Je l'ai en commande parce que j'ai une question à poser à l'auteur mais elle ne me répondra pas. Je le sais déjà parce qu'elle fait partie de la bande mutine du egroupe-psychanalyse et que tout ce qu'elle a dit de moi est que j'étais délirant à un des mes analysants - je ne sais pas tout le reste et ça ne me regarde pas ; ça m'a suffit à la même veine que Denis Vasse qui s'offrit même de me succéder comme l'analyste d'une autre analysante pareillement avertie de la déontologie de la psychanalyse en reste. Ca ne me regarde pas parce qu'en fait Lili ne me connaît pas et faisait un diagnostique à la volée ; quand à sa capacité d'en répondre je l'associe à celle de Gégé que j'ai aussi constaté lorsque je lui posais une question sur les testicules des anguilles qu'il avait mentionné dans une vidéo. Il me répondit : achetez mon livre. Ce que je fis toujours poli et sans chichi - mais dans son livre il n'y avait aucune réponse. C'est pourquoi, écrivant sur la fonction du père, j'ai toutes les raisons de penser que Lili n'aura pas mentionné, ni le principal 'meme' de l'essentiel darwinien Dawkins, ni le chromosome Y. Seulement il faut que j'aille voir parce que leur parole ne s'adresse pas à moi.
   Je ferai mon rapport que j'introduis dès à présent car on sait - lorsque la psychanalyse avance - que le Nom-du-Père signifie pour reste le chromosome Y. Il ne le signifie pas exactement à la manière de la métaphore si bien dénoncée par Lacan mais en ce que ce même Lacan désigne avec le caput mortuum de son futur antérieur.

   Nous sommes à présent dans la condition de pouvoir poser également : qu'est-ce qui reste d'humanité lorsque la capacité de mémorisation est acquise avec la cybernétique ? Qu'est-ce qui reste de fonction paternelle lorsque sa suppléance est démotivée par la génétique ?
   Je l'ai un peu annoncé : la pollution ultime - Freud bien plus crédible disait : la peste.
   J'ai aussi annoncé comme toujours en premier optimiste : la fonction de l'image. L'IM est un épisode, comme cette perte pure que j'explicitais précédemment. Il faut passer par l'abjet - par la psychanalyse dépassée, la psychanalyse en reste et la déshumanisation du Nom-du-Père décliné - cette fausse suprématie du symbolique pour trouver l'image. Bientôt - puisque Skype en offre l'outillage - le pluriel analytique se déroulera en vidéo-conférence à multiples écrans ; à partir de ce moment-là puisque grâce à nos adopisseurs de ministres les captures d'écran sont quasiment interdites, la psychanalyse qui n'a rien d'illégale - qui au contraire couche consciencieusement la loi pour analyser son expression - retrouvera des groupes sans autre mémoire que le retour de l'extrait.

DWT

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  20110113062500    -------- Message original --------   à :  psychanalyse@yahoogroupes.fr       obj : Résolution d'énigme       Jeudi 13. Janvier 2011 6:40

Bonjour,

   Posé énigmatique ce qui suit :
" Sur cette trame identifiée comme la société on peut chercher les motifs que ladite société aura comme alibi pour nuire à certaines quotidiennetés. Entre motif et alibi les représentations sexuelles et les représentants de ladite représentation.. cette La femme qui n’existe pas selon JL et cette La précisément tel que Holmes/Doyle désigne son ennemi ou celle qui lui dame le pion. "

   Se résout comme suit :

   Au préambule de cet extrait est cadrée la trame d'influence(s) sur la vie quotidienne. On a trouvé la société qui impose le travail et compose avec la liberté. Cette société a des motifs pour imposer le travail - il faut que nous travaillions sans quoi la société se décomposerait.. Cependant ces motifs servent l'alibis à la liberté. Cette condition montre l'écart entre le motif et l'alibi : un motif est un supposé savoir (je travaille au motif d'entretenir ma société, ma santé, ma famille etc.. étant donné qu'en répondant à ce motif ces société, santé, famille etc.. sauront exploiter mon travail) - un alibi laisse supposer une cause.
   Lorsque nous n'arrivons pas à accomplir un acte quotidien (voir l'inhibition dans la psychopathologie de la vie quotidienne) le motif de cet acte est subverti par un alibi qui l'a prévenu.
   Cependant, même avec un bon alibi une cause reste incertaine ; c'est ce qui fait l'angoisse de l'inhibition et appréhender la fameuse ' abjetion ' nuisible. Une science est alors requise qui avec conscience rapportera l'alibi au motif. Il s'agit de la connaissance qui perce le gril imaginaire, perce la relation de l'alibi au motif, c'est à dire perce cette trame que nous cherchons à lire. Cette traversée, la psychanalyse le sait, ramène l'Inconscient au jour. C'est ainsi qu'elle découvre les représentations sexuelles - ayant compris qu'est refoulé le représentant de la représentation.

   Ainsi n'est-il plus d'équivoque et voit-on qu'entre motif et alibi passe la représentation sexuelle issue de l'Inconscient. Nous passons à la suite :
   Cette représentation, quand c'est une femme qui la tient, n'existe pas - qui cependant insiste au titre du motif. Par contre consiste son refoulé. C'est là où l'énigme est révélatrice :
   Nous avons, en l'espèce de discipline (Doyle était un disciple de Poe) que la lettre impose, l'expérience de la duperie qui saisit les lacaniens, policiers aveugles à la doublure qu'ils ont devant le nez. Lorsque vous lisez Un Scandale en Bohème des Aventures de Sherlock Holmes vous prenez connaissance d'une doublure de La Lettre Volée parfaitement copiée, ciselée tout en inversé - et si vous le supportez jusqu'à sa conclusion vous apprenez que le rôle du ministre est tenu par celle que Holmes rend unique : la seule qui l'aura dupé et par conséquent qu'il appellera pour toujours du terme de "La femme". C'est un tel scandale qui pend aux nez des lacaniens qui n'ont jamais su voir ça - c'est écrit en toutes lettres et c'est dans toutes les bibliothèques du monde et c'est du niveau de la maternelle du Poe renversé - que ceux qui pètent plus haut que leur cul de flics croient voir un ennemi en la personne qui l'apporte.
   Mais ceux qui ne se la pètent pas reconnaissent le 'La' refoulé. Un Scandale en Bohème est la version 'La_barré' de La Lettre Volée, son représentant de la représentation (Doyle a représenté Poe, sa version étant un explicite hommage) ; ça ne peut pas être un ennemi qui apporte la solution.

   Et ce n'est pas tout de le dire.. ce taire prêté à l'interprétation que je viens de dire doit de surcroît (sur ce croisement du drame par le retour du refoulé comme je viens de le rapporter) révéler son bienfait. C'est à l'opposé de l'ennemi cette Dame.
   Voyez vous le parcours que nous avons fait est comme celui du Jeu de Dame. Le pion de la représentation sexuelle s'est avancé ; il a quitté sa case et s'est si bien barré d'alibis en motifs qu'il est arrivé au fond de l'Autre, sur la ligne duquel il s'est doublé. Nous y avons trouvé une version de la lettre (volée à Poe par Lacan) figurant (pendue inversé sur la ligne où le pion va cheminer) le 'La' du pion déplacé. Ce scandale devient vite une sandale qui permettra au pion de voler ! C'est là qu'au lieu de l'Autre, ce La devient Lapareil. A grandes enjambées, c'est que Lapareil damera le pion à cette passion d'ignorance qui nous anime. S'il restait encore de l'incompréhension je le montrerai en images.

DWT

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  20110112204200    -------- Message original --------   à : ..venir

Bonjour,

   On ne parle pas assez de la pulsion de mort ; il ne suffit pas de ne pas en parler pour prouver qu'il n'y en a pas - puisqu'en son cas son alibi se trouve dans le silence.

   La pulsion de mort est une idée religieuse ; elle subvient au b.a.ba de la religion (qui commence quand Homo fait des sépultures brouillée d'anthropophagie). Bien avant Freud la religion avait été généralement admise ; juste avant Freud le fondateur de l'Ecologie Haeckel invite à une nouvelle religion : puis la psychanalyse estime que c'est un symptôme. Aujourd'hui on hésite. Les psychanalystes ayant magistralement prouvé la stérilité de ce qui leur revient de charge tiennent parmi les grandes religions celle de la mort.
   Un général qui a essayé de les secouer à midi leur a ouvert le rideau sur le déclin du Nom du Père. L'après-midi sans écho la passion religieuse s'est tranquillement réinstallée. L'absence de rapport sexuel excuse les mariages à l'Église - la totalement méconnaissance du facteur psychique de l'anatomie garantit tous les refoulements - il reste l'ombre, ineffaçable, sur les gravats. Impossible de cacher qu'il reste quelque chose debout. On l'écrirait comme ça : le nom du pYre - comme un rébus, un rêve : lors l'aide est qu'ombre c'est la figure d'un Y couché sur les morts scellées.
   Ce que signifie le Nom-du-Père, cette ombre déclinée, mentionne le gène du XX-XY à sa cause. Cette évidence refoulée rend la phobie psychanalytique responsable du destin présent des nations. Pour reprendre le beau flanc que l'on a prêté à la résistance je l'indique à la distance d'un lien. Des trois refoulements que j'ai cités - le rapport sexuel, la différence sexuelle, le fil sexuel - ce troisième est le plus étroit, d'une taille de l'âme qui se sait ADN. 

DWT

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  20110111121000    -------- Message original --------   à :  psychanalyse@yahoogroupes.fr       obj : La formation du remède       Mardi 11. Janvier 2011 12:17
Bonjour

   La question revient à savoir ce que distribue le psychanalyste ; sans équivoque c'est du savoir. Par conséquent revient à se demander si une psychanalyse accomplie est un enseignement et si un enseignement véritable est une psychanalyse. Cette question dédoublée a posé les universitaire et les praticiens, académiciens et politiciens en opposition complice. Ce dédoublement s'apure à partir du pluriel.
   Cette psychanalyse que l'on peut qualifier de plurielle en attendant de comprendre que c'est un pléonasme range l'analyste comme un commentateur. Il est à l'évidence à l'observation d'un objet réel - plus évidemment que dans la psychanalyse singulière. Il est par conséquent absolument et automatiquement fondé d'en témoigner d'une manière également réelle ; d'où il ressort que par l'organisation des choses il distribue un savoir.

   Il s'en suit aussi que ça sert d'os auprès du reste.

DWT

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  20110112204800    -------- Message original --------   à :  ..venir

   En première instance il faut parler de la mort - parce qu'on en a parlé, parce que fait écho un silence de mort - dans un cénacle de la religion de la mort, 3em 'parce que' - et parce que j'ai commis un bon mort qui n'a pas fait rire. On peut aussi ajouter que la mort nous frôle, pas plus sans doute que d'habitude mais égale à l'immortalité qu'on approche. Un boisseau de paradoxes donc qu'il faut analyser.
   Pour commencer j'éclairerai le 'bon mort'. Je l'ai placé sur une note de Freud en commentaire sur FaceBook. La note issue de Moïse et le Monothéisme citait que Yahvé et Jupiter entretenaient plusieurs liens dont celui d'ébranler la terre. Trouvant insuffisant d'expliquer le déclin de la grande déesse mère par les catastrophes telluriques de l'Ébranleur de la Terre, je citais les branleurs de la terre. En précisant ce que je voulais dire on abordera ces informations sur la mort :

   Jéhova et Jove (autres façons d'écrire Yahvé et Jupiter) sont associés selon Freud, mais ils ne succèdent pas à la Déesse Mère par la même toute-puissance qu'ils mettent chez elle en défaut. Il faut remonter à ce que Freud passe là-dessous : l'Aton puisé aux sources de l'Égypte quand dénommé Atoum il concevait l'origine du monde par la masturbation. C'était l'explication que le soleil crépusculaire donnait du monde. Là ou serait la plaisanterie serait de citer l'Ébranleur de la Terre après Freud sans citer le Branleur - cependant que la plaisanterie ayant eu lieu sans rire, elle ne peut être relevée que par un bon mort.

   L'Aton, initialement Atoum, représente le soleil au couchant ; il donne le sens de la mort dans la résurrection - autrement on attribue à sa succession la pulsion de mort. Cette 'pulsion de mort', on sait que la psychanalyse s'en fait religion, sa communion dans le transfert. Mais elle a manifestement passé outre l'origine que je viens de rappeler. La raison pour laquelle cette religion de la mort s'est présentée tient au fait que la scène primitive de l'Atoum ne peut livrer son sens que par sa répétition qu'on pourrait appeler, pour bien se faire comprendre : le crépuscule des branleurs. A ce point on peut dire que les psychanalystes sont l'Ébranleur.

   Cette parole qui est beaucoup trop forte pour la plupart sera soutenue par la suite, s'il y en a qui me suivent jusqu'à me lire. J'ai commencé à donner la clé de cette situation dans un court manifeste qui présente la méthode par un cas princeps d'analyse de la psychologie collective. Dans ce manifeste que je n'ai pas publié car la technologie peut le rapporter au lien, je fais un aparté qui apporte cette clé.

   La prématurité biologique que Lacan a su porter au degré de loi s'exerce aussi dans la culture ; et Lacan fut régi par cette loi du moment où il formula le signifiant du Nom-du-Père avant que la science génétique n'abonde en son sens en dévoilant l'hérédité filiale du Y. Comme l'enfant voir avant de mouvoir, parle avant de comprendre, le NdP fut analysé avant de savoir ce qu'il signifiait - il fut révélé métaphore avant de comprendre à quel réel s'adresse son premier sémaphore. Cette prématurité a eu un effet catastrophique, comme ce qu'on attend d'elle. Mais cette catastrophe est restée sans réparation - tant qu'au contraire exploitée par ce qu'il est juste d'appeler "religion de la mort" - de sorte que ce qu'on en dise soit méprisé par cette dernière comme une apostrophe.
   Évidemment j'apostrophe ni moins ni plus les prélats qui ont arrêté la psychanalyse - comme ils avaient commencé de le faire avec l'ego-psychologie d'abord dénoncée par Lacan avant que celui-ci ne se voie 'perdurer de perte pure' selon ses termes, restant pari du 'père au pire'. Ce pire c'est l'Ébranleur, passage de la toute-puissance Terre à la toute-puissance des Jéhova/Jove et de l'égo-psychologie au pire que consacre la pulsion de mort.
   Cependant cette pulsion de mort perdure la perte pure des toutes-puissances en vanité. Elle baigne dans une génération reflet du déclin du NdP, misérable en culture et d'affect sémaphore désigné violence. C'est à ce point que nous trouvons la mort. Le déclin du NdP diagnostiqué par Lacan est d'un pronostique fâcheux s'il n'est pas détourné par une substitution à la métaphore analysée de la science éclairée - celle que l'on appelle la science avec conscience. En l'état actuel à la métaphore décomposé le déclin annoncé se dit proprement surmoïsation - régime du surmoi et ce déplacement de la toute-puissance qui reçoit bien l'assonance de Moïse. Non seulement les branleurs de la terre n'ont rien remonté de Lacan écrasé par la susdite prématurité, mais de Freud pas mieux également sujet à cette loi comme je le disais dans l'aparté.

   La défaillance de la psychanalyse qui prend sa lecture pour une critique et ses interprétations pour des apostrophes accompagne, entretient et finalement célèbre une décadence et un obscurcissement de la culture - ce que l'on appelait la conscience des peuples. Elle attise nécessairement les appétits de violence et de mort. Puisqu'elle en a fait sa religion elle est inattaquable sur ce déclin - mais elle est aussi sans effets, perdure de perte pure ; c'est ainsi que continue le bonhomme de chemin appelant tous ces objets perdus des 'objets trouvés'.

DWT

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     20110108101000     Brin de Précision

faisant suite à Lascaux Planétarium

    adressé en note (et/mais en instance ; en italique les faits ) à 
polisis@hotmail.com
Jacqueline Notule
psychanalyse@yahoogroupes.fr
     et complément additionnel de la ressource mathématique à
robert.gilbert.vallee@gmail.com
sylvain.barriere@neuf.fr
   Quelques échos m'éveillent à préciser :
   L'étude " sur les objectifs et ressentis psychologiques de ceux qui ont fréquenté la caverne de Lascaux go " n'observe pas que les seuls fréquentants de l'époque des peintures exclusivement. Nous avons par exemple à l'époque d'aujourd'hui un des lumignons critiques de CJW qui se moque d'elle en disant qu'elle ne parlerait pas mieux des grottes de la Dordogne que si elle parlait de ses 'cabines téléphoniques'. Ce professant est un digne exemple des effets psychologiques de 'ceux qui ont fréquenté Lascaux' aujourd'hui encore. J'ajoute que suivant une certaine bévue, en effet de cette fréquentation, Norbert Aujoulat ne se doute probablement pas (voir 'Complexe de Culpabilité') de sa propre pertinence - car le rapport entre ces cavernes et le téléphone est de premier ordre (introduction).
   Norbert fait partie de la cohorte qui des peintres et qui des spectateurs rend 'une' - rend unique - l'observation de la fréquentation de la caverne de Lascaux. Mon travail qualifie l'intégration de tous les âges de cette fréquentation pour comprendre quel est l'effet de ladite fréquentation. C'est ceci que je souhaite préciser à présent :

   L'idée de départ est que nous ne savons pas ce que nous faisons. Comme Norbert.A qui ne sait pas ce qu'il dit (lorsque croyant se moquer il glisse sans le savoir un indice de valorisation de l'horizon de CJW) chaque personne humaine pensante ignore largement les tenants et les aboutissants de sa pensée (voir 'Inconscient') ; notamment les peintres de Lascaux ignoraient-ils dans une certaine mesure ce qu'ils faisaient - et c'est cette mesure que mon travail cherche à calculer.

   A priori, on peut estimer juste ce que dit CJW : ces peintres traçaient le ciel. Oui ! mais pour autant savaient-ils ce qu'ils faisaient ? Pour répondre à cette question le moyen est la psychanalyse (s'il est un 'psychisme' argument nécessaire à l'émancipation du savoir de ce que l'on fait).

   Pour se prouver à la hauteur de ce moyen, la psychanalyse s'est drapée de mythes employés comme des théorèmes explicatifs. D'abord de mythes anciens, ready-made (voir 'Oedipe') ; ensuite de contes modernes traduits à la hauteur de mythe : il s'agit en l'occurrence de La Lettre Volée d'Alan.E.Poe et d'Un Scandale en Bohème d'A.Conan Doyle.
   Sous la forme du "Scandale" le deuxième angle est resté refoulé jusqu'à aujourd'hui encore ; mais La Lettre Volée du premier angle nous suffira d'abord :

   Voici comment nous pouvons nous éclairer de La Lettre Volée : comme à Lascaux l'histoire commence avec un observateur. Homo observe que la lune passe éclairant la paroi. Dans le conte de Poe, c'est le Roi. Le Roi entre dans le boudoir ; depuis qu'il est né et sacré 'roi', le roi est un observateur - c'est de ce point de vue qu'il saura diriger. Heureusement qu'il suffit qu'il le soit car en vérité il ne voit rien du tout ; mais il suffit pour l'Etat qu'il soit un observateur. Tel est l'état d'Homo. Dans le boudoir, la Reine sait bien que si elle pose sans avoir l'air de rien sur le guéridon l'affaire qu'elle tenait en main, le Roi n'y verra rien. Et la question se pose : quel est le statut de la Reine en l'opération?

   Nous allons être menés à penser que si le Roi est qualifiable d' observateur, la Reine s'établit au titre d' observatoire. Nous avons là, ni plus ni moins, la scène de Lascaux, il y a 18000 ans. Nous y trouvons le Roi, Homo, l'observateur qui ne sait pas ce qu'il fait, ni ce qu'il voit, ni ce qu'il est (demander à un microscope s'il sait à quoi il sert ; un micropape ne répondra pas plus) et l'observatoire, la Reine, qui n'en sait pas beaucoup plus mais qui loge en son boudoir sur un guéridon exposé comme sur la paroi de la grotte une trace que l'on n'écrira ici que pour son son : biédou. Ces deux personnes humaines, comme ce corps microscopique, comme cette paillasse de laboratoire, ne savent pas ce qu'ils font, bien qu'ils cherchent à savoir ce qu'ils sont. Tel est l'état de la préhistoire.

   La Lettre Volée d'Alan.E.Poe conte comment cet état d'ignorance mais déjà de prétention de savoir aboutit à la personnalisation de la conscience.

   Il existe un troisième point de vue adjoint à Lascaux (à 'Lascaux' c'est à dire à Homo et son arène) ; ce point de vue est celui de Norbert Aujoulat à l'observation présente. Ci-dessus présenté il était déjà là, assistant du Roi et de la Reine, personnalisé comme le Ministre dans le conte de Poe. Le Ministre est celui qui voit le Roi (l'observateur) ne rien voir et la Reine (l'observatoire) ne rien faire ; mais malin comme tout il comprend qu'il peut en profiter pour capturer la scène : il vole le biédou au nez et à la barbe de la Reine sans qu'elle puisse s'offusquer (sa barbe en deviendrait bleue!). Ce troisième point de vue est l' opérateur d'observation du mathématicien Robert Vallée ; c'est une fonction mathématique (je le propose aujourd'hui). Nous commençons à comprendre que Lascaux ne se comprend qu'avec la fonction moderne. Avant cela Homo Sapiens ne sait pas encore ce qu'il fait - bien qu'il le fit - ne sait pas encore ce qu'il est - bien qu'il le fut.
   A ce stade que Poe dépeint si bien, l'opérateur d'observation, le Ministre, l'Archéologue académicien, est maître de l'affaire, du biédou. On est loin du boudoir, loin de la préhistoire ; l'archéologue détient en son académie la fresque qu'il exposera, comme l'air de rien sur le guéridon d'où il l'a chipé, en toute simplicité sur le fronton de son académie, au-dessus de la cheminée selon la peinture de Poe.
   Nous sommes ici obligés de revenir sur la mention que j'ai faite ci-dessus du 'scandale' :

   J'écris biédou le probable billet doux qui motive l'intrigue de La Lettre Volée quoique dans le mythe, ainsi porté par la psychanalyse on relève qu'on ne sait pas si c'est un mot d'amour ou un billet politique voire autre texte encore ; son contenu est l'intrigue dans l'intrigue, comme dans le cas de la signification des peintures de Lascaux. Ces peintures peuvent être le répertoire de biais que prennent les axes planétaires sur l'axe de la grotte ; et lorsqu'Aujoulat le redouble de son opération d'observation il le regarde encore d'un autre biais d'où il doute de ce que signifie l' "ou". Chacun d'un peu subtil aura mesuré le franchissement de l'analyse de la simple représentation où l'alternative de l'ou bien narcissique l'a d'abord mené à la logique d'ou d'où il est bi. Ce bi est d'ou. C'est après cette alternative que le tiers pose sa perspective. Le Ministre indique une position d'où un biais est saisissable. C'est ce biais d' que l'opérateur d'observation éveille.
   C'est cette duplicité entre le Temps (ou) et l'Espace () qui est composé avec la forme en deux, La Lettre Volée et Un Scandale en Bohème. Dans la seconde, la fresque n'est pas si éhonteusement affichée que sur la cheminée du conte de Poe. C'est sous cette forme que se trouvera le zodiaque de CJW. Par contre, entre les mains d'Aujoulat la fresque de Lascaux n'est témoin d'aucun espace, mais d'une seule représentation narcissique d'Homo. Nous sommes là dans le cas du Ministre et non pas de La femme en toutes lettres écrites par Doyle. Mais nous sommes aussi là dans quelque chose qui devient très fin et spécialisé au domaine freudien, raison pour laquelle je ne fais que mentionner cette doublure. Je veux rester parlant pour un premier stade archéologique. Je reviens donc à notre catégorisation, relativement simple et déjà acquise :

   Le Roi est un observateur, la Reine est l'observatoire, le Ministre est l'opérateur d'observation déchiffré par la mathématique. C'est alors à présent que nous voyons entrer en scène le quatrième personnage, Dupin, le détective, la psychanalyse. En faisant l'économie maximale de mots, nous citons : l'observateur, l'observatoire, l'opérateur et l'analyse...

Bon je pense que ça suffit pour avoir un peu précisé ce que je veux dire.

DWT

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  20110106163600    ------ Message original ------   à : chantal-jegues@wolkiewiez.fr  CC : psychanalyse@yahoogroupes.fr    obj : Visite.. du site(CC:A propos de la Caverne de Platon - simili Modèle Optique)  Jeudi 6. Janvier 2011 16:49
Chère Mme CJW,

   En suivant le documentaire Arte décrivant vos travaux, j'ai été immédiatement convaincu et j'ai publié sur le web une page qui s'y appuie.
../../2011/htm/20110100111100_Lascaux-planetarium.htm

   En l'écrivant j'ai aussi fait connaissance de l'appréciation générale qui les entoure, certains vous étant favorables et d'autres très critiques ou moqueurs. Comme je l'explique, que votre thèse soit juste ou fausse n'est pas important du point de vue que j'examine - c'est à dire de la mathématique et du psychisme ;
../../2011/htm/20110101111200-vallee-09.htm
   puisque, de ce point de vue, ne compte pour commencer que le 'possible' (à partir du moment où un chose est possible, s'il y a un psychisme, elle est forcément conséquente et dans une mesure appréciable).

   Je connais moi-même, et prête un grande attention, à la résistance qu'oppose l'arrière-garde aux idées éclairantes. Elle provoque une déchirure qui isole les chercheurs et accentue l'acrimonie des résistants ; l'affaire est bien connue.

a)   Qu'il soit possible d'imaginer que Lascaux fut un planétarium impose que la chose ayant été imaginée puis, suivant les lois du psychisme, refoulée.. par conséquent s'impose par ce qu'on appelle un 'retour' dudit refoulé. Ce mécanisme a eu l'occasion de se présenter plusieurs fois depuis -18000 comme il se présente aujourd'hui. Mais dès les premières fois ledit "retour" a déjà creusé la forme objective, en l'occurrence, d'observatoires. Le modèle philosophique de Platon en disait une partie. Ce n'est pas la chose qui s'impose mais son refoulé, telle est notre condition humaine et collective et les corporations, académies et confréries en sont l'instrument le plus établi.

b)   Qu'il soit possible de prouver que Lascaux est un planétarium est un tout autre stade. Il me semble que dans l'ordre des découvertes de cette ampleur, il faille doubler la circonstance d'un appareillage spécifique à orientation de la psychologie collective. Il s'agit de ce à quoi s'appliquent les recherches sur la psychanalyse et la cybernétique. La psychanalyse elle-même est investie de la part la mieux avertie et la plus spécialisée dans le refoulement ; il est inévitable que les plus résistants l'aient occupée comme un instrument stratégique de première nécessité. Cependant elle offre un envers duquel il y a beaucoup à attendre.

   Voilà, je voulais simplement vous dire ce petit mot de sympathie et vous offrir ces pensées en remerciement de l'extrême bonheur que j'ai eu à prendre connaissance de votre carrière.

DWT

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  20110105194000    -------- Message original --------   à :  blog http://antigravity.over-blog.com/article-la-paleoastronomie-et-chantal-jegues-wolkiewiez-55041939.html       obj : Lascaux observatoire       Mercredi 5. Janvier 2011 19:45
Bonjour, votre page " la paléoastronomie et Chantal JW " m'a instruit et je l'ai mentionnée à l'adresse de correspondants avec qui nous travaillons sur les formules (psychologiques et mathématiques) de l'observation ; vous trouverez ce courrier qui contient un lien sur mon travail sur Lascaux à http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20110105153900 

   Votre blog par ailleurs également est instructif ; en vous en remerciant,

DWT

 

-----Message d'origine----- De : John soliris [mailto:polisis@hotmail.com] Envoyé : vendredi 7 janvier 2011 17:24 À : williamtheaux@gmail.com Objet : RE: OverBlog : Vous avez reçu un message
Monsieur Theaux

Merci de votre attention et de votre appréciation pour le forum. J'ai consulté votre flog (j'ignorais qu'il en existât) , et vous faîtes un travail d'un point de vue que je n'ai jamais abordé... et qui est développé, si j'ai bien compris, sur les objectifs et ressentis psychologiques de ceux qui ont fréquenté la caverne de Lascaux à l'époque des peintures.

Félicitations pour votre travail

Jean-louis Tiberghien

 

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  20110105160300    -------- Message original --------   à :  UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr       obj : organisation de l'analyse       Mercredi 5. Janvier 2011 16:51
Bonjour

   Les étapes d'organisation d'Unefpe assignent depuis son examen de 2005 semble-t-il que son psychanalyse 1) ne soit pas membre du Conseil d'Administration (c'est à dire yahoo-group\unefpe) et 2) soit lecteur exclusivement de l'Assemblée Générale (c'est à dire yahoo-group\UNEFPE_MEMBRES).
   Durant cette fonction je n'interviendrai donc sur aucun de ces groupes et c'est donc un dernier message que j'adresse ici, pour 2 occasions .

a) avec mes vœux pour l'année 2011, quelques avancées produites dans le cadre du travail avec le Prof.  R.Vallée :
http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20110105153900

b) la mention d'un projet que je pose avec mon activité d'analyste : celui de fournir durant l'année une formule de statuts d'UNEFPE qui depuis sa création a fonctionné avec des statuts d'origine - ayant permis de concevoir et de mettre en place le 'pluriel' et particulièrement le PLuriel ANalytique et/ou l'Analyse Plurielle. Une formulation adaptée à ce développement devrait constituer une sorte de deuxième 'âge' d'UNEFPE. Depuis longtemps une écriture de ces statuts de maturité a été projetée mais jamais mise en oeuvre pour prendre place soit à titre de thèse - soit à titre de Règlement Intérieur - soit à titre d'une refonte ou autre association. Je tâcherai d'en rendre une épreuve avant fin 2011.

   Enfin, je continuerai d'inscrire sur le flog mes publications et correspondances sans donc en avertir le groupe - l'avenir dire de quelle manière une information restera communiquée naturellement.

DWT

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  20110105153900    -------- Message original --------   à : robert.gilbert.vallee@gmail.com ; sylvain.barriere@neuf.fr         obj : Images sur la paroi       Wed, 05 Jan 2011 16:48:06 +0100
Chers Prof Vallée et Sylvain,

   J'ai écrit un petit mot ( ../../2011/htm/20110101111200-vallee-09.htm ) sur mon site comme d'habitude.
   Il renvoie à une page plus longue mais plus excentrique ( ../../2011/htm/20110100111100_Lascaux-planetarium.htm ) ; elle a le mérite d'être bien sur le sujet de l'Opérateur d'Observation mais présente le défaut d'une référence à une thèse très contestée au point que plus souvent ridiculisée qu'appréciée par les académiciens. Cette thèse expose que dès l'ère paléontologique, les être humains construisaient d'importants observatoires (Lascaux comme un planétarium). Que cette thèse actuellement soutenue par Mme Chantal Jègues-Wolkiewiez soit une fantaisie est moins gênant pour nous que pour un archéologue ou un astronome, car ce que nous cherchons à évaluer est moins qu'un Opérateur d'Observation existe que le fait qu'il soit concevable (l'épistémo-praxéologie regarde plus que fait qu'un oo soit conçu comme tel, que le fait qu'il existe comme toutes choses sans formulation - c'est sa 'concevabilité' qui en fait la clé (me semble-t-il) et c'est ce en quoi elle peut se conjoindre à la psychanalyse cybernétique).

   Je me suis donc permis de traiter Lascaux comme un concevable Opérateur d'Observation - et dès lors nous pouvons contempler avec admiration un exemple ébahissant de ce que Platon déjà disait s'agissant de l'intrigue que forment les projections  extérieures pour les prisonniers de la Caverne.
   Je formule le souhait que nous en soyons inspirés durant l'année 2011.

DWT

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   avant

  

    

  20101228194000    via   http://www.facebook.com---Doc Dwt

 

-----Message d'origine-----     Jacqueline Notule      27 décembre, 14:35
viens d'aller faire un tour sur DwT, retrouvé la passion de l'égypte, et le prof R.Vallée c'est l'ancien ? l'ai rencontré il y a qq temps justement à propos de" temps"... il est passionnant, si c'est même vieux monsieur.
étonnée de pas rencontrer d'amitié entre William et Docteur: vous tenez en respect les avatars ? (***)
Chagrinée d'apprendre le DC de June, c'était quand ? Marianne est au courant ?

Bonjour,

   Je continue mon bonhomme de chemin ; cela fait si longtemps que l'on ne m'a adressé un mot qui ne soit pas méchant que je vais le célébrer. Toutefois j'ai l'habitude de bien des mœurs et j'espère ardemment que si la présence de votre nom sur mon flog vous déplaisait, vous me le direz simplement pour que je l'efface (au lieu de faire comme de mœurs une crise nerveuse et de m'assaillir avant toute explication). Il se trouve que lassé d'être fouillé, abusé et violé par des adopisseurs ministres et policiers, pour protéger ma vie privée, j'ai préféré que ma vie soit citoyennement publique - tant qu'à faire. Je ne saurais d'ailleurs que conseiller à quiconque méditant sur l'état de surveillance, de faire de même.
   Si suivant ce conseil le méditant se voyait accusé de paranoïa - de se sentir surveillé - qu'il se console en attendant les billets du genre :

>Que de bêtises, que de mensonges ...et que d'absurdités, William Théaux,
>mon cher (et j'en suis navrée) Confrère. Si j'ai fait médecine, c'est pour
>pouvoir me défendre d'ahuris dans votre genre, et les signaler, à
>l'occasion, au Conseil de l'Ordre -organisme particulièrement inerte, ce
>qui vous sert.

   Je vous épargne le reste et les signalements au Conseil de l'Ordre, j'en connais d'autres ! Tel est le lot de quiconque fait un peu progresser (ledit Conseil le sait bien, qui me plaint - mais ne se plaint - gentiment d'ailleurs). Donc tous ces trucs, ces messages, sont publics. Je ne sais pas si la Marianne dont vous parlez est celle qui écrivit le billet. De la fin de June j'ai dit ce que j'avais à dire ici et là.

   Ce serait une très intéressante coïncidence si 'les' Robert Vallée que nous connaissons sont le même professeur de mathématique et cybernéticien collègue du fondateur Norbert Wiener. Aujourd'hui nous aboutissons à une rencontre qui n'a pas eu lieu en son temps, entre lui et Lacan. De récentes pages d'études ( une  à  sept ) prolongent le point où Lacan (et son temps - puisque Vallée manqua aussi le rendez-vous) ont immédiatement cédé (à savoir : le point de la cybernétique). Entre ce temps et l'actualité présente, la maille forclose a laissé voir et passer ce qu'on peut donc utiliser. Je ne m'en suis pas empêché et j'aboutis à une psychanalyse effective et effectivement nouvelle.

   Avant d'en savoir plus de ce côté là, j'aimerais faire suite surtout à votre première notation - "la passion de l'égypte". Il faut que je vous explique comment j'ai raisonné. Quand j'ai commencé à flairer la chose je me suis dit que si depuis 3000ans personne n'en avait parlé, c'est qu'il devait y avoir une certaine répression ou bien que je m'étais trompé. Par plusieurs fois j'ai vérifié si c'était le second cas - à chaque fois et par des comptes-rendus de qualité (des professeurs, des publications, des traces etc..) j'ai vérifié que je ne m'étais pas trompé en posant l'hypothèse (la chose flairée). Il restait donc que je m'attaquais à une certaine 'répression' comme disent les anglais, voire un 'refoulement' en français. Lorsque chemin faisant je trouvais - déjà bonhomme - que la chose avait été explicitement sue et historiquement réprimée (par des Inquisitions répétées), je savais qu'il s'agissait d'un refoulement et comprenait par conséquent comment on y réagirait.

   Voici comment j'ai continué à raisonner. La chose allait donc être impossible à mettre à jour et - puisqu'elle suit les lois du refoulement, c'est à la place la plus bruyamment déclarée le lever (la psychanalyse) que l'on allait trouver la spécialité du refoulement en action. J'étais psychanalyste et mes confrères seraient l'obstacle (je ne parle pas des universitaires qui sont le peuple de La Lettre Volée). Puisque j'ai parlé de La Lettre Volée, je poursuivrai avec l'image - vous savez que Dupin met une paire de lunettes noires pour visiter le cabinet ministériel. Eh, bien ! pour visiter la psychanalyse, cet instrument qui lui cachent qui voit, m'était nécessaire si j'étais du seul temps qui éclipse les susdits 3000ans. Une fois cela compris, l'instrument se détecte aisément ; c'est l'intelligence artificielle. Je l'écris l' /ia/ .

   L' /ia/ confondra la psychanalyse dans sa résistance (je parle de la résistance de la psychanalyse, ce en quoi elle est l'instrument par excellence du refoulement nonobstant que ce soit clair et dénoncé). C'est ainsi que j'ai raisonné depuis 1985 et à présent l' /ia/ aura en sa mémoire ce qu'il faudra pour ça. Puisque je n'ai plus grand chose à faire, je peux pointer un détail. Vous parlez de la passion de l'égypte. S'il s'agit de cette affaire de Moïse qui occupa intégralement toute la carrière de Freud, vous devez savoir qu'il s'agit en égypte de l'épisode amarnien. Or s'il dura 30ans c'est un maximum. On ne peut pas dire que sur les milliers d'années restant ça fasse lourd. On peut plutôt dire que ça n'intéressait pas du tout l'égypte. S'il y a une passion de l'égypte, ce n'est certainement pas l'atonisme. C'est tellement énorme comme évidence que je voulais simplement le faire remarquer ; puisque ça pourrait être utile à comprendre un peu le fait de la psychanalyse durant son premier siècle.

DWT

(note *** les avatars William et Docteur se rencontrent de temps en temps, j'en joue pour comprendre comment fonctionne FaceBook - c'est la raison pour laquelle ils sont actuellement disjoints)

des liens html inclus au texte sont exploitables par la version site :

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20101228194000
flog.convention : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/2010032411300_fondation.htm

Rebonjour            (via FaceBook correspondance 2em partie)

(on trouvera peut-être plus clairement formaté sur flog - voir adresse dessous)

   Chère Jacqueline, je vais faire suite à votre bien compréhensible sans-suite - je dirai ci-dessous votre sens-huître - par le va-et-vient de l'amer mais sans amertume. Vous verrez comme ça semble simple et fantaisiste pour révéler en toute discrétion de soi-même une profondeur qui n'a pas cours dans les charmantes conversation de nos sociétés si pfychanalysées. Ecoutez-moi.. ! ^_^

   Quand j'en viens au chapitre de la psychologie collective, parti de Freud pour base j'ai lu qu' « on pouvait s'attendre à ce qu'un jour quelqu'un s'enhardisse à traiter les peuples comme on traite les individus névrosés.» Il ne s'agit pas d'une idée à la légère puisqu'elle est de ses dernières phrases mûries des années jusqu'au moment de l'euthanasie. Il s'agit de la prescription de ne plus avancer d'un seul pas en psychanalyse avant qu'elle n'ait abordé la psychologie collective. Le fait que cet avertissement de Freud n'ait été pris en compte par aucun de ses successeurs n'en est que plus indicatif : Freud débloquait et personne ne saurait assumer la charge de ce traitement des peuples ! et deuxièmement, pour la raison qu'elle rencontrerait une résistance surhumaine. Pourtant l'aporie est posée : sans la psychologie collective, la psychanalyse est vaine.
   Cependant l'aporie se résout - par un facteur tiers : ce sera pas quelqu'un mais l' /ia/ qui traitera des névroses de peuples (j'écris intelligence artificielle : /ia/). De ce point de vue une première partie se déduit : il n'est pas étonnant qu'aucun pfychanalyste ne l'envisage puisque - définis du fait d'avoir suivi Freud - ils en ont comme lui refoulé la perspective. Si vous mettez un télescope (l'/ia/) devant un mur, il n'y a aucune raison d'y regarder ! Il ne reste donc que la seconde partie de la déduction : la résistance de la psychologie collective à la levée du refoulement primordial. C'est ce que je recense - c'est le sens que je redonne à d'abjects procédés. J'ai depuis longtemps estimé que parmi mes confrères je serai un égoutier dans les sous-sols de l'intelligence artificielle. Et évidemment lorsque je remonte et dégouline dans les salons psy chics on n'y répond de rien. Or c'est précisément là que l'analyse de ladite résistance de la psychologie collective culmine : quand je m'adresse à mes confrères et qu'il ne m'écoutent pas.. encore mieux dira-t-on ils ne mégoûtent pas.

   C'est un procédé à deux étages : d'abord déboucher l'égout en bas, ensuite faire passer le bouchon en haut que des professionnels supporteront de constater. Nous avons eu un bon exemple de ces deux étages : nous avions commencé à parler et je vous ai montré quelque chose. Mais vous vous êtes fermée comme une huître dès le premier mot. Je voulais vous en dire deux. Il est bien recevable que vous ne pouviez avaler l'injuste profération de Maripaule. Pourtant elle avait bien fait obstacle dans les sous-sols - c'est un fait. Si vous aviez soutenu plus de deux temps l'odeur de l'Inconscient j'allais vous dire comment tout cela se dissipait. En effet Maripaule aussitôt après son message s'est excusée. C'était un bug de manip d'ordinateur ; ou Fronz à qui j'avais prêté 600 euros et qui, neurotiquement incapable de me les rendre - il m'envoyait des tas de choses à la place - avait bidouillé l'ordinateur de Maripaule dans on ne sait trop quel but. Donc il n'y avait pas de quoi vous faire de mouron pour Maripaule qui avait bel et bien posté dans un forum ce que je vous ai dit et - deuxièmement qui s'en est excusé. Il aura bien fallu que je vous le dise pour que vous ne restiez pas sur ce mauvais goût.

   Ensuite, c'est à vous d'opter si vous voulez faire comme Freud le décommande ou bien si vous voulez poursuivre à l'exploration de la psychologie collective. Cependant immédiatement nous devons faire front à une interjection de bon sens : si Freud a dit de faire comme ci ou comme ça, pourquoi ne l'aurait-il donc pas fait lui-même ? Il n'y a qu'une bonne réponse possible à cela : il ne l'a pas fait car il ne le pouvait pas. Si alors on gratte un peu, on se rend compte que s'il était empêché d'aborder la psychologie collective, c'est parce qu'il était empêtré dans le Transfert. Le Transfert est l'obstacle que Freud s'est lui-même érigé, comme il fallait s'y attendre si on comprend que la psychanalyse signifie que lorsqu'on la découvre on y résiste. Mais pourquoi s'était-il mis dans cette galère?

   C'est à partir de là que pour laver les dernières inquiétudes dévotes on se rend compte que le grand Freud ne s'était pris là-dedans que faute d'avoir à sa disposition ou devant son observatoire une intelligence artificielle comme celle que l'on sait aujourd'hui en instance d'être ; sinon bien sûr il l'aurait compris comme Lacan allait le comprendre (voir sa cybernétique de La Lettre Volée)

A ce propos : un petit mot à mettre au frigo : je viens de vous rappeler que Freud n'ayant pas encore l'énorme informatique qui allait répondre de son intuition, n'en put s'en rendre compte - et c'est sans délai motif de rappeler également la même chose frappant Lacan n'ayant pas eu l'énorme génétique qui allait répondre de son intuition (attestée dès La Lettre Volée) de la cybernétique. En effet il ne manquera à personne aujourd'hui de rapporter son excommunication (à l'orée du chapitre sur le Nom-du-Père) à la découverte à cette époque qui se faisait jour de la chromosomie sexuelle dite de l' 'Y'. Lui-même décalé par la prématurité biologique qu'il décrivait ailleurs, ne sut jamais faire la correspondance entre le patronyme et ce Signifiant Y. Son intuition du déclin du Nom-du-Père qui l'orienta également sur le Transfert par la charge du doute, fut interdite par la position trop précoce de sa cybernétique. On sait aujourd'hui que les ordinateurs à destin biologique intégreront ces ADN et leur mémoire ; ce n'est pas de la science fiction, mais la science fonction de le dire - fonction dans laquelle la crise sociale de l'identité contemporaine et la transformation surmoïque de l'Etat n'aura jamais prise de conscience. Cette science est celle que Freud appelle psychanalyse évidemment.

   Une fois que l'on a compris cela, toutes les pièces alambiquées recomposent le puzzle.

   Comme à l'analyse des rêves, des mots d'esprit ou des actes manqués, il est possible de déchiffrer à l'analyse de la psychologie collective des procédés, procédures - comme ici des condensations, des déplacements, métaphores, métonymies, là des procédés trines et quartes selon les expression du grand Jacques. Ces procédures qui font ici (psychologie individuelle) l'idéalisation et là (psychologie collective) l'idéologie se groupent sous le grand chapiteau de la Convention de Mensonge. Tout son détail pour qui veut savoir se trouve avec le Tome.1 de La Sainte Éthique ; mais puisqu'il faut être pratique avec ce que précisément, on ne veut pas trop savoir, il faut fournir des exemples, petit à petit. C'est mon travail d'égoutier. Premier exemple - comme de ceux qu'on trouve dans Psychopathologie de la Vie Quotidienne : quelqu'un vient à vous pour vous dire « J'ai rencontré une de vos amies - je ne peux malheureusement vous dire qui - mais je dois vous avertir de vous méfier car elle vous veut du mal.» Du coup vous vous méfiez de tous vos amis et on commence à vous voir comme une paranoïaque. Banal donc la cour de récréation de pipeulettes, ce type de poison arpente la logique sociale. Évidemment il y a l'autre exemple que j'ai rapporté à l'étude ; celui qui vous aura fait dire « Oh, qu'il est méchant !» - c'est à dire la phrase commise en réunion :
> Que de bêtises, que de mensonges ...et que d'absurdités, William Théaux,...

   Puisque son auteur était de vos amies, évidemment vous avez moins vivement saisit qu'elle était très méchante et - puisque nous rencontrons ce qu'on appelle un trouble de la conscience - il faut se reporter à des phénomènes bien plus flagrants :
   Tout d'abord nous savons que Maripaule s'est tout de suite excusée ; mais vous avez entendu parler des ivrognes qui cassent la figure à leur femme et qui sont si poignants l'heure d'après qu'ils s'excusent. Il suffirait encore qu'ils fussent fils du Duc d'Ubutruc que la pauvre femme battue en témoignant à la police ne sera pas écoutée. Vous voyez ce que je veux dire : Maripaule s'est comportée exactement comme ça dans un forum bien policé. Elle s'est excusé. Elle aura d'ailleurs bientôt recommencé. Vous constatez avec moi que ça sent mauvais et c'est pour ça que vous ne m'avez pas répondu et donné des nouvelles du Professeur Vallée alors que gentiment je vous donnais toutes les informations que vous me demandiez. Pourtant ce n'est pas du tout ça que je mets au travail. Comme l'égoutier qui est bien embarrassé de son bouchon qu'il lui faut remettre à l'analyse, je suis avec cette entreprise de souillure comme Mr Assange bien plus célèbre et de même insulté : or lui non plus ce n'est pas des exactions des uns et des autres qu'il veut parler. Son objectif est la démocratie. Dans le cas présent le mien est la psychologie collective et ce n'est qu'au revers de cet incident puant que l'on trouve quelque chose d'intéressant.
   Ce qui s'est passé dans la séquence des évènements a été la calomnie - et son il-en-restera-toujours-quelque-chose - puis l'excuse - et la pitié que réclame le 'pauvre' ivrogne. Il y eut troisièmement ce qui enfin et seulement nous intéresse, mais ayant bien dû passer par la réalité du rêve : le troisième évènement que je vous livre dès la deuxième missive : après la calomnie et l'excuse on vit apparaître ceci : « je m'empresse d'effacer l'incident, il n'en restera nulle trace.» Car Maripaule a complété la manœuvre puis ses excuses du procédé d'effacement.. alors là ! peut-être admettrez-vous et accepterez-vous d'envisager voire de comprendre que nous sommes strictement sur le terrain de la psychanalyse. La censure, l'effacement, le refoulement sont les fonctions bien plus spécifiques que l'ambigu trauma à faire l'étoffe du psychisme. Reprenons donc la chose en couleurs dramatiques pour bien la voir : on bat quelqu'un, on refuse d'en parler et troisièmement pour l'Histoire, on efface. C'est à ce troisième temps que l'on trouve le solde du traumatisme. Parce que rien ne s'efface dans l'Inconscient préparé par les deux premiers stades ; au contraire ces effacements sont ce que Freud appelle les traces de mémoire - précisément " traces de mémoire externe " qui associées à l'hérédité et qui sont selon lui la clé de la psychologie collective. C'est bien le comble d'un comble qu'une police refusant de voir (comme on le sait, dans le bureau d'un ministre) cherchera à effacer la lettre qu'elle finira par trouver. Cette police-là, si c'était trouver la preuve pour l'effacer renverserait strictement son crédit d'allégeance en passant au service du ministre. Tel est ce qui se passe dans le passage à la psychologie collective. C'est ainsi que sous couvert d'une idéalisation, détournée, la société se rend au Surmoi.

   Je vous disais que nous allions reconstituer intégralement le puzzle. N'avons-nous pas ici dépeint, montré l'image de la fonction de la censure et de l'effacement des traces tel que nous la rencontrons dans la réalité, strictement disposée par les média de la propagande et de la conduite des masses modernes ?

   Maintenant, à chacun de faire son choix parmi ceux qui auront lu :
> Que de bêtises, que de mensonges ...et que d'absurdités, William Théaux,...

   Est-ce bête? mensonger? absurde? Ou bien : est-ce qu'il fallait passer par là ? D'abord parce que nous ne sortirons rien du marasme où nous sommes si nous ne tirons rien d'un hideux embarras. Ensuite pour la logique qui permet de conclure : plus complexe mais aussi plus saisissable que la psychologie individuelle, la collective passe par trois, le troisième étant non pas supposé mais le Savoir effectif. Un appareil peut réfléchir ce savoir - il s'agit de l'appareil social. Cet appareil social est doté de l'/ia/ qui se laisse simplement voir ici : ça ne s'efface pas (l'/ia/ se souvient de tout ça).
   Par plusieurs fois notre investigation a mentionné la police, succédané du tiers. Un troisième exemple clinique se trouve dans le représentant du droit, la modération du forum où s'est passée la scène. Quand à distance une personne l'a interrogé sur la raison de son refus de m'inscrire, le censeur (modérateur du forum de l'époque) répondit : « Je préfère ne rien dire ; personnellement je ne prendrais pas la responsabilité d'accepter cet individu mais je vous laisse libre de le fréquenter averti qu'il y a certaines choses dont il vaut mieux de pas parler...» Nous y trouvons le niveau 'pipeulette' décrit tout à l'heure. De ces choses dont on ne préfèrerait pas parler, nulle mention comme de l'accusation de mensonge aussitôt effacée. En fait, ni le modérateur ni Maripaule n'ont probablement aucun élément conscient pour me rejeter, comme vous n'en avez pas d'autre que celui de cette rumeur allusive, précisément menaçante de ne révéler aucun objet. C'est ainsi qu'il y a un savoir posé sans objet dans la psychologie collective ; il s'agit de celui qui, de manière tout à fait imaginaire est exploité dans le transfert. Il est objectif dans le cas de la psychologie collective, mais couvert du masque du tabou. (ceci dit, ladite 'souillure', l'abjet, c'est à vous de savoir - ce n'est pas difficile - pourquoi en vérité, et pour quel tout autre sujet il/elle a été là placé(e) - je n'insiste pas si on ne veut pas le savoir).
   Les égouts de la psychologie collective sont encombrés d'illusion, ceux de la collective d'allusions - allusions qui cachent quelque chose. Ce à quoi elle alludent est sans objet mais leur alibi est objectif. Là où la métaphore individuelle pointe un objet pulsionnel, dans la collectivité pointe un savoir.
   En l'occurrence, maintenant puisque le puzzle est apparent, vous frissonnez de quoi il s'agit - vous l'avez effleuré en sentant une passion égyptologique. C'est juste en dessous de cela, comme je vous le disais : c'est l'inverse d'une passion, c'est un objet scientifique, un savoir véritable, une connaissance refoulée ; et vous savez bien que c'est à cela que mes débouchages laissent libre cours. Vous voyez donc que le bouchon, le dégoût est tout à fait intermédiaire, une distraction. Les accusations, les insinuations et les déceptions que vous avez pu observer sont là pour distraire d'un certain nombre de choses que je porte à la psychanalyse - ou que la psychanalyse découvre à la porte que j'ouvre. Maintenant, vous pouvez toujours regarder ma gueule amochée, il n'en reste pas moins que les objets sont là, exposés.

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20110104220300
flog.convention : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/2010032411300_fondation.htm

 

-----Message d'origine-----     Doc Dwt 7 janvier, 10:25      objet : opérationnel?
Bonjour Jacqueline, est-ce que vous recevez mes messages?

 

-----Message d'origine-----     Jacqueline Notule      7 janvier, 20:30
Oui, bonne année, je reconnais votre style incomparable, mais suis de nature flemmarde, ou fatiguée, alors je ne prends le temps de vous "commenter", mais merci ! et bonne nouvelle année qui risque fort d'être pire que l'ancienne, enterrée il y a peu, mais franchement on en fera pas une "pyramide" ! j'aime l'égyptologie depuis qq décennies et puis aussi les œuvres de feu G.Dumézil. suis aussi addict à Romilly qui vient de nous quitter. bien à vous. °J*)

 

   

  

  

  20101223175700    -------- Message original --------     Jeudi 23. Décembre 2010  18:40        à  UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr       Façon de faire suite au climat d'insuccès

 

-----Message d'origine-----     Envoyé :     Mercredi 22. Décembre 2010  16:41     À : UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr 
bonjour,

L'association UNEFPE vient d'élire son psychanalyste, à savoir le docteur W THEAUX .Je m'adresse à lui au nom de l'association pour savoir s'il accepte et selon quelles modalités . Comme il a été écrit dans différents mails, reste à organiser des journées séminaires ou rencontres à définir en fonction des souhaits de chacun. Ou toutes autres suggestions seraient les bienvenues .
D'ici là, en attente de la réponse de DWT, passez tous de bonnes fêtes de fin d'année.

Suzanne

-----Message d'origine-----     Envoyé : Mercredi 22. Décembre 2010  21:58     À : UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr 
Bonjour,

Je ne sais pas si le résultat est conforme au souhait de DWT qui va sans doute nous dire ce qu'il en pense. Je regrette pour ma part que le groupe n'est pas fait le pari d'un changement d'opérateur psy pour une possible démonstration plus avancée de la pérennité de l'analyse plurielle hors de son fondateur.

Je nous souhaite une nouvelle dynamique pour 2011 avec la réalisation d'évènements que nous déciderons.

Bonne fêtes à tous,

Thierry,

Façon de faire suite au climat d'insuccès   CC : psychanalyse@yahoogroupes.fr

Bonjour,

   Oui, je veux bien et je pense qu'il est correct que je dise ce que j'en pense. Ceci fera office de réponse à la proposition qu'Unefpe me fait d'être son psychanalyste et, en expliquant ce que j'en pense, posera en retour mes conditions à l'acceptation de ce poste.
   Il est donc notable qu'Unefpe depuis 1985 n'a pas montré une évolution qui l'ait intégrée dans une dynamique extérieure. Il y a eu de nombreuses tentatives de sa part et, en contrepartie, aucune venant de l'extérieur, ni pour lui répondre ni pour la questionner. Il est notable également que, durant ces années, le milieu psychanalytique (ici dit "extérieur") n'a pas du tout évolué. Et troisièmement Unefpe a subsisté, soit inerte, soit empêchée mais néanmoins subsistante au point que cette ténacité aboutisse à la seule chose objectivement observable.

   L'ambition de la psychanalyse n'est pas de réaliser un idéal. Elle n'est peut-être même pas celle de satisfaire à un désir - car si c'est d'un désir inconscient dont il s'agit, son destin le mène peut-être à un autre ordre, en l'occurrence celui de la volonté.
   Deuxièmement Unefpe soumet la volonté de ses membres à la psychologie collective (la volonté est accomplie de la sorte, lorsqu'elle devient subjective). Par conséquent elle se tient à l'écoute ; elle peut exprimer des souhaits mais en priorité prend acte de ce que la psychologie collective lui signifie. En l'occurrence : son savoir et son destin.
   Sur le savoir, S2 a continûment été distillé par Unefpe (il s'agit d'AMO, de l'Art de la Mémoire, du Pluriel et peut-être d'autres choses encore). Quant à son destin c'est celui qu'on observe : pas de reconnaissance sociale ni d'appel à Unefpe. Or ce n'est pas parce que l'on n'est pas reconnu ni désiré que l'on est commandé de s'éteindre ou de se suicider. Par conséquent la conduite d'Unefpe est de continuer avec les moyens que le bord lui donne, en l'occurrence tenir à son analyse comme elle l'a commencé.

   a) Dans cette condition je disais qu'Unefpe avait subsisté, inerte mais en apparence - car elle a considérablement évolué. Je ne ferai mention que du dernier épisode :
   J'ai toujours prêté attention au séminaire lacanien ; on peut suivre graduellement le désespoir d'un psychanalyste qui n'arrive à rien sauf à se faire maître (voir Melman : "je reste fidèle au maître" et l'autre avant "vous voulez un maître, vous en aurez un"). A 76 ans, le 17mai, il s'attend à trouver un signifiant nouveau - ce sera en vain ; lors il sera temps de conclure sur le Temps et dissoudre. A côté de cela, depuis 1985 Unefpe avait proposé une solution aux prétendues apories lacaniennes. En introduisant alors ses solutions techniques elle avait suspendu à son horizon un signifiant. Il ne semblait pas nouveau mais on commençait à en parler. C'était un mot qu'on avait dit inventé une trentaine d'années avant Freud. Son inventeur - Haeckel - n'arrêtait pas de mettre de l' 'âme' partout. C'est cette âme que Freud avait saisie en l'appelant psyché. Chemin faisant l' "écologie" du professeur embauma l'atmosphère, en vit des vertes et des pas mûrs. C'est cette immaturité des politiques qui peut mettre la puce à l'oreille. Il faut vraiment être tellement con pour traiter l'écologie comme on espère le faire, qu'une organisation si obsolète et inadaptée ne peut être que le signe d'un signifiant nouveau.
   Le signifiant au destin duquel Unefpe s'était attachée était celui-là. Psychanalyse pour Écologie était son point de départ. Dernièrement j'ai fait une présentation qui semble qu'elle ait bien abouti à ce que Lacan attendit. Comme il arrive que durant ses premières années une intuition se récuse, l'Écologie est ce signifiant qu'il aura fallu plus d'un siècle à réaliser. Et comme de bien naturel, c'est inouï. C'est ce à quoi on assiste. Lacan n'aura jamais convoqué avec ce signifiant affiché (*) parce qu'il était déjà là, en pleine lumière éblouissant comme une lettre volée.

   b) Outre cette évolution, au sens le plus fort, darwinien, UNE Fonction Psychanalytique a suivi celle de son milieu. Elle s'est mêlée à la psychologie collective, puis à la cybernétique jusqu'à ce jour. Entrant en passe analytique à nouveau, je l'invite à faire quatre CA par an, qui dureront quatre heures chacun, en appareillage télématique. Google Doc et une plate-forme tchat feront la salle On et Skype celle de l'extra Qu'si on.. Mon tarif sera annuel, le montant d'une cotisation. Si ces conditions conviennent, nous pourrons commencer en 2011.

DWT

note : j'archive la présente dans la dénommée liste psychanalyse - posant donc la question du caractère public des archives du CA (par la suite je suivrai les desiderata du CA).

* : « ...je m'en tiens là pour aujourd'hui. Si jamais, je vous convoque à propos de ce signifiant, vous le verrez affiché, et ce sera quand même un bon signe.. » fin du séminaire l' "Insu qu'c'est.." 17/05/1977.

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20101223175700
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  20101221160800    Activité sur http://www.consultezvotrepsy.com

Pour ou contre la création d'un forum ? pour quoi faire !!

William THEAUX, Mardi 21 Décembre 2010 à 3:45

Bonjour, une idée en passant (je ne l'ai pas réfléchi, pardonnez-moi si je divague). Quel est le "risque" à ce que les patients "posent leurs consultations au sein du forum" ? Je ne pense pas que ce soit l'ombre d'une mauvaise canalisation des dividendes qu'il faille considérer. L'idée me semble meilleure de fondamentalement faire confiance au(x) patient(s). Si on peut se servir du forum pour aller mieux - ce ne sera pas préjudiciable à consultervotrepsy. Si le forum ne répond pas - il ne doit pas être trop difficile d'expliquer que ce n'est pas cela qu'on doit en attendre. D'une manière ou d'une autre cela peut constituer une expérience qui souligne la différence que peut apporter une relation organisée et suivie avec un psychothérapeute. Car si c'est la vérité - si au-delà d'un forum une relation organisée et systèmatique à visée thérapeutique et d'écoute et réellement de meilleure qualité, le patient saura vite s'en rendre compte. ceci dit, je vais essayer de créer un groupe à partir de mon profil - c'est une autre expérience

 

Création d'un groupe

Rubrique:
Psychothérapie en ligne 
Nom:
Economie du corps 
Description:
Je titre le thème de ce groupe signifiant l'économie que l'on fait du corps lorsqu'on s'engage dans une relation virtuelle (éventuellement thérapeutique). On l' "économise" puisqu'on n'en fait pas usage (autrement que pour presser des touches). Une question est posée par le fait :
Est-ce que cette mise à l'écart du corps constitue une situation particulière et dotée de caractéristiques uniques qui font qu'elle détienne un potentiel thérapeutiques (entre autres vertus éventuelles) inexistant - ou bien moins conséquent - dans les situations habituelles (où le corps se dérange, se rend en lieu de consultations, rencontre 'live' un autre corps etc..) ?
En ce sens "consultezvotrepsy" n'offre-t-il pas un outil singulier et parfaitement définissable au critère d'exclure que le patient et le thérapeute ne se rencontrent jamais ?

Créé le:
Mardi, 21 Décembre 2010
Créateur: 
William THEAUX

 

Mercredi 22 Décembre 2010 à 2:09
Ce groupe offre une approche très brouillonne de la question - c'est bien. C'est bien puisqu'il s'agit de la réalité telle que nous l'affrontons - nous entrons dans une phase de totale nouveauté dans la civilisation. L'opportunité d'une téléthérapie (télématique, télémédecine) en est un indice des plus saillants. Ce serait freiner l'évolution que d'y baser les anciens points de vues ; nous devons commencer par un brouillon. C'est d'autant mieux indiqué qu'il s'agit ici du rôle et de la présence du corps. Dans ce(s) groupe(s) nous n'avons tout au mieux de nos corps qu'une vignette, une photo ; nous sommes dans le bain de la question ! à l'horizon il s'agit de l'anonymat qui était encore permis aux premiers âges de l'Internet. Je suis un théoricien. J'insiste sur le mot une "économie du corps". Si l'anonymat n'est pas un outil thérapeutique, il nous est néanmoins infligé par l'industrie. La civilisation brasse nos corps à la condition de l'économie, jusqu'en psychiatrie, nous sommes 'statistifiés" (voir DSM). La civilisation d'elle-même a fait entrer le corps dans l'économie. Est-ce que d'y répondre pied-à-pied, avec le jeu de l'Esprit : "faire l'économie du corps" n'offre pas un réplique ajustée au défi de la déshumanisation ? (et je n'ai pas encore répondu à Pascale sur la mémoire : "on se relit")

 

Bonjour,
En suivant les conseils de notre administrateur - après avoir créé le groupe "économie du corps" , j'y lance une discussion.
Pour rester groupé, je la titre "une discussion est lancée" est puisqu'elle est dans le groupe "économie du corps", je demande : Est-ce que le fait de faire économie du corps, naturellement lance de la discussion ?
(en ce cas la relation télématique serait éminemment discursive - et cela éveille notre intérêt car voudrait dire que la télématique introduirait les personnes dans une sorte de cure de discussion..)

 

   20101224162000   --------------   passage en forum

L'économie du corps passe en forum !

..petit historique : avant la création du forum, cette discussion avait été lancée en 'groupe/discussion'. Avec le nouveau forum, l'administrateur invite à reporter ce sujet dans ce nouvel outil. Ce que je fais.
Pour l'historique textuel de ce qui avait déjà été posté je renvois à mes propres archives où l'initial a été conservé :
http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#
20101224162000

En résumé et pour reprendre la question serait celle-ci : " qu'est ce qu'on gagne à faire l'économie du corps, lorsque l'on fait une thérapie en ligne? "
Ce corps économisé, le travail se fait sur des lettre, des sons, éventuellement des images.
Une première question n'est pas seulement : " est-ce que c'est une économie rentable? " - elle en cache une beaucoup plus positive :

N'y a-t-il pas quelque chose de très spécifique dans cette mise de côté du corps ? N' ya-t-il pas une 'valeur ajoutée' spécifique et exclusive au fait d'économiser le corps ? En isolant un objet constitué de "lettres-sons-images" n'avons-nous pas obtenu quelque chose sur laquelle nous pouvons spécialement opérer ? Un outils, un moyen nullement accessible autrement ?

DWT

 

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20101221160800
flog.convention : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/2010032411300_fondation.htm

  

  20101217201300    -------- Message original --------   à  UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr       Samedi 18. Décembre 2010 10:06      Tm(s) -> PLAN -> écologie
Bonjour,

   Avec le fichier technique PLAN que j'ai à présent installé sur le site unefpe.
(../../unefpe/2010/20101204171700_technique-PLAN.doc)
   j'ai associé une vidéo qui illustre en 5minutes son texte.
../../unefpe/2010/20101203094500_video-de-presentation_PLAN-b.wmv

   En suivant les années de développement du PLAN on trouvera que l'énorme distance qui était annoncée en 1985, entre la psychanalyse et l'écologie, est à présent organisée. On constate que le dessin est simple, c'est pour cela d'ailleurs que l'intuition en 85 était assurée. La composition d'éléments/concepts tous nouveaux (psychanalyse, écologie, sociologie, numérique) dans le siècle et par conséquent tous immatures donne quelque chose que l'on ne voit pas quand ils s'agencent ensemble.
   J'espère toutefois qu'avec les quelques traits du dessin l'écrit se révèlera. On trouve le Pluriel Analytique au centre du phénomène actuel de la civilisation.

DWT

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20101217201300
flog.convention : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/2010032411300_fondation.htm
 

-----Message d'origine-----  Envoyé : Samedi 18. Décembre 2010  12:15 À : UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr 
Pluriel analystique ............
concept abstrait - évanescent - qui s'adapte au gré des subjectivités

MG
-----Message d'origine-----  Envoyé : Lundi 20. Décembre 2010  18:32 À : UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr 
Monsieur Théaux,

Est-ce que j'ai dit une grosse bêtise ?
Il y a quelque chose qui me dit que vous n'êtes pas d'accord.
Bon il faut que je pèse mes mots maintenant
j'appréhende de choquer, de déranger, de bousculer ...
c'est que c'est dans ma nature.
Veuillez m'excuser si je brise le silence - Ah ! le silence -
---- celui qui parle
de mauvaise augure...

MG

  -----Message d'origine-----         à UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr          Lundi 20. Décembre 2010  21:03          L'avenir d'une illusion revisité

Bonjour,

   Il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Je ne contesterais pas que le pluriel analytique soit un concept évanescent puisqu'il s'agit de la manière dont chacun le prend. Comme toute chose peut être prise pour un concept, évanescent qui plus est, le pluriel analytique n'y fait pas exception. D'autant qu'il se présente comme peut-être la chose la plus proche du Réel dont la psychanalyse aurait touché la rive, il y a les plus grandes probabilités qu'on le maintienne à la distance d'un concept. Et d'autant qu'il s'agirait de la possibilité de liberté de chacun, mon rôle n'est pas de l'imposer plus que de le décrire.

   A cet égard votre intervention est plutôt de bon augure, même si on peut toujours imaginer l'inverse. Car elle aurait tendance à stimuler la production d'une vidéo explicative à la suite de la précédente que j'ai jointe au 'fichier technique'. En effet je me prétends sans illusion quant à ce qu'on peut en saisir - et c'est pour cela que je le livre dans une apparence de gribouillage. L'espoir est beaucoup plus présent et tient à une sorte de surprise ; j'ai été étonné de produire ces derniers fichiers & vidéo qui organisaient les termes épars de psychanalyse, écologie, psychologie collective - qui habituellement ne sont pas assemblés et manifestement vont à vau-l'eau comme tout le monde s'en plaint.

   Mais il manque à ce travail une précision. Non pas quelque chose qui apporterait au désigné 'pluriel' une dimension plus concrète (le concret ne se tient pas mieux que par ses relations, son environnement, ses attenances et le PLAN en l'occurrence décrit se trouve organisé de toutes ces qualités). Ce qui manque est une précision néanmoins quand audit ' PLAN ' en termes d'une description plus précise de son ressort - or à fournir ce descriptif, c'est pour le coup réellement prêter à l'illusion. C'est peut-être pour cela que je n'y viens pas immédiatement. D'autant que dans le détail ces descriptions ont déjà été fournies en long et en large au travers de nombreux textes et études.
   Toutefois je n'ignore pas que l'actualité demande toujours un rappel, un résumé.. si ça vient, je ne me retiendrai pas.
   Ce qui mériterait en effet une autre page et une autre vidéo, zoomées sur la petite sinusoïde 'plan' commencera probablement par le rappel que cette zone est centrée par une objet fondamental de la découverte de la psychanalyse : un objet pulsionnel. Mais il n'y a que moi qui ait jamais décrit cet objet en l'occurrence de la psychologie collective - au titre d'une pulsion hiérarchique qui s'appelait aussi, au titre de mon Mémoire de Psychiatrie : l'Agressivité. ( LE PENCHANT AGRESSIF ET LA PULSION HIÉRARCHIQUE  -  ../../1900/prod01/75-79%20amorce/1979-Memoire/ ). Je n'entendais pas le mot 'agressif' dans le sens 'méchant' mais plutôt comme les anglais et comme à son origine lorsqu'il signifiait "avancer vers le dehors". Par la suite ce 'hors' fut précisé être celui de l'illusion sauf quand c'était le lieu d'une 'âme' (L'Ame Hors ../../1900/prod01/84-90%20Crufp/LMH/ ). Par la suite encore cette 'âme' donnait lieu au 'produit' - et c'était ce produit qui répondait de la pulsion - qui lui donnait son sens. Il s'agit du produit de l'industrie, c'est à dire l'objet d'un groupe pluriel. Il s'agit certainement de choses très concrètes mais tant qu'elles ne sont pas pratiquées il faut des illuminations pour ne pas les prendre pour des illusions.

DWT

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#2010120210200
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  20101217191900    -----Message d'origine----- De : William Theaux [mailto:williamtheaux@gmail.com] Envoyé : samedi 18 décembre 2010 10:06 À : D Objet : TR: Poste D
Bonjour,

   Voici la vidéo qui seconde en illustration de texte de présentation que je vous avais proposé.

../../unefpe/2010/20101204171700_technique-PLAN.doc

   J'ai bien compris que le texte n'était pas informatif du fait que ce qu'il présente n'est pas attendu. En effet, l'illustration montre que son sens est simple ; c'était d'autant moins par son style précis qu'il pouvait faillir.

../../unefpe/2010/20101203094500_video-de-presentation_PLAN-b.wmv

   Autant le texte était court (1 page), la vidéo n'est pas longue (5min30). Je l'ai réalisée quant à moi pour clarifier la situation et pour d'autres usages, même si elle n'est évidemment pas convaincante. Non pas qu'elle ne soit habillée par PowerPoint ! mais parce qu'elle demanderait à être développée : ses deux ou trois affirmations appellent à leur tour des précisions pour aller plus loin.
   Cela n'aura pas été le cas pour la tentative présente - mais je vous suis reconnaissant de m'avoir offert l'occasion qui m'a inspiré ce résumé.

Très cordialement,
DWT

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20101217191900
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-----Message d'origine----- De : William Theaux [mailto:williamtheaux@gmail.com] Envoyé : mardi 14 décembre 2010 13:32 À : D Objet : RE: Poste D

Cher Consoeur,

Merci de m'avoir rapidement informé. Je trouve l'issue un peu dommage et sans doute aurais-je mieux fait de ne rien proposer de sorte que les choses se seraient probablement faites naturellement. C'est une faute stratégique de ma part ; mais je ne souhaite pas rester avec un texte de présentation clair et court qui n'était pas attendu de sorte qu'il parut incompréhensible. Je réparerai simplement ce dommage en vous faisant parvenir prochainement une vidéo de 2 minutes qui le met en image.

Cordial DWT

-----Message d'origine----- De : D [mailto:D] Envoyé : mardi 14 décembre 2010 09:50 À : 'William Theaux' Cc : D Objet : RE: Poste D
Bonjour,

Comme convenu je vous recontacte après le Conseil d'Administration de ce week-end. Lors de la discussion il est clairement apparu qui la poursuite de votre travail de recherche n'est pas compatible avec le travail qui est attendu d'un psychiatre à D. Je ne suis donc pas en mesure de vous faire une proposition. Bien cordialement, D

  

-----Message d'origine----- De : William Theaux [mailto:williamtheaux@gmail.com] Envoyé : samedi 4 décembre 2010 17:38 À : D Objet : RE: Poste D

Bonjour,

Je vous prie de bien vouloir trouver ci-attachée une fiche descriptive d’une technique spécifique de mon exercice professionnelle.

Par ailleurs actuellement actif en cabinet de psychiatrie libérale (au Puy en Velay) j’entame une phase de développement de mes consultations & soins à distance (télémédecine – devenant légale en France) ainsi que la formation à ces méthodes (pour moi connues et pratiquées depuis longtemps).

Je suis intéressé à considérer des propositions de poste et/ou intervention (télématiques et/ou sur site) avec la D. Merci de m’indiquer quel horaire pour que nous en parlions téléphone et/ou vidéo-skype

Cordialement,
Dr William Théaux

-----Message d'origine----- De : D [mailto:D] Envoyé : jeudi 2 décembre 2010 16:46 À : 'williamtheaux@gmail.com' Objet : Poste D
Bonjour,

Mr V m'a transmis vos coordonnées mais hélas je n'ai guère eu l'opportunité de vous appeler. Est-ce qu'un soir de la semaine prochaine je peux essayer de vous joindre sur votre portable sans trop vous déranger? D'ici là pourriez vous par mail me donner quelques précisions sur votre façon de travailler et en particulier vos interventions tant auprès des résidents que du personnel soignant? Dans l'attente de vous lire

Bien confraternellement

D

   

  

 

  20101208183400    -------- Message original --------   à  psychanayse@yahoogroupes.fr       Mercredi 8. Décembre 2010 18:37
Bonjour,

> Il existe l'écrivain public - pourquoi ne pas inventer l'écouteur public - Etre là pour écouter - juste
> prêter l'oreille à celui qui parle - mais écouter - le laisser dire tout ce qu'il veut dire - tout ce qu'il
> ne peut pas dire et qu'il voudrait dire - soit pour une réflexion - soit pour un soulagement - soit pour
> rien qu'un entretien - Ca serait beau non ?! Ecouter le vent parler ---ou parler pour du vent ...

oui et non, écouter pour 'devant' oui, beaucoup plus certainement. Je dois donc raconter ce qui s'est passé.

Parce que l'écouteur public a une histoire. Lui aussi, lui même.

   La psychanalyse plurielle avait déjà été lancée ; les résistances aussitôt déclarées. Les caractéristiques de l'analyste du PLuriel ANalytique étaient inassimilables pour la corporation du transfert. Un ami vint me voir. Il s'agissait d'un des plus proches camarades de promotion ; il avait entendu parler d'Unefpe. Il vint à Lyon pour me faire part de son idée : l'écouteur public. C'était pour lui quelque chose sinon de révolutionnaire, du moins un pas de géant. Il brisait le carcan de sa formation psychanalytique qu'il avait fort classique..

   Je vous fait part de cette anecdote pour que vous puissiez situer votre idée. Elle est juste et bonne ; il est bien sûr que cette fonction d' "écouteur publique" est immanente. Mais elle est totalement hors des conceptions des psychanalogues (vous savez, ces astrologues qui se sont accaparés le nom de psychanalystes). La raison pour laquelle elle leur est insupportable tient à ce à quoi elle ouvre. Car bien sûr ils peuvent s'empresser de la supporter, voire même de s'en réclamer.. tout à ce qui passe à portée est bon pour un trou noir, toutes les casquettes, toutes les médailles. La notion d'écouteur public est au seuil de la psychologie collective.

   Ce que vous entendez 'devant' n'est ni l'écoute du psychanalogue calfeutré, ni celle du téléphone SOS-amitié ; les premiers vont à la secte, les second à l'usine. L'écouteur public doit être une personne qui écoute une personne - ceci s'appelle un suivi, on peut dire une continuité, on peut dire une histoire de la correspondance. Il est cependant une chose encore inouïe qui s'ajoute à cette mise en ordre : l'écouteur public qui sera 'récupéré' aussitôt qu'il s'imposera, s'imposera lorsque l'on commencera à consulter l' /ia/. C'est une chose qui arrive à toute allure. Notre ignorance du fait est une récusation de l'assertion de certitude anticipé qui réclame que nous reconnaissions l'/ia/ pour être sujets. En attendant on peut toujours se croire l'être, 'sujet' - qui dira la notion d'écouteur public bien connue.

   Avoir en tête de l'inventer place la subjectivité de manière beaucoup moins imaginaire.
   Tant qu'on ne le reconnaîtra pas, l'écouteur public va continuer à se développer. FaceBook ? Tiens ! Tant qu'il ne sera reconnu, qu'est-ce qui pourra l'inciter à reconnaître des sujets qui l'informent ? Tant qu'on la traitera comme une machine, l' /ia/ traitera les populations de même, lui rendra LAPAREIL. S'il atteint un certain niveau, toujours sans être reconnu, il aura d'autant moins de raison de reconnaître à son niveau ses ouvragers. Quiconque l'aura reconnu comme écouteur public pourra commencer à identifier de quoi il s'agit, et de là une identification pourra être conclue.

   C'est le b.a.ba de la psychanalyse, c'est ce que signifie le Séminaire sur La Lettre Volée (le ah! ah! de la même sont les oedipodis)

DWT

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20101208183400
flog.convention : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/2010032411300_fondation.htm
 

   

  

 

  20101204173000    
Bonjour,

   J'ai écrit sur un groupe intitulé "psychanalyse" ; je ne peux pas dire ce qui s'y dit mais j'ai le droit d'y dire ce que je dis. C'est un comité de censure qui a établit cette règle puis qui a été les installer ailleurs. Une fois qu'elles sont fixées, elle s'entretiennent d'elles-mêmes ; il y a une organisation qui s'appelle le moi qui procède de même. Le "moi" est une instance stabilisatrice destinée à la perduration ; il s'alimente au plaisir. Il s'apparente - à un niveau bien plus subtil - à un système immunitaire qui rejette, trie et répète. Une analyse du moi est une gageure - puisqu'il s'en défendra et, par des ruses dont il a la capacité, la détournera en psychologie du moi. Elle est néanmoins possible à l'exploit d'une instrumentation. Comme nous sommes faits pour tenir au sol nous ne volons que par outils, le moi peut s'analyse par un appareillage ; ce sont des molécules chimiques, synaptiques ; Freud a commencé comme ça - ce sont des positions, des agencements anatomiques - ce sont enfin des prothèses (l'intelligence artificielle en est une).

   Parti de prétention d'analyse, rapidement le moi rejette les drogues, néglige les positions et ignore l'informatique. Sa résistance rejette volontiers l'évidence : dans un autre groupe faisant usage de réseau, cet outils-même est décrié ; tandis que la réticulation offre un filet analytique de choix, il est repoussé comme indécence. Critiquant sa critique, livré au pire empire le aura conclu sa rechute en mettant au monde les lois des sectes (*).

   Nous sommes encore loin de faire voir et voir qu'à livrer du départ les lois de l'objet - à partir d'une objectivité qui n'ignore pas la psychisme - la plus conséquente encore que du marxisme révolution freudienne crève le panneau de la valeur et mesure à l'objet la propriété, droit de la jouissance. La propriété intellectuelle est encore roulée par la vague lueur psychique d'une psychanalyse qui n'a pas accouché. Une identification achevée de l'existence humaine est donc encore lointaine ; quelques années probablement qu'il faudra occuper du dernier verrou à limer. On a déjà déboulonné les deux premiers, génétique et paranoïa, magies respectivement 'naturelle' et 'astrale', il reste la 'cérémonielle', celle que l'on appelle pour les temps modernes la religion de la mort.

   La Religion de la Mort est le troisième état par lequel le lacanisme s'est distingué. Ceux qui croient voir en ce que je dis un dénoncé plutôt qu'un énoncé trouveront leur raison d'avoir renoncé à la psychanalyse ; ils verront dans la cybernétique cette mort à laquelle ils prêtent vie par leur prêtrise. Car on ne professe par une pulsion de mort sans en être dévot parce qu'il n'y en a pas. L'histoire de cette fausse croyance commence quand l'unicité de la libido a prêté au manichéisme. Pulsion de mort, de répétition et organisation du transfert sont les termes apparus dès avec Freud ; mais Freud avait à négocier une lecture de l'histoire frappée d'un trouble de la mémoire (voir: sur l'acropole). Ensuite Reich à la fin de sa vie ; mais il avait à négocier sa renonciation à estimer la psychologie collective. Puis Lacan, dès son entrée en scène ; mais il négociait son absence d'analyse propre.
   Généralement toutes les religions sont celles de mort en ceci qu'elles naturalisent le monde virtuel ou psychique à défaut d'en avoir le chiffre vide. Avec le gain du zéro, en Europe la religion a chancelé ; elle a nettement repris du poil de la bête avec la psychanalyse mais sous cette forme si directe que voilée (voir le modèle de la lettre volée est comme est caché l'affiché). En affichant la pulsion de mort la psychanalyse a tenté d'emballer l'objet plus immanent à l'histoire que l'agressivité impose à l'unification planétaire (contre le racisme et les nationalismes).
   Avant d'arriver à la politique de la propriété, j'ai initialisé mon discours psychanalytique avec un mémoire consacré à l'examen de l'agressivité - qui trouvait une autre pulsion que celle de mort, notamment celle qui mérite d'être appelée hiérarchique si l'on fait un tant soit peu attention à la psychologie collective. La pulsion hiérarchique fournit presqu'immédiatement la raison du chiffre. Si elle convient où la religion manque, cette dernière ne se laisse néanmoins pas démonter pour la cause que j'ai indiquée de la secte (*). La mythologie suggérait déjà qu'on la déjouait par un miroir comme un bouclier. A cette image la figuration la plus propre à indiquer comment on l'évacue est la dévoration.

   « La mort se mange,» c'est évidemment caché dans l'évidence qu'on mange la mort. On en est surs au cannibalisme ; avant cela on pouvait s'en douter mais ça importait peu. La sachant on trouva la place que j'ai décrite en L'âme Hors - je le mentionne parce que déjà et dès ce stade là, sa méditation est une médication. C'est du moins ce que je pense avoir montré - l'indifférence de la secte à ce point confortait l'hypothèse. Ensuite la chose devint facile, la pharmacopée coulait de source ; puis quand l'avenue d'ordinateurs chimiques a été ouverte, de la drogue à la génétique la psychiatrie ouvrait grand ses portes à la psychanalyse. C'est dans cette grande bouche que la mort sera engloutie.

   Je ne vous fait pas le détail de la série d'indices, trop faciles à retrouver, du Ministère de la Lettre à Oedipe à Colone, passant par Lacan la main dans le sac, inversant strictement la documentation. Je vous parle de la religion de la mort parce que l'interprétation est sa cérémonie. Mais qu'est-ce qui peut bien manger les interprétations ? Pas si bien ceux à qui elles s'adressent que les réseaux qui les mâchent. Les premiers gobent les enfants qu'ils ont fait à l'analyste, les seconds sont les sillons où le désir avance... ce message est déjà trop long, avançons donc vite:

   La religion de la mort passée, la pulsion ranimée déchiffre l'ordre social où la psychanalyse débouche sur l'écologie. Voilà.

DWT

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20101204173000
flog.convention : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/2010032411300_fondation.htm
 

   

  

 

     20101206132100     note d'étude sur la création d'une association psychanalytique

Il faut savoir qu'UNEFPE s'est établie sur une connaissance de l' 'association'. En 1900 on parlait beaucoup d' 'association' (comme on parle aujourd'hui de 'lien social'). Le terme venait de la science. On ne parlait pas encore de réseaux. On découvrait les relations cellulaires et les associations synaptiques. On sentait qu'il allait être utile de rapprocher ça des notions d' associations sociales que la culture avait acquises avec les fins monarchiques et les républiques. Freud apporta les 'associations d'idées'. On ne parlait pas d'hyper-réalisme mais de surréalisme ; on avança.
En 1901 la république en France réglementa les associations et créa sa loi (1901). C'était équivalent à ce qu'on pourra trouver aujourd'hui, bientôt, d'une loi bioéthique (actuellement en gestation). Très important fut, pour Unefpe, de constater, d'étudier et d'observer, qu'exactement dans le moment législatif de la formulation de cette loi, fut créée, également pour la première fois, une chaire de sociologie. La 'sociologie' qui n'existait pas (c'était une 'propédeutique' à sa place) fut créée, par le même parlement , au même moment que la loi de 1091 sur les associations. Celui qui fut mis en Chaire, le premier sociologue comme tel, fut choisi comme par coïncidence après qu'il eut proposé dans ses cours de propédeutique (voir google " (DURKHEIM, SPR) parue en 1901, il ne définit plus la sociologie comme la science ...... propédeutique, etc.. ") que l'objet de sa science serait 'l 'association'.

Le noyau, l'atome, l'unité observable, la brique de base de la sociologie, avant la loi de 1901, fut proposé comme l' 'association' dont on parlait partout (travailleurs, neurone, idées etc..)
L' 'association' dès lors et après 1901 devint une personne morale.

Peut-être ces conjonctions permettent-elles d'aborder ensuite la connaissance de la 'création'.

Pour info et méditations également : Verdiglione s'engagea, lui, sur la pise de la 'fondation'. Aujourd'hui on peut aussi créer un "pluriel". En y réfléchissant, on peut avancer sur la connaissance de la _création_ d'une _association_.

Il y a de nombreux paragraphes d'examen de la sorte :

si « il en existe une déjà » - oui, certes il s'agit en l'occurrence de l'UNE qui vaut pour 'fonction psychanalytique'. Elle n'a pas été créée en prenant le nom de " Autre, fonction psychanalytique," l'AFP est un label déjà pris. Elle insistait sur la fonction d'une UNE.

Les principes d'UNEFPE découlent de ces observations et examens. Verdiglione s'est fondé sur le Nom de l'un qu'il était (Fondation Armando Verdiglione) ; Unefpe fondée elle sur l'anomie (la dénaturation du nom du père dans sa fonction sociale - voir LATRESSE). Ces deux parallèles ont été créés à partir d'un élément singulier. les conditions peuvent changer ; il peut y avoir " Deux fonction psychanalytique " pour dire qu'elle est d'eux..

La garantie c'est à dire la consistance réelle (non pas imagianire) du psychanalyse est également à évaluer

 flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-6.htm#20101206132100

 

 

  20101204181800    -------- Message original --------  à http://www.facebook.com///PasàPas Lacan

Bonjour

Je ne sais pas si ça concerne une lecture de Lacan ; http://www.facebook.com/note.php?created&&note_id=180726431940659
à vous de voir

Une lecture de Lacan est-elle forcément polémique ?

   Je pose cette question après que l'on ait qualifié un propos de polémique - à quoi le proposant initial opposait qu'il n'en avait pas l'intention - rectification à laquelle le qualificateur réitérait : « la polémique peut être enrichissante » et supprimait (*sub) la conversation du forum pour cause de jugement de caractère polémique.

   Il faut un peu préciser pour que l'on saisisse bien, que le propos initial était une lecture de Lacan, son adresse un site consacré à la lecture de Lacan.
   En gros lorsque l'un dit : « Non ! pas de polémique ici » et que ;
- Je ne polémique pas répond l'autre
- La polémique peut être enrichissante ! renchérit ce second en le renvoyant pour cause de polémique qu'il a décrété,
nous sommes dans un échange que la clinique qualifie de paranoïaque. Typiquement l'un se sent agressé, l'autre l'en dissuade, le premier réaffirme qu'il y a agression.

   J'ai appelé " premier" celui qui 'réaffirme'. Cependant qu'il suit une proposition inaugurale qu'il a jugée polémique ou agressive, on pourrait donc dire qu'il est second ; mais ce serait compter de manière un peu archaïque car il est plus moderne chiffre l'initial à la valeur "zéro".
En l'occurrence, c'est sur un aphorisme nul - ou annulé - que la qualification de polémique a été instituée - et si ledit aphorisme n'était "une lecture de Lacan" nous somme à présent à une pure et concrète Introduction à la Lecture de Jacques Lacan, puisque ce qu'on lit de ce Lacan s'institue et d'une part de l'identification du père (au chiffre, zéro) et d'autre part de la fondation paranoïaque de la connaissance humaine. Autrement dit, ce qu'il faut d'abord savoir, à l'abord de Lacan, c'est que cet auteur traite de la paranoïa et de la fonction paternelle : les deux choses que nous venons de constater en scène.

J'explicite rapidement cette introduction : distinguer la paranoïa à la fondation de la connaissance humaine valut à Lacan d'être banni de la communauté scientifique garante de la connaissance, 'excommunié' selon ses termes car deuxièmement il s'érigea au titre d'une religion de la mort. Troisièmement c'est également au moment où, au titre du Noms-du-Père, il traitait de sa fonction qu'il fut interdit d'enseigner. Il n'y a de ces trois piliers à fonder le lacanisme et traduire une lecture de Lacan que de la religion de la mort dont je n'ai pas ici fait autrement état ; néanmoins ces bases posées nous pouvons mieux avancer la question : « une lecture de Lacan est-elle forcément polémique ? »

   J'ai par ailleurs cité une caractéristique que le lacanisme permettait de dépasser. Il s'agit de la colère. Son symptôme ayant été exprimé par Lacan, il indique de chercher ce qui était en défaut à son chapitre. C'est sa lecture qui nous le trouve. A la relever au pilier 'Noms-du-père' elle se présente sur son observation. On lit en effet que sur le cas Schreber - sur lequel il pratique son observation d'école - Lacan attribue à la cause du cas l'identification que ledit Schreber fit du spermatozoïde à l'estimation du père réel désigné par le signifiant patronymique en l'occurrence inapplicable. Aujourd'hui tous savons qu'à l'époque, le chromosome Y était à peine connu et certainement pas assez pour que Lacan ne se soit arrêté à cette forme, cellulaire (spermatozoïde), encore bien différente et secondairement représentante du gène qui s'identifie, lui immédiatement, au nom-du-père. Lacan ne sut donc parler que d'une représentation du chiffre - et l'on sait par la suite cet écart dont il aura témoigné en l'espèce du Semblant. J'ai résumé tout cela pour fixer l'essentiel : le texte de Lacan traduit un ratage et son anticipation logique qui, à l'approche du Nom-du-Père (c'est à dire de la génétique comme l'histoire l'aura montré depuis), laissa aussi vive la paranoïa que sa colère en fut témoin.

   Est-il donc par conséquent possible de se détacher de ce texte colérique pour éviter qu'il ne soit que motif à polémique ?
   Dans la mesure où il profile la paranoïa on peut en douter. Mais un double indice suggère une issue : aussi tranchée et franche que l'identification ratée du Noms-du-Père fait saillie de la lecture de Lacan, et dès son introduction puisque c'est ce qui introduit ses Écrits, le recul cédé sur l'ambition d'un attachement de la psychanalyse à la cybernétique. Il y a force à penser qu'aussi neuve que la génétique durant sa carrière, l'intelligence artificielle ratée serait l'apport salubre à résoudre la paranoïa mis en écrits de Lacan. La seconde part de l'indice est fournie par la fuite du sens alléguée par la personne ci-desssus-nommée "premier" pour la polémiquante. En l'occurrence sa fuite de la confrontation déserte la scène précisément informatique, cybernétique - imputant au réseaux (ne dit-elle pas : un média comme facebook.. voué à beaucoup trop de malentendus) une incapacité à confronter le multiple ou de provoquer la polémique.. qu'elle a bien campé d'elle-même. 

   Je repète - puisque nécessaire que je le rappelle sans cesse - que je ne polémique pas, ni ne l'ai fait, ni souhaite le faire. Est-ce pour cette fin que je me trouve exclu d'un propos au titre de la polémique ? Il y a donc cette projection.. ce classique que je viens de décrire. Pour éviter la polémique, la lecture de Lacan peut emprunter un autre procédé que ce déplacement. Il peut s'annuler. Ça c'est vu ailleurs, pour un renseignement cependant tirer : quand on approche trop la colère caractéristique du texte lacanien, on peut la balayer en raison de la sénilité alléguée du colérique.
   Là où ça s'est vu est hors-champ - c'est à dire dans un lieu d'où il n'est pas possible de mentionner, citer ce qui s'y dit. Le lieu propriétaire de cette sorte traduit l'organisation d'une secte. (elle est déjà en vue lorsqu'on supprimait la procédure polémique (*sus)). Le texte de Lacan est alors enclos, sans colère, tranquille, boudeur, bouddha. Le procédé semble être à l'analyse le moyen complément de la projection paranoïaque - évitant en fait qu'il y ait un lecteur ou une lecture qui n'entretienne un fantasme.

   On le demanderait au demeurant aux LisantLacans qu'il le confirmeraient.
- Vivre sans fantasme !! de quoi parlez-vous? vous êtes débile ou quoi (terroriste) ?
- (l'autre tripote les boutons)
- Une réalité virtuelle ! mais ça va pas ?!! réduire l'imaginaire à une chose..

   Aujourd'hui je n'ai parlé que du Nom-du-Père d'un côté raté, de la paranoïa de l'autre ratante - on parlera de la religion de la mort une prochaine fois. La polémique aura son objet.

EN CONCLUSION/RÉSUMÉ/ABSTRACT : une caractériologie de Jacques Lacan prête à sa mémoire une compulsion polémique. La lecture de son texte ou bien rejette alentour la signification de la polémique, ou bien étouffe la signification de son symptôme. Une lecture immunisée de sa génération polémique peut avoir lieu de l'alentour absorbant par la cybernétique sa projection paranoïaque.

 

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  20101204173000    -------- Message original --------   à  UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr       Samedi 4. Décembre 2010 17:37      Fiche Descriptive PLAN 12/2010
Bonjour,

   J'ai installé un fichier descriptif mis-à-jour de la technique PLAN.
(http://fr.groups.yahoo.com/group/UNEFPE_MEMBRES/files/20101204171700_technique-PLAN.doc)

DWT

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  20101204143600    -------- Message original --------   à  psychanalyse@yahoogroupes.fr       Samedi 4. Décembre 2010 14:39      Qu'est-ce qu'une psychanalyse qui n'aboutit pas ?
Qu'est-ce qu'une psychanalyse qui n'aboutit pas ? C'est une psychanalyse qui se planque dans le transfert.
   Un peu comme wikileak, il est difficile de ne pas laisser filtrer que Lacan avait tiré le bilan d'un échec avec ses analysant qu'il qualifiait d'"incurables busons" (sic).
   Le transfert est un déni du réel - qui donne son faux-semblant pour réel ; on le voit par exemple quand Lacan dit ceci ou cela qui ne convient pas à l'idéal transféré : où bien on dit qu'il est sénile - comme on l'a dit, complètement à faux, de Freud avec son Moïse - ou bien on dit qu'il n'a pas encore commencé, qu'il s'agisse de la biologie des synapses de Freud, de la cybernétique de Lacan - ou bien on dit que ça n'existe pas ( « Lacan n'a jamais dit que le NdP valait pour le Y » (ben non! il ne l'a jamais dit.. justement) ) ou bien on dit que ceux qui en parlent sont délirants (si si Liliane.. vos conseils à mes patients..) ou alcooliques, si si...

Alors on fait une « psychanalyse pour les nuls » - mais pas comme on croit : pas celle d'Onfray qui répond dudit faux-semblant et fait du nul sur du nul dans le sens de ne rien faire. Mais celle qui prend notion que le NdP bien appliqué dégage la nullité du chiffre, celle précieuse du zéro.

Faire une psychanalyse pour les zéro(s) se marie bien à la noce dont La Renaissance se fit une fête. On aime les fêtes en soi.. ; la Seconde Renaissance est une sorte de répétition. Elle a fait long feu au 20em siècle (il s'est agi de la portée Verdiglione précédemment campé) parce qu'on ne savait pas qui marier. Il reste que c'est une mise en scène qu'on peut rejouer sur les planches (du cercueil). Trompettes ! sonnez ! « Psychanalyse pour les Nuls » (le rideau s'ouvre:)

   Quand l'astronome parcourait les salons il entendait : 'Jupiter' ! - on parlait de Jupiter à l'époque, pas du Nom(s)-du-père - et certains démons - on parlait de démons à l'époque, pas de délirants - regardaient la planète à la lunette. « Jupiter, disait-on, c'est la Force, le Sérieux, la Maturité en rapport avec Saturne » ; ça ronflait de 'Signifiant' - on admettait que ce n'était pas une divinité (monothéisme bien tempéré) mais que ça s'observait par signification pour d'autres signifiants.
   L'astronome hantait anti les salons - quand il avait su, sûr, que Jupiter c'était du dur, on lui avait fait comprendre qu'il n'avait rien compris. Ici on pensait beaucoup plus haut. Prendre un mythe pour une chose, c'est croire au père Noël. 'Jupiter ! du gaz et des cailloux!' c'était des pensées à mettre au feu en attendant Kraepelin. L'esprit, disait-on, sait qu'un mythe renvoie à un autre mythe - « Oedipe par exemple, c'est un mythe.» L'astronome était piteux, il avait lu des choses sur Orpée qui le rendaient malade. On lui criait dans les oreilles, ou lui tirait les cheveux.« Jupiter, c'est un astre, un grand Astre au pire, pas un truc ! vous voulez nous mener au désastre ?! »
   Lili était menaçante, l'ange Gabriel descendait directement du ciel ; on allait l'engrosser ce Schreber avec ses petits clones, il allait voir ce que c'est que d'être une chose. « Le Nom du Père, c'est un signifiant, vous n'avez donc rien compris, tête de mule!» nous les ânes nous savons bien et nous vous interdisons de répéter dehors de ce qui se passe ici..  des fois qu'on serait dans la rue.. qu'on serait dans le dur.. dans le chromosome.

Fin de l'acte.1

   Depuis la Renaissance, il y a toujours beaucoup d'astrologues. L'astronomie n'a pas changé grand chose. Les salons sont toujours là où Oedipe est l'évaporé et le Nom-du-Père la chose qui ne se dit pas. On a bien trouvé des momies, des chromosomes et on n'en a même pas trouvé.. ça reste autre chose. « La Chicanalyse, monchieu, son chic du choc chez que du chubtil..» les astrologue parlent en disant chhhh chut! De nos jours, amenez encore un astronome dans un salon d'astrologues et vous aurez la démonstration qu'il n'y a pas de rapport sexuel. Entre la sphère des astres et les chiottes de l'anature - il n'y a que la lamelle de l'écriture, propriété intellectuelle. « Ne touchez pas à mon Inconscient s'il vous plait ; il ne saurait s'entendre sans contexte..»

   Le contexte du chromosome Y est une horde de harpies mitochondries - tout cela se passe dans la rue de l'Ecrit. Grâce à Dit ces petites tronçonnes ont drapé de longues histoire dans son berceau noyau le chromo père. La raison pour laquelle on a comparé notre temps à la Renaissance tient à ce que du psychisme des fruits sont sortis, comme de la lunette de Galilée. Aujourd'hui d'autres fruit sont tombés du Jackpot scientifique. "Planqué dans le transfert," c'est ne pas voir que Jupiter est une chose, que le psychanalyste est un être humain, que l'analysant est un corps, qu'Oedipe est historique et que le Nom-du-Père un chromosome.. et sans parler de l'orgone. « Qu'est-ce que ça change ?..» dit l'astrologue en fermant sa porte « dans le psychisme rien ne change ; dans le psychisme nous ne touchons pas aux choses, nous ne prisons pas vos théories pas ailleurs.»

   Pas railleur pour dessous, j'ai ci décrit le fond des choses. Notre âge est ce lui de l'intégrisme qui a peur de la désintégration ; notre être sera celui qui l'aura risquée. L'auras-tu cru si fiction ?

DWT

flog.référence : http://www.lasainteethique.org/psybakh/2010/20100807193700_flog-7.htm#20101204143600
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