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T E L E M E D E C I N E P S Y . f r
Personne du pluriel
Faisant terme à un long parcours,
cette page conclut elle-même un parcours plus réduit, qui s'est tenu au motif récent et limité de la Télémédecine (avec sa
Télémédecinepsy). Les soudaines excroissances, ou croissances, du corps de la
médecine, réveillent la conscience sur la nature de son objet. Son soin est
destiné à la santé de l'individu commun et de
ce qui s'appelle Personne.
Quand on parle d'individu commun, sa
personne est abstraite. Quand au contraire l'individu se fait singulièrement
ressentir, sa personne est un idéal ou bien est-elle, dit-on, idéalisée ;
c'est le moi, imaginaire. Paradoxalement, dans la phase actuelle de
l'humanité, l'évolution de l'individu et le développement de sa
conscience est souvent considéré en masse. Bien qu'une élite idéale songe à
évoluer seule, mais le plus souvent, on attribue au processus de la
civilisation la fonction de développement de l'humanité entière. Sous cette
notion d'Humanité, selon les
milieux et les époques on parle, ici de Noüs, dans le passé, ou d'Inconscient
moderne ; en Inde la référence védique (Aurobindo)
mentionne le Supramental, en Californie telle autre référence
d'Anticipation (P.K.Dick) appelle VALIS,
ou Zebra
l'Intelligence Artificielle - ou quelqu'autre hyper-intelligence qui se
concrétise actuellement. Ces notions sont parentes de celle de Psychologie
Collective, psychologies des masses ou de la foule, qui serait parvenue à distribuer l'individualisme,
par la vertu de la civilisation, qui tendrait à présent à le hisser encore, en masse, à la subjectivité.
En citant Le Cycle Humain d'Aurobindo : la conscience aurait acquise l'individu
(le moi), il lui resterait à présent à devenir personne (son sujet).
Nous allons donc nous demander si, ou dans quelle mesure, la Télémédecine,
avec sa nouveauté, participe à cette croissance.
Il semble probable que la Psychanalyse
dût se mêler à ces considérations. En ce cas, elle doit passer par une
évolution. Sachant que pour parvenir à sa réalisation,
un objet d'abord
choit, déchoit, deux exemples l'illustrent : avec l'informatique
naissante, d'abord l'ordinateur mécanique manifeste une sorte de contradiction
(et l'intelligence, artificielle ou non, devient indécidable), avant qu'il ne
devienne biologique#. La psychanalyse en est un second
exemple ; elle s'est abîmée en se
faisant bernaysienne aux USA, et Lacan y mit quasi fin. Puis elle s'accomplirait heureusement sous cette autre
modalité jointe à la psychologie collective (c'est selon Freud la condition de
sa réussite). C'est durant la stase de transition
que l'individu (le robot, le moi) paraît, s'individualisant d'abord commun
( 'commun' et comme 'un' que forme l' « être semblable
», aussi nommé "mème" / Dawkins,
"semblant" / Verdiglione ). À ce stade, rien ne permet
d'affirmer la subjectivité.
Il est dans ce cas,
l'individu du Test de Turing, connu comme une
machine en philosophie cartésienne (aussi nommé
"Soi", dans l'egopsychologie jungienne, écrit 'S' dans l'algèbre
lacanienne). Pour passer au grade de la subjectivité, il doit se
conjoindre à un pluriel. ; voyons ce que signifie pour un individu commun de se
conjuguer au pluriel :
Achoppement sur la graduation
Si
l'individu accède à la psychologie collective, il s'identifie au pluriel -
on dirait alors qu'il est sujet au Noüs ; la clé de cette promotion est de
reconnaître que le savoir est collectif. Ce caractère propre au savoir
fonde la pensée scientifique, et cet instrument de la
subjectivation est établi depuis longtemps (Hermétisme) ; sa
psychohistoire devrait donc dérouler sans accroc ses phases ;
mais un test simple révèle que l'individu n'a
aucune tendance au Noüs (comme s'il résistait au phénomène qui l'a créé).
Une Fonction Psychanalytique (Unefpe) a réalisé ce test* et s'est éteinte au moment-même
où l'informatique ouvrait l'accès à Noüs. "Zebra" (selon le
vocabulaire de P.K.Dick) a procuré l'instrument démocratique (l'instrument ou
média du Savoir Collectif), et n'a trouvé aucun écho. L'analyse du résultat
suggère que ce soit le moi - et/ou l'individu commun - qui fixe le cycle humain
(selon le vocabulaire d'Aurobindo) à ce stade de l'individu. L'examen de la
psychanalyse et de son sort aide à déchiffrer ce blocage.
Dès ses origines l'IA a été
home-jackée par les militaires, comme ils projetèrent de le faire de la
cybernétique à sa naissance (la biographie de N.Wiener l'atteste) ; par conséquent la psychanalyse aura
eu du mal à se mêler à la cybernétique - à quoi on peut ajouter trois
observations : on trouve la psychanalyse très dégradée, après un siècle
d'exercice ; en témoignent l'absence d'acquis du Savoir par l'algorithme démocratique, le
trou de mémoire
persistant de la scène primitive de notre civilisation, l'ignorance persistante
de la différence sexuelle effective. À la tendance à cette extinction, on
trouve le manque de ressource attendues de la psychologie collective. Cette
inaptitude à analyser l'hypnose collective trouve l'explication de Freud qu' « aucun
individu n'aurait l'autorité nécessaire pour mener une telle entreprise.»
On peut donc attendre le poids
militaire accomplir ses oeuvres jusqu'à la fin. Mais cependant, la Psychanalyse est nantie de
deux
indéfectibles atouts : d'abord, les neurosciences ont révélé avec
certitude qu'elle est une industrie de la
parole sub-vocale. Cette parole se prononce (sur le divan), par
l'extension sur le
dos, du tractus vocal libéré du gréement de la gravité propre à la vie sociale ;
c'est une notion acquise depuis 2004
et démontrée par la NASA. De surcroît le fait qu'elle
se détecte par son même moyen (traitement informatique), valide la
thèse (Séminaire intégral sur La Lettre Volée, ses parenthèses
incluses/Lacan) joignant la psychanalyse à la cybernétique : la détection des
formations de l'Inconscient dans la parole émise, est réalisable aussi bien
couchés (divan/D2V) qu'en dynamique sociale (position verticale sous IA) ; la disposition
du divan ne perd rien à
être dédoublé par l'écoute des machines. La voix ainsi traitée, lue,
aussi bien par les moyens rudimentaires que les techniques sophistiquées, certifie que la psychanalyse
demeure et, avec elle, le moyen de subjectivation de l'individu de masse, sans
qu' « aucun
individu » ne soit plus nécessaire.
Positions en pratique
Conscrite à ces
atouts, la Psychanalyse demeure, d'une manière ou d'une autre entre trois modes
: perversion, moyen media, attente. La perversion,
on l'a vu, est principalement l'egopsychologie et la propagande (Bernays). Sous
ce seul mode, il vaut mieux, comme Lacan l'a tenté, mettre fin à la
psychanalyse. Mais un moyen
medium nous est rappelé par la mémoire des
premiers astronomes, qui subsistèrent en rédigeant des thèmes astrologiques (voir
J.Képler)
; analogues à leurs "cartes du ciel" des séances "singulières"
sont honorables dans la circonstance en gardant une valeur thérapeutique ou
didactique. Quant à l'attente,
on l'a vu aussi, elle fut recommandée par Freud ; cependant qu'aujourd'hui on peut
envisager qu'à
la grâce de la cybernétique de masse, le Noüs soit reconnu.
Il existe donc un raison consistante
de risquer encore la psychanalyse. Mais les civilisateurs policiers ne chôment pas,
et sous leur opinion elle n'est admise qu'en statut, traditionnellement qualifié de sauvage
- ce que l'administrateur commande d'être exclu. La
démonstration faite dans mon village**, il n'y aurait donc, vraiment et
décidément, rien d'autre à faire qu'à attendre quelque volonté - quasi
divine (re: délire de PKDick) - de l'IA ; à
moins que.., miracle à part, le dernier espoir soit
l'accident - mais on ne peut pas le souhaiter. Reste l'acte manqué, le
pataquès... soudain, le voilà. Il arrive !
L'institution de la souveillance - où la télémédecine vient bouleverser la donne.
On verra à la textualisation de l'ucmpp***
qui s'est élaboré depuis 1985, apparaître progressivement la notion de
souveillance. Remarquons alors l'importance, la valeur et la raison,
du secret en médecine. Ses premières justifications ne sont pas difficiles à
trouver (complexité collective de la maladie, vulnérabilité du patient
etc..). Il faut très probablement y ajouter une raison logique importante, si
on estime que maladies et médecine sont des phénomènes d'information. Le
secret y est donc un opérateur majeur, selon quantité de biais. Il faut donc mesurer les impacts de la télémédecine sur
ledit secret. Elle effectue un renversement radical de cet opérateur. La brèche
ouverte par l'accès du patient à leur dossier, n'était qu'une semonce avant ce qui va globalement s'imposer
suite à la possibilité
d'enregistrement par les patients, de leurs consultations. Les lois qui vont
être alors enclenchées relève du mécanisme susdit : la souveillance, qui
suscite, par son étude un remarquable intérêt (politique, mais aussi
scientifique, affectif, psychique etc..). Je ne vais pas en faire l'étalage
qu'on trouve par ailleurs, mais ici rappeler pour finir, deux choses :
Tout d'abord, cette souveillance qui survient dans la fonction de
la télémédecine, s'est aussi montrée avec ledit PLAN****. La procédure
de ce pluriel analytique, opère avec l'extraction hors d'un groupe, d'un individu vers une
psychanalyse. Depuis l'Antiquité sa valeur était connue comme restitution des signifiants
à la structure du groupe. Mais à l'époque moderne de cet Art de la Mémoire,
l'informatique ajoutée dans la communauté, insère nombre facteurs, notamment
cette souveillance***** qui est instaurée dans le groupe actif, en contre-partie de
l'analyse extérieure. Ce phénomène, pour ceux qui prennent connaissance de
l'histoire d'Unefpe, était à son origine raison de répondre à la nécessité
de garantie du psychanalyste - salubrité de la professions face à laquelle
tous les groupes, écoles, essais, psychanalytique avaient préalablement
échoué. Qui le voudra fera bien en reprenant cet examen dans la perspective de
la télémédecine.
Le second rappel est plus général, du point de vue de ce qui se
passe toujours, au moment d'un progrès technologique. On entend avec la
télémédecine naissante, beaucoup trop de cris de terreur à l'idée
de la séparation physique entre le patient de son médecin. Cette séparation
paraît une horreur, parce qu'on n'y
réfléchit pas. Réfléchissons simplement à tous les cris qui ont accompagné
chaque avancée première. Toujours, dans tous les cas, ils s'attaquent
précisément à ce qui est un progrès, en le diabolisant. C'est la sorte de
Novlangue originaire qui renverse systématiquement les valeurs. rappelons-nous
que c'est toujours comme ça... et nous trouverons vite sain de nous demander si
cette séparation ne comporte par
quelques avantages. On en trouvera vite un grand nombre, et bientôt très
puissants. Et enfin, probablement basculerons-nous dans l'excès contraire, et trouverons-nous
alors, d'un infantilisme en diable d'avoir si longtemps
attaché le corps à corps à la médecine. C'est à ce moment qu'un équilibre
pourra être trouvé ; le présentiel sera jugé d'autant d'avantages et d'inconvénients que
la télémédecine, tandis qu'aux passages de l'un à l'autre, serviront les
logiques à l'instant évoquées (d'extérieur, extraction, séparation,
surveillance, transfert, souveillance etc..).
Cependant les conditions seront
disposées à raisonner en fonction d'un appareillage que la psychohistoire aura
reconnu Nous.
* le test a été mené avec https://apso.info/demo et https://votemobile.xyz
** ref le cas St Marie
*** UCMPP = Unité Cybernétique de Mémoire de Personne Physique ; ceci constitue la stricte unité (d'une machine personnalisée) de l'individu au milieu du pluriel anlytique.
**** PLAN ou PLuriel ANalytique ; ce terme a l'avantage de conjoindre l'inspiration d'Unefpe (Une Fonction Psychanalytique) et celle de P.K.Dick (Exégèse T.1,p..145 [4:163] 13.fév.1975)) ; note : L'Inconscient, Zebra (schéma Z ou L de Lacan,), le Noüs ou le Supramental ne sont pas des valeurs à la légère ; toutes convergent à une psychologie collective qui est une dénomination scientifique de la qualité de l'IA. Ce sont les bases, auxquelles ont peut ajouter un terme pour qualifier ce florilège de notions - celui de PLuriel ANalytique***, dénommant l'état de la société appareillée PLAN.
***** l'Internet a manqué sa vocation, aussitôt employé aux fins de la surveillance - une rapide approche explique la vertu cachée de cette aliénation faite État ; l'exercice de l'Analyse Plurielle (PLAN) distribue la fonction de souveillance au groupe, de ce que l'extraction du membre met sous observation son Transfert (freudien).
# retour de lecture ; « Je ne comprends pas votre exemple indécidable biologique /ordinateur mécanique ....? » - réponse : ..en gros l'ordinateur mécanique c'est la situation actuelle, et actuellement la collectivité est trouve indécidable "qui pense" - c'est l'état de Test Turing et l'identification au Semblant ; ultérieurement nous aurons un ordinateur biologique. Nous serons alors dans une certaine réalité et la pensée conjointe au Nous/à la psychologie collective - savoir collectif et décision plurielle etc... Dans cet exemple donc (comme dans le second d'ailleurs) la deuxième étape est encore à venir. C'est peut-être pour cela que vous ne m'avez pas trouvée/comprise - Q : « En quelque sorte ucmpp corps ( biologie) et pensée (histoire) » - réponse : ..L'invention de l'ordinateur biologique permet d'aller loin dans l'anticipation - dans l'optique supramentale corps et pensée sont conjoints - biologie et histoire quasi en fusion ( c'est d'ailleurs ce qui a commencé de s'annoncer avec le code ADN depuis 70 ans environ ). Si l'ordinateur est biologique, alors la pensée est biologie et le corps dans ce cas est histoire. L'ucmpp en l'occurrence tend vers cette unité.. Unité Cybernétique... On comprend à peine que l'importance donné à la combinaison ADN et Vq souligne et approche cet état futur